Maquereau-mania Jupitérienne
L’autre jour, j’étais avec mes « potes Barcelonais »
à picoler de la Sangria avec quelques tapas. On causait « des filles »,
de souveraineté et d’indépendance, de croissance économique (officiellement, « l’Ibérie »
dépasse désormais la « Ritalie » et la « Gauloisie-sempiternelle »,
comme prévu, accuse d’un ralentissement de sa croissance… inférieure à l’inflation
autochtone), de « Brexit » (j’arrivais de London) et de « Menuet-Valse », futur maire local (ce qui les fait bien rire), bref de choses
sans importance.
Et puis « Gaspacho » me fait : « Mais il bosse ton président, ou quoi ? »
Vous connaissez mon point de vue : Un boss, c’est
« tous devant et lui derrière », son principal boulot étant de faire
bosser les autres… pour lui, tiens donc. C’est partout pareil.
Mais ce n’était pas son propos.
« Il ne se
passe pas une journée sans qu’on le voit à la télé »… espagnole.
« Bé il n’a
rien à dire, alors il fait de la com’ ».
Je vous l’avais déjà fait remarquer : Pas une
journée sans une annonce, un « scoop », une réforme à venir, un coup
de bistouri à tel ou tel, le tout millimétré. Et quand ce n’est pas lui, ce
sont ses « valets » qui s’y collent.
Et effectivement, ce jour-là j’avais « Le
Parisien » sous le bras (curieux, n’est-ce pas, jusqu’à Barcelone…) et on y
causait de quoi donc ?
Bé de lui qui paye ses factures !
Fabuleux : Aucun des z’autres depuis le Général
De Gaulle ne payait leurs dépenses personnelles qu’on doit s’en étonner et le
féliciter de nous le faire savoir ?
Et culoté comme pas un, le gamin de faire savoir son
point de vue : « Qui imagine le
Général de Gaulle faire payer ses déplacements personnels par le contribuable ? »
Si les tenues de « Bibi » (son épouse) pour
les diners officiels lui sont gracieusement prêtées par des créateurs, les « petites
dépenses » personnelles du couple, du dentifrice aux croquettes de leur clébard
Némo, sont, elles, payées par le Président ou son épouse.
Bon, il a les moyens, ne vous faites pas pour le chien…
Mais notez que « Bling-Bling », lui s’était
augmenté en arrivant et ne payait rien que ses impôts…
Quand « Jupiter » se déplace avec sa « poupée
à galipettes » sa chère « Bibi » en avion ou hélicoptère d’État,
pour des questions de sécurité, il va jusqu’à rembourser au ministère de la
Défense, l’équivalent du prix qu’aurait coûté un vol commercial sur le même
trajet.
Et puis cerise sur le gâteau, on nous fait même savoir
qu’il paye une taxe d’habitation à l’Élysée.
Voilà pourquoi elle sera supprimée, tiens donc :
C’est coûtatif dans ce quartier-là !
Jusqu’où ça va, là-dites-donc !
Hein, quand on n’a rien à dire, on dit quoi pour
exister ?
Bé on cause aussi de sa femme. Ma « môman-à-moâ »
me rappelait qu’invitée à l’Élysée (avec aboyeur : Ça l’a impressionnée) par
le Général, tante Yvonne le surveillait de près, mais qu’elle en a rougi quand
le Général l’a fait demander en aparté par un appariteur, juste pour qu’il lui
dise qu’il la trouvait ravissante avec son diadème sur le crâne : Elle ne
savait plus où se cacher…
Un dragueur, le Général.
« Pompon-Pie-doux » qui lui succédait avait
été sali par l’affaire Marcantoni (encore un « cousin », pas plus fréquentable
que d’autres). « Giskard-A-la-Barre » rentrait tard et pochetronné. « Mythe-errant »
avait une double-vie et une gamine adultérine. « Le Chi » est resté
insatiable de « chair-fraîche » ; « Bling-Bling » s’est
marié trois fois et a fait des gosses à toutes les trois ; « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
prenait son scooter pour de secrètes parties de « jambes-en-l’air »
pas très loin de son palais.
Et « Jupiter » alors ?
Il assume avec sa grande-tata… !
Tant pis pour la presse : C’est moins glamour qu’avec un mannequin.
