Ses lettres de cachet, ses faits du prince…
Un post qui suit
celui d’hier (cliquez
sur précédent en bas de page), puisqu’une fois que nous
avions causé du « ça va mal », madame (la « bombe atomique »)
a commencé à parler « chiffon » : Très au courant des « rumeurs
& ragots » les plus odieux et abjectes de la kapitale des gaulois.
Un « mystère »
demeure sur votre « Capitaine-de-pédalo-à-la-fraise-des-bois » :
Pourquoi « Gras-Nul-Laid » ne s’est jamais marié ?
Elle ne sait
pas que je m’en contre-cogne totalement le coquillard…
Mais poli, je
fais « Je ne sais pas… » et
m’arrête là.
Peut-être qu’il
n’a pas encore trouvé l’âme-sœur, tout simplement.
« Parce qu’il est déjà marié et qu’il ne peut
pas divorcer ! »
Allons bon :
Je croyais qu’il n’existait pas d’empêchement au divorce !
Et puis il a
fait quatre gamins à « Ségololo » : Ce n’est pas la première
fois qu’on aura vu une telle circonstance.
« Non, c’est elle qui ne veut pas l’épouser. Parce
qu’elle sait qu’il est déjà marié et qu’elle ne voulait pas qu’il divorce… »
Allons bon :
Qu’est-ce que c’est que cette histoire-là ?
Et pour toute
réponse je reçois un : « Elle a
une famille compliquée, 7 frères et sœurs, des cousins et cousines en pagaille
et des histoires de famille qui parfois vont jusque devant les tribunaux. Alors,
marier un coureur de jupons bigame… » des plus mystérieux…
Billevesée insensée
en pense-je.
« Vous savez quand même qu’il a fait un gamin
à la maire de Paris ! »
Ah non ! Ça,
ça a été vertement démenti… Et je proteste !
C’est tout
juste s’ils se connaissent et ont pu se croiser.
Vraiment de
sales ragots !
Même si elle,
elle s’est fait faire des gamins par deux meks différents, dont on ne sait rien
à propos du premier…
L’autre, c’est
le porte-dossiers de Miss « Titine-Eau-Brie » devenu député par la
folie des hommes depuis…
Mais pour un
bail précaire de 5 ans seulement…
Quoiqu’à la
réflexion, quand elle se jetait à mon cou pour me faire la bise, moi qui suis
le quasi-sosie de « François III », les furoncles en moins, des
cheveux et 20 bons centimètres en plus – le tonnage, je ne sais plus, puisque je
maigri et qu’il enfle…
Mais hypnotisé
par son doux parfum, je ne réfléchissais plus et bien sûr je n’en dis rien à « miss
bombe-atomique »…
Mais non, ce n’est
pas possible en suis-je sûr !
« Allons, allons ! Comment a-t-elle fait
pour équilibrer le budget de la ville ? » me questionne-t-elle.
Là, ça devient
plus sérieux.
Car je ne
savais pas encore. Tout ce que j’avais retenu, c’est qu’il manquait environ 400
millions d’euros, pour avoir suivi un peu la dernière campagne municipale.
« Ne me dites pas qu’il lui a versé une « indemnité
compensatrice » et qu’elle-même l’a versé dans les caisses de la Ville :
Je ne vous croirai pas ! »
Non bien sûr :
« Il n’a pas un rond et quand il
dépense pour repriser ses chaussettes, ce n’est pas lui qui paye ! »
Vraiment méchante,
la « bombe atomique ».
Vous comprenez
peut-être mieux pourquoi, au-delà du bordel à bord de « my sweet-yacht »
de dimanche dernier, je n’avais pas trop envie d’offrir une virée dans la baie
de Portoferraio à mon ex-client-perso…
D’autant que j’en
ai profité pour faire un tour sur Internet, du moment que ça passait et au
moins vérifier cette affaires de 400 millions manquants.
Et là, j’avoue
que c’est assez extraordinaire : Heureusement que mon voilier balançait mollement
sur son mouillage, parce qu’il y a de quoi en chavirer.
