Pour que cessent définitivement tous les abus.
Il était temps que je m’en mêle…
Notamment depuis les derniers développements d’actualité…
politique-gauloise !
Et puis en général, je tiens mes promesses, pas
toutes, mais presque : Il me faut parfois seulement un délai.
Donc :
Nous avions le « CIC », la « CDC » et la « LCL »,
maintenant, nous avons la « clc ».
Joli forme, non ?
Une « petite convention » à faire signer avant tout
bavardage oiseux visant à la séduction d’un partenaire de sexe opposé (ou du
même d’ailleurs, peu importe : Il suffit de changer les intitulés).
Je dis bien « avant »…
Parce qu’après, c’est mort.
Et si ledit partenaire refuse de signer, autrement dit
de s’engager unilatéralement et réciproquement (ce n’est pas une convention
habituelle, ni d’adhésion, ni synallagmatique, mais une « double convention
unilatérale mutuelle », bref, une innovation juridique importante, puisque ça
n’existe pas et ira se ranger dans les « obligations sui generis » pour être inclassable), il s’agira ABSOLUMENT de ne
pas poursuivre : Ce serait du harcèlement.
Et c’est interdit.
Voire même répréhensible et de toute façon tôt ou tard dommageable…
CONVENTION
LIBRE COÏTAGE
sous seing
privé
« clc »
Nous, soussignés, ni interdits, ni empêchés, ni sous
curatelle, ni sous tutelle,
NOM (*) : Lebranleur
Surnom (*) : Le six-coups-rive-gôche
PRENOM (*) : Ignoble-Infreequentable
Né le (*) :
À (*) :
Domicilié (*) :
D’une part, et
NOM (*) : Lachatte-Baveuse
Surnom (*) : La nympho-rive-droâte
PRENOM (*) : Berthe
Née le (*) :
À (*) :
Domiciliée (*) :
D’autre part ;
Article
zéro : Tous
deux adultes majeurs consentants, sains de corps et d’esprit,
pris d’une folle envie de sensuelles étreintes (**),
d’une appétence irrésistible l’un envers l’autres
(**),
d’un désir insurmontable de copuler
incommensurablement (**),
s’ENGAGENT UNILATERALEMENT, MUTUELLEMENT et
RECIPROQUEMENT, sans contrainte ni violence,
Alors même que l’un et/ou l’autre sont
mariés,
pacsés,
concubins notoires,
simples libertins,
liés par des liens de subordination,
ou par des intérêts professionnels et/ou financier,
directement et/ou indirectement,
à des tierces personnes ou entre eux-mêmes (**), à :
Article
premier :
Avoir et entretenir, à TITRE GRATUIT (**), des rapports sexuels hautement torrides et sensuels à la
meilleure convenance des circonstances et jusqu’à épuisement de l’un ou l’autre
et/ou ruissellements de « body-fluids » abondants.
Article
deux : Ne
se prévaloir d’aucune sorte, envers qui que ce soit, de la présente convention
ou de la situation qui en découleraient, même en vue de nuire à l’autre partie
à la présente convention, ou d’en tirer un avantage personnel de quelque nature
que ce soit directement ou indirectement ou par tiers interposé, y compris
pécuniaire, hormis le cas prévu à l’article 4.
Article
trois : La
présente convention est consentie pour une durée indéterminée/de XX jours (*)
(**).
Elle prend fin soit à son terme prévu, soit par lettre
recommandée avec AR, soit par remise en main propre contre décharge, soit par un
tiers, soit par signification d’huissier de justice ou tout autre acte
extra-judiciaire, de dénonciation par la partie la plus diligente.
Les obligations nées de la présente convention se
poursuivent néanmoins entre les parties au titre de l’article deux, ce que
chacun consent et concède à l’avance.
Article
quatre : En
cas d’arrivée du terme ou de dénonciation par l’une des parties, comme il est
prévu et précisé en l’article 3, l’article premier devient sans fondement.
