Ce poison caché !
... Et pas seulement pour vos caries et leur « materia-alba », le « kaka » de la flore bactérienne de votre orifice buccal contenue dans la salive (qui prépare en principe à une bonne digestion) !
Vous le savez (et moi-même aussi), je me sens depuis peu (quelques mois tout de même, mais en reste tout « retourné » quand même) concerné par le diabète.
Vous le savez (et moi-même aussi), je me sens depuis peu (quelques mois tout de même, mais en reste tout « retourné » quand même) concerné par le diabète.
Pas très étonné toutefois avec mon régime alimentaire « depuis
tout-petit » (le fameux « F3B ») qui a fini par me révéler la
présence d’une pustule-indésirable cachée au tréfonds de moi-même…
Je vous en ai déjà fait un post-historique.
Depuis, je « chauffe » un site de plus, pour
diabétique, et me documente un maximum sur le sujet.
Car effectivement, les chiffres de l’OMS sont
malheureusement sans grande ambiguïté : Aux 14,3 % d’adultes américains qui
sont déjà diabétiques (de type 2), il faut ajouter les 38 % d’entre eux qui
sont en pré-diabète (en hyperglycémie permanente, c’est-à-dire dont le taux de
sucre dans le sang oscille entre 1,10 et 1,26 gramme par litre). Autrement
dit, il y a actuellement plus d’Américains diabétiques ou en passe de le
devenir que d’Américains bien portants.
Et l’« épidémie » continue donc à s’étendre de façon
dramatique.
Notez qu’il en va de même en « Gauloisie-sucrée »,
avec plus de 3 millions de diabétiques type 2 avérés et au moins autant de
pré-diabétiques présumés qui s’ignorent.
Le « marché » mondial s’évaluerait déjà à plus
de 400 millions de malades !
Pensez bien que ce n’est pas pour rien que le dernier concours
Lépine ait été attribué cette année à Benoit Mirambeau, un directeur de
supermarché de 48 ans, dont la mère souffre depuis des années de cette maladie,
avec sa nouvelle machine intelligente à mesurer les doses et traitements…
Alors que le « créneau » est déjà encombré d’un
tas de protocoles et « bidules », tellement la maladie est étudiée
depuis si longtemps.
Désormais, de ce que j’en ai compris globalement, l'apport
calorique est à adapter en fonction des dépenses énergétiques, du poids du
patient et des objectifs glycémiques fixés.
Globalement, c'est 1.500 calories + 10 % pour des personnes qui ont un IMC normal, auxquelles ont rajoute 10 % si l'IMC est dégradé (par tranche de 10), plus encore 10 % en fonction de l'activité physique avec un plafond de l'ordre de 40 %.
Globalement, c'est 1.500 calories + 10 % pour des personnes qui ont un IMC normal, auxquelles ont rajoute 10 % si l'IMC est dégradé (par tranche de 10), plus encore 10 % en fonction de l'activité physique avec un plafond de l'ordre de 40 %.
D'un autre côté, de nombreuses études ont montré que la réduction de la
consommation calorique diminue l'insulino-résistance, par augmentation de la
sensibilité à l'insuline.
Notez que je m’en occupe depuis peu :
Inadapté-total à tout effort (du fait de mes gènes Corsi et de ma masse
corporelle), je fais le régime « 103PR », une invention non-brevetée
de ma part qui veut dire « Sans Pain-Pâte-Patate-Riz » et le reste à
volonté (y compris les alcools forts, mais ambrés et pas sucrés, pas les blancs quoi).
L’herbe, je la laisse aux bêtes qui en mangent et que
je mange avec délectation, et les fruits aux fructivores, sans me les interdire dès lors qu'ils ont un IG (indice glycémique pas trop élevé : Question d'apport de vitamines !) : Ce n’est pas
pour rien que l’espèce humaine a raccourci son tube digestif au fil des
générations (l’appendice en témoigne comme d’un organe de rumination qui a
disparu), gros consommateur d’énergie, pour aller grossir son cerveau !
De quoi se faire arracher les cheveux à n’importe quel
diététicien-nutritionniste, naturellement, alors même que c’était la base
exclusive de mes menus jusque-là.
Vous vous en foutez, mais ça donne des résultats extraordinaires : Depuis novembre dernier, je perds entre 2 et 3 kilos par mois, tel que « j’attaque » désormais les graisses quadri-décennales, les plus coriaces et qui font de la résistance.
Vous vous en foutez, mais ça donne des résultats extraordinaires : Depuis novembre dernier, je perds entre 2 et 3 kilos par mois, tel que « j’attaque » désormais les graisses quadri-décennales, les plus coriaces et qui font de la résistance.
