Un peu de géopolitique « Trompiste » ?

Ces tyrans « nationaux-populistes »…
 
Le président des États-Unis pense être ami avec tous les tyrans de la planète, et ce n’est pas qu’une simple « attitude » en vue de négociations tellement il est constant dans sa façon d’être pour des résultats proches de l’ensemble vide (voire sont contre-productifs), d’autant il se fourvoie probablement quant aux intentions réelles de « Poux-tine », « Kim-tout-fou », « Xi-Ping-pong » et quelques autres dirigeants « autocrates-prétendument-éclairés ».

Ceux-ci, opportunistes de métier, ne font que profiter de sa déférence à leur égard.
Il faut dire que son retour à la Maison-Blanche comble d’aise les plus grands tyrans que porte la planète et les dirigeants « nationaux-populistes » de tous les horizons.
 
Et un fait (parmi d’autres) que le président « ricain » ne se contente pas de reconnaître publiquement mais qui le fait carrément fanfaronner c’est que « McDo-Trompe » se vante de « bien s’entendre » avec le russe, comme si cela suffisait à être de bon augure pour la marche du monde. « Bien s’entendre » est un objectif louable pour des alliés et entre pays neutres, mais lorsqu’il s’agit d’adversaires, seulement les « comprendre » est un but manifestement plus ambition. Et probablement pas à la portée du patron de d’administration fédérale « ricaine ».
 
D’ailleurs, il a dit la même chose du président chinois « Xi-Ping-pong » et du « grand démocrate » Nord-Koréen « Kim-tout-fou », ajoutant au sujet de ce dernier, en août 2018 et en octobre 2019 : « Je l’aime bien, il m’aime bien, on s’entend bien. »
Il affiche aussi fièrement son amitié avec « Vik-Thor-Or-báhn », qu’il qualifie d’« un des hommes les plus respectés », sans reconnaître ni se soucier du fait que le « Premier sinistre » Magyar est en réalité le dirigeant le plus méprisé de l’Union européenne (UE), un allié ouvert de « Vlad-Poux-tine » et l’obstacle le plus actif à l’unité de l’UE et de l’OTAN. Tel qu’il finira par se faire jeter sans ménagement par les uns et les autres.
Ce qui fait beaucoup pour le même homme…
 
Quant au gouvernement de style « homme fort » de « Vik-Thor », « McDonald » l’approuve sans réserve : « C’est un dur, un malin. »
Je suis certain « qu’Adolf H. » serait encore en vie, il le féliciterait pour sa façon d’épurer « les détails de l’Histoire »…
D’ailleurs, « Élan-Must », son généralissime, ne s’embarrasse pas de quelques leçons de cette Histoire récente de l’humanité pour soutenir ouvertement ses héritiers néonazis « Teutons »…
Et les deux roucoulent en présence de « Giorginetta-Mélodie », elle-même la lointaine « successeuse-ritale » d’un certain « Benito M. » qui aura enflammé les foules au large de la « Corsica-Bella-Tchi-tchi » au siècle dernier.  
Il n’y a plus personne en « Hispanie » pour relever le souvenir d’un certain Franco (quoique… ils ne sont pas loin), mais on peut assumer de voir dans « Ni-Gèle-ni-Barrage », le brexiteur britannique exacerbé, comme un futur ami du « ricain »…
Le temps de faire connaissance bien sûr.
Même cause même effet pour le Bélarus et pour le turc. En revanche, « Benne-Ya-mine-Net-à-Yahoo », c’est fait et le courant est si bien passé entre les deux hommes !
Ils ont même des projets d’avenir radieux…
 
Le président « ricain », qui devrait aller faire un tour en Birmanie, rien que pour voir, ou en Afrique sahélienne pour apprécier « les talents locaux », part du principe que puisque ces dirigeants sont forts, qu’il les aime bien, que c’est réciproque et qu’ils s’entendent bien tous, ils pourront que conclure des accords !
Qu’il pourra les amener à faire certaines choses au nom de leur amitié – ce qui serait donc hors de portée des autres chefs d’État… inamicaux !
Logique…
 
