Iront-ils jusqu’au-delà de la ruine ?
Parfois, on se le demande. Parce qu’on avait bien
appris la leçon de « Mythe-errant » des années 80…
Mais manifestement, ils n'auront rien retenu : Terrible la
nuisance des dogmes !
Pour ceux qui n’étaient pas nés à cette époque
reculée, il s’agissait d’une « histoire d’en rire » (déjà, hélas !…)
qui demandait : « Comment faire
une « petite fortune » en régime socialiste ?
Tu en
prends une grosse et tu attends ! »
Notez que le week-end dernier, je me suis donc mis à
jour de mes lectures « macro-économiques » en retard : Je lis
trop (moi qui n’ai pas appris à « l’ékole-pue-blique »), que ça doit
m’en user les yeux…
Mais, hasard conjoncturel, je suis tombé sur deux
études qui quelle que part visent à dénoncer la malfaisance de notre système
fiscal « redistributif » dans la droite ligne de la pensée de
« Pique-et-t’y », de telle façon que même mon unique neurone encore
en fonction (celui du nerf honteux) a pu faire une
« connexion-utile ».
Celle de la Fondation Jean-Jaurès (pas spécialement
frontiste) sur le revenu universel et celle de l’OCDE (pas spécialement
gôchiste) dénommée « Les impôts 2016 sur les salaires », publiée le
11 mai dernier.
C’est tout neuf, en somme…
Pour lutter contre la pôvreté et les inégalités
congénitales, vous savez que vous financez des outils « collectifs »
hors de prix qui taxent jusqu’à 57 % de toutes les créations de valeurs de ce
valeureux pays qui est aussi le mien : Le jour de libération fiscale aura
encore reculé au 29 juillet en 2016, rien de moins que 208 jours pour la sphère
publique, selon Ernest & Young et l’institut Molinari.
Le 30, vous pourrez enfin bosser pour vous, les
chéris !
D'ailleurs, pour vous en remettre, vous partez vous reposer de vos efforts sur les plages de Balagne, que ça en gâche mes paysages...
Les américains, pas si kons de leur côté, ont mis en place un programme vigoureux de lutte contre l’extrême pôvreté – qu’ils ne supportent pas plus que moi – et qui porte plus ou moins bien ses fruits : Il n’y a jamais autant eu de multimilliardaires depuis !
Les américains, pas si kons de leur côté, ont mis en place un programme vigoureux de lutte contre l’extrême pôvreté – qu’ils ne supportent pas plus que moi – et qui porte plus ou moins bien ses fruits : Il n’y a jamais autant eu de multimilliardaires depuis !
Et pratiquement que « des neufs », qui
n’existaient même pas il y a 30 ans et, pour faire bon poids, ils
éliminent physiquement les plus « pôvres » qui font
tâche !
C’est dire si ça marche fort !
Chez vous, souvenez-vous qu’au mois d'avril dernier, « Chris-touffe-Sir-aigüe »
défendait la création d'un revenu minimum de 400 euros, distribué à toutes les
personnes en situation de précarité !
Vous savez, l’histoire de
« l’hélicoptère-monétaire » : Ils ont tellement de fric, qu’ils
ne savent pas quoi en faire, n’est-ce pas…
Et c’était levé de boucliers !
Là, ils vont plus loin : Si les « experts »
assurent ne pas prendre parti sur « l'opportunité
d'une telle réforme », ils ont quand même chiffré l'impact d'un « revenu
de base » en termes de redistribution et de rapport au travail.
Une « telle
réforme constituerait une révolution d'une ampleur similaire à celle de la
création de la sécurité sociale en 1946 », écrivent-ils : Hein, les
fats, ils ne prennent pas parti… !
Trois hypothèses étudiées : Si chaque cas est
finançable, « le niveau intermédiaire
» fixé à 750 euros, – avec un montant variable suivant l'âge –, apparaît selon
le groupe de travail comme « l'utopie la plus réaliste ».
Versée à tous les gaulois jusqu'à 65 ans, l'allocation
serait fixée à 225 euros jusqu'à 15 ans, puis 375 euros jusqu'à 18 ans.
Elle atteindrait 750 euros entre 18 et 65 ans pour
atteindre 1.125 euros après 65 ans, suggère l'étude.
Coût de la « révolution
d'une ampleur similaire à celle de la création de la sécurité sociale en 1946 » :
565 milliards d'euros, soit 26 % du PIB !