Encore un peu, et je vais rentrer dans mes costards d’étudiant,
ceux d’après ma « grève de la faim » (un super-épisode : 10
jours sans manger, moins 10 kilos… un an après, + 20 ! À ce rythme-là, je
pouvais déjà tenir un mois sans manger, d’autant qu’au bout de 48 heures, les
sucs gastriques se mettent en panne et que l’estomac rétrécit : Je me suis
étouffé avec un demi-œuf dur et une cuillère à café de yaourt !)
On sait donc que s’il y a surcharge pondérale, même
légère, surtout si cette surcharge est de type androïde, une perte de poids doit
être envisagée (même pour les non-diabétiques).
Et on en revient à causer des glucides, le carburant de nos
cellules (et dont le cerveau en consomme près de 20 % : Cher pour un seul
neurone, mais c’est comme ça !), avec pour comburant l'oxygène de l'atmosphère inspiré par ailleurs, les graisses (et les sucres surabondants étant transformés en glycogène par le foie pour aller les stocker dans les cellules adipeuses réceptives, même s'il en garde une partie pour usage immédiat) étant « le réservoir »
pour des jours meilleurs, par un procédé inverse qui les retransforme en glucide.
Dans les années 1870, M. Bouchardat préconisait une
ration glucidique de 30 % de l'apport énergétique total, qui était le seuil de
tolérance pour qu'il n'y ait pas de sucre dans les urines. Dans les années
1970, cette alimentation a engendré des réflexions concernant la place laissée
aux lipides dans la ration journalière.
Le ratio de lipides représentait 50 %, donc beaucoup
trop important, d'autant que ces lipides étaient d'origine saturée en majorité,
donc athérogènes.
C'est pourquoi petit à petit le pourcentage de
glucides journalier est arrivé à 50 %, voire 60 % des calories totales. À ce
moment-là des études ont montré que ce pourcentage de 60 % de glucides était
néfaste pour l'équilibre métabolique car il engendrait une augmentation de
l'insulino-résistance, ainsi qu'une élévation des triglycérides.
Bé oui, le sucre donne soif, qu’il faut aller pisser
ensuite (toutes les deux heures en ce qui me concernait, même la nuit) et
bouche les veinules aux extrémités des membres (d’où mon pouce de pied qui ne
voulait pas cicatriser), ce qui oblige le cœur à pomper plus fort (hausse de la
tension), alors que le gras bouche les artérioles (avec ses risques d’AVC et
coronariens) au moment même où le cœur s’épuise à irriguer tout ça comme il
peut !
Boucle néfaste jusqu’à en devenir létale…
Les recommandations actuelles, en matière de glucides,
sont arrivées à un compromis d'un apport de 45 % de l'apport énergétique total,
représentés majoritairement par des aliments amylacés. La place des lipides,
pour lesquels il faudra faire une sélection qualitative, est réduite à 40 %.
Ces chiffres semblent mieux correspondre aux habitudes alimentaires gauloises
et cette quantité de glucides n'aurait pas d'influence néfaste sur
l'insulino-résistance.
Bon, je vous passe les études autour de l’index
glycémique des différents aliments (qui mesure en fait la typologie des
réactions du pancréas en leur présence et notamment de la nature des sucres qui
les composent, l’IG).
Personnellement, je bannis désormais tout ce qui affiche
plus de 2 chiffres en glucide (c’est marqué sur les étiquettes), donc supérieur
à 10 %.
Attention avec des bols alimentaires de l’ordre d’un
kilo par jour, ça fait quand même 40 à 70 g de glucide/jour.
Mais du coup, d’un IMC proche de 40 (l’IMC pour Indice
de Masse Corporelle reste une méthode fiable pour les femmes et hommes adultes
de 18 à 65 ans, mais ne peut pas être utilisée telle quelle pour les femmes
enceintes ou qui allaitent, les seniors, les athlètes d'endurance ou les
personnes très musclées et rapporte le poids exprimés en kilo sur le carré de
la taille mesuré en mètre), je suis assez loin de la dénutrition (< 16,5,
les anorexiques), de la maigreur (16,5 à 18,5), voire de corpulence normale (25
à 30) et même du statut de « surpoids » (30 à 35) ou d’obèse modéré (35
à 40), mais bien dans le cadre de l’obésité sévère, voire morbide ou massive
(> 40).
Encore quelques mois et je redeviendrai « obèse-normal »,
même pas obésique : Tant pis pour mes fans (toutes les potes de ma « petite-sœur »
qui encombrent mes routes quand je circule, dans le fol espoir de me croiser…)
Ceci dit, j’ai un peu cherché d’où viennent nos
habitudes alimentaires mortifères.