Aussi, en cas de violation par l’autre partie qui n’aurait
pas souscrit à la procédure de l’article 3 et aurait tenté de poursuivre
l’application de l’article premier de sa seule initiative malgré la cessation
prévue à l’article 3, il pourra être poursuivi par toute voies de droit en
réparation des dommages et préjudices subis, SANS POUR AUTANT excipé la
présente convention.
La présente convention ne pourra l’être que par
l’autre partie pour assurer sa défense seulement si l’une d’elles prétend
à la réparation de FAITS ANTERIEURS à la cessation de la présente convention.
Article
cinq : En
cas de conflit ou de situation précontentieuse entre les parties pour
l’application de cette convention, les parties s'obligent à avoir recours à l’arbitrage et
soumettront leur différend à un collège de deux arbitres, chacun choisi par
chaque partie sur la liste des « experts auprès des Cours d’Appel » qui
désigneront eux-mêmes un troisième arbitre.
Leur sentence arbitrale ne sera susceptible d’aucun
recours, hors l’invalidation en Cassation selon les voies de droit ouvertes par
la loi.
Article
six : La
présente convention est dispensée de la formalité d’enregistrement.
Toutefois, celle-ci peut être requise par la partie la
plus diligente et à sa seule charge pour donner date certaine, au tarif des actes innomés.
Fait, pour valoir de droit entre les parties
signataires, à (*) :
En 7 (*) exemplaires
Signatures (*)
(Précédées de la mention manuscrite : « Bon pour acceptation sans bénéfice de
discussion ni de division »).
Témoin(s) :
NOM (*) : Gogolito
Surnom (*) : L’eunuque
PRENOM (*) : Microcéphale
Né le (*) :
À (*) :
Domicilié (*) :
Récipiendaire d’un original de la présente convention,
Témoigne(nt) par avance avoir assisté à l’échange des
consentements et signatures faite sans violence ni contrainte apparentes et
déclare n’être ni apparenté ou le subordonné d’une des parties.
Signature(s) (*)
(Précédées de la mention manuscrite : « Bon pour valoir ce que de droit »).
(*) : Compléter ou modifier.
(**) : Rayer les mentions inutiles.
Précisions : Attention quand même, une convention
sous-seing privée ne déroge jamais à des mesures d’ordre public !
Elle serait nulle de plein droit d’une nullité dite «
absolue » (de celle qui s’impose à un juge nonobstant les dires et prétentions
des parties, à la différence des « nullité relatives » qui doivent être
prononcées par un juge à la demande d’une des parties).
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’on évite de
parler de tout ce qui peut être contraire à l’ordre public, qu’il ne faut
jamais transgresser, parce qu’on n’en finirait pas et que ce serait inutile.
Et qu’au lieu de compromettre, on saute directement à
la case « Arbitrage » !
Attention également aux dommages collatéraux éventuels
des activités coïtales (enfants à naître, frais médicaux, blessures à
l’amour-propre, etc.) : Ce n’est pas pris en compte dans cette convention !
À chacune des parties de tenter de trouver des
solutions… « consensuelles ».
Notez également qu'il n'est pas fait mention d'une quelconque rémunération (que pour l'exclure - article premier) : De convention à titre gratuit, on entrerait dans le cadre d'une convention à titre onéreux (certes exclusive de tout caractère délictueux) qui pourrait s'analyser comme un contrat de travail, ou à tout le moins celui d'une prestation de service, justement à exclure (sans compter les problèmes liés à la fiscalité des activités non-commerciales, la TVA, les assurances sociales, etc.), même si il y a des crédits d'impôt intéressants liés aux activités d'aide à la personne et à son domicile.
Enfin, normalement, ce genre de convention a le temps
« d’éteindre » les passions les plus brûlantes : Méfiez-vous et faites parapher
toutes les pages et sept fois !
Je ne vous raconte pas les délices des effets «
aphrodisiaques » que cette procédure peut procurer…
Pourquoi « sept exemplaires » ? Parce que, un pour
chaque partie, y compris « le témoin », plus deux (les deux parties) fois deux originaux
pour l’enregistrement.
