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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 27 mai 2018

Les avions contribueraient au réchauffement climatique

Non mais, qui l’eût cru ?

Attend, ce n’était pas encore venu à l’esprit de nos « poètes-climatologues » que bazarder des gaz chauds (800° C) à la limite de la stratosphère, bourrés de dioxyde de carbone était sans effet ?
Ah bé non, pas jusque-là, semble-t-il…
Et alors la meilleure, ce n’est pas tant que de bazarder des tonnes gaz chauds dans une atmosphère raréfiée et gelée qui est le plus grave pour le climat, mais non : Ce sont les nuages de fumée (d’échappement) qui ont un impact encore plus important que le carburant brûlé par les appareils !
Magnifique…

Les traînées de condensation qui s’étirent derrière les avions à réaction accentuent le réchauffement climatique de façon importante – probablement davantage que le carburant brûlé pour faire voler les appareils – nous affirme-t-on. On le savait depuis quelques années, mais une synthèse très complète sur les « contrails » (contraction de l’anglais condensation-trails), parue la semaine-dépassée dans la revue Nature Communications, vient vous rappeler ce constat.
Et ils vont même plus loin, car cette publication fait aussi le point sur quelques solutions envisageables.

À l’heure actuelle, l’aviation est responsable de 4 % du « forçage radiatif anthropogénique », c’est-à-dire du déséquilibre d’origine humaine entre l’énergie entrante et sortante dans l’atmosphère terrestre.
Franchement, j’ai l’air d’un petit-kon avec mes petits 100 g/km…
Ce pourcentage se partage entre les nuages générés par les avions et le CO2 issu des réacteurs.
« C’est environ moitié-moitié, ou peut-être même un peu plus pour les nuages », nous faisait savoir Bernd Kärcher, l’auteur de ladite étude et physicien au Centre allemand pour l’aéronautique et l’astronautique (DLR).
« Il est important de remarquer que le CO2 persiste beaucoup plus longtemps dans l’atmosphère que les nuages produits par les avions. Empêcher la formation de ces nuages pourrait donc constituer une solution rapide pour ralentir le changement climatique, et nous donner un peu de temps pour arriver à réduire les émissions de CO2. » »
Hein comme quoi, le CO2, le plus lourd que l’air, qui soi-disant « fait couvercle » à infrarouge et réchauffe les basses couches de l’atmosphère où nous vivons (et où on mesure le « réchauffement-global » tous les jours), c’est de la gnognotte.
Le drame, ce sont les nuages…
Notez que j’avais déjà remarqué qu’il faisait parfois plus chaud sous une épaisse couche de nuage de vapeur d’eau que par ciel dégagé, mais ça, les « scienteux » ne l’avaient probablement pas noté.

Et puis on m’avait appris qu’un gaz chaud dans un air froid, ça monte. Puis, quand il est plus lourd que l’air ambiant et une fois qu’il a refroidi, il plonge vers le sol, jusqu’aux tréfonds des caves et des puits (et autre abysses océaniques). C’est le théorème d’Archimède : « Tout corps plongé dans un fluide au repos, ressort entièrement mouillé par celui-ci »… ou traversant sa surface libre, subit une force verticale, dirigée de bas en haut et opposée au poids du volume de fluide déplacé.
Les plus lourds-cuirassés et pétroliers peuvent ainsi « flotter » sans encombre.

Des conclusions qui tombaient la même semaine que la publication, dans Nature Climate Change, d’une étude affirmant que les émissions de gaz à effet de serre causées par le tourisme, dont le transport aérien constitue une large part, sont passées en quatre ans, entre 2009 et 2013, de 3,9 à 4,5 milliards de tonnes équivalents de CO2
Marrant, les « globe-trotteurs ».
Mais pour juger de leur impact réel sur le climat, il faudrait cependant ajouter l’effet des nuages produits par l’aviation, exclus de cette dernière analyse.
Ah, les meks, quand ils te vous disent « la science » et qu’ils restent incomplets, décidément…

