Ou quand ils crachent dans la soupe…
Il paraît que vendredi dernier, votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois », surnommé « gras-nul-laid »
alors qu’il était affublé jusque-là de l’épithète « François III »,
le « Moi Président, je… » aura fait un très gros effort pour faire
buzz alors qu’il visitait une entreprise sans intérêt pour faire sa pub.
Il paraît d’ailleurs qu’il n’est toujours pas en
pré-campagne électorale.
« Moi, je » ne sais pas parce que je n’ai pas vu, mais tenez-vous
bien, rebondissant sur l’actualité explosive des blocages de raffinerie de
pétrole, des dépôts de pétrole, des chiffres abyssaux du chômage, de la dette,
des déficits publics, des réformes qui ne passent pas, des 55 milliards d’impôt
supplémentaires qu’il aura infligé au pays, de sa chute dans les sondages, il
aurait tenu un bon quart-d’heure, l’air très sérieux, à faire le travail d’un « journaleux-lambda »
en faisant une relation des circonstances de l’accident du MS 804 d’Egyptair…
Un grand expert du monde aéronautique que cet homme-là,
s’il en est, et sa parole est forcément « de l’or » !
Et il n’y a rien de plus urgent, cela va de soi…
Depuis, on coure toujours après les boîtes noires, quelques débris et
on découvrira dans quelques mois que l’accident est du même type que pour le vol MH
370 de la Malaysian-Airline qui est allé se perdre dans l’océan
indien-sud.
Une batterie au lithium-ion aura surchauffé jusqu’à
provoquer un court-circuit et un début d’incendie dans le local technique situé
sous le cockpit de l’avion, tout simplement.
Pour le MH 370, on sait que l’appareil a fait
demi-tour et que les pilotes ont vraisemblablement été privés d’oxygène les
rendant « inopérants » avant même qu’ils aient eu à programmer leur
descente au pilote automatique et faire une relation radio de leur situation.
Ils n’ont pas plus de 30 secondes de résistance à la pénurie d’oxygène avant de perdre connaissance, si leur bonbonne d'oxygène dédiée est abîmée par l'incendie sous leurs pieds qui l'alimente…
Et en plus, ça fait mal aux oreilles.
Mais, explosion ou non, décompressive ou non, de toute
façon l’avion a volé sur son nouveau cap jusqu’à épuisement de ses réserves de kérosène :
C’est dire que la « mécanique » et les robots du bord ont persisté à
fonctionner correctement dans un environnement impropre à l’homme.
Pour le MS 804, les mêmes causes produisant les mêmes
effets, la dépressurisation a peut-être été plus brutale, puisque l’avion
volait plus haut, provoquant un « trou-béant » qui aura abîmé la
structure de l’appareil de façon soudaine, et il est rapidement devenu
incontrôlable pour être tombé en vrille prononcée.
Si dans le MH 370, personne à bord ne s’est vu mourir,
ce n’est sans doute pas le cas dans le MS 804, mais c’est une autre histoire.
Coupable présumé : Les batteries au lithium-ion.
Après tout, elles ont déjà pété à la tronche de
quelques geeks qui se prenaient pour des « centrales-téléphoniques » et
de façon inopinée, non prévisible, ce qui me laisse un peu septique quand
circuleront des Teslas d’Elon Musk sur nos routes et son « modèle
économique » (qui de gagne toujours pas un rond) ou quand une « autoLib’ »
de « Beau-L’orée » et les voitures sans chauffeur d’Uber viendront
flamber sur le périphérique parigot…
Passons, ce n’est pas le propos du jour.
Non, car avec le recul, on constate que la « fin
de règne » est déjà enclenchée.
Elle avait commencé en décembre 2007 pour « le
Chi », entre deux tours pour « Bling-bling », là carrément un an
avant la fin du quinquennat !
Un record absolu…
La rue est en ébullition permanente, les routes vont
se vider, un peu comme en 1968 au moment des grèves générales, faute de
carburant, en rappelant que les trois-quarts si ce n’est les 4/5ème
des populations ont besoin de leur véhicule pour aller bosser… et tous les rats
quittent le navire, les uns derrière les autres !
