La stratégie consiste à « inonder la zone »
Une idée émise par Steve Bannon, le stratège « d’extrême
droâte » passé par la Maison Blanche lors du premier mandat de « Trompe »
aux prémices des « stratèges du chaos » et qui aura essaimé en Europe…
Depuis, ils ont avancé un peu partout autour du globe pour devenir des « nationaux-populistes » avec leurs deux « phares », « Poux-tine », l’unipolaire de la diversité tiers-mondiste des « Brics » réunis autour de la notion revendiquée de « multipolaire » et « Trompe », le soi-disant talentueux négociateur hors-pair.
Non, hélas, il ne sait pas emporter l’adhésion. Sinon par la menace et la contrainte : Une stratégie qui emporte sous son bras tous ses revers à venir.
Vous aurez remarqué, qu’à chaque fois que « Trompe »
prend la parole, on a l’impression qu’il lui manque un cerveau. D’où l’effet de
sidération qui saisit le commun des mortels à chacune de ses déclarations !
Un être nous parle, mais ses dires sont si extravagants et parfois si confus qu’ils ressemblent aux éructations brouillonnes d’un pilier de bar complétement aviné en fin de soirée. Et si personne n’y comprend plus rien, tout le monde y prête pourtant attention vu le prestige du personnage : Magique !
« Trompe » agit sur le monde avec ses nouveaux joujoux légués par des électeurs tout autant ignorants que lui, avec la brusquerie de… l’ignorant qui, ne sachant rien sur rien, se permettant d’énoncer des propositions en tout point contraires aux réalités du terrain.
Manifestement, pour « Trompe », le monde en lui-même n’existe pas dans toute sa beauté et son incomparable richesse de nuances en tout genre : Il n’est qu’un immense terrain de jeu où il entend agir comme un général qui, ignorant tout des contingences où doit se livrer une bataille décisive, ne sachant même pas à quoi peut bien ressembler son ennemi ni la configuration des forces en présence, n’en décide pas moins d’entamer les hostilités avec l’opiniâtreté propre à l’imbécile acéphale, sans calcul ni réflexion préalable.
Beaucoup voient dans cette radicalité apparente la
marque du génie, d’autres seulement du pragmatisme, là où il ne s’agit pourtant
que de bouffonneries, de coups d’éclats destinés à marquer l’opinion, à
sidérer, à submerger, sans jamais se traduire par un effet concret, si ce n’est
d’occuper la Une de l’actualité, à inonder le monde de son verbiage iconoclaste.
Et de fait, à chacune de ses gesticulations, la complexité du réel se rappelle à lui et si le flux de ces vociférations ne se tarit jamais, en pratique, ses coups de semonce sont destinés à demeurer la plupart du temps lettre morte. Notez qu’il s’en moque, pour persister et recommencer plus loin sur un autre sujet : Il aura probablement l’impression d’exister comme jamais de la sorte.
Un nuisible, ni plu ni moins… Personnellement, j’attends la paix promise, depuis deux ans, en Ukraine la veille de sa prestation de serment, désormais, au lendemain de Pâques…
« L’année 2025 va être une pétaudière ». Il
y aura de l’esbrouffe, des déclarations intempestives, des menaces à l’emporte-pièce,
des injonctions sorties de nulle part, tout un grand délirium « très épais »
qui ne débouchera sur strictement rien de notable si ce n’est d'apporter plus de
confusion à une situation générale qui n’en manque déjà pas.
Par exemple, imaginer Gaza comme un nouveau Las Vegas, c’est non seulement insulter une population qui vit sous les feux de l’enfer israélien, mais c’est aussi conforter toute une partie de la société israélienne, martyrisée par des « fous d’Allah », dans leur refus de penser l’avenir autour d’une inévitable cohabitation avec le peuple palestinien.
Autrement dit, vous cimentez, bétonnez l’impasse actuelle…
Pourtant, pour arriver à ses fins, il faut de la
patience, de l’endurance, parfois même du courage, de l’abnégation, un sens de
la diplomatie aiguisé, de la conviction qui suscite l’adhésion, sans quoi tout
cela restera une guerre perpétuelle animée par la haine et la détestation de l’autre.
Or « Trompe » entend résoudre les problèmes du monde à la hache !
Ainsi, les consignes de « Trompe », si l’Iran venait à l’assassiner sont claires : Anéantir le pays, sans autre forme de retenue…
« Trompe » a finalement l’engouement des bouffons qui se prennent pour des prophètes. Son égocentrisme, son narcissisme sont tels qu’il parvient à croire en l’expression de son propre génie et finit par considérer ses paroles comme des oracles inspirés par Dieu Soi-même qui d’ailleurs le protège même des balles.
