C’était vendredi dernier…
Je débarque « au bureau » des locaux
monégasques de « mon boss », avec en perspective mon RDV avec mon
toubib-à-diabète en fin d’après-midi.
Personne dans les locaux…
Je renifle l’arnaque style poisson d’avril réservé par
le « petit-personnel » à ses patrons bien-aimés…
À part « mon boss » que j’entends pester au
téléphone depuis son « bocal », manifestement pas de bonne humeur.
Je vais pour le saluer et mettant la main sur le micro
de son appareil, il s’adresse à moi à demi-voix : « Ah Infree ! Regarde en urgence le
dossier de presse sur ton bureau. Une priorité » ! Et il reprend
sa conversation téléphonique.
Je m’installe, jette un œil sur les documents empilés
qui vont m’occuper pendant quelques heures et les parapheurs qui se sont
entassés durant la semaine.
Je note que mon clavier d’ordinateur est désormais
clairement libellé en chinois : Pas grave, je peux consulter mes courriels
et le cours des choses avec ma machine-personnelle que je branche sur le
serveur : « La » facétie du « petit-personnel », en
pense-je.
Et puis, ils ont dû planquer « mon » clavier
quelle que part dans une armoire : Je le trouverai plus tard et il me
suffira de le changer…
Et j’ouvre le « dossier de presse » :
Il s’agit de coupures diverses concernant le paiement des chèques où on nous
explique que leur durée de vie va être réduite de un an à 6 mois.
Pas grave : Un chèque, c’est comme un billet de
banque, ça s’encaisse le plus vite possible, en revanche, ça s’envoie le plus
lentement possible à son destinataire !
Les délais de poste, quoi…
Une façon comme une autre de jouer sur la trésorerie
et les « jours de valeur ».
Et qu’on veut m’expliquer que c’est le moyen de
paiement le plus fréquent – 71 % des chèques émis dans l’Union européenne viendrait
de « Gauloisie-bancaire » – et que le gouvernement veut en
restreindre l’usage, dans le cadre du projet de lutte contre la corruption
présenté mercredi de la semaine en Conseil des ministres.
Vous savez, les allemands adorent les coupures de 200
et 500 euros : Une tradition ancestrale de tout payer en liquide, y
compris du temps du Reichsmark, même en brouette !
Les mêmes coupures qui dégringolent jusqu’en Italie
d’ailleurs et dont tout le monde en dit qu’il s’agit de l’argent de quelques
mafias locales…
Information que je n’ai pas pu confirmer, à une
exception près : Simplement des avoirs qui reviennent sur les comptes
bancaires, au moment où les banques italiennes vont au plus mal !
Une bonne médecine, mais je ne sais pas pour qui,
finalement…
« Même s’il est
encore plébiscité par une fraction de la population, pour sa simplicité d’usage
et sa gratuité, ainsi que la possibilité de paiements fractionnés (le
« chèque à papillon »), le
chèque présente plusieurs inconvénients, notamment un circuit d’encaissement
peu fluide (risque de pertes du chèque par le bénéficiaire, le vol, la
falsification, l’endossement au profit d’un tiers, l’incertitude sur la date
d’encaissement du chèque, la vérification de l’identité en caisse…), le risque
d’impayés pour les commerçants qui conduit nombre d’enseignes à les refuser et
les coûts de traitement pour les banques et les commerçants », précise le
projet de loi.
In fine, l’objectif
est « d’encourager l’utilisation de
moyens de paiement alternatif (cartes, virements, prélèvements,…) et de diminuer l’incertitude liée au délai
d’encaissement du chèque ».
La carte, c’est tout de suite, le virement, c’est
quand je veux, en revanche, le prélèvement, je fais, mais je ne laisse pas
faire sur mes comptes : On ne maîtrise plus les débits.
Sauf dans le temps, le Trésor gaulois : Lui, de
toute façon, une journée de retard, c’est 10 % de plus !
Alors qu’avec les Urssaf, on pouvait toujours
discuter…
Plus loin, on m’explique que le chèque se place en 4ème
position après la carte bancaire, les prélèvements, et les virements, et que
les flux connaissent un déclin régulier (– 4,8 % en 2014), mais « il représente encore une réalité importante
avec 2,5 milliards de chèques émis en 2014, pour un montant total de plus de 1.200
milliards d’euros (soit 5 % des paiements) », indique le texte porté par le
ministre des Finances « Michou Pas-sain ».
