Et toc !
Dont au moins une
potentiellement habitable !
C’est le stock des futurs lieux d’exil de l’espèce
humaine qui s’agrandit : Pensez donc, on en compte désormais 49 à l’inventaire !
La plus proche reste pour l’heure Tau Ceti e sise à
11,9 AL (et ce n’est pas la planète des Ummos…).
Suivie de près mais ailleurs, par Kapteyn b à 12,7 AL,
Gliese 832 c à 16,1 AL et Gliese 682 c, située à 16,6 AL.
Puis, plus loin, Gliese 581 g à 20,2 AL, Gliese 581 d
à la même distance, Gliese 667 Cc à 23,6 AL, Gliese 667 Cf, et Gliese 667 Ce elles
aussi à la même distance.
Enfin, un peu plus loin, on trouve Gliese 180 c à 39,5
AL, Gliese 180 b également à 39,5 AL, Gliese 422 b à 41,3 AL, HD 40307 g à 41,7
AL et Gliese 163 c à 48,9 AL.
Trappist-1a viendrait s’interposer à quelques 40
années-lumière !
En astronomie et en astrobiologie, une « zone
habitable » est la région autour d'une étoile où la pression atmosphérique
des planètes est suffisante pour maintenir l'eau à l'état liquide à sa
surface.
Une planète potentiellement habitable implique une
planète rocheuse située dans la zone habitable d'une étoile avec des conditions
à peu près comparables à celles de la Terre (c'est-à-dire une Terre jumelle),
et donc potentiellement favorables à vie.
Bien qu'environ une douzaine de planètes seulement aient
été formellement identifiées dans une zone habitable, le télescope spatial
Kepler a découvert 54 candidates potentielles et les estimations actuelles
suggèrent qu'il y a au moins 500 millions de planètes dans les zones habitables
dans la Voie lactée.
Mais, rappelons que le 4 novembre 2013, des astronomes
ont rapporté, après analyse des données de Kepler, qu'il pourrait y avoir
jusqu'à 40 milliards de planètes de taille similaire à la Terre en orbite dans
les zones habitables d'étoiles semblables au Soleil et de naines rouges dans la
Voie lactée, 11 milliards d'entre elles pourraient être en orbite autour
d'étoiles semblables au Soleil.
Pour en décider ainsi, les astronomes tentent d’édifier
un « Indice de similarité avec la Terre » (IST). L'IST dépend du
rayon, de la densité, de la vitesse de libération et de la température de
surface de la planète.
Ils usent donc de différentes clés :
Standard Primary Habitability (SPH) :
Habitabilité pour les producteurs primaires. Le SPH dépend de la température de
surface (et de l'humidité relative si elle est connue).
Habitable Zone Distance (HZD) : Distance par
rapport au centre de la zone habitable de l'étoile. Le HZD dépend de la
luminosité de l'étoile, de sa température et de la taille de l'orbite de la
planète.
Habitable Zone Composition (HZC) : Mesure de la
composition en vrac, où des valeurs proches de zéro sont des mélanges
fer-roche-eau. Le HZC dépend de la masse de la planète et de son rayon.
Habitable Zone Atmosphere (HZA) : Potentiel de la
planète à maintenir une atmosphère habitable. Le HZA dépend de la masse, du
rayon et de la taille de l'orbite de la planète et de la luminosité de
l'étoile.
Planetary Class (pClass) : Classe les objets en
fonction de la zone thermique (très chaud, chaud, ou froid, ou chaud dans
la zone habitable) et de leur masse (astéroïdienne, mercurienne,
sous-terrienne, terrienne, super-terrienne, neptunienne et jovienne).
Habitable Class (hClass) : Classe des planètes
habitables en fonction de la température : hypopsychroplanètes (hP) = très
froid (< − 50 °C) ; psychroplanètes (P) = froid ; mésoplanètes (M) =
température moyenne (0 à – 50 °C ; à ne pas confondre avec l'autre définition
de mésoplanète) ; thermoplanètes (T) = chaud ; hyperthermoplanètes (hT) = très
chaud (> 100 °C).
Les mésoplanètes seraient idéales pour la vie
complexe, alors que les classes hP ou hT ne conviendraient qu'à une vie
extrêmophile.
Les planètes non-habitables sont simplement classées
non habitables (NH).
Vous noterez qu’il manque un critère à mon sens
essentiel : La présence ou non d’un champ magnétique !
Il semble être absolument indispensable pour protéger
la vie des rayonnements cosmiques ultra-violents et des vents ionisants de leur
étoile.