Or, on sait aussi que comme tous les nuages, les traînées de condensation – ou « cirrus homogenitus », le joli nom que leur a donné en 2017 l’Organisation météorologique mondiale – naissent quand de la vapeur d’eau se condense sur de fines particules en suspension dans l’air.
Les réacteurs d’avion facilitent le phénomène en rejetant des poussières de suie dans un environnement autrement dépourvu de particules. De la vapeur d’eau provenant du réacteur s’agglutine sur les poussières pour former des gouttelettes. Plus loin dans le sillage de l’appareil, où le souffle du moteur s’est refroidi, les gouttelettes gèlent et forment de microscopiques cristaux de glace. Dans les minutes et les heures qui suivent, l’humidité naturellement présente dans l’air fait croître les cristaux et en décuple la taille.
Et sous certaines conditions, les traînées de condensation peuvent subsister dans l’atmosphère pendant des heures. Certaines perdront leur forme longiligne et deviendront alors des cirrus, ces nuages rappelant les cheveux d’ange qu’on voit très haut dans le ciel.
Presque transparents, les cirrus absorbent tout de même une partie de la radiation provenant de la Terre et la réémettent vers le sol. L’autre est renvoyée vers l’espace.
Les rayons du Soleil, eux, traversent les cirrus sans trop de mal, le reste est renvoyé à l’expéditeur. L’effet net serait donc au total un net réchauffement de la température de surface, contrairement aux nuages plus bas, opaques et blancs, qui la diminuent.
Ah, tout de même…

La multiplicité des variables impliquées a beau compliquer la tâche des scientifiques qui veulent comprendre comment les avions génèrent des nuages, elle leur offre aussi beaucoup de pistes pour réduire leur impact délétère sur le climat.
Parmi les solutions à court terme, le Bernd Kärcher pense aux combustibles synthétiques, dérivés du charbon, du gaz naturel ou de la biomasse, ou encore aux biocarburants, dont la combustion entraîne l’émission de beaucoup moins de particules dans l’air que le kérosène.
L’hydrogène liquide ou le gaz naturel liquéfié représentent également des options prometteuses, mais plus difficiles à mettre en place car elles nécessitent d’autres types de moteurs.
Naturellement, les avions électriques régleraient évidemment aussi le problème, mais demeurent pour l’instant un « rêve lointain », selon le même Bernd Kärcher.
Personnellement, je note que de l’électricité d’avion fabriquée à partir de la combustion de lignite, tourbe, fioul-lourd ou charbon, serait géniale…
Pas polluant du tout, le nucléaire serait pas mal, mais les « écololos-éclairés » n’en veulent pas.
On n’est pas « anarchiste » pour rien dans ces sectes-là : Le nucléaire impose une gestion de ses déchets, donc une « autorité » coercitive a minima étatique, ce qui est inconcevable, non pas quand on est « écololo », mais quand on est « anar »…

De même, un détournement du trafic aérien pourrait réduire la formation de nuages produits par l’aviation. « Voler plus haut, où l’air est froid est sec, pourrait réduire la formation de traînées », précise Bernd Kärcher. Toutefois, les trajets actuellement empruntés minimisent les temps de vol et les coûts, et les compagnies aériennes seront réticentes à les modifier, estime le scientifique.
Y’a que plus un avion « monte », plus il a besoin de l’énergie pour monter et pour… rester en l’air.
Le Concorde ne pouvait atteindre Mach 2 qu’à 20.000 mètres d’altitude et s’y maintenir : À Mach 1,8, il tombait. À 10.000 mètres, il faisait à peine Mach 1,5…
Mais à 20.000 mètres, il se goinfre d’ozone (O3), une fragile barrière chimique anti-UV.

Conclusion : Avant toute action, une plus grande reconnaissance du problème sera essentielle. Dans son article de synthèse, Bernd Kärcher note que l’Organisation de l’aviation civile internationale a adopté en 2016 un plan de compensation et de réduction des émissions de carbone dans le but de réduire son impact sur le changement climatique, mais qu’elle n’y considère pas les nuages générés par l’aviation, qui constituent pourtant la moitié du problème.
Dommage…
Notez que n’en rien faire, c’est déjà faire quelque chose.

Bonne fin de journée à toutes et tous !

I3

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