Bon et alors ?
« Le ministre
fait la guerre aux chèques mais il fait aussi la guerre aux espèces, pour
lutter contre les fraudes fiscales et l’argent lié au terrorisme. Mais on peut
se demander en quoi étouffer les chèques peut véritablement aller dans ce sens
», estime Serge Maître qui demande d’attendre 2017 pour que la mesure soit mise
en place.
Bercy aimerait privilégier la carte bancaire et le
paiement dématérialisé, on s’en doute bien.
Mais elles ne sont pas acceptées partout non plus…
Voir du côté de Girolata, en
« Corsica-Bella-Tchi-tchi », au milieu de la Scandola, parfois il n’y
a pas de réseau…
« Et alors,
je fais comment ? Je fais la vaisselle pour le prix de ce repas ? »
Un autre journaleux fait témoigner le
citoyen-moyen : « Je reste
fidèle au chèque car nos médecins et les activités périscolaires de nos enfants
ne sont pas payables autrement » en dit une certaine Marinette : Fume
ma pouliche ! Ils ne peuvent pas refuser des espèces et il n'y a que « T'es-venu-d'où », le député « soce » phobique administratif pour ne pas payer la cantine de ses gamins, chèque ou espèce, mais tous ne sont
pas obligés de rendre la monnaie immédiatement…
« Pour moi, le
chèque, c’est plus simple. Malgré mon âge, j’arrive à savoir où j’en suis dans
mes comptes. Et ça me va très bien ainsi » avance une autre.
Il faut dire qu’avec les cartes et leur reçu en
« papier-fongible », qui se dégrade avec le temps et la chaleur,
c’est nettement moins lisible et ça se perd au fond des poches.
Enfin, et c’est peut-être l’argument ultime lorsqu’on
se trouve dans le besoin, le carnet de chèque présente l’avantage d’être
gratuit. « Je trouve anormal de payer une
carte pour utiliser mon argent. Et en plus, ça coûte de l’argent aux
commerçants » affirme un autre.
Puis suit l’interview du gars qui fait Fédération
bancaire française dans le civil pour qui c’est une question d’actualité puisque les
professionnels réunis aux Assises nationales des moyens de paiement, organisées
à la demande de Bercy mardi dernier (le dernier du mois de mars) en causaient : « Les groupes de travail auxquels nous avons
participé, aux côtés de représentants de l’État, de commerçants, de start-up et
d’associations de consommateurs, ont établi plus de cent propositions. Et le
monde bancaire a pris des engagements forts pour promouvoir les modes de paiement
innovants. Mais nous sommes aussi vigilants. Le succès d’un moyen de paiement
repose sur la confiance que lui accorde l’utilisateur. Il ne faut donc pas
abaisser les niveaux de contrôle. Nous ne voulons pas être alarmistes, mais la
sécurité est capitale à l’heure où la fraude internationale et la
cybercriminalité progressent. Il s’agit là d’un véritable sujet d’indépendance
nationale. »
Et bla-bla-bla-bla…
C’est vrai qu’en cas de vol des données, numéro, code, et/ou cache d’une carte,
la transaction erronée est annulée. Le banquier est assuré pour ça, justement
avec le coût annuel qu’il vous facture sous forme de cotisation.
Et puis vient, dans le tas du « dossier », un
morceau de bravoure : « La fin
du cash et des chèques ne serait-elle pas une bonne nouvelle pour les banques ?
Ce
serait surtout une bonne nouvelle pour les commerçants, car cela fluidifierait
le passage en caisse et ils passeraient moins de temps à effectuer leur
comptabilité, et pour l’État, puisque les remontées fiscales seraient
facilitées. »
Et lui, le banquier, il laisserait ces
« robots » bosser tout seul, sans personnel qui manipule et se trompe
sur tous « ces détails ».
Bon, jusque-là, je ne vois aucune raison
d’urgence : Tous les moyens de paiement sont bons à prendre et le chèque
ne disparaîtra que le jour où il sera payant, comme les LCR, voire les
virements, les prélèvements…
Et c’est pour ça qu’on veut les supprimer : Ils
sont gratuits !
Je persiste à rechercher en quoi il y a urgence,
d’après mon boss.
Jusqu’à ce que je tombe sur un facsimilé de notre
correspondant Wallon qui reprend une petite coupure du quotidien « Le Soir »
qui dévoile, ce matin-là, le pot-aux-roses.
