Prochain remaniement ministériel
De toute
façon, il avait été annoncé dès avant la composition de l’actuel gouvernement,
juste après l’éviction des berniques-MacMoDem devenues inutiles à la
constitution d’une majorité parlementaire « solide ».
Solide, bon…
ça reste à voir, mais « ça bosse-fort », faut-il reconnaître :
Jamais ils ne vont tenir 5 ans à ce rythme-là.
Il avait donc
été annoncé qu’un bilan serait fait autour de « comptes-rendus » de l’action
de chacun des membres du gouvernement pris individuellement pour décider d’éventuellement
les garder.
Et c’est devenue
une hypothèse que nombre de ministres redoutent alors que certains sont déjà en
difficulté.
C’est une
petite musique, une rumeur, un « poison lent » même, selon l’expression d’un
ministre, qui circule avec insistance depuis des semaines déjà. Et si « Jupiter »
décidait de remanier en profondeur son gouvernement, qui souffla jeudi dernier
sa première bougie ? Le président n’a d’ailleurs jamais caché qu’au bout d’un
an il évaluerait ses ministres (dossiers réalisés, lois votées, rapports avec
leur administration, présence dans les médias, etc.).
Une promesse –
ou une menace ? – que les principaux intéressés n’ont pas oubliée.
« C’est vrai qu’il y a un bruit et que le
bruit amène le bruit. Il y a toujours une barre d’angoisse chez les ministres
», concédait un intime du chef de l’État. Encore plus au moment où la majorité
essuie sa première tempête (réforme de la SNCF, grogne sociale, loi asile
immigration…) et que le président s’agace de devoir monter, souvent seul, au
front.
Notez qu’on ne
l’a pas trop vu à propos du dernier attentat parigot, celui au couteau qui a
couté la vie à un passant qui passait.
Mort pour la
gloire et passé par « pertes-&-profits » : On en aura fait
moins pour ce gamin que pour « Belle-trame »
et quelques autres…
Dommage, une
vie reste une vie, éphémère certes, un « tout-petit-bout » d’humanité,
et un attentat un acte abjecte fondé sur des « délires »…
exclusivement hors-humanité.
Mais là (le
remaniement), ça enfle. Au point que jusque dans les couloirs de l’Élysée, où paraît-il,
l’hypothèse est évoquée entre deux portes : « L’idée de rebattre les cartes se précise », assurait un proche « Jupiter ».
Et d’évoquer un possible chamboule-tout avant l’été. « Le président l’a dit et répété. Il considère que la fin du quinquennat
aura lieu le 31 décembre. Donc tout ce qui n’est pas lancé d’ici la fin de
l’année n’existera pas. Or dans les matchs, il y a des périodes de mi-temps et
il faut savoir changer les joueurs fatigués. »
Savent-ils vraiment
compter ?
Quinquennat, c’est
étymologiquement cinq ans.
Pas 19 mois
mais 60…
Et puis on ne
change pas une équipe à la mi-temps, mais à la soixantième minute d’un match.
Sauf blessure…
Y’a-t-il des
blessés ?
Oui : Dans
le viseur, cinq ou six ministres particulièrement secoués par l’actualité ces
dernières semaines. « Il y en a certains
qui seraient humainement soulagés de ne plus en être », confiait l’un des
ténors du gouvernement.
C’est notamment
le cas du plus emblématique d’entre eux, le sinistre de « l’Écolologie ».
Certains le disent déprimé, malheureux dans ses fonctions et parfois absent
dans ses dossiers : « Son rêve ce n’était
pas de devenir ministre », résume un homologue. On savait.
Lui en dit qu’il prendra sa décision en juillet : Voilà qui fixe les échéances.
Encore faut-il que personne ne prenne sa décision à sa place avant !
Lui en dit qu’il prendra sa décision en juillet : Voilà qui fixe les échéances.
Encore faut-il que personne ne prenne sa décision à sa place avant !