Et là, ça
compensait.
Car on se
souvient que la Ville laissée par « De-la-Nuée » est archi-endettée
comme jamais elle ne l’a été, que les impôts rentrent moins bien (notamment
celui sur les transactions immobilières) et que soi-disant il n’était pas
question de les augmenter (promesse électorale qui ne durera qu’un temps) mais
qu’en plus, elle avait annoncé un plan d’investissement de 10 milliards pendant
la mandature (j’ai eu le détail très
précis en main), alors même que la baisse des dotations de l'État a fait perdre
590 millions d'euros entre 2015 et 2017 à la Ville et qu’elle a dû faire face à
la hausse de sa participation au fonds de péréquation, du haut de sa stature de
collectivité « riche » – elle pèse environ 8 milliards d'euros de budget – d'environ
330 millions d'euros en cinq ans.
Soyons
sérieux, quand on sait utiliser la calculette Windows (merci infiniment à Bill
Gates…), la capacité d'autofinancement de la capitale, indispensable pour
financer ses investissements, s'est donc largement érodée : Ça « ne
passe pas » !
Et pour y
arriver, elle a donc dû procéder à une manipulation budgétaire, que la chambre
régionale des comptes d'Île-de-France a pointée du doigt dans un récent rapport
passé inaperçu (toujours les effets de la « pensée-unique »).
En effet, pour
boucher un trou de près de 400 millions d'euros, qui lui aurait certainement
imposé de mettre un frein à sa politique d'investissement, la mairie de Paris a
imaginé un subterfuge en deux temps : Capitaliser en 2016 l'intégralité des
loyers que lui doivent les bailleurs sociaux de la Ville au titre de
l'emphytéose, soit environ 360 millions d'euros (sur les cinquante à soixante
ans à venir) et ensuite transférer ce montant enregistré en section
d'investissement vers la section de fonctionnement, afin d'équilibrer ce budget !
Euh, là, même
moi je tousse…
C’est un peu
comme si je « mobilisais » des recettes futures, ce qui n’est « orthodoxe »
que dans l’affacturage (ou l’escompte de créances).
Et encore, sur
du court-terme, pas sur des « abonnements » à plusieurs décennies :
C’est parfaitement contraire à la règle d’annualité des exercices.
Première
entorse, suivie d’une seconde qui consiste à basculer de « l’investissement »
en mode « fonctionnement » en violation du « principe de spécificité »
des budgets.
On m’a assez
reproché, dans une autre vie, de rafistoler des locaux sur les budgets « fonctionnement »
alors que je ne parvenais pas à obtenir les « budgets-investissement »
nécessaires pour éviter que les plâtres et luminaires ne tombent sur le crâne
de « mes » personnels pour savoir ça…
On n’emprunte
plus mais on obère les recettes futures, ce qui revient au même pour les
générations à venir.
Dans 60 ans,
je serai mort, mais pas elles !
Et mieux encore dans le suspect,
attention au calendrier de la manip’ : Pour ce faire, la Ville a utilisé
les possibilités ouvertes par un décret du 27 novembre 2015 qui lui permet
désormais de reprendre « en section de
fonctionnement des loyers capitalisés qu'elle avait au préalable comptabilisés
en recettes d'investissement au titre de ses dettes », indique la chambre
régionale des comptes (CRC) d'Île-de-France.
La base « légale ».
Ce sont donc
360 millions d'euros qui ont été comptabilisés en section de fonctionnement par
la mairie, au lieu de la seule la quote-part annuelle de la recette de loyers
(ici 6,5 millions d’euros) qui, au titre du principe d'annualité budgétaire, « incrémente le résultat de fonctionnement de
l'exercice », note la CRC.
Ainsi, « cette nouvelle méthode de comptabilisation
demeure dérogatoire au regard des pratiques comptables communément admises
», indique la CRC.
Ce serait même
« contraire aux doctrines comptables
», et consisterait en fait à « habiller
les comptes » de la Ville de Paris.
