Mais pour une fois, je n’ai pas loupé cette émission-là
Je ne vous
raconterai pas le gymkhana-internétique imposé pour suivre « Le casse du
siècle » à peu près en direct.
C’était
dimanche soir dernier.
Je ne
m’attendais à rien, eh bien, je n’ai pas été déçu pour la filiale de NextRadioTV
(anciennement NextRadio), un groupe pluri-média créé en décembre 2000 par Alain
Weill, ancien directeur général de NRJ Group avec une activité centrée sur
l'information autour de cinq thématiques : L’information générale, l’économie,
le sport, le high-tech et la découverte.
On rappelle
que Weill est un membre actif du « club d’influence » Le
Siècle qui a pour domaine d’activité « la politique, l’économie et le journalisme »…
En bref, des
« personnalités » en charge de vous délivrer une
« pensée-unique », celle du « politiquement correct ».
Des personnes
très au courant des « courants » (puisque ce sont eux qui les font et
les défont, « aux ordres » qu’ils restent de « plus
importants » dans la hiérarchie des « think-tanks ») où on
pouvait peut-être – peut-être seulement – attendre quelques
« éclairages » nouveaux sur la campagne 2017, un an après qu’elle eût
lieu.
En fait les
« éclairages », il n’y en a eu que sur les
« non-dits » : Un propos des plus « policés », calibré
au millimètre près, qui ne resitue absolument pas le contexte politique du pays
à ce moment-là.
Et puis je
compte quelques « tromperies » mineures en plus : Présenter
« J-P.Joyeux » comme « un ami » de
« Tagada-à-la-fraise-des-bois », c’est bien, mais c’était d’abord son
dernier secrétaire général à l’Élysée et surtout, c’est lui qui a imposé
« Jupiter » comme son « adjoint ». Pas tout-à-fait la même
génération, bien au contraire, mais il fallait « former-jeunesse » et
quoi de mieux – pour un banquier – que d’aller se frotter à la
« forteresse du pouvoir » directement dans ses murs et
couloirs ?
Autrement dit,
« Gras-Nul-Laid » s’est fait forcer la main en recrutant
« Jupiter ».
Bon, ça on
pouvait s’en douter, même si « retourner » un membre gérant-associé
de « l’ennemi qui ne vote pas » comme d’un vaillant soldat du
« soce-y’à-lisme-à-la-Gauloisienne » pouvait peut-être le mettre en
érection…
On le devine d’ailleurs
quand on apprend le double-jeu de « Jupiter », parti comme d’une
« force d’appoint » devant faire trébucher
« Menuet-Valse », se transformant en adversaire quand il a fallu se
réunir autour de la reconduction du « sortant », où il a fait faux
bond au dernier moment à la surprise du petit comité, pour finir par être
soutenu par ledit « sortant », ça en explique bien long.
Passons :
Nous savions déjà tout ça…
Passer sous
silence le « massacre » de « Fifi-le-souteneur » par la
presse et l’appareil judiciaire « aux ordres » (dont on attend
toujours les « mises en examen ») après l’avoir polishé contre
« Juppette » et « Bling-Bling », c’est fort et fort
discret.
Vous aurez
d’ailleurs comme moi entendu le pronostic de « Jupiter » :
« Juppette » « est en mode
planeur ! ». Pas de moteur, en fait, pas de carburant…
« Menuet-Valse »,
« il va s’écraser », dès la
rentrée automnale 2016 où l’une (que je ne supporte pas) et
« Baissons » en disent qu’il avait « un coup d’avance » par
sa perception aigüe des situations.
Non
faux : Il savait seulement et depuis l’année précédente que ces deux-là
seraient tôt ou tard « hors-jeux ».
La petite-lumière
de vérité vient quand à plusieurs reprises, et à propos de
« Fifi-le-souteneur », ils s’interrogeaient paraît-il tous de savoir
« quand « ils » le débrancheraient »…
Qui donc
« Ils » ?