Comme chacun a le temps de réfléchir entre la lecture
du papier et la signature du septième exemplaire, là franchement, on ne pourra
plus venir vous prétendre qu’il s’agit d’un harcèlement ou d'un abus.
Par ailleurs, l’idéal est de faire également
intervenir une tierce personne au moment des signatures, de façon à ce que
celle-ci puisse éventuellement témoigner du libre consentement, sans violence,
ni dol, ni erreur (les trois causes qui vicient le consentement en droit civil
des « obligations »)…
Enfin, n’hésitez pas à ne plus jamais contracter, quelle
qu’en soit le domaine, avec la dite personne avant un délai raisonnable de… «
deux ans » : On pourrait y voir une « collusion d’intérêts », voire un éventuel conflit
d’intérêts, ou au moins un « faisceau de présomptions » venant vicier le
consentement (source de « nullité relative » dans la « théorie des obligations
» issue du code Civil auquel je vous renvoie).
Naturellement, cette précaution ne vaut que pour
d’autres conventions sous seings-privé. Un contrat prenant la « forme
authentique » peut intervenir avant ce délai (mariage, pacsage, par exemple),
s’il est reçu par un officier ministériel, et peut parfaitement prendre le
relais sans délai.
Bon courage (et usage) à toutes et tous !
I3
PS : Incognitoto
s’est inspiré librement de ce texte pour préparer le sien, plus élaboré, peut-être
même « amélioré », mais plus complexe.
Comme j’aime les choses simples, je ne l’ai pas
repris.
Par ailleurs, je ne le retrouve pas sur son site
devenu « inerte » depuis les attentats « Charlie »
de janvier 2015…
Incognitoto serait-il le véritable "cerveau" de l'hécatombe bataclino-chalesque ?
RépondreSupprimerJe ne pense pas : Ce serait contraire à tout ce qu'il est.
SupprimerHélas, ce silence est très inquiétant...
Et puis il est gaulois d'origine "ritale", pas du tout ni belge, ni autre chose.
Soit il en a eu marre de prêcher dans le désert depuis de longues années après avoir milité chez els "soces" et s'être réfugié à Montreuil, soit il n'y a "plus personne" derrière le clavier et les yeux, soit il est décédé, l'âge aidant...
Mais nous n'en savons rien.
D'autant qu'il n'a laissé aucun message quant à son sort.
C'est pour cela que "moâ", je laisse un post daté du 31 décembre de l'année en cours.
Que je repousse d'année en année : S'il apparaît en ligne ici, c'est que je n'ai pas pu le repousser, donc je suis décédé ou devenu sénile, impotent ou lourdement handicapé, bref, "HS", voire tout simplement ayant oublié les codes d'administration de ce blog-ci (donc HS) !
D'ailleurs, ce même post était programmé sur l'autre blog, et déjà atteint de "trous de mémoire", j'ai complètement oublié de le reporter.
Faut dire que là, il m'a fallu un gros effort de mémorisation pour retrouver l'accès et les codes d'administration, et que ça a ému les "abonnés"...
J'ai pris des précautions depuis : J'ai changé les codes pour être sûr qu'ils soient "inviolables" et surtout que je ne les oublie pas, ainsi que les liens d'administration sur overblog : c'est direct en mémoire sur mes boîtes à courriels.
Bref, on verra, alors que pour incognitoto, on ne voit plus rien.
Note qu'il n'est pas le seul parmi mes "blog-troll" : il y en a plein qui sont devenus inertes.
Une génération passe et je ne sais même pas si "Michel" est encore actif. Lui, j'ai même perdu son adresse courrielle et celle de son site, mais ça, c'est à l'occasion de l'écrasement d'un de mes disques durs et je n'avais pas sauvegardé utilement : Ca m'arrive aussi, hélas !
Déjà de la semoule dans l'unique neurone...
C'est dire si l'avenir ne va pas s'améliorer !
Bien à toi, Anonyme !