Et alors dans un numéro suivant – ou le même, je ne me
souviens plus – on te nous vous a fait dans le même canard, toute une page
complète sur « Bibi »…
Une femme, une épouse, merveilleuse : Ses bios et
interviews dans la presse « picole », ça n’a pas vraiment emballé,
sauf les midinettes…
Donc, scoop, révélation et « papier » sur l’utilité
du rôle de la dame en « première-dame ».
Vachement important – pour l’avenir du pays et des
jeunes générations – de savoir que…
Elle ne vivrait pas dans la hantise de « perdre son homme ».
Vous comprenez, « la grande différence d’âge »…
une génération. Alors on vous te rassure en te faisan savoir que « c’est tout l’inverse ». Manu est
très amoureux. Et elle pas vraiment jalouse même s’il fait attention à qui elle
fréquente et elle à qui la regarde.
« Il la
trouve tellement extraordinaire, il a peur qu’on la lui vole ! ».
Voui, bien sûr… Le mek pas rassuré du tout.
Voui, bien sûr… Le mek pas rassuré du tout.
« Elle,
maternante ? C’est lui qui la protège ! » se pâme une élue, repartie
d’un dîner avec les « Jupiter » avec des yeux de midinette. « Dès qu’elle n’est pas là, il la cherche. Il
lui prend la main, il ne la laisse jamais en retrait, la valorise. Exactement
l’attitude dont tu rêves venant de ton mec… »
« Bibi, son
ancre, sa moitié, sa meilleure amie, sa confidente… »
« Fusionnels »,
tous le disent. « Bibi c’est sa
famille, lui qui entretient une relation complexe à ses parents ».
Passionnant : Le peuple ne sait plus comment
joindre les deux bouts, toutes les fin de mois successives, dès le 5 du mois,
ne partent plus en vacances, évitant de se déplacer pour rajouter des coûts aux
coûts mais il faut que vous sachiez, telle une première urgence qu’« elle est la part non négociable de sa vie.
Son principal soutien. C’est non seulement un couple, mais aussi une équipe
».
« Elle est son
tout. La phrase que j’ai le plus entendue du président pendant la campagne,
c’est : Où est Brigitte ? » sourit même « Marre-Laine-Chia-pas ».
« Elle est forte
de ce grand amour qui s’est construit envers et contre tout », encense « Line-Penaud ».
Du coup les « Gauloisiens-adeptes-de-la-gaudriole » de leurs princes
et roitelets « sont préservés des atermoiements de la vie
de couple du président », se félicite un conseiller Jupitérien…
Souvent, « Jupiter » écourterait même ses
déjeuners de travail pour prendre le café avec son épouse dans l’aile où Madame
s’est installée, dans le salon des Fougères, en rez-de-jardin. De là, elle peut
l’apercevoir quand il travaille dans le salon d’Angle où il a pris ses
quartiers, un étage plus haut : « Ils
se font un signe de temps en temps », raconte même un intime.
(Celui qui tient la bougie ?)
« Bibi c’est
la sparring-partner de Manu » : Gardienne du temps, « la maîtresse des horloges, c’est elle »,
rigole un proche, qui l’a déjà vue se mettre en colère sur le mode « il faut qu’il se couche, il se lève à 4 h 45
» !
« Elle fait
attention à ce qu’il ne casse pas son corps et son mental ».
En fait, on nous glisse aussi qu’elle est bien plus « politique »
qu’on ne croit.
« On ne devient
pas président si on n’a pas tous les jours quelqu’un avec qui on échange, qui
est de votre niveau. Il teste ses idées avec elle. »
« Il voit les
éléphants, elle parle aux petites souris », plaisante un familier du Château.
« Elle est la vigie, la dernière personne
qui lui parle le soir », résume joliment « Stéph-en-Berne ».
Moi je croyais qu’ils baisaient aussi…
Non, il cause puisque c’est un « communiquant »…
Et quand il traverse un vilain trou d’air sondagier, c’est
elle qu’on sort. À Rouen, par exemple, début avril, auprès d’enfants autistes
que ça fasse pleurer d’émotion les chaumières. Comme si elle était son
hémisphère gauche, quand l’étiquette de grand méchant loup libéral lui colle
trop à la peau.