Selon une note confidentielle de l’inspection des
finances de Bercy, les services du ministère des Finances avaient prévenu
depuis plus d’un an (les feuillets roses inaccessibles au public) qu’en l’état
actuel de la complexité du calcul de l’imposition de chaque foyer fiscal, avec
moult exemptions et niches fiscales, le système d’attribution d’un coefficient
à chaque salarié, communiqué à l’employeur pour qu’il l’applique à chaque feuille
de paie, était difficilement praticable.
C’est l’histoire de la retenue à la source sur
laquelle nous reviendrons ultérieurement, qui est un peu l’arlésienne du
système fiscal gaulois : Tout le monde en parle depuis des décennies, mais
on ne la voit jamais venir.
Or, là, en 2018, elle était promise pour être mise en place au moins sur les salaires et pensions (jusqu'à ce que finalement le gouvernement repousse l'examen de la mesure à la rentrée, une reculade de plus, avant son éventuel retrait),
avec à la clé une année « blanche ».
Que comme je le disais, c’est assez drôle de torpiller
l’année fiscale 2017 au moment même où on changera de majorité
gouvernementale : Je ne vous dis pas le boxon à suivre, parce que comme
« patate-chaude », elle n’est pas mal, finalement, celle-là !
Qu’on s’occupe déjà pour quelques « clients de
mon boss » de faire des plans sur la comète, sachant que tout ce qui est
plus-values, mobilières, immobilières, revenus de capitaux mobiliers et
versement de revenus à l’étranger est déjà dans la « retenue à la
source », ce qui limite singulièrement le champ d’action possible !
Et la note suggérerait de prévoir que, pour résoudre
le problème, les services de Bercy mettent en place une solution des plus
simples qui s’inscrirait dans un « plan d’ensemble » : Les employeurs
verseront l’intégralité du salaire, charges comprises, à Bercy, et c’est l’État
qui reversera la somme due, nette de chez nette, à chaque contribuable en
fonction des données figurant dans ses ordinateurs. Autrement dit, le lien
entre employeur et salarié sera encombré d’un nouvel intermédiaire :
l’État !
Bercy aurait prévu d’annoncer le plus tard possible
cette disposition, pendant les congés du mois d’août 2016, pour éviter qu’elle
ne suscite pas trop d’agitation et d’indignation.
Quant au « plan global », dans une deuxième
étape, mais dès 2018, il serait d’ouvrir un « Compte Trésor » à
chaque personne, physique ou morale, entreprise et particulier – ce qui existe
déjà – et d’y recevoir toutes les sommes à encaisser afin de payer directement
le « compte-trésor » des créanciers, via des virements plus ou moins
automatisés.
Une solution « magnifique » qui est déjà
techniquement possible et qui aurait plusieurs avantages (et puis on vous rappelle que c'était une des missions des PTT, avant-guerre, avec ses CCP) :
– Une sécurité accrue voire absolue des opérations de
paiement : Plus aucun risque de défaillance bancaire sur les avoirs des
agents économiques (le « bail-in » dont on vous rappelle qu’il a été
voté à l’été 2015), puisque l’État garantirait au premier-chef les flux
monétaires entre ses citoyens et résidents de « droit-gaulois », mais
aussi des paiements des flux avec l’étranger, via les douanes ;
– Plus de difficulté ni de retard de paiement non
plus, au premier chef desquelles, naturellement les administrations publiques,
qui se paieraient en premier par simple compensation civile, tel un
super-hyper-privilégié, fisc, assurances sociales, mais également les cantines,
EDF-GDF, la RATP-Stif et autres, comme les péages autoroutiers, tous les
abonnements réguliers en somme, mais également les loyers, les assurances en
général, les charges foncières et tout fournisseur émettant une facture dématérialisée à
échéance ;
– Une centralisation qui faciliterait naturellement le
travail de Tracfin et de l’AMF, des flics anti-terroriste et renforcerait la
sécurité générale des rues des villes et villages : Il suffirait d’appuyer
sue « le bouton » pour avoir l’historique de n’importe qui, au lieu
d’avoir à faire jouer le pouvoir d’investigation des forces de l’ordre et le
droit de communication des administrations centrales…
– Encore plus de simplicité pour le fisc pour
débusquer les revenus des particuliers (on sait déjà à peu-près tout de vos
revenus « qui reviennent »), et des entreprises (calcul de résultat
immédiat et à simplement corriger des OD [opérations diverses] de fin
d’exercice [amortissements, provisions, charges à payer, produits à
encaisser]), d’autant mieux pour la TVA et les indirects, prélevés là au jour le
jour, opération par opération, au fil de la journée.