Je veux bien
le croire…
Mais ce n’est
pas tout : Ce qui pose aussi question, c'est la rapidité avec laquelle la
mairie de Paris a pu obtenir aussi facilement des ministères de l'Économie et
des Collectivités locales une telle « fleur » budgétaire. À cet
égard, on peut penser que la mairie de Paris est à l'origine de ce décret et a
pesé de tout son poids pour obtenir l'accord de l'exécutif…
Ou inversement
depuis l’Élysée devenue bienveillante…
En effet, le
décret est publié le 27 et le 30 novembre 2015, soit seulement trois jours
après sa publication, la kapitale a adressé une lettre aux ministères compétents
leur demandant de pouvoir profiter de la possibilité offerte par le décret
concernant « un excédent prévisionnel de
la section d'investissement de 354,4 millions d'euros » lié à la politique
de conventionnement menée avec des bailleurs sociaux.
Une réaction pour
le moins hyper-rapide qui montre que la mairie de Paris était très au courant, avait
fait ses petits-calculs et simulations bien en amont, si ce n'est plus, avant la
publication de ce décret.
Encore plus
significatif, sans délai, le lendemain 1er décembre, les ministres
chargés du Budget et des Collectivités locales « ont répondu favorablement à cette demande après avoir approuvé le
nouveau mode de comptabilisation qui était proposé » par la mairie de
Paris, note la CRC, comme si ils n’avaient pas eu besoin de décacheter le pli
parigot pour dicter leur réponse à leurs secrétaires.
Une réponse
éclair qui interroge, quand on sait que la plupart des collectivités locales
lorsqu'elles sont en grandes difficultés financières – on l'a vu pendant l'affaire
des emprunts toxiques – doivent parfois attendre plusieurs années avant que
Bercy daigne répondre favorablement à leur demande.
Voilà qui est
effectivement particulièrement étonnant !
Mais de là à
imaginer des histoires torrides qui relèvent du domaine de la médisance
malveillante éhontée sur la vie privée des uns et des autres, il y a un pas que
je ne franchis pas, bien évidemment.
Personnellement,
ce que je peux reprocher à « Sœur Âne » c’est plutôt d’organiser ses
propres « pré-bandes » en tout quiétude et impunité (un autre « truc »
découvert à l’occasion de ces recherches-là).
Par exemple,
pour remédier au blocage de l’indice de rémunération des fonctionnaires de la
Ville (qui va finalement être débloqué), elle a discrètement fait passer une
mesure au Conseil de Paris, lors du débat d’octobre qui est passée inaperçue à
savoir une hausse de 33 % des attributions de logement à ses fonctionnaires !
Un rapide
calcul permet d’en mesurer l’impact : Elle avait a annoncé 10.000
logements sociaux nouveaux en 2016. Un quart de ces logements devrait être
attribué à des fonctionnaires municipaux, soit 2.500 attributions. Or, c’est
précisément le nombre de créations de postes que la Maire a annoncé dans ses
services. Autrement dit, tous les nouveaux fonctionnaires parisiens pourront
être logés par la Ville aux dépends des parigots si « bobos » !
Rappelons que
la Ville compte 55.000 agents pour près de 2 millions d’habitants, soit moins
de 3 % de la population. Or, 25 % des attributions de logements sociaux
réservées à 3 % de la population bénéficiant de la garantie de l’emploi…
Même le Parti
Communiste de l’Union Soviétique n’avait jamais osé !
J’en conclue
qu’après deux siècles qui ont vu éclore les idéaux de la Révolution dont nous
sommes encore les héritiers où se trouvaient aussi les idéaux de prospérité et
la devise originelle « Liberté, égalité » (la « fraternité » est un rajout postérieur), on n’en est décidément plus là…
1789 voulait
mettre un terme aux lettres de cachet, à l’arbitraire, au deux poids deux
mesures. Souvenez-vous des « valeurs républicaines » : « La loi est la même pour tous », « les hommes sont égaux devant la loi ».