La seule qui
aura été « à peu près » droite dans ses bottes, ça aura été au titre
des commentaires qui ont suivi ce reportage, la gamine de « LFI » (de
« Mes-Luches ») quand elle a avoué qu’en septembre 2016, pour eux
c’était clair : Celui qui serait présent au second tour, ce serait
« Manu-en-Marche ! »
Mais sans y
croire vraiment, tellement c’était invraisemblable : Pas de fric, pas de
formation politique, pas d’équipe… juste le soutien de quelques « forces obscures »
présentent mais passées inaperçues : Le « système ».
Et ils ont
brodé ensuite autour de la notion de « système » sans s’appesantir,
puisqu’ils ne parlaient pas du même…
Moi j’y vois
les traces bien visibles du « culte du secret »…
On vous aura
expliqué qu’en fait, ils se réunissaient en catimini rue de « la
planche » (nom prédestiné pour des « frangins-trois-points » qui
font des « planches » en loge) avant de déménager rue de l’Abbé
Groult, après leurs heures de boulot officiel…
Et de revoir
les bonnes têtes d’inconnus qui seront passés à la lumière un peu plus tard,
une fois le « hold-up » réussi.
Avec cet
épisode fabuleux rapporté de « Bébé-roux » s’étouffant avec une arête
de poisson (dans des sushis et du saumon… ce n’est pas facile) et d’en conclure
qu’il faudrait en gérer le « Modem tué par En Marche » !
Prémonitoire…
Pas un mot sur
les « retourneurs de veste » (sauf « Sol-Air » et un autre
dont je n’ai pas retenu le nom, des « Républicains-démocrates »
d’alors) sortant de réunion au siège de la rue Vaugirard pour aller les
rejoindre discrètement.
On ne saura
donc pas comment « Sol-Air », député « reconstructif »
depuis, aura « piloté » les primaires de la droâte pour sortir « Fifi-le-souteneur »
du chapeau du magicien : Une belle entourloupe.
On n’a pas
entendu parler d’un « LeMère », ex-candidat et depuis « sinistre-des-phinances »,
ni du premier-ministre sorti de nulle-part mais déjà présent (un « pote-à-Juppette »),
mais on a vu un ami de « trente-ans » fidèle parmi les fidèles de
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » qui le trahit comme les autres,
« Le-Riant »… droit dans ses bottes lui aussi.
Et puis encore
et encore plein d’autres, dont le désormais « sinistre de l’ordre
public » avec sa tronche de croquemort, pareil, très fier de « son
poulain » (lui aussi un « frangin-trois-points »).
Il en ressort
que « Jupiter » n’est finalement pas l’homme isolé qu’on a bien voulu
nous présenté : C’est le VRP, le porte-étendard, très entouré d’une
extraordinaire armée sous-terraine, qui a été « nommé » pour faire le
boulot, rien de plus.
Et le lien
fédérateur, ça pourrait bien être l’européanisme qui s’appuyait sur les
« dégagisme » ambiant qui aurait été acté de façon définitive par les
primaires « écololos ».
Admettons :
Ils ont tous surfé dessus pour « renverser la table ».
Ceci dit, on a
eu assez peu de chiffres. La campagne ? 20 millions d’euros…
Pas un
fifrelin vaillant en poche, pas de financement public et seulement des
« soirées Tupperware » qui manifestement n’ont pas vraiment été une
réussite.
Je ne sais
plus lequel (un publicitaire) détaille le mécanisme : Un
« poisson-pilote » ouvre son carnet d’adresse (qu’est-ce qui le
pousse à se mouiller de la sorte, on ne sait pas ? Ils ne sont pas
vraiment animés de la flamme des convictions-politiques, patriotiques. Ce sont
des businessmen qui ne pensent que pognon et croissance, pas très impliqués
dans les turpitudes du monde)…
Deux gars
viennent faire la « retape », chronométrée,
exposé/questions/réponses, puis le « Boss » passe saluer les
convives, tout sourire comme d’un pasteur anglican qui vendrait sa lessive…
Là encore,
« chronométré »…
25.000 € de
« dons » par réunion.