Qui nous empoisonne ainsi délibérément ?
Eh bien, les explications « historiques »
sont simples et renversantes !
C’est que l’évolution du nombre de diabétiques est certes
à rapprocher de la prise de poids moyenne des populations. On le sait,
l’obésité gagne du terrain depuis plusieurs décennies, et dans un nombre
croissant de pays.
De façon intéressante, l’explosion du nombre d’obèses
et de diabètes a longtemps été liée à l’accès facile à une nourriture riche et
abondante, et l’un et l’autre phénomènes sont souvent représentés comme les
résultantes de la sortie des périodes difficiles pour les pays occidentaux (deux
guerres et des privations pour toute une génération, voire plus) d’abord puis
de tous les autres ensuite.
Malheureusement, relier l’augmentation de ces maladies
à l’enrichissement des pays reste une approximation grossière : Des pays riches
ont su conserver une population où le nombre d’obèses ou de diabétiques reste
modéré.
Et petit à petit, un schéma d’ensemble se dégage : La
prévalence de l’obésité et des diabètes dans la population suit jusqu’à présent
de façon assez remarquable la consommation, en constante augmentation, des
sucres de toutes formes qu’on trouve dans notre alimentation.
Bien sûr, on pourra facilement pointer du doigt
certaines habitudes nutritionnelles déplorables qui alourdissent la tendance :
L’introduction de boissons sucrées, un peu partout, facilement accessibles et à
des prix très … démocratiques, a certainement joué un grand rôle.
De la même façon, le succès toujours non démenti des
chaînes de fast-food (dans lesquelles sont justement favorisés ces sodas)
explique en partie cette hausse de la consommation de sucre.
Au passage, pour nos indécrottables contempteurs des
habitudes alimentaires américaines, n’oublions pas que la « Gauloisie-gourmande »,
en matière de chaînes de fast-food, reste le pays des franchises les plus
rentables dans le domaine…
En somme, et au vu de ces éléments, il pourrait sembler
aisé de rappeler la responsabilité dans l’extension de ces maladies des
consommateurs, un peu trop friands de sucre d’une part, et celle des
restaurateurs spécialisés dans la nourriture industrielle d’autre part.
Ce ne serait pas faux. Les uns et les autres ont
évidemment contribué au résultat observé, puisque le sucre en excès est traité
par le foie qui va en faire du glycogène et aller se stocker dans les cellules
adipeuses, pour des jours meilleurs…
Mais s’arrêter là serait un peu trop court.
Pour bien comprendre ce qui s’est passé, il faut
garder à l’esprit que les sodas et les fast-foods existaient déjà dans les
années 50, 60 et 70, et que l’explosion de diabètes et d’obésité n’a vraiment
commencé à se faire sentir qu’après les années 80.
On arguera facilement qu’un tel phénomène de société
prend du temps à s’installer, mais au début des années 80, plus d’une
génération complète avait pu goûter aux joies du Big-Mac(rond) frites et
du Coca, sans que pourtant, les prévalences observées n’atteignent les taux
actuellement constatés.
C’est là que les autorités (gouvernementales d’abord,
sanitaires ensuite) interviennent et plus précisément dans la seconde moitié
des années 70 : C’est à ce moment-là en effet qu’apparaissent, à la suite des
recommandations officielles du ministère de la santé américain visant à lutter
contre les problèmes cardio-vasculaires, les recommandations de lutte contre la
présence de matières grasses dans la nourriture.
Notons qu’à la suite de ces recommandations
américaines, à peu près tous les autres pays occidentaux ont suivi avec plus ou
moins de décalage et de bonheur dans la copie de ces consignes.
Tout se passe comme si les autorités, découvrant un
problème de santé (une augmentation alarmante des problèmes
cardio-vasculaires), avaient trouvé un coupable (les graisses) et avaient
orienté, plus ou moins massivement, les consommateurs et les producteurs vers
des nourritures de substitutions qui, à leur tour, ont entraîné un problème
plus grave encore (celui de l’obésité et du diabète).
Du reste, certains éléments corroborent cette thèse :
Les industriels, confrontés aux campagnes sanitaires contre le gras, ont assez rapidement
adapté leurs processus de fabrication. Or, pour remplacer les matières grasses
des aliments, qui véhiculent généralement le plus de saveurs, un des
ingrédients de substitution privilégié sera le sucre, sous forme de glucose ou
de sirop fructose-glucose. Outre son prix modique, le sucre (comme le sel) est
un exhausteur de goût et permet donc de compenser la perte de saveur des
aliments qu’entraîne le retrait des matières grasses.