Eh bien il me
semble qu’on est vraiment passé à côté, indignes héritiers des Lumières et que
l’exemple vient de nos dirigeants élus…
Mais si !
Et c’est bien
plus grave qu’on ne l’imagine même sous un régime de « soce-autistes »
que de « trisomiques-de-droâte ».
C’est vous
dire si je ne regrette pas trop mon exil, finalement.
Merci à la « bombe-atomique »
d’avoir réveillé, sans le savoir, mon sens civique et mon profond rejet de ce
qu’ils sont devenus…
Nous y
reviendrons, parce que la corruption, petite ou grande, me semble se réfugier
partout, jusque dans les manipulations des comptes publics.
Et vous le
savez bien tous, la corruption ne survit que dans des régimes totalitaires.
Totalitaires
et mafieux…
Bonjour cher Ignoble Infreequanable,
RépondreSupprimerEt bien pour être au fait dans les moindres détails de ce qui se passe à Paname Sociality, je vous recommande ce site : http://www.delanopolis.fr/.
Je vous garantie que pour S.F: Elle ne sent vraiment pas bon malgré son parfum qui vous envoutait, Elle pue...
ComtesseÔPiedNu
Arf !
SupprimerJalouse, MA Comtesse ?
Je connais le site que je fréquentais assidûment à une époque lointaine, avant que "De-là-Nuée" lui ai fait des misères.
D'autant que son fondateur, je pouvais le croiser au "marché Mouffetard" du temps où j'étais "parigot".
Ont-ils fait un papier sur ce sujet de l'équilibrisme budgétaire de "Sœur-Âne" ?
Ca m'intéresse.
Parce que c'est une sacrée "gamine" la pote à "El-Konnerie".
Mais bon, celle-là, quand elle aura déménagé de son "plus beaux Bureau de France", je ne serai pas fâché.
Notez que comme je ne paye plus rien à la Ville, je m'en contre-tamponne totalement le coquillard : Juste une pensée pour ma Môman" qui persiste à se faire racketter...
Elle a eu juste le bonheur de voir passer les formule "e" sous ses fenêtres. Mais il paraît qu'elle a attrapé froid dans l'exercice...
A son âge canonique, un déménagement, c'est compliqué à envisager et puis son chat pourrait ne pas s'en remettre !
Bien à vous Charmante Comtesse !
I-Cube
Hey I-Cube! Je ne suis pas jalouse! Ce sentiment m'est totalement étranger puisque je suis viscéralement attachée à la liberté, cela ne va pas ensemble. Et puis je ne vois pas comment on pourrait jalouser un baudet andaloux (pas jalouse mais manifestement méchante, bon à ma décharge la langue de vipère est féminine).
SupprimerBref, la gabégie est largement exposé sur ce site Delanopolis ici par exemple : http://www.delanopolis.fr/Au-secours--Hidalgo-ruine-Paris-a-vitesse-acceleree-_a2824.html
Sans rancune j'espère.
ComtesseÔPiedNu
Pas de rancune de ma part : Je reste seulement soumis à mes "démons de midi" pour n'avoir qu'un seul neurone en marche : Celui du nerf honteux.
SupprimerJe suis né comme ça, qu'est-ce que vous voulez !
Ceci étant, le baudet, il serait dans mon pieu, je n'irai pas coucher dans la baignoire.
En revanche, dans les réunions de la mairie-centrale, j'avais l'œil qui divergeait quand elle était en présence de "el-Konnerie".
Celle-là, elle est mal attifée depuis qu'elle est ministre et vraiment pas mise en valeur, mais à part la "voix cassée par le tabac" (qu'elle a perdue), elle avait un "charme" à damner un moine.
Je trouve que depuis, elle fait "pot à tabac" : ce doit être à cause de la cantine du ministère !
Dommage : Complètement grillée et pour des années, la minettes !
Bien à vous (jalouse de votre liberté, que si ce n'est pour rien en faire... bon passons ! lol)
I-Cube