Naturellement, il se met le doigt dans l’œil. Tout d’abord, ils ne sont pas vraiment amis. S’il est convaincu qu’ils font preuve de respect à son égard, c’est qu’en réalité ils le manipulent !
Forts de l’expérience de ses quatre précédentes années à la Maison-Blanche, ils auront appris que le nouveau président « ricain » les traiterait correctement, ou en tout cas qu’il ne les maltraiterait pas, s’ils faisaient semblant de le respecter.
« J’apprécie les gens qui m’apprécient », a-t-il déclaré en juillet 2023, fournissant ainsi aux dirigeants étrangers le mode d’emploi pour l’amadouer…
 
Ensuite, « McDo-Trompe » semble ne pas comprendre que la plupart des leaders mondiaux agissent en fonction de leurs propres intérêts qui sont souvent bien différents des intérêts « ricains » (quand ils ne sont pas exactement contraires). Il ne saisit pas tout-à-fait ce principe essentiel de la politique internationale, parce qu’il semble ne pas saisir tout-à-fait ce que sont vraiment les intérêts « ricains », sauf lorsqu’ils coïncident avec ses propres intérêts commerciaux personnels.
Mais il n’y a pas que les « deals » commerciaux et marchands dans la vie, surtout entre alliés qui évoluent dans un même système de valeurs culturelles…
 
Et il oublie que, pendant son premier mandat, son ouverture aux dictateurs n’aura apporté aucun bénéfice aux États-Unis.
Au contraire, il s’est même discrédité à bien des égards.
Ainsi à l’occasion d’une conférence de presse commune avec « Poux-tine » à Helsinki, en juillet 2018, « McDo-Trompe » avait déclaré faire davantage confiance aux garanties du président russe qu’à ses propres spécialistes du renseignement sur la question d’une potentielle tentative d’influence de la Russie dans l’élection présidentielle américaine de 2016.
Tout est dans cette assertion…
 
Car, malgré cela en plus d’autres épisodes de ronds de jambe, il n’a absolument rien obtenu de « Vlad-Poux-tine », ni au sommet en Finlande ni à aucun autre moment de ses quatre années de présidence entre 2017 et 2021.
Au contraire, les russes se sont convaincus au sommet de Genève de juin 2021 qu’ils pouvaient désormais lancer leur offensive en Ukraine sans aucun risque de rétorsions de la part de la nouvelle administration démocrate, ni même d’aucunes représailles et encore moins de « sanctions » supplémentaires.
Vous connaissez la suite : C’est finalement grâce « McDo » que la guerre gronde en Europe orientale alors qu’il prétend – pour le moins extrêmement légèrement – qu’elle n’aurait jamais eu lieu s’il avait été réélu en 2020…
 
En fait, le président russe avait livré une guerre à son voisin dès 2014, qui s’est poursuivie pendant tout le premier mandat de « McDo-Trompe », sans la moindre hésitation, ni de trop fâcheuses rodomontades occidentales.
Cette guerre était confinée à la région du Donbass, dans l’Est de l’Ukraine, mais il ne s’agissait pas d’une escarmouche frontalière, puisque plus de 14.000 personnes ont été tuées dans les combats avant l’invasion totale lancée en février 2022.
Clairement, on peut se poser la question : Comment peut-on « dealer » ainsi de façon aussi grossière, animé par une profonde ignorance d’autrui et une immense arrogance se son surmoi ?
 