D’ailleurs, la planète Mars, par ailleurs très
similaire à notre « bonne vieille Terre », pour en être dépourvu, en
a perdu son atmosphère, véritablement soufflée au fil du temps par les vents
solaires…
La petite étoile Trappist-1, située dans la
constellation du Verseau à 40 années-lumière de nous, n'est visible ni à l'œil
nu ni au télescope, tant la lumière qu'elle émet est faible. Et pourtant, cette
étoile guère plus grosse que Jupiter pourrait chauffer suffisamment trois exo-planètes
qui orbitent autour d'elles pour qu'elles soient « potentiellement habitables ». Elles offrent pour la première
fois la possibilité « de trouver des
traces chimiques de vie en dehors de notre système solaire », selon
des chercheurs qui ont publié leurs résultats ce lundi dans la revue britannique
Nature.
L'importance de la découverte, c'est qu'il s'agit de « planètes de taille similaire à la Terre,
potentiellement habitables et propices aux études atmosphériques détaillées
avec la technologie actuelle », a déclaré à l'AFP l'Université de Liège
en Belgique, coauteur de cette étude.
L’espoir : Sur au moins Trappist-1a, les températures
y seraient propices à la présence d'eau liquide… donc peut-être à la vie.
Observations et calculs doivent venir compléter cette
découverte.
Les deux premières planètes, Trappist-1b et
Trappist-1c sont plus proches de leur étoile que la zone « Boucle d'or »
classique : Elles se trouvent à 1 % et 1,5 % de la distance Terre-Soleil. Une
année n'y dure guère plus qu’un ou deux jours terrestres, note le Guardian… et
sont donc très soumises aux radiations, « trop chaudes (…), mais
pourraient avoir des zones d'habitabilité, avec des températures suffisamment
basses pour permettre l'existence d'eau liquide et peut-être de vie ».
Et encore, à la condition, qu’elle présentent toujours
la même face à leur étoile, ce qui est loin d'être établi, d'autant que l'on
ignore les masses exactes et les compositions (rocheuse, gazeuse…) de ces astres.
Quant à la troisième, Trappist-1a, son orbite exacte
reste à déterminer parmi une douzaine d'options établies par les scientifiques.
Ces résultats sont issus d’une étude réalisée dans le
cadre du programme européen prototype nommé Speculoos.
Et cela grâce au télescope robotique de l’université
de Liège, Trappist, installé depuis 2010 à l’Observatoire européen austral de
La Silla, au Chili.
La température, la taille et la possible composition
de ces nouvelles planètes les rapprochent fortement de la Terre, selon les
chercheurs. Mais il faudra donc attendre de définir avec exactitude leur masse,
leurs caractéristiques atmosphériques (si elles ont une atmosphère) pour savoir
si elles sont réellement propices à la vie.
Des informations que les chercheurs pourraient obtenir
« relativement rapidement »
grâce à la technologie actuelle, « d'ici
cinq à dix ans, notamment avec le télescope spatial James Webb qui sera lancé
en 2018 ».
Personnellement, même si je sais que ces « cailloux »
ne sont pas pour moi, je me réjouis à l’idée qu’un jour, mes lointains
descendants seront capables de s’exiler de nos enfers (fiscaux) contemporains
pour aller établir des havres de paix, de fraternité et d’harmonie, loin de toute
compétition politique…
Il me fallait vous le signaler.
Bien à toutes et à tous !
I3
Un « Indice de similarité avec la Terre » (IST) !...
RépondreSupprimerJ’avoue que j’en étais resté à « l’équation de Drake » :
https://media4.obspm.fr/exoplanetes/pages_theme-vie/equation-de-drake.html
Il y a bien sûr l’intérêt de trouver une planète semblable à la nôtre pour s’y installer ou pour développer des relations commerciales avec des espèces qui nous ressemblent.
Mail là, nous risquons de chercher encore longtemps car avec un calcul de probabilité sommaire on arrive à une étoile sur UN milliards qui porterait une civilisation galactique, ce qui fait une civilisation dans une sphère de 3000 AL autour de notre soleil…
Il est plutôt probable qu’ils viennent d’abord nous visiter et communiquer avec nous avant que nous ne les trouvions, des UMMO ou d’autres voyageurs spatiaux-temporels…
Enfin, notre connaissance de l’Univers avance petit à petit, mas à pas, et ce n’est pas fini !...
Bien à vous !...
Haddock
Les scientifiques semblent plus optimistes que vous...
SupprimerA tort ou à raison, je ne sais pas : La suite nous le dira !
Quant à développer des relations "commerciales", hors le braconnage des thons rouges - dont ils apprécient la chair délicate, personnellement j'y vois d'abord l'occasion d'un exil fiscal !
C'est peut-être pour cette raison qu'ils ne s'installent pas trop sur notre planète : Trop proche de l'enfer fiscal !
Bien à vous !
I-Cube
Repris sur le "Blog des Sciences Exopolitiques" :
RépondreSupprimerhttp://euroclippers.typepad.fr/exopolitique/2016/05/trois-exo-plan%C3%A8tes-d%C3%A9couvertes-par-des-chercheurs.html
Une bonne idée, jusqu'aux prochaines découvertes ou avancées dans le domaine !
SupprimerBien à vous !
I-Cube