Et comment paye-t-on tout ça ? Eh bien assez
simplement : La révolution « pourrait
être financée en réorientant l'ensemble des dépenses actuelles de protection
sociale (retraite, assurance-maladie, chômage, allocations familiales), à
l'exception de celles consacrées à la prise en charge des affections de longue
durée ».
Autrement dit, on reste dans les clous des déficits et
prélèvements obligatoires actuels. On prend « du vieux », on zouke
tout ça et on rebaptise le « bidule-nouveau ».
Simple.
Mais comme ça ne suffira pas, il faudrait envisager
une petite « une hausse de deux
points de la TVA, dans une logique consistant à faire peser davantage la
protection sociale sur la consommation plutôt que sur le travail »,
poursuivent-ils.
Vous savez, cette idée stupide de la « TVA
sociale », qui là prend tout son sens…
Éclat de rire de ma part : Je te donne du pognon,
mais il te faut le claquer aussitôt en taxes, STP !
Pour eux, ce niveau d'allocation, « proche du seuil de pauvreté absolue »,
permettrait « de couvrir les besoins
essentiels de chacun en termes de logement, de santé ou de retraite, en
limitant les effets désincitatifs sur la recherche d'emploi ».
Et quel intérêt d’aller bosser au juste, de participer
à l’enrichissement de la Nation en allant se casser le dos et le neurone
s’ils pensent votre bonheur à votre place ?
Attention, ce n’est pas fini : Le versement de tout ou
partie de la prestation pourrait être réalisé sous la forme de « bons
échangeables » (le retour des tickets de rationnement ?) contre des
prestations de services publics dans les secteurs des transports, du logement,
de la santé ou encore de la culture, suggèrent-ils.
Pas question de thésauriser en menue monnaie : Un
esclave, ça doit rester un esclave !
Et s’il sort du rang à vouloir s’enrichir par son
boulot, il passe par la case obligatoire du racket du triptyque « Taxes,
Impôts, Cotisations ».
C’est, dites donc, un vrai programme
« soce », là : Les « grands-bourgeois » n’auront plus
à craindre la concurrence des « nouveaux-riches », des
« Gafa » et des « Girafes » ou autres « poussins &
tondus » !
Ah oui, parce que le « niveau de 1.000 euros impliquerait des effets désincitatifs puissants
sur l'offre de travail et une hausse excessive des prélèvements obligatoires »,
justifie quand même la Fondation.
Quoique comme « politique de relance » par
la demande, on arrive au bout de ce qu’on peut faire de mieux…
À l'inverse, la somme de 500 euros, « par-delà son caractère insuffisant pour
couvrir les besoins essentiels, générerait des effets anti-redistributifs
dégradant le niveau de vie des plus pauvres ».
Euh… Ils ont lu « le loup et le chien » de
Jean de La Fontaine ?
Ils ont lu ou non Les Misérables de Victor H. voire
quelques essais sur les prolétaires inspirés de Marx (Karl, pas Groucho) ?
Les alloc’-universelles, le HLM, la télé pour les
longues soirées d’hiver, des bons d’alimentation et que veut le bon peuple en
plus ?
Jouer au loto ou au PMU avec le reste à perdre leur
pécule en rêves irréalisables ?
Une drogue à effet addictif, paraît-il : Autant
les laisser rêver et leur piquer ainsi leurs miettes…
Fastueux avenir qu’ils réservent à nos gosses (et aux
gosses de nos gosses) qui devront aussi rembourser leurs endettements publics…
Le paradis socialiste, quoi !
Parce qu’attend un peu là dis-donc, l’OCDE finalement
confirme de son côté, mais dans un tout autre registre.
Son étude précitée révèle que, en tenant compte des
impôts et des cotisations de Sécurité sociale payés par les travailleurs et
leurs employeurs, déduction faite des éventuelles prestations familiales qu’ils
pourraient percevoir, on constate que plus des deux tiers de la rémunération
des salariés les plus fragiles finissent dans les caisses de l’État.
Ça, je savais…
Et encore, ne sont pas comptabilisées les recettes
fiscales liées à la TVA des biens et services consommés par ces mêmes
contribuables.
Plus exactement, l’étude distingue 8 profils types de
foyers fiscaux, selon qu’ils sont constitués de célibataires ou de couples,
avec ou sans enfants, et disposant de revenus appréciés en fonction du salaire
brut moyen annuel. Contrairement à ce que les béotiens pourraient s’attendre à
trouver, pour un pays dirigé depuis 4 ans par un gouvernement socialiste, ce ne
sont pas les plus aisés qui subissent la plus lourde imposition globale !