D’ailleurs, le logiciel comptable des encaissements
imposé aux commerçants va dans ce sens et le « compte-trésor » de ce
dernier ne sera crédité que du montant hors-taxe, sans avoir à reverser de la
TVA, celle « amont » étant directement compensée, et le tout
fonctionnant en « flux-continu » par voie de télétransmission ;
– Plus de problème de pensions ou d’amendes impayées,
d’arriérés à combler, d’échéance oubliée ;
– Naturellement, une simplicité extraordinaire du
traitement fiscal des particuliers et entreprises à en attendre !
Les éventuelles contestations et corrections seront
traitées « ex-post » par des agents qui pourront être redéployés à
cet effet…
Bon, bon : Tout cela est très bien, on s’enfonce
un peu plus dans la dictature-étroite, et ça correspond bien à cette idée de
supprimer l’usage des billets, des chèques et de faciliter à l’extrême les
moyens de paiement électroniques actuels et futurs, mais où est
« l’urgence » ?
« Et nous,
on devient quoi si nos clients ne peuvent plus faire de chèque ni disposer de
leurs avoirs en billets et piécettes ? »
Mais « nous », patron, on n’est pas banquier
de dépôt que je sache : On s’en fout !
Que je n’aurai donc rien compris…
Fâché le boss qui s’énerve !
« Mais ils
vont pouvoir tout contrôler et se payer sur la bête, jusqu’à même leurs
déficits ! »
Oui, là, c’est kon : Ils empruntent déjà à taux
négatifs, si en plus ils se privent de faire de « bonnes-affaires » à
faire sur les marchés, ça va commencer à leur coûter « chaud ».
Mais moins chaud le jour où les taux vont remonter
(époque prévue pour 2018/2019 d’après les « meilleures » simulations
de nos experts).
Quant à être capables de « tout contrôler »,
c’est déjà le cas, même si personne ne s’en rend compte ou ne veut le
voir !
« Mais,
Infree, tu le fais exprès ou tu es né kon ? Tu ne te rends pas compte que
ce sera pire qu’en URSS au plus fort du stalinisme ? Ils n’ont jamais
réussi un pareil hold-up sur la vie des gens ! »
Si je me rends compte : C’est juste un poisson
d’avril, rien de plus…
« Vous
auriez déjà entendu un tir de barrage exceptionnel des « faiseurs
d’opinion », s’il en était autrement ! »
Effectivement, dans la presse du lundi, rien, nulle
part, pour reprendre l’information ! On préfère causer des « Panama-papers », peut-être pour mieux justifier les futures mesures à venir.
Et, dubitatifs, nous sommes allés nous restaurer et…
retrouver toute l’équipe déjà attablée !
« – Mais
vous étiez où, tous, ce matin ?
–
Patron, hier soir vous nous avez dit que si on devait venir aujourd’hui pour
faire des poissons d’avril, ce n’était pas la peine de se lever. Alors nous, on
n’est pas venu ! »
Arf : Gag !
Mais pour combien de temps au juste ?
Merde alors! Ce n'était qu'un poisson d'Avril? J'y ai cru ...
RépondreSupprimerBon, maintenant, finie la rigolade! Il faut que ce "poisson" devienne très vite réalité! Je suis POUR! JE N'AI RIEN A CACHER!
Mais ça va venir, tôt ou tard, ne soyez pas impatient.
SupprimerUn poisson d'avril bien dans l'air de l'époque, au point que mon bass y a cru aussi !
C'est dire...
Que j'en pense qu'on va avoir besoin encore plus de "structures opaques" dans les décennies à venir...
Quand même dommage, finalement, surtout pour des gans qui n'ont rien à cacher !
Bien à vous !
I-Cube
Il suffit d'ériger en CRIME toute implication dans le montage d'une structure dont l'objet - même dissimulé - est d'opacifier des mouvements de fonds. Devient aussi un crime toute complicité de participation au crime précédemment défini. Est automatiquement mis en examen tout citoyen français agissant n'importe où dans le monde de la manière répréhensible précédemment décrite. Même chose pour toute personne opérant depuis le territoire de la République. En outre, est poursuivie du même chef toute personne agissant depuis la zone "économiquement réservée" (comme pour les zones de pêche!) du territoire de la République. Pareillement toute personne agissant à bord d'une "nef", même immobile par nature, battant pavillon français est poursuivie si elle est impliquée dans des actes de même nature ...