Il faut dire
qu’il a tellement avalé de couleuvres qu’on ne le voit même plus sourire aux
caméras, lui « l’homme de télé »…
Mais « avec le dossier sur les centrales nucléaires
qui approche, faut-il risquer une crise avec lui ou l’exfiltrer avant ? ».
Sûr que « in »,
il va faire la tronche – peut-être même jusqu’au « clash » – et « out », il pourrait mettre le
feu aux poudres.
Cornélien…
La sinistre de
la Culture, qui a multiplié les impairs médiatiques donne, elle aussi, des
signes de faiblesse.
Quant à celui de
la « Cohésion des territoires », il ne fait plus depuis longtemps
l’unanimité : « C’est Julien Denormandie
(son secrétaire d’État) qui fait tout !
On se demande si les deux ne sont pas pressés que ça se termine », glissait
encore en coulisse et avec perfidie, un membre du gouvernement la semaine
dépassée.
D’autres « chevaux
légers » ont également perdu des points comme la secrétaire d’État à l’Écolologie,
« Prune-Poison ».
« Brune, ça prend pas. Le Premier ministre a
même dû venir à son secours lorsqu’elle a présenté son projet sur l’économie
circulaire », rit sous cape un conseiller ministériel.
Il faut dire
que je n’y ai rien compris : Je pensais qu’on devait parler d’économie
sans création de valeur-ajoutée (avec fiscalité adaptée), pas de
perdant, pas de gagnant, pas de spéculation, juste des « échanges »,
et on ne nous causait que des poubelles…
Ils me font
doucement rire à vouloir légiférer sur l’obsolescence et les gâchis
alimentaires, mais qui donc oblige à détruire des produits une fois une date de
péremption dépassée ?
Les décrets
gouvernementaux !
Si c’est
important pour un produit à ingérer qui reste encore biologiquement « vivant »,
quel intérêt pour du lait UHT, après seulement 6 mois, qui est produit
chimiquement mort ?
Et que dire de
la sinistre des Transports, mise dernièrement sur la touche lors des
négociations avec les syndicats. « Mais
tant que la réforme de la SNCF ne sera pas terminée, elle ne peut pas bouger :
on ne va pas offrir son scalp aux syndicats », jure un proche du « premier
des sinistres ».
Évidemment,
sauf si c’est une façon d’enfoncer le clou et de relancer la réforme en cours…
À suivre…
À l’Élysée
comme à Matignon, on démine vertement. « C’est
complètement infondé. Le gouvernement est au travail avec une grande confiance
du Premier ministre envers ses ministres », balayait-on, invoquant alors un
calendrier chargé pour les semaines à venir : Délocalisation de tous les
ministres avec leurs cabinets aux quatre coins du pays jeudi dernier, séminaire
gouvernemental à l’Élysée fin mai, ouverture de la séquence budgétaire…
Le point clé :
Le pognon…
« On a un paquet de réformes à faire avancer,
le train est bien lancé. Il n’est pas encore arrivé en gare », appuyait-on
rue de Varenne. « Nyssen ? Elle est
souvent en difficulté, mais c’est surtout des problèmes d’expression
médiatique. Hulot ? Il menace de partir, mais il sait très bien que s’il veut
peser, c’est encore mieux de rester à l’intérieur. Et que ferait-il après ? Du
kitesurf ? » rassure un « marcheur » (même-pas-en-rêve) de la
première heure.
« Et puis, l’inconvénient d’un remaniement,
c’est que c’est une arme compliquée. Ce n’est pas un outil de communication
positive », lâche un ministre. « On
ne peut pas l’utiliser dix-huit fois dans un quinquennat. Il faut le faire au
bon moment », renchérit l’entourage du président de la République.
Ah bon, alors
la mi-temps, ce n’est plus au bout de 19 mois ?
Allez donc
comprendre la logique des « sachants » atteints de trisomie-autistique.