Ils développent le cas d’un célibataire gagnant les
deux tiers du salaire moyen brut gaulois, soit un peu moins de 2.000 € brut par
mois : Ce salarié verra non seulement la rémunération de son travail
amputée d’un montant substantiel correspondant aux cotisations sociales et
patronales, mais également d’un impôt sur le revenu de 11,7 % portant à plus de
67 % le total de la charge sociale et fiscale pesant sur son salaire de base, d’autant
que dès 2018, on va le lui piquer directement dans la poche, ni vu ni connu, via la retenue à la source.
Plus intéressant encore, si ce salarié était
subitement augmenté de 50 % (ce qui arrive si fréquemment dans la vraie vie) pour
atteindre le niveau de rémunération considéré comme étant le salaire brut moyen
des gaulois (2.875 €), sa charge totale d’impôts et de cotisations sociales ne
serait plus « que » de 59,3 % !
Enfin, s’il devait gagner 167 % du salaire brut moyen,
soit aux alentours de 4.800 € par mois, il serait à peine plus ponctionné, en
proportion relative, avec un total d’imposition fiscale et sociale de 59,8 %.
Seule solution pour s’en sortir, faire au moins deux gamins
à une volontaire, ce qui lui permettrait de réduire son taux à 57,5 %… en
grande partie grâce aux prestations sociales !
De celles dont on veut justement faire financer le
« revenu-universel »…
Pour les ménages, la situation est tout-à-fait
différente : Si on comprend aisément qu’un couple élevant deux « gnomes »
avec l’équivalent de deux SMIC (un par parent) supporte une charge fiscale et
sociale ne dépassant pas 35,5 %, compte tenu du niveau de dépenses minimum
qu’une telle famille doit déjà engager au quotidien pour simplement se loger et
se nourrir, on a en revanche beaucoup de mal à comprendre pourquoi ce même
couple, dès lors que chaque parent commence à gagner l’équivalent de 2.000 € brut
par mois (soit 1.500 € net ou 67 % seulement du salaire moyen en « Gauloisie-richissime »),
voit son niveau d’imposition global exploser brutalement pour atteindre 61,8 %
!
Le paradis socialiste, vous dis-je !
Attendez, je ne sais plus qui m’avait prétendu que « d’être
riche », c’était gagner au moins 4.000 €/mois. Alors depuis quand on peut
considérer qu’une famille de quatre personnes vivant avec 3.000 euros net par
mois est riche ?
À l’abri de la famine récurrente, certes. Susceptible
d’assumer modestement et quotidiennement son rôle d’acteur social et économique
de consommateur, probablement aussi. Mais riche au point de voir brusquement
doubler le poids de ses prélèvements obligatoires, certainement pas !
Et pourtant, ce sont bien ces familles de classe
moyenne qui constituent, avec les travailleurs célibataires payés entre une
fois et une fois et demi le SMIC, le gros de la troupe des « vaches à lait »
de la République-soce.
Il faut dire que c’est de notoriété publique depuis
Mazarin : « Colbert, tu raisonnes
comme un fromage ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres,
ni riches… Des Français qui travaillent, rêvant d’être riches et redoutant
d’être pauvres ! C’est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours
plus ! Ceux-là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser…
C’est un réservoir inépuisable », tel qu’a pu le résumer Alphonse Allais
(1854 – 1905) : « Il faut
prendre l'argent là où il se trouve, c'est-à-dire chez les pauvres. Bon
d'accord, ils n'ont pas beaucoup d'argent, mais il y a beaucoup de pauvres ».
Et non pas Joseph Caillaux comme j’ai pu le lire chez
les béotiens, le ministre des Finances de Georges Clémenceau (« Rad-Soce ») en 1907, année où
le gouvernement tomba, une fois de plus, sur l’instauration de l’IR qui n’a été
votée que le 15 juillet 1914 : Flûte, j’ai enseigné la fiscalité aux
« universités-Gauloises-prestigieuses » et jusqu'au delà du troisième cycle pendant des années, je sais de quoi que je
cause.
Ceci dit, le
« Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » il a eu tout faux comme
on peut le constater : Il a accentué la pression fiscale lancée par
« Bling-bling » la dernière année de son propre quinquennat et
pour 55 milliards (c’est vous dire que si l’un de ces deux-là revient, moi
je prolonge mon exil) : En 2013, constatant que la crise était encore présente,
mais accentuée en ayant fait l’inverse de ce qu’il fallait faire, il a commencé
à changer de cap. Pour mettre en œuvre cette nouvelle politique, il en a même
changé de premier ministre.
C’est le quinquennat des pactes !