Et on est prié
d’avaler la couleuvre grosse comme ça !
On nous montre
même « un prévisionnel » issu des « Macronleaks » :
250 K€ par poisson-pilote.
Bon, tu
reprends la calculette-Windows (merci infiniment « Bill Gates »). 25
K€/réunion d’une cinquantaine de personne, le « poisson-pilote » doit
réunir 10 « soirées Tupperware » pour faire ses objectifs, plus de
500 « bons-amis » à convoquer, rappeler, inviter qui se déplacent…
Quand on sait
que le taux de « déchets » (empêchements, contretemps, déplacements)
te fait au mieux un taux de retour de 10 % (mes records étaient de l’ordre de
12 %, mais je fais plus souvent 5 %…), ça te fait donc des carnets d’adresse de
5.000 noms…
Et pour faire
20 M€, il faut avoir l’équivalent de 80 « poissons-pilotes » et se
signaler à quelques 400.000 « amis/relations »…
On n’a pas vu
ça, pas même dans la presse régionale.
Et il n’y a
pas autant de « frangins-trois-points » en loge au pays.
De
toute façon, on sait. Une campagne présidentielle, c’est plafonné à
17 millions d’euros (et pas 20 : Ou quand on ne sait pas compter !). On sait aussi que le « Trésorier » aura indiqué
début mars 2017, 8
millions d’euros en caisse, pour 30.000 donateurs, avec des dons en moyenne de « 50 euros ». Et ce n’est pas moi qui l’ai
affirmé…
50 € x 30.000
personnes = 1,5 M€, loin des 8 M€ annoncés à ce moment-là.
Mais on sait
aussi que les comptes de campagne ont été validés à un peu plus de 17 millions
de dépenses (et de recettes légales).
Avec un
« fichier-clean » de 200.000 « sympathisants » il est donc
rentré 12.800 € par personne entre novembre 2017 et mai 2018 (pour pouvoir les
dépenser)…
Si vous
rapportez ces montants aberrants (les dons à une campagne sont plafonnés à
7.500 € par personne et par an), non plus sur les 200.000
« primo-sympathisants » déclarés/estampillés, mais sur les 600.000
(200.000 plus les 400.000 fournis par les « poisson-pilotes ») on en
revient à 28 € par tête-de-pipe.
Ce qui est
nettement plus cohérent et permet de brouiller la vue à la commission des
comptes de campagne…
Les
« secrets » du financement de cette campagne sont donc définitivement
enterrés : Circulez, vous n’en saurez pas plus.
Et puis
naturellement, vous ne saurez rien du financement de la campagne des
législatives : C’est une autre histoire où j’ai déjà quelques pistes, mais
si c’est que je pense – j’attends d’ultimes confirmations – vous retrouverez
ces « délires » dans le prochain roman d’été (Ultime récit – suite).
Pour l’heure
je note seulement qu’il est des rumeurs de « scission » du groupe
« LREM-même-pas-en-rêve » qui me reviennent jusqu’à London.
C’est à propos
de la loi « migration » qui agitait « les bocaux » de bien
des élus.
La loi est
passée.
Dans des
circonstances drôlatiques : Un aurait voté contre et il se retrouve
« exclu » en attendant d’être « démissionné ». Il s’en
fout, il aura déjà remboursé ses banquiers des avances qui lui ont été
nécessaires pour se faire élire…
Mais on n’en
aura pas trop parlé dans la presse.
La plupart des
« futurs-frondeurs » – ceux qui n’ont pas fini de « joindre les
deux bouts » et avaient des problèmes de conscience – ils ont préféré ne
pas assister au vote…
J’adore :
Encore un coup comme ça et le « bidule » pourrait voler en éclats,
même si je n’y crois pas trop car c’est de toute façon trop tôt.
C’est donc
« à suivre ».
Bon retour de
galère : Demain, c’est grève, une fois de plus.
Mais vous êtes
habitués et aurez su vous adapter.
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