I-Cube
La « Baronne » : « N’importe quoi !... »
RépondreSupprimerEt comme « Baronne » a partagé pendant 43 ans la vie, et les exigences sauvages, du « Six-coups-du-cockpit », elle sait de quoi elle parle au point de vue de la séduction !…
D’un autre côté, un tel contrat est un « cauchemar relationnel » où les relations entre « Kouillus » et « Foufounes » sont codifier légalement y compris dans la période de séduction pour l’une, et de conquête pour l’autre.
Un vrai cauchemar qui serait l’aboutissement de l’évolution de la société où tout serait réglementé y compris les relations humaines…
Alors qu’en fait, il suffit d’un message sur « fessebook » pour qu’un « kouillu » arrête le harcèlement…
Bien à vous !...
Haddock
Attendez "Ami-Râle", qui vous dit que c'est au "kouillu" de conquérir et à la "poulie-fendue" de séduire ?
SupprimerJe sais que ça peut paraître bizarre dit comme ça, mais rappelez-vous que dans la nature (pensez au paon, au lion, au pigeon, au merle, etc.) c'est le mâle qui fait des efforts de séduction naturelle, par son pelage, son plumage et son ramage, pas les donzelles.
Et qu'il est par ailleurs constant que les "kouillus" soient "volages", assez polygames dans leurs instincts primaires et viscéraux, alors que nos dames sont en compétition perpétuelle entre-elles (et que je me rimmelle, me maquille, n'ai jamais rien de correct à me mettre sur le dos, crapahute sur des talons aiguilles même dans des circonstances improbables, arrive même à se teindre en "blonde", se gonfler les seins, se tirer la peau des fesses et du visage, se botoxe, et j'en passe, toutes choses qui ne viendraient même pas à l'esprit des "kouillus"...), rien que pour sortir du lot !
Et la "Baronne" sait tout ça pour en avoir joué, s'appuie aussi sur l'existence "d'une nichée" à couver pour atteindre le statut "hors compétition".
Et c'est logique, puisque c'est aussi un besoin physiologique bien plus fort et bien plus "pressé" que pour un "kouillu" qui, quelle que part, se passerait bien de la présence des "gnomes-agités" dans ses pattes pendant ses longues années de célibat.
Ceci dit, la cLc ci-dessus est justement faites à la fois pour se protéger des "indésirables" (et des deux sexes), parce que ce n'est pas très "sexy", pour aucun des deux partenaires (et je ne connais pas une seule "poulie-fendue" qui l'ait proposée ou même qui l'ait signée au moins une fois, espérant manifestement autre chose qu'une simple "aventurette" sensuelle, ce qui reste logique avec l'esprit de "conquête"), et de se protéger des effets pervers d'une relation qui tourne mal (ce qui arrive souvent).
D'autant qu'un message "fesse-book", ça ne mène devant le juge pénal qu'après une certaine quantité considérée comme abusive...
Un seul ne suffit pas et c'est de toute façon à manipuler avec précaution, parce que ça peut se retourner contre son auteur en deux coups de cuillère à pot dès qu'il ressort d'une volonté de nuire, peu ou prou...
Et puis, les "élans" sont-il contrôlables ?
Enfin bref, on n'en a pas fini, depuis l'origine de l'humanité et jusqu'à son extinction définitive, ce qui n'est pas pour demain, en pense-je.
Vous saluerez la "Baronne" pour moi !
Bien à vous.
I-Cube
Non, on n’en a pas fini avec la puissance des pulsions et des passions qui rendent les relations humaines bien souvent ingérables et totalement déconnectées de toute analyse rationnelle, surtout pour les « poulies-fendues » !...
RépondreSupprimerEprouvant lorsque l’on y passe !...
Je salue bien la « Baronne » pour vous !...
Bien à vous !...
Haddock
Sympa, merci !
SupprimerNotez par ailleurs, que c'est à la fois tout le charme (et ses drames...) de la "condition humaine", mille fois refaite, tout comme un "apprentissage" permanent qui grandit "l'âme".
Bien à vous !
I-Cube