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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 31 mai 2016

Alors, ça va mieux ?


Eh bien, dans ce cas, je vous souhaite une excellente semaine !


Ça s’est passé le week-end dernier : Je prenais mon café assommé d’aspartam, là tranquillement sur le port, avant d’aller faire mon marché. Il faisait beau, un peu frais, mais au soleil, c’était très agréable quand je suis interpelé par un « ancien de mes clients-perso », un quinqua, qui s’est joint à moi : Il se promenait avec une « bombe atomique » de 20 ans de moins que lui accrochée à son bras, très plaisante.
Un suisse qui fait partie du top 100 des fortunes de « Gauloisie-friquée » qui œuvre dans le BTP et prenait lui aussi du bon temps dans cet endroit improbable qu’est Portoferraio où je m’étais réfugié pour échapper au GP de Monaco et ses encombrements.
Sur le Rocher, il n’y a pas de grève, mais des encombrements impossibles quand il y a quelques manifestations toujours très… « populaires » !

« Ça va mal ! » commence-t-il une fois qu’on a fini de deviser sur le climat local.
Ah bon ?
Dans le BTP en tout cas : Tout le monde est « à la baisse ». Une « crise », due non pas seulement à la crise immobilière, mais aussi au manque de commandes publiques.
« L’indice-trottoirs » ne se redresse pas !

Ah oui, les indices-avancés…
« Lyne-sait tout » en a une palanquée.
Moi, j’en ai trois : Les volumes de pétrole-raffiné. Je vous l’ai déjà expliqué, c’est un indice cyclique. Trois années « bonnes » pour deux « mauvaises » ou disons… moins bonnes.
Qui se recoupent assez bien avec les cycles de 5 ans, qui eux-mêmes se répètent en cycles de 10 ans voire de 15, qui alimentent les cycles longs de 30 ans.
On n’est normalement dans un cycle long de progression et de croissance depuis 12 ans.
Que ça « patine » totalement…
Malgré mon post de l’autre jour, il faut noter que l’année dernière, on a découvert moins de gisements nouveaux qu’on extrait de brut…
Bon, hors l’exploitation des schistes et de sables-bitumeux, faut-il préciser tout de suite…
La faute au baril à moins de 50 dollars : Les dépenses de recherche et développement ont été réduites partout autour de la planète.
Ceci expliquant cela.
Et la Cop 21 est passée par-là, annonçant « des nuages » futurs sur le secteur d’activité tout entier.

En revanche, en « Gauloisie-sempiternelle », toujours « contra-cyclique », l’indice des ventes trimestrielles risque de faire un bond en raison des grèves et des menaces de pénurie…

Mon second « indicateur-avancé », ce sont les emballages, cartonnage & plastique.
Plus il s’en vend, plus les entreprises anticipent des livraisons (donc ont des commandes à honorer), plus l’activité accélèrera : Logique.
Sauf que là, depuis le début de l’année, s’il progresse à peine plus que légèrement, c’est seulement « en prix », la faute à une hausse des emballages « plastiques ».
Ce qui est anormal avec un prix des matières premières en chute depuis presqu’un an.
Soit il y a pénurie des produits finis dû à une mauvaise anticipation des acteurs – peu probable, mais tout de même… – soit les fabricants reconstituent leurs marges (plus probable, vu que le secteur sort à peine d’une longue période « chaotique & chahutée »)…
Bref, celui-là est actuellement non pertinent.

Le troisième, c’est le linéaire de bordures de trottoir : Plus tu construis, plus tu équipes, plus tu viabilises et plus il s’en vend.
C’est même une contrainte physique : Pas de route, de chemin, de pont, de rue, d’aménagement sans un trottoir (et sa bordure en béton ou en pierre d’un seul tenant).
Et quand il y a saturation de production, les chantiers prennent du retard…
Autre indicateur « très avancé », ce sont les actes notariaux : Pas de trottoir sans un acte notarié, même pour un seul mètre.
Mais c’est plus compliqué à rechercher et à reconstituer.
Et bien sûr, « l’indice trottoir » touche à la fois à la construction (mais là, l’indicateur des dépôts de permis et des ouvertures de chantier sont plus pertinents de l’activité en cours ou à prévoir), mais aussi à tout le secteur des « travaux-publics » (qui peuvent aussi être « privés »), très vaste.
Or, celui-ci souffre depuis au moins deux ans avec parfois des baisses de chiffre d’affaires (et de résultats) inquiétantes.
Tel que désormais, mon « ex-client-personnel » en vient à me dire jusqu’à Portoferraio que « ça va mal ! »
Or, « quand le bâtiment va, tout va » et inversement…

D’ailleurs qui en douterait cette semaine en « Gauloisie-gréviste » ?
À partir d’hier, c’est appel sur appel à la grève, reconductibles, lancés pour des motifs mêlant revendications internes et opposition à la loi travail.
Mais quelle idée que de vouloir « simplifier le code du travail pour créer des emplois » ?
Comme prévu, ça ne créera pas un seul emploi supplémentaire, en revanche, ça aura été comme agiter un drap rouge devant un taureau surchargé d’adrénaline ! 