D’ailleurs « Poux-tine » a déjà rejeté les grandes lignes d’un projet proposé par « Trompe » pour mettre un terme à la guerre en Ukraine, le qualifiant de « sans intérêt », puis se réfugiant derrière une hérésie juridique, qualifiant « Zèle-En-ski » d’illégitime pour parler et négocier une paix au nom de son pays !
Alors que c’est le même qui tient l’unité de son armée et du pays depuis trois ans d’invasion sans être pour autant contesté en interne.
Et là, pas besoin d’exécuter d’éventuels opposants comme ça se pratique encore en Russie « Nationale-populiste »…
« McDo-Trompe » avait annoncé qu’il arrêterait ce conflit-là avant même sa cérémonie d’investiture. Il se donne désormais jusqu’à Pâques pour parvenir à un cessez-le-feu.
Et pour découvrir enfin que ces choses-là sont plus difficiles à régler qu’il n’y paraît.
 
De la même manière, pendant son premier mandat, « Trompe » a organisé deux sommets avec « Kim-tout-fou ». Il s’est même montré intarissable sur leur amitié avant, pendant et après, allant jusqu’à se vanter, au cours d’un meeting politique en septembre 2018, du fait qu’ils soient « tombés amoureux » (comme des phoques ?) après un échange de « lettres d’amour » !
Et pourtant, là aussi, absolument rien n’en a été obtenu !
En effet, « Kim-tout-fou » n’avait aucun intérêt à révéler la taille et la localisation de son arsenal nucléaire et encore moins à s’engager à le démanteler.
Lors d’une de leurs rencontres, à Hanoï (Vietnam, lieu où son demi-frère aura été assassiné à l’acide quelques temps avant) en février 2019, « Trompe » a indiqué à « Kim-tout-fou » comment il pourrait transformer le front de mer Nord-Koréen en un domaine balnéaire lucratif, comme si ce type de projet pouvait avoir le moindre intérêt pour le dictateur.
D’ailleurs, il vient de remettre ça avec la bande de gaza…
Un cinglé ?
 
En revanche « Trompe » ne se berce pas d’illusions sur la possibilité que « Xi-Ping-pong » accepte des pratiques commerciales plus équitables au nom de leur camaraderie. En revanche, il semble penser que des tarifs douaniers punitifs – ou la menace d’en appliquer – pourraient le forcer à céder.
Mais en tout cas il ne semble pas se rendre compte que le président chinois a déjà un ensemble de réponses toutes prêtes, qui prévoient principalement la rupture des chaînes d’approvisionnement « ricaines » et occidentales, dont beaucoup impliquent encore la Chine.
« Xi-Ping-pong » a déjà fait le calcul qu’étant donné le contrôle exercé par le Parti communiste chinois sur son pays (et son contrôle à lui sur le Parti communiste chinois), il a les moyens de tenir bien plus longtemps que « Trompe » dans ce type de guerre commerciale asymétrique.
 
« Vik-Thor-Or-báhn », le « despote » des Carpates, est peut-être sincère dans sa volonté d’entretenir des relations chaleureuses avec le nouveau président « ricain ». Car lui, dans une bonne lecture géopolitique de la situation, il est confronté à des défis à l’intérieur même de l’UE : Les chefs d’État européens savent qu’ils doivent plaire à « Trompe », au moins dans une certaine mesure, car ils dépendent des États-Unis pour leur sécurité (par le biais de l’OTAN, conduit par les États-Unis) et leur stabilité économique (par le biais du dollar et du système financier international).
Par conséquent, pour apaiser son homologue « ricain », « Vik-Thor » pourrait vouloir croire que « McDonald » est capable de faire pression sur les Européens pour qu’ils lâchent du lest sur les pénalités qu’ils sont susceptibles d’infliger à la Hongrie.
Le problème, c’est que ni Buda ni Pest n’ont grand-chose à offrir aux « Ricains » en retour, mise à part leurs « sentiments-les-meilleurs » et une éventuelle association plus poussée avec les régimes le moins démocratique et les plus « nationaux-populistes » de l’Union européenne.
(La fameuse « internationale des nationalistes »…)
 