Fabuleux.
Non content de placer ses petits-kamarades de la promotion
Voltaire, le quinquennat approchant de son terme, ils redoublent tous d’efforts
pour l’emporter dans ce concours de pistonnage : Plusieurs de ses conseillers
ou ex-conseillers se voient recasés dans des fonctions où ils pourront
paisiblement poursuivre leur carrière, grassement rémunérés, sans passer par la
case « Paul-en-ploie », ni même à envisager de croupir dans leur
administration d’origine.
Signe que vraiment la fin est proche et que tous le
savent déjà !
D’autant qu’on pourrait admettre qu’un chef de l’État
choisit, à compétences égales, une personne qui ne lui veuille pas du mal –
s’il en reste encore. Mais ce n’est pas donner le bon exemple, surtout quand on
prétend s’abstenir de favoritisme.
Si, encore, les bénéficiaires de telles faveurs
étaient tous compétents pour le poste qu’ils occupent… Mais il y a plus grave
encore.
Ces nominations, qui sont le fait du prince,
permettent de gratifier des fidèles tout en s’assurant la mainmise sur des
postes d’influence : On y reste présent même lorsqu’on a été évincé du pouvoir.
Jusqu’au moment où un nouveau prince vient faire le ménage pour placer ses
propres favoris. Sans compter que celui qui reçoit les faveurs du prince,
fût-il compétent, reste son obligé. Il aura bien du mal à s’opposer à ses
caprices et fantaisies.
Au lieu d’être un serviteur de l’État, soucieux de
l’intérêt général, le pistonné devient un larbin.
Et puis, encore plus grave, son quinquennat commence déjà
à être « décrypté » par certains de ses anciens ministres :
« Le
président qui n'aimait pas les riches, en fait, n'aime que les riches » !
Faut dire que les « sans-dents », on y
reviendra, ils s’en sont pris plein la gueule.
Notez que ç’aurait été le fait d’un démagogue, on
aurait admis, mais d’un « soce-de-principe », ça a du mal à passer.
D’ailleurs ça ne passera pas !
Un jugement touchant de la part « d'Or-et-lit-Filli-pète-y »,
ex-ministre de la Culture et désormais députée frondeuse, mais aussi énième « compagne »
féconde d’un autre frondeur, celui qui entend des voix sur le mont « Beuve-vrai »,
et qui crache dans la soupe comme une dizaine d'anciens ministres.
Je sais, je l’ai lu chez « mon Boss ».
Lors de mon week-end « calme » avant celui de la semaine prochaine,
qui accueille le GP de Monaco et ferme ses voies d’accès de 7 heures à 19
heures : Une occasion de refaire le bitume.
Que d’ailleurs, on ajourne notre journée de fin de
semaine, alors que la semaine dernière (en huit), c’était le GP des « historiques »
qui passaient sous mes fenêtre, un peu plus praticable…
« Domino-Berthe-y-note-t’y », un temps à la
tête du ministère de la Famille, reproche vertement au chef de l'État de ne pas
avoir su « expliciter » la
politique menée, en dépit de sa « cohérence ».
« Marie-Lise-la-Branchue », ancienne
ministre de la Décentralisation débarquée au dernier remaniement, regrette que
le gouvernement n'ait pas su tenir un discours de « vérité » sur la situation du pays, après la publication du
rapport « extrêmement sombre »
de la Cour des comptes en 2012.
Proche de « Titine-Eau-Brie », une autre (« Miche-aile-De-l’eau-née »),
ancienne ministre déléguée aux Personnes âgées, elle, déplore aussi le « refus » de l'exécutif de parler de
certains sujets comme celui des réfugiés.
« Nous
sommes de gauche » déplore-t-elle, « et nous n'avons pas été capables de rappeler ce qui a fait la tradition
d'accueil séculaire de la France ».