Mais on nous affirme que jamais elle ne se mêle des
réformes, ni des querelles de courtisans. Ce qui ne l’empêche pas de traiter
avec des ministres.
Le favori de l’ex-prof de français ? Le « sinistre
de les-ducs-à-Sion », bien sûr. Deux fous de littérature. « Pour elle, c’est la Rolls du gouvernement,
elle est fan ». Ensemble, ils parlent de La Fontaine, Maupassant,
Marivaux.
Sade, San Antonio, Gérard de Villiers, non, pas du
tout.
Ah oui : Et des victimes de harcèlement scolaire,
qui leur déchirent le cœur.
« Elle reçoit
comme moi des courriers de parents catastrophés », confie ledit ministre.
Si elle partage « Madame Bovary » avec « Marre-Laine-Chie-à-pas »
elle a peu d’affect pour le conseiller spécial « Ismaël-Aime-lien »,
si froid.
Vous savez ? Fascinant de mièvrerie.
« Leur vie est
une histoire de liberté, et ce n’est pas près de s’arrêter ! » en dit le patron
des députés « LREM-même-pas-en-rêve », dont elle est très proche.
Peut-être pas jusqu’à coucher toucher : C’est
une icône…
Son rôle, parfois, est lourd à porter. « Dans quoi il m’a foutue ? »
« La fonction
lui a donné une gravité supplémentaire, qui contraste avec sa joie de vivre
», témoigne un autre. Un jour, le patron de l’Organisation mondiale de la santé
lui a lancé : « Il n’y a pas eu de femme
comme vous depuis Lady Di. »
Vertigineux, dites-donc, là !
Les « historiques » de la campagne se
souviennent d’avoir vu « Jupiter » s’énerver une fois seulement :
Sur les rumeurs sur son homosexualité. « Il
trouvait ça détestable. Pas pour lui. Pour elle. C’est pour elle qu’il les
avait démenties ».
Parce que bon, lui, il assume.
Ah bon, alors il est ou n’est pas « momo » ?
Il fréquentait pourtant le Queen, sur les Champs-Élysées,
quand il n’était que « secrétaire-général-adjoint » de la boutique.
Vous vous souvenez peut-être de ce cinglé qui, le 20
avril 2017 au soir, a tiré à la kalachnikov sur un car de CRS stationné devant
le 102. Juste sous le nez de la boîte qui aura déménagé plus loin au 22 rue
Quentin-Bauchart (79 avenue des Champs-Élysées) en avril 2018…
Un hasard hasardeux, naturellement : La fermeture
de l’endroit avait été décidée en 2015.
Bon, tout cela pour dire que quand on n’a rien à dire,
on sort du papier pour ne rien dire : Un classique révélateur.
« Jupiter » (est-ce un bien ou un mal ?)
n’a rien d’un coureur de jupon comme bien de ses prédécesseurs et ça met en
transe la « presse-picole ». Alors on vous sert le modèle des
épouses-modèles.
Et elle ce n’est pas une pin-up même si elle s’en
donne les airs, mais ça doit les flatter (tous les deux).
Et Madame « Beau-ravi » doit bicher.
Le tout c’est qu’on parle de « Jupiter ».
Même quand il n’y a rien à dire.
Vous vous souvenez de Jacques Borel, l’empereur des
restoroutes, fondateur de la première enseigne de restauration rapide de
hamburgers (Wimpy), les premiers restoroutes en 1968, et le « Ticket-restaurant »…
On en aura même fait un film : « L’aile ou
la cuisse » avec De Funès et Coluche.
Le gars voulait qu’on parle de lui tous les jours, « peu importe que ce soit en bien ou en mal ».
Comme il a fini par se faire débarquer « Jupiter » ne montre que les « bons
côtés » : C’est qu’il tient absolument à faire au moins deux mandats.
Et avec un peu de bol, il sera encore là, comme « Poux-tine »,
un quart de siècle plus tard…
À propos, elle aura quel âge dans un quart de siècle, « Bibi » ?
Ce qui me fait conclure que décidément, ce quinquennat
sera épouvantable, si on en est déjà à « fabriquer » de toutes pièces
ces subterfuges-là, pour mieux cacher le reste…
« Gaspacho » en était d’accord, convaincu,
comme celui de son sort de « catalan-contrarié » : Rien de bon à
en attendre pour l’avenir.
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