En outre, introduire des doses plus ou moins importantes
de sucre ne posait pas de problème éthique et de conscience puisque ces mêmes autorités sanitaires
avaient tacitement donné leur accord, notamment grâce à l’introduction de la
fameuse pyramide alimentaire produite par le USDA (US Department of
Agriculture) dans laquelle on retrouve ces sucres, féculents et autres céréales
en première position.
Depuis, les recherches médicales, tant sur les
problèmes cardio-vasculaires que sur les problèmes d’obésité et de diabète,
permettent de comprendre que si certaines graisses peuvent en effet provoquer
des maladies cardio-vasculaires (les graisses trans-hydrogénées, produites de
façon industrielle, et l’acide linoléique), c’est bien le sucre en général, et
notamment le fructose qui est un glucide, qui est le principal responsable de
l’explosion catastrophique des cas de diabète de type 2 et d’obésité dans le
monde.
Ces « dérives » alimentaires montrent que,
conformément à ce qu’on observe dans bien d’autres domaines, les individus
accordent finalement bien trop de confiance à leur gouvernement, quand bien même
celui-ci n’a jamais vraiment fait la preuve de sa grande clairvoyance.
Ils ont assez docilement suivi, avec obéissance (puis
obésité) les fines recommandations qui leur furent fournies par les autorités
et qui en menèrent une partie directement à la tombe en passant par la case cercueil.
En outre, il apparaît que les autorités, en se mêlant
de nutrition, ont causé d’énormes dégâts, et le nombre de morts prématurés qui
peut leur être imputé doit se compter en millions.
Ne vous inquiétez pas, l’énorme avantage d’un
gouvernement est qu’il n’est jamais responsable que des réussites flamboyantes, les
échecs étant toujours orphelins et toujours supportés par tous, la
piétaille-populaire en premier.
Dans ce contexte, il est plus qu’urgent de se demander
s’il est vraiment du sort de l’État de s’occuper de notre assiette.
Par extension et à l’aune des résultats calamiteux
dans le domaine alimentaire, on peut se demander s’il est indispensable que
tous, nous ne conservions pas le réflexe de nous tenir aussi loin que possible
des recommandations du gouvernement en la matière, et, encore mieux, d’étendre
cette légitime précaution à l’ensemble des « conseils » qu’il formule
régulièrement, que ce soit en matière d’investissement, de sécurité, de gestion
des énergies (renouvelables ou pas) ou de l’information qu’il nous distribue
avec une générosité douteuse.
Pour ma part, j’imagine que votre santé et,
finalement, votre vie sont des biens trop précieux pour être uniques et pour être laissés dans les
mains de cette bande d’irresponsables ignorants, autistes et trisomiques de surcroît.
De mon côté, je n’ignore pas, naturellement, que ma
propre histoire gastronomique a pu être marquée par mon milieu familial :
Il fallait être riche pour manger sain et équilibré dans les années 50/70 et
ses « 5 fruits & légumes » frais par jour.
D'ailleurs, contrairement à Jacques Brel, il est faux de dire que « celui-là est trop maigre pour être malhonnête » : C'est exactement l'inverse qui est vrai !
Le « pôvre sans-dents », parce qu'il est honnête se nourrit forcément mal et « pôvrement », jusqu'à se déformer physiquement en devenant adipeux avec le temps !
D’ailleurs, si le haricot vert n’a que 4 % de glucide,
je me méfie de tous les fruits, même ceux à IG réduit : On verra par la
suite, si suite il y a.
C’est plus facile désormais et « ma nichée » n’a pas été élevée au régime « pâte/patate/purée/beurre », parce que j'en avais les moyens financiers et s’en porte plutôt bien.
C’est plus facile désormais et « ma nichée » n’a pas été élevée au régime « pâte/patate/purée/beurre », parce que j'en avais les moyens financiers et s’en porte plutôt bien.
Mais j’envisage bien faire un procès aux autorités
sanitaires pour tentative d’empoisonnement : Le diabète, c’est une des ALD
qui coûte cher aux assurances sociales et on n’en guérit jamais, même si on
peut le maîtriser.
Je me pique tous les matins désormais : Quand je
dépasse les 1,1 g de sucre par litre de sang à jeun, je décide d’être de mauvaise humeur. À 1,4,
je suis de très mauvaise humeur pour toute la journée.
Ce qui devient rare, mais en notant que mes potes grecs,
quand ils sont à 2 g/l, ils vont écluser quelques Ouzo pour oublier…
Ce qui revient tous les jours avec une régularité de métronome !
Et puis, il leur faut bien ça pour oublier les menus et
potions de « Tsi-tsi-passe », au moins jusqu’au soir, quand il est
temps d’aller métaboliser l’éclusage de la journée !
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