Son insondable bêtise l’illumine finalement de l’intérieur !
Il parle fort, s’exprime à tort et à travers, fanfaronne comme des conquistadors amoureux de leur propre reflet.
C’est comme ça que les Grecs antiques reconnaissaient tout ceux qui, dans leur conduite, est considéré par les dieux comme démesure, orgueil, et devant appeler leur vengeance : C’est l’hubris !
On y était avec « Poux-tine », on y est avec « Trompe » : Ces deux-là devraient bien s’entendre, et pourtant…
Il n'y a rien à opposer à ce type de forçat qui frôle
sans cesse la folie si ce n’est une détermination implacable. Les démocraties
sont au pied du mur. Soit elles trouvent en elles (et en nous, tétanisés,
sidérés) les forces nécessaires pour répondre aux provocations du président « ricain »,
soit elles tergiversent et prennent le risque de voir leur « national-populisme »
(le vecteur, le support ayant actuellement le plus de succès) les engloutir.
La comédie précède souvent la tragédie. C’est vrai au théâtre qui n’est jamais que le reflet de nos comportementq…
Pour l’heure, c’est plutôt « choquer pour mieux
régner ». La stratégie de « Trompe » suit finalement à la lettre
le conseil de Bannon, celui d’« inonder la zone ». En clair : Déstabiliser les
médias, ses adversaires politiques et ses rivaux à l’international en
démultipliant les déclarations et les décrets tonitruants.
Si Steve Bannon n’est resté que sept mois conseiller de « Trompe » au cours de son premier mandat, il considère les premières semaines du second comme une réussite personnelle. « Vous voyez maintenant l’aboutissement de tout le travail qu’on a fait », fanfaronnait-il le 31 janvier dernier dans un podcast du New-York Times. « Vous assistez à ce que j’appelle “l’inondation de la zone” et il n’y a pas de meilleur moment pour être en vie que maintenant, quand on voit les fruits de ce grand effort. »
Cette stratégie de submersion, Steve Bannon l’avait exposée dès 2019 sur la chaîne PBS. Plus que les responsables démocrates, « les médias sont le parti d’opposition ». « Comme ils sont stupides et paresseux, ils ne peuvent se concentrer que sur une chose à la fois », expliquait-il. « La seule chose à faire est d’inonder la zone. »
Simple… pour les « stratèges du chaos ».
Une technique efficace puisque le « déluge d’événements » provoque un « effet de noyade ».
« Pour Bannon, si on lance quatre sujets d’un coup, les médias sont complètement perdus », aura expliqué un spécialiste. Or, sans les médias, « il n’y a pas vraiment d’opposition ».
Toutefois, il existerait une faille à cette stratégie
d’inondation puisque la théorie de Bannon néglige la résistance de groupes
opposés à « McDo-Trompe ». Et l’opposition à l’exécutif « ricain »
vient « essentiellement de procédures judiciaires » menées par des
citoyens ou des associations qui « vont s’intéresser à une question en
particulier », comme l’avortement ou l’immigration.
Tous contestent les décisions qui concernent leur champ d’expertise devant les tribunaux et peuvent « mettre quasiment en échec, directive après directive », la « tentative de noyer la zone ». Et c’est alors le poisson qui est noyé sous le déluge des procédures judiciaires…
Mais ça prend du temps pour produire des effets…
« Trompe » cherche à impressionner et à faire
peur, mais le plus important est de « ne pas le croire », estime le New-York
Times. Pour son éditorialiste, le locataire de la Maison Blanche veut faire
croire qu’« il fait ce qu’il veut », partant du principe que « si
vous faites croire aux gens que quelque chose est vrai, vous augmentez les
chances que cela le devienne ». Un autre postulat des « nationaux-populistes »…
J’annonce que la mer est bleue, et à force tout le monde est persuadé que la mer est bleue (alors que pas du tout : Elle reflète seulement la couleur du ciel juste au-dessus d’elle. Et moâ, j’y vois parfois l’étincellement d’une myriade de diamants… Il faut que veniez à mâtine quand il fait beau jusqu’à Calvi – Balagne, au café face à sa baie : C’est magnifique et hypnotisant à souhait !)
Mais ses seuls « vrais pouvoirs » sont ceux de la présidence et ils ne lui permettent même pas de « réécrire la Constitution ». En revanche, avec les outrances à répétition, « l’impression de puissance de Trump demeure ».
Certains élus démocrates ne s’y trompent d’ailleurs pas et appellent déjà à relativiser – dans une certaine mesure – les dernières « trumperies ».