Le premier, en novembre 2012 : Le Pacte de Compétitivité
comprenant le CICE (Crédit Impôt, Compétitivité Emploi) ;
Le deuxième, le 14 janvier 2014 : Le Pacte de
Responsabilité et de Solidarité ;
Le troisième, le 29 avril 2014 : Le Pacte de Stabilité ;
Le quatrième, le 17 Janvier 2015 : Le Pacte de
Sécurité, accompagné des lois « McRond » et
« El-Konnerie », toutes les deux passées sans débat et aux forceps du
« 49.3 »…
Tous ces pactes ont eu certes, quelques effets
positifs, mais ils ont tous été mis en place avec une forte augmentation de la
dette à terme. Les emprunts successifs vous entraînent vers une position aussi
intenable que celle de la Grèce.
Et les « sans-dents » n’en peuvent plus
qu’il faille envisager un « hélicoptère-monétaire » pour éviter la
jacquerie généralisée.
Le niveau salaire moyen a régressé puisque nous sommes
à 34.600 €, alors que le Royaume-Unis est à 38.200 €, l’Allemagne à 42.400 € et
le Danemark à 56.500 €. Quant aux cotisations sociales, nous sommes déjà à 37 %
de prélèvements obligatoires, contre 26,1 % en moyenne dans les autres pays de
l’OCDE.
Et leur part dans le PIB s’élève 16,7 %, dont 11,3 %
pour celle payée par les employeurs et cela malgré le CICE qui a pourtant
réduit quelque peu leur niveau.
Ce qui place le gaulois à 28.583 € de charges, impôts
sur le revenu et TVA, (il ne lui reste effectivement que 22.001 €) au 10ème
rang de pouvoir d’achat réel de l’UE, derrière le Royaume-Uni 5ème et
l’Allemagne 8ème.
On constate, d’autre part, depuis quatre ans, qu’avec
une croissance molle le déficit ne se réduit que très lentement et beaucoup
moins vite que prévu.
C’est comme l’annonce constante depuis ces mêmes quatre
années de la baisse du chômage, qui aurait dû survenir simplement avec tous les
ingrédients extérieurs très favorables, comme partout ailleurs.
Les hausses de prélèvements du début de mandat sont
encore si difficiles à « digérer » malgré tous ces pactes mis en place que
la tâche est impossible !
Mais ça aussi, on savait.
Alors, on y vient enfin :
« Menuet-Valse » l’avait envisagé lors des primaires de la gauche, « McRond »
l’a aussi annoncé il y a peu, c’est seulement l’augmentation du temps de
travail.
Il est vrai que « Titine-Eau-Brie » serait
certainement difficile à convaincre ainsi que d’autres de son parti qui prônent
désormais les 32 heures !
Pourtant, qu’on se rappelle bien : Sous
« Tonton-Yoyo » qui a imposé les 35 heures, elle était contre !
Car il suffirait de mettre en place les 40 heures (et
pas la flexibilité, sauf au-delà de ce quota). Ce serait en plus, hors fonction
publique et hors heures supplémentaires, par année pour le pays, 60 milliards
de salaires en plus, ce serait mécaniquement 35 milliards de rentrées de
charges, 6 milliards d’impôts, 10 milliards de TVA qui tombe sans même toucher
aux taux !
Ce serait aussi une diminution du coût-entreprise de 3
à 13 % (le rendement sur investissement), des heures supplémentaires en moins
(indemnités à négocier pour ceux qui en font), 200 euros de plus par mois pour
un salarié au Smic, 2.400 par an, plus qu’un 13ème mois !
Ce serait probablement une diminution rapide mais
décalée du chômage, et en tout cas une remise à flot des régimes de Sécurité
Sociale, des Caisses de retraite, d’Assedic, une relance de la croissance, des
investissements…
En plus, cela ne coûterait pas un radis à l’État,
pas d’emprunt, etc…
Mais bon, serait-ce un projet social et socialiste ?
C’est là que s’arrête l’utopie de la « Socialie-Gauloise » :
Quand on est trisomique à ne tenter que des recettes dogmatiques ruineuses, à
rester autiste à tout un peuple, sûr qu’il n’en restera qu’une seule chose :
Le cas d’ékole (supérieure) des choses à ne pas faire !
Notez que ce ne sera que la deuxième fois qu’on l’étudiera
dans toutes les universités du monde, le premier aura été celui déjà célèbre de
l’ère « Mort-Roy/Mythe-errant ».
Comment dit Sénèque, le dramaturge, déjà ? « Errare humanum est, perseverare diabolicum ».
Vous y êtes !
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