SupprimerLe but est simple : il faut que les contrevenants et candidats-contrevenants aient PEUR au point de ne plus pouvoir en dormir la nuit!
Quant aux personnes "morales" ( en fait largement immorales!) se livrant à ces activités, le plus simple est de mettre, à titre conservatoire, sous séquestre la totalité de leurs biens ET DES BIENS DONT ELLES ONT LA GARDE! Pareil pour la totalité des mandataires sociaux d'icelles!
Vraiment, jamais dans la demi-mesure, mais toujours dans l'excès !
RépondreSupprimerJe refuse CATEGORIQUEMENT de faire des amalgames entre délit et crime : C'est complètement débile et de toute façon anticonstitutionnel, donc encore "plus grand crime" selon votre échelle de valeur personnelle, faut-il en déduire.
Pas envie de vous envoyer à l'échafaud !
Et puis je vous signale que la tendance est au contraire de "délitusliser" quelques crimes les moins graves, les jurés d'assises ayant parfois la main moins lourde que les juges professionnels...
Ensuite comment nos agents-secrets vont-ils faire, sans corrompre avec de l'argent blackélisé dont ils ont besoin, pour obtenir complicités et renseignements, dans la lutte contre le terrorisme; tous les ennemis de la Patrie et défendre vos valeurs anticriminelles ?
Trop "la peur" et ils laisseront des citoyens comme vous, qui n'ont "rien à cacher", se faire égorger dans les rues ?
Magnifique...
Et puis tout ça, c'est magnifique de "bons sentiments", mais tant que ce n'est pas d'application mondiale, donc "hors le pavillon", il restera toujours les bitcoins, lingots d'or et sachets de drogue pour passer aux travers des mailles de votre filet troué.
A force d'en vouloir trop, vous n'aurez aucune solution.
C'est quand même incroyable que vous soyez à ce point-là autiste du monde dans lequel vous vivez...
A en devenir dangereux !
D'ailleurs, d'ailleurs... je me demande jusqu'à quel point depuis que vous êtes parti, à travers un raisonnement alambiqué, pour voter pour "Marinella-tchi-tchi".
Bien à vous !
I-Cube
1. Les agents "secrets" travaillant au service de la République sont déjà protégés par une loi qui a du être votée en urgence spécifiquement à cet effet! On lui a même donné un caractère rétroactif ...
Supprimer2. Je suis FAVORABLE à une remise en ordre des "délits" et des "crimes". Certains crimes doivent effectivement être déclassés en délits tandis que certains délits, notamment financiers, doivent être requalifiés en "crime" ...
Bien entendu, les délits financiers doivent TOUS devenir des crimes! La délinquance et la criminalité en col blanc sont devenus des fléaux nationaux et internationaux ...
Pour qui vais-je voter en 2017?
Ma réflexion, à ce stade, est très simple :
- TOUT faire pour que Hollande ou n'importe lequel de ses substituts soit BATTU! Ca, c'est absolument incontournable ...
- Tout faire pour que Marine soit élue ... Mais elle ne le sera pas!
- Tout faire pour que le duel du second tour soit Marine Le Pen contre Jean Luc Mélenchon! Voilà un vrai choix! La vraie gauche contre la vraie droite ... Excellent!
- Si nécessaire, participer aux primaires de la droite pour empêcher que Sarkozy soit investi ... (quoique, s'il se présente, il aura Bayrou contre lui et l'un comme l'autre seront donc éliminés ...). Faut voir ...
Bref, par TOUS les moyens ("Je dis bien par tous les moyens!" dixit de Gaulle), obtenir qu'un vrai choix DECHIRANT soit proposé aux Français et aux Françaises ...
@ Jacques : Encore à côté des réalités !
RépondreSupprimer1 - C'est tout le problème des "fonds secrets", d'abord à la disposition du premier ministre + la cagnotte élyséenne et celle du ministère de la défense.
Et puis comme des malotrus s'en sont servis pour financer des campagnes électorales, ces "cagnottes" ont été interdites et supprimées.
Et jusqu'à celle du ministre de l'intérieur depuis l'affaire "Gué-an".
Reste effectivement les budgets "secrets" noyés dans les budgets des Opex de la défense...