Ainsi, le projet d’« invasion de Gaza » n’aura
probablement jamais lieu, selon un sénateur. « Les médias et les bavards se
concentreront sur le sujet pendant quelques jours et Trump aura réussi à
distraire tout le monde » précise-t-il.
Une « distraction », c’est aussi le mot employé par un autre sénateur démocrate, celui du Delaware (ce paradis fiscal pour les entreprises) estime que l’annonce de « Trompe » sur Gaza vise notamment à détourner l’attention après les protestations sur « Elon Musk et son rôle » dans l’administration.
À savoir le démantèlement des instances et politiques fédérales, à commencer par le gel de l’USAID, l’aide étrangère américaine.
Pour d’autres, la stratégie adoptée par le président « ricain »
(celle de la noyade par submersion) leur rappellent la « théorie du fou »
développée sous « Ricard-Nick-sonne ». « Net-à-Yahoo » s’est
ainsi laissé prendre à la comédie même s’il semblait stupéfait aux côtés d’un « Trompe »
annonçant sa vision du futur de cette bande de terre palestinienne de 40
kilomètres de long en réponse aux massacres du 7 octobre 2023 commis par le « Ramasse ».
Il n’en espérait probablement pas tant.
Il craignait plutôt que la nouvelle administration républicaine ne lui torde le bras pour poursuivre les négociations pour la seconde phase du cessez-le-feu…
Comme quoi, les rumeurs, il ne faut pas s’y fier.
Ni aux avis des experts en expertises et autres analyses d’analystes patentés…
Pourtant lors de son discours d’investiture le 20
janvier, le nouveau président « ricain » affichait sa vision
impériale de l’Amérique, clamant sa volonté d’annexer le Groenland, le canal de
Panama et le Canada, mais se posant aussi « en rassembleur et en faiseur de
paix ». Il promettait de mesurer ses succès « non seulement à l’aune des
batailles remportées, mais aussi des guerres auxquelles il serait mis fin »
et plus encore, des guerres « dans lesquelles les États-Unis n’entreraient
jamais ». Or, envisager et annoncer la prise de contrôle de Gaza, encore aux
mains d’un mouvement islamiste armé et radical, avec l’expulsion forcée de ses
habitants, serait bel et bien un acte à même de relancer la guerre.
Alors, comment évaluer cette nouvelle provocation verbale ? Est-il sérieux ? Veut-il vraiment poser de nouvelles bases de négociation ?
S’agit-il d’une diversion qui cache l’ambition d’une annexion de la Cisjordanie ?
Ou s’agit-il simplement d’une prise de contrôle des champs pétrolifères et gaziers sis au large de la Palestine ?
C’est que dans le cadre de sa « stratégie de la
noyade », après avoir annoncé avec fracas une augmentation de 25 % des
tarifs douaniers avec le Mexique et le Canada, il a finalement suspendu sa
décision pour un mois après que ces deux pays ont accepté dans l’urgence de
renforcer les contrôles à leurs frontières avec les États-Unis pour bloquer les
passages de migrants et le trafic de drogue.
Et on a crié au génie !
Pourtant, avec Gaza, l’enjeu est beaucoup plus sensible dans une région qui reste au bord d’un embrasement général notamment avec l’accélération par l’Iran de son programme nucléaire militaire.
Dans un tel contexte, comment ne pas penser à la « théorie du fou » inventée en son temps par « Harry-Kiss-Singer » et « Ricard-Nick-sonne » (1969-1974) afin de rendre plus crédibles ses menaces pour les négociations de paix avec le Nord-Vietnam alors que les USA étaient englués dans la guerre.
Le chef de cabinet du président d’alors raconta ensuite dans ses mémoires que le président « ricain » avait sciemment fait courir la rumeur qu’il était un obsédé de la lutte contre le communisme et qu’il avait les nerfs fragiles avec toujours « le doigt sur le bouton nucléaire ».
Qu’il était devenu imprévisible, donc dangereux, et qu’il vallait mieux se plier.
Une vieille tactique que déjà théorisait Machiavel dans le Prince : « Il est parfois sage de simuler la folie ».
Mais ni Moscou, ni Hanoï n’y avaient cru, d’autant que « Nick-sonne » se montrait prudent sur beaucoup d’autres dossiers.
Et les USA ont vu leur statut de « gendarme du monde » passablement s’effriter jusqu’au paroxysme des attentats de 2001.
Avec « Trompe », ils risquent de le perdre définitivement…
Alors, on peut essayer de se rassurer avec « Trompe »
qui serait en la matière un récidiviste qui utilisa déjà cette stratégie
vis-à-vis de la « Korée du Nord » et de son dictateur « Kim-tout-fou ».