Sur les huit raffineries françaises, quatre sont toujours à l’arrêt et deux en débit réduit. La grève a été reconduite aux terminaux pétroliers de Marseille et du Havre, qui alimentent Orly et Roissy en kérosène. Le gouvernement a néanmoins imposé un service minimum en vue de l’Euro 2016 et d’autres conseillent de faire le plein aux escales étrangères…
L’intersyndicale opposée à la loi « El Konnerie » (CGT, FO, Solidaires, FSU, UNEF, FIDL, UNL) ont appelé « à amplifier les mobilisations », avant la journée nationale d’action le 14 juin : D’ici là, la mobilisation va se concentrer dans les transports.
À la SNCF, où de délicates négociations sur le temps de travail des cheminots entrent dans leur phase finale, les quatre syndicats représentatifs (CGT, UNSA, SUD-Rail, CFDT) ont déposé des préavis de grèves reconductibles à partir de ce soir. Aux motifs internes, la CGT-cheminots, premier syndicat, et SUD-Rail ont ajouté l’opposition à la loi travail.

Les syndicats espèrent ainsi peser sur les négociations qui doivent se poursuivre jusqu’au 6 juin alors que la SNCF est le « transporteur officiel » dudit Euro 2016. « On ne va pas empêcher les gens d’aller voir les matchs de foot mais il faut que le gouvernement aussi veuille discuter » se défend M. « Martinet » de la CGT.
Pour les Franciliens, des difficultés sont aussi à prévoir à partir de jeudi à la RATP, avec un appel à la grève « illimitée » de la CGT.
Le premier syndicat de la régie demande la réouverture des négociations salariales annuelles et le retrait du projet de loi travail. SUD-RATP, troisième force syndicale, a déjà appelé à une grève illimitée à compter du lancement de l’Euro « contre la loi travail » et « la remise en cause du statut RATP ».
Ah bon ? Première nouvelle : « Sœur Âne » privatiserait le métro-parigot ?

Le trafic aérien aura aussi à connaître quelques perturbations en raison d’une grève à l’Aviation civile (DGAC) prévue du 3 au 5 juin, pour des revendications internes.
Enfin, dans les ports et docks, la CGT appelle à un arrêt de travail de 24 heures jeudi contre la loi.
Pendant ce temps-là, côté du gouvernement, le premier ministre, votre « Asperger-local », a promis dimanche d’aller « jusqu’au bout » sur ce texte et paraît miser sur l’essoufflement de la crise sociale la plus dure du quinquennat, qui menace directement la reprise économique : « C’est l’idée même de réforme qui se joue. Il s’agit d’une clarification dans le syndicalisme, d’une clarification à gauche, d’une clarification dans la société française », ajoutait-il.
« Si nous cédions à la rue et à la CGT parce que nous serions obsédés à court terme par (les élections de) 2017, il ne resterait plus rien ».
Eh oui, c’est ce qui le guette déjà…

Quatre points d’achoppement : L’article 2, dit d’inversion de la hiérarchie des accords, les licenciements économiques, la procédure prud’homale et la médecine du travail.
Un peu ce que nous avions déjà dit, puisque la cinquième difficulté – le plafonnement des indemnités de licenciement – a disparu avant de revenir dès le 13 juin devant le Sénat qui ne va pas manquer de le réintroduire.
Ce qui reste incroyable, c’est que tout cela était parfaitement prévisible : D’abord le mouvement « Nuit debout » qui poursuit sa stratégie de contestation, puis les étudiants et lycéens vite remis dans le « droit-chemin » en lâchant un demi-milliard sorti de nulle part, maintenant « les bloqueurs ».