Même constat acerbe pour « Nique-colle-Brique »
(passée par l'Écologie, puis par Commerce extérieur avec tout le succès qui en rend
les records désastreux de « Kri-Kri-La-Garde-meurt-mais-ne-rend-pas » largement
obsolètes), selon qui le « récit du
quinquennat (…) n'a été fait ni par « François
III », qui n'est pas un théoricien,
ni par (l'ancien Premier ministre) « J’y-Aime-Air-eau », qui n'est pas un communicant ».
« Il
suffisait de dire la vérité de façon quelque peu solennelle, à savoir que, vu
l'état des comptes publics, on ne pouvait rien faire sans augmenter les impôts »,
affirme l'ex-ministre.
Et elle pointe du doigt l'incohérence de la ligne
gouvernementale : « À Bercy, tout le
monde a vu qu'il y avait deux lignes politiques : « Monte-et-bourre-la » était le ministre de la
démondialisation, et « Moscou-vicié »
et moi, nous étions les ministres de la mondialisation. »
Cette « politique des deux fers au feu », l'ancien
ministre de la Ville « Fanfan-l’a-mis » la déplore également.
« Face à
une personnalité forte comme « Monte-et-bourre-la », qui se sentait protégé par son score à la primaire, « Air-eau » a très vite souffert d'un manque de
poids politique, et ça s'est ressenti dans les arbitrages. Il faut ajouter à
cela la personnalité du président de la République, dont il est souvent
difficile de savoir ce qu'il pense réellement, et qui sème le doute sur ses
intentions, ce qui complique les choses », livre-t-il.
« Beaucoup,
comme moi, ont pendant des mois poussé le président de la République à parler
de l’Europe et du monde, afin d’expliquer nos choix, notamment en matière de politique
économique, dans le contexte de la mondialisation. Il nous répondait : ‘‘ça
n’intéresse personne’’ », témoigne-t-elle.
Un vrai gâchis ?
L’échec total de « la synthèse » comme mode
de gouvernement qui avait été le principe de gouvernance du « PS-pluriel »,
oui !
Un pays, ne se résume pas à un parti d’égos surdimensionnés de fats…
La faute à un manque de travail préparatoire, avant 2012,
une difficulté à donner le sens de son action, une ligne indécise, ou même
contraire aux promesses de campagnes.
Et puis combien de renoncements, jusqu’à celui de la « double-nationalité »…
C’est plein de clairvoyance… mais, dommage, que ce soit après coup
alors que tout cela était pourtant prévisible et qu'on aurait pu espérer une sorte de sursaut de lucidité.
Et comme ils ne s’améliorent pas en vieillissant, on
comprend mieux que tous « se cassent » vers des cieux plus « sûrs »
en attendant la prochaine alternance.
Et le mouvement va s’accélérer, soyez-en sûrs.
En revanche, il serait peut-être bon que les « successeurs-potentiels »
en prennent de la graine.
Ce qui est certain chez les frontistes, puisqu’ils
préparent même les investitures et demain les nominations, le programme étant
prêt et même « testé » depuis quelques mois auprès de l’opinion
publique, avec quelques succès.
Et du côté de « Républicains-démocrates »,
ils en sont encore loin : Eux se gâchent dans des batailles et querelles
de chiffres, comme au bon vieux temps du PCF de « Georges-Marchez »…
Là encore, fabuleux de trisomie : Comment
progresser quand on ne veut pas apprendre de ses échecs ? Comment perdre son temps et s'écharper en Bureau-Politique autour de modalités techniques relatives aux primaires ?
La perspective me fait bien rire : Vous imaginez
donc, comme en Autriche, un second tour entre « Marinella-tchi-tchi »
et le « petit-Nicolas », dit « la Manivelle ».
(« Hulot » est devenu un terme désuet dans
la marine, mais désigne une « ouverture », et reste constant pour un moulin
ou une manivelle…)
Précision : Au moment où je mets en ligne, il y a
encore 900.000 bulletins « par correspondance » à dépouiller autour
de Vienne…
C’est dire si la perspective parfaitement loufoque
dans une démocratie-représentative qui se respecte, reste d’actualité.
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