Mais tout cela n’explique pas pourquoi « Trompe » manifeste une telle déférence à l’égard des tyrans et dictateurs de l’hémisphère-Nord de la planète.
Certains pensent que « Vlad-Poux-tine » le tient d’une façon ou d’une autre, par le porte-monnaie, par le biais d’un chantage à la cassette porno ou autre chose comme la délivrance de permis de construire.
Que ce soit vrai ou pas, il est fort probable que « Trompe » traitera « Poux-tine » comme il l’a fait pendant toutes ces années, parce qu’au fond il respecte les gens qui détiennent le pouvoir suprême.
Plus encore : Manifestement il les envie !
C’est un gros frustré, finalement, en quête de reconnaissance de ceux qu’il considère comme les « plus puissants », un club très fermé, manifestement…
 
Dans une interview accordée à la chaîne Fox News en juin 2018, « McDo-Trompe » explique, de ce qu’il a compris de la « Korée du Nord » de « Kim-tout-fou », juste après leur premier sommet à Singapour : « Il est à la tête d’un pays et franchement il est un chef fort. (…) Quand il parle, son peuple est au garde-à-vous. Je veux que mon peuple fasse pareil. »
Là encore, tout est dit…
Peu importe que les « Koréens-sudistes » vivent 100 fois mieux que leurs cousins nordistes… qui parfois échappent de peu aux famines récurrentes !
 
Et pour ça, il aurait affirmé à huis-clos à son entourage proche : « J’ai besoin du genre de généraux qu’avait Adolf Hitler ». Dans le même style, en octobre 2024, juste avant l’élection présidentielle « ricaine », au cours d’une interview, il aurait qualifié « Xi-Ping-pong » de « type génial » qui contrôle 1,4 milliard de personnes d’une main de fer. « Que ça plaise ou non, c’est quelqu’un de brillant. »
L’idée étant que contrôler autant de gens avec une poigne de fer est quelque chose d’impressionnant, que seul un type « génial » est capable d’accomplir !
L’immense fatuité de seulement quelques-uns… si « pov’-du-neurone » !
 
Quant aux autres, je ne vous raconte pas : Il a ainsi recruté un « généralissime-brillant » selon ses propres critères, même s’il ne le dit pas. Ainsi, le New-York Times et le Wall-Street Journal ont annoncé que « Must » et ses équipes du Department of Government Efficiency (DOGE) se sont fait accorder un « accès complet » au cœur du réacteur de l’action de l’État US : Tout le système de paiement fédéral !
Dit autrement, « Must » « a potentiellement le contrôle du carnet de chèques des US » (New-York Magazine).
Potentiellement, donc, le « généralissime-Must » peut décider de couper les vivres à tous les organes d’intervention de l’État américain, de ne plus payer tel ou tel prestataire (ou concurrent de Tesla, X ou de SpaceX, …), de cesser le financement de programmes d’aides publiques etc…
Et c’est un vaste problème car le recrutement de « Must » n’a fait l’objet d’aucune approbation par le Sénat (qui doit constitutionnellement valider les nominations présidentielles) et le DOGE n’est même pas une agence ou un département gouvernemental et à ce titre ne peut avoir aucun pouvoir sur les autres agences/départements gouvernementaux ou décider d’autorité de couper des crédits validés par le Congrès.
« Le généralissime Must » n’est à l’heure actuelle qu’un « simple citoyen » de « McDo-Trompe » et son interventionnisme ne s’apparente manifestement pas à la recherche de « l’efficacité publique » mais a tout d’un « coup d’État ».
 
Or, comme beaucoup l’ont compris, si « Trompe » a un sens aigu de la politique « nationale-populiste », manifestement il n’éprouve aucun attachement profond aux institutions démocratiques.
Il ne se rend même pas compte (mais cela va peut-être venir bientôt) que faire copain-copain avec des dirigeants autocrates, « nationalpopulistes » comme lui, ne lui vaudra aucune faveur en retour mais bien plus une concurrence exacerbée teinte de craintes, chacun pour leurs prés-carrés.
 
Pour mémoire (n’en déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE », REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)