Mais là encore, la "menue-monnaie" n'existe plus : Il faut la transférer sur des comptes anonymes, autrement dit "offshore", de préférence numérotés et d'en confier "les clés" à des agents au-dessus de tout soupçon, ce qui n'a rien de simple, parce que l'argent, ça tourne vite les têtes (et nos gouvernants en savent quelque chose... pour être les premières victimes de ce syndrome de "l'argent facile").
Et là, c'est incontournable pour éviter de "signer" les actions de nos services secrets dans l'acquisition du renseignement (et autres), autrement dit la corruption active.
En bref, il n'y a pas de loi rétroactive sur le sujet : Ce serait "anticonstitutionnel" !
2 - Mélanger crimes et délits est justement une façon d'installer une dictature judiciaire. Déjà que pour certains, les juges vont trop loin et qu'ils écopent d'une réforme de la procédure pénale tous les 5 ans (d'où l'insécurité juridique...)
Alors je vous rappelle : Un crime, c'est une atteinte directe et grave à la chair d'autrui.
Les délits, c'est tout le reste et par simplicité, les moins graves sont exemptés de "juges" et ce sont les contraventions : Un agent assermenté, dans le cadre de son pouvoir de police, spécial ou général, peut les infliger, y compris en matière financière.
Aussi, toute modification de cette "catégorisation" par la loi sera non conforme à la constitution.
En revanche, on peut modifier la constitution, mais personne n'en a eu l'idée : On préfère débattre sur le double nationalité pour une poignée de tarés, dans ce pays des Lumières...
Ce que personnellement, si j'étais à votre place, c'est de réformer le régimes des sanctions qui est jusque-là attaché à la nature juridique de l'infraction (crime ou délit).
Bon, pour les amendes, c'est déjà fait au moins partiellement, mais pas pour le reste, ce qui est curieux.
Par ailleurs, je réformerai aussi le principe des cumuls de peines prononcées : Chez nous, la plus forte assimile les plus faibles et elles se confondent.
Aux USA et ailleurs, elles s'additionnent : Ainsi, un Madoff, qui n'a jamais fait que reprendre notre système de sécurité sociale pour ses clients, une vraie pyramide de Ponzi qui fonctionne depuis 1945 en toute légalité, il en a pour 153 ans de prison.
Plus qu'un criminel qui aurait abattu un flic dans certains états...
-> suite ...
... -> suite :
SupprimerQuant à votre "méthode démocratique" de sélection des prochains candidats, si "tous les moyens" sont en jeu, je vous propose de vous céder quelques-unes de mes armes, avec assez de munitions pour assassiner tous les prétendants à une candidatures présidentielles déclarées autre que les deux que vous nous indiquez : C'est cela qu'on appelle "tous moyens".
Et c'est une façon directe de "façonner" la démocratie d'un seul !
Inutile de vous dire que c'est parfaitement interdit, et que bien sûr je ne le ferai pas, ne voulant pas être complice de crimes bien réels à venir, et que je me suis tâté à supprimer ce commentaire là, ou à vous dénoncer...
Je balance encore figurez-vous !
Et puis, je me suis dit que votre "parole" (écrite) a dépassé votre pensée.
Mais à la prochaine récidive, je n'hésiterai plus à vous censurer (alors que vous savez que j'ai horreur de ça depuis tant d'années), voire carrément vous interdire de commentaire : C'est assez simple sur cette plateforme ai-je cru me rendre compte pour avoir supprimer définitivement le passage de quelques escrocs venant laisser des liens "financiers" dont il faut se méfier eu premier chef !
Bien compris, Monsieur mon Conseiller ?
Bien à vous !
I-Cube
Bon je n'en suis plus à HS prêt, hein....
RépondreSupprimerJ'attire votre attention là-dessus : https://www.youtube.com/watch?v=ohmajJTcpNk
Et vous laisse imaginer où cela pourrait nous conduire...
Impressionnant !
SupprimerC'est assez marrant d'ailleurs, puisqu'il doit y avoir 15 ou 20 ans de ça, je rencontrais des "start-upeurs" qui étaient déjà capables de faire des images en mappant des visages tirés de nulle-part avec des personnalités connues.
Grâce à des "modélisations" 3D.
Ils m'avaient même montré un "petit-film" fortement impressionnant du pape JPII (alors vivant) culbutant une actrice porno des plus bluffant !
J'imagine que depuis, on a su faire des progrès.
Bien à toi, Anonyme-HS !
I-Cube