C’est totalement incompréhensible pour « mes » italiens, eux qui ont avalé les couleuvres de la réforme Renzi, avec juste quelques manifestations monstres, pour le principe, parce qu’ici, ça repart et ça se ressent.
L’une des particularités du marché du travail gaulois est sa rigidité. Tout y est dicté par un code du travail qui fait aujourd’hui plus de 3.500 pages (exactement 3.809 à la dernière édition de chez Dalloz).
Cette législation excessive fait qu’il n’y a, dans les relations entre les employeurs et les salariés, que peu de place pour la négociation et les ententes de gré à gré. Tout ou presque y est dicté et il est largement admis qu’il penche démesurément en faveur des salariés.
L’exemple le plus emblématique de cette rigidité et ce déséquilibre est la difficulté à licencier des travailleurs. Les entreprises ne peuvent le faire que pour un nombre très limité de raisons, qui doivent être soigneusement documentées par l’entreprise.
Comme le souligne « Tire-Hole », notre prix Nobel d’économie, c’est bien de vouloir sauver le CDI, mais il ne s’en crée plus…
Qui vous raconte à longueur de post (depuis plus de 10 ans, mais je l’assumais aussi en amphi devant mes étudiants il y a plus de 20 ans) que l’on tuait le « contrat de travail » ?
C’est une tendance historique lourde !
Attendez, il faut être totalement cinglé pour se coller sur le dos, à la première difficulté, des contentieux aux issues aléatoires à tour de bras quand on est chef d’entreprise à vouloir embaucher !
C’est soit le CDD, soit l’intérim, soit des « contrats kleenex » (périodes d’essai à rallonge) ou d’apprentissage, soit de la sous-traitance et du free-lance !
Perso, là où je pouvais, je faisais dans le « free-lance ».
Le CDI, c’est réservé aux « grosses boutiques » et aux fonctionnaires qui ne peuvent pas encore faire autrement.
Quoique que même les unes et les autres « consomment » beaucoup des autres formules…

Dans les faits le licenciement est un exercice difficile qui peut s’étendre sur plusieurs mois et qui risque d’être invalidé par les tribunaux du travail.
Ces tribunaux sont eux une particularité bien Gauloise : On n’y trouve pas de juge, mais des représentants syndicaux et patronaux. N’étant pas des professionnels du droit, 65 % de leurs décisions vont en appel et 72 % de ces appels résultent en une infirmation du jugement, des taux beaucoup plus importants que pour n’importe quel autre type de tribunal !
Leurs décisions sont difficiles à prévoir, rendant le droit du travail encore plus compliqué et coûteux pour les employeurs.

Pourtant, la loi Travail ne modifie pas vraiment les possibilités de licencier, mais officialise les règles de jurisprudence qui sont déjà suivies par les Cours d’Appel. Les critiques se concentrent surtout sur l’article 2 de cette loi, qui prévoit que pour seulement le nombre maximal d’heures de travail, les temps de repos et les congés-payés, les négociations au sein des entreprises passeront avant les conventions collectives des secteurs. C’est une façon de décentraliser les négociations et de diminuer l’immense pouvoir des syndicats.
Ce qui ne leur a pas plu.

Mais tout le mal vient d’ailleurs : Le pouvoir syndical gaulois, sa capacité de nuisance et ses grèves constantes sont encore d’autres particularités difficiles à comprendre à l’étranger. Pendant 40 ans, soit jusqu’en 2008, cinq syndicats ont joui d’une « présomption irréfragable de représentativité », signifiant qu’ils n’avaient pas vraiment besoin de membres pour faire autorité durant toutes sortes de négociations.
Un privilège, ainsi que les subventions opaques dont ils ont joui, leur ont permis de se radicaliser et de développer des capacités de nuisance publique efficaces pour obtenir encore plus d’influence lors des négociations, sans avoir à se soucier de l’adhésion des travailleurs. Cela a mené, au fil du temps, à la dérive actuelle où les syndicats détiennent un pouvoir politique immense, voire carrément anti-démocratique à caractère « totalitaire », puisqu’ils ne représentent seulement que 7 % des travailleurs et 3 % des gaulois en sont membres.

D’autant que la « rigidité du droit du travail » gaulois, ainsi que la mauvaise réputation que leur valent leurs mouvements sociaux, est très largement considérée comme l’une des principales raisons du chômage élevé, atteignant 24,7 % chez les jeunes de moins de 24 ans et de la faible croissance : C’est un constat, l’économie bat de l’aile et les conditions de vie stagnent.
Ils en sont conscients même à l’étranger, c’est dire…

En bref, si « ça va mieux », ce n’est que pour une toute petite minorité planquée sous les ors des palais gouvernementaux.
Gageons que ce ne sera pas perpétuellement compte tenu du caractère « trisomique » de leur façon de « décider de votre bonheur à votre place », en véritables « autistes-politiques » alors qu’il aurait été plus simple (et peut-être plus long, mais il fallait s’y prendre dès le début du quinquennat) de faire différemment.
Du coup, ils sont décidément de plus en plus nombreux à avoir l’opinion inverse, même chez les « faiseurs » : « Ça va mal » !
« Je sais ! Moi, ça fait presque deux ans que j’ai pris mes clics & mes clacs pour venir poser mon sac ici » et de lui montrer du doigt « my Groβ yacht » au mouillage.
Un peu plus et il voulait faire un tour, alors que c’était encore le bordel à bord de la soirée festive précédente…

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