Moi, ce que je
vois, c’est qu’il y a des échéances électorales dans un peu plus d’un an. Un
test « grandeur nature » de l’état de l’opinion.
Alors soit on
forme un gouvernement de « combat » pour les gagner – et c’est
important pour la suite, notamment après la révision constitutionnelle qui
risque de déraper – soit on courbe l’échine et on laisse faire.
Enfin, laisser
faire… ce n’est pas tout-à-fait ce qui va se passer.
J’entends que
désormais, on a quelques précisions (confirmées, croisées, recoupées mais pas
encore étalées sur la place publique) sur cet étonnant résultat de mai 2017 :
Quand sur 47.582.183 électeurs inscrits on ne compte plus que 27.295.879 bulletins
« utiles » (57,3 %), c’est qu’il s’est passé quelque chose à l’occasion
d’un scrutin « majeur »…
Le résultat d’une
« action de fond » (et restée « discrète ») de « micro-markéting »
à base de « dégagisme » (un mot nouveau récemment apparu dans le dictionnaire
de « francilien-natif & évolué ») à travers les réseaux sociaux.
On sait que la
technique existe depuis le scandale de « Cambridge-Analytica » (qui s’est
« auto-dissoute » pour échapper aux poursuites), qui a fonctionné aux
USA, mais aussi et en amont avec le « Brexit » (et probablement encore
ailleurs, comme en « Ritalie » qui accouche enfin d’un éphémère
gouvernement « antisystème » alliant la carpe et le lapin).
On y reviendra
d’ailleurs dans le courant de l’été, à l’occasion du prochain roman que je mets
en ligne actuellement : « Ultime récit – suite » (comme si j’avais
pu deviner de devoir faire une suite au dernier de mes opus de l’été passé…
Passons !)
En bref, on peut
rejouer sur le même registre…
Seulement si
les outils ont été récupérés.
En bref, pour
revenir sur notre sujet du jour, on nous fait savoir « par la bande »
que le moment n’est sans doute pas le plus opportun.
L’été le
serait plus probablement (en plein arbitrage budgétaire : Une façon comme
une autre de « garder la main » avec des « nouveaux-venus »
pas trop expérimentés en la matière…)
Mais comme d’un
autre côté, avec « Jupiter » tout est toujours possible, on ne sait
plus : « C’est un transgressif. Il aime
surprendre », résume un député de la majorité. Pas de quoi calmer les
angoisses des ministres « pressentis ».
Et, seconde
question : Les remplacer par qui ?
Un retour des « soces » ?
Avec ou sans une pincée d’ex-frondeurs ?
Des « Mac-MoDem » revenus en grâce ?
Ou l’accélération
vers les « Républicains-démocrates » plus ou moins « reconvertis »,
transgressifs, refondateurs, constructifs ?
Y’en a plein
qui attendent leur tour en piaffant d’impatience…
Ou une fois de
plus quelques « marionnettes » de la « société civile » ?
Ça m’amuse
très fort : Aucun, notamment parmi les députacrouilles, n’a vraiment
émergé malgré les efforts de la « presse-aux-ordres ».
Même « ma
pote » élue par hasard avec les « marcheurs-même-pas-en-rêve »
ne rêve que d’une chose : Présider une commission d’enquête parlementaire.
Elle est
vraiment marrante à décrire le « train-train » de sa vie trépidante de
parlementaire.
Si un jour je
me reconvertis dans l’édition (un projet qui me taraude, mais il faut que je convaincs
« mon gardien » à le transformer en « Régisseur » : Je
ne veux pas m’en occuper en première ligne), j’irai bien publier ses « mémoires »,
une fois battue par un retour de bâton, ex-ante
JO de 2024…
Conséquences
immédiates : On reste dans l’expectative d’un « nouveau-départ »,
réel ou avorté.
Et j’adore les
surprises, comme tous les gamins…
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