Méprisant, il le qualifia de « petit homme fusée », lors d’un discours à
l’ONU, menaçant son pays « du feu et de la fureur, comme le monde ne l’a
jamais vu jusqu’ici » s’il persistait dans ses menaces à l’encontre des États-Unis
avec les résultats que vous connaissez : Ensemble vide !
Même si sur le coup cette montée aux extrêmes fut payante, ouvrant la voie à trois rencontres entre les deux dirigeants. Des rencontres qui n’aboutirent à rien faute d’avoir été réellement préparées du côté de l’administration « Trompe », aussi habile dans ses coups d’éclat qu’approximative dans son suivi des dossiers.
La « Korée du Nord » est devenue depuis une puissance nucléaire et a même inscrit la possession de la bombe dans sa constitution.
Mais « Trompe » n’en reste pas moins convaincu des avantages de telles provocations pour changer les équilibres et les termes d’une négociation. C’est la logique même de ce qu’il considère être « l’art du deal » selon le titre de son livre.
Autrement dit, si ce n’est pas la « stratégie du fou », c’est seulement celle du bouffon !
Car on voit mal ce que pourrait être dans le cas de
Gaza la marge de discussion. La vision de « Trompe » de la puissance « ricaine »
est celle de l’âge d’or d’un hyper-impérialisme « ricain »
probablement disparu : L’hommage aux présidents William McKinley lors de
son discours d’investiture et à Theodore Roosevelt qui menèrent l’un la guerre
contre l’Espagne lui arrachant notamment Cuba et l’autre les Philippines au nom
de la liberté des peuples, les vassalisant sans pour autant les annexer, reste
un « marqueur » de la pensée « trompiste ».
En filigrane se dessinerait ainsi un retour vers la notion de protectorat, typique aussi de cette époque-là, qui fut relancée dans l’après-guerre froide notamment avec les interventions occidentales dans les Balkans. Mais une telle tutelle ne peut plus se faire autrement qu’avec un mandat des Nations-Unies, ce qui semble dans l’état hors de question.
Ce projet concernant la Palestine impliquerait à la
fois la Jordanie et l’Égypte pour l’accueil des Gazaouis, qui n’en veulent pas,
mais aussi les pays du Golfe, à commencer par l’Arabie saoudite pour les
financements. Riyad a néanmoins déjà rappelé exclure toute normalisation avec
Israël si l’État hébreu ne reconnaît pas un État palestinien.
Une éventuelle mainmise « ricaine » sur Gaza compliquerait singulièrement – voire rendrait impossible – toute la stratégie des accords d’Abraham entre Israël et des pays arabes modérés lancés lors de son précédent mandat.
« Trompe » va au-devant de grandes
désillusions, et pendant ce temps-là, il laisse les « Must-boys » de
la « tech » mettre à sac l’administration fédérale et faire main
basse sur les pépites qui y subsistent encore.
C’est du « Mille-&-I » (l’argentin), mais en format « Big-Mac-XxxL ». Après tout Eltsine avait fait pareil et « Poux-tine » aura mis 20 ans à mettre au pas ses oligarques à coup de meurtres, assassinats, « accidents » et peines de prison…
« Trompe » devrait bien s’entendre avec lui et les « Nationaux-populistes » européens réunis récemment en Madrid le pressentent déjà…
Vivre à genoux comme des « nationaux-populistes » plutôt que mourir comme des « patriotes », pourquoi pas puisque ce sont ceux que se réclament aussi « patriotes » qui le disent…
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
Depuis, ils ont avancé un peu partout autour du globe pour devenir des « nationaux-populistes » avec leurs deux « phares », « Poux-tine », l’unipolaire de la diversité tiers-mondiste des « Brics » réunis autour de la notion revendiquée de « multipolaire » et « Trompe », le soi-disant talentueux négociateur hors-pair.
Non, hélas, il ne sait pas emporter l’adhésion. Sinon par la menace et la contrainte : Une stratégie qui emporte sous son bras tous ses revers à venir.
Un être nous parle, mais ses dires sont si extravagants et parfois si confus qu’ils ressemblent aux éructations brouillonnes d’un pilier de bar complétement aviné en fin de soirée. Et si personne n’y comprend plus rien, tout le monde y prête pourtant attention vu le prestige du personnage : Magique !
« Trompe » agit sur le monde avec ses nouveaux joujoux légués par des électeurs tout autant ignorants que lui, avec la brusquerie de… l’ignorant qui, ne sachant rien sur rien, se permettant d’énoncer des propositions en tout point contraires aux réalités du terrain.
Manifestement, pour « Trompe », le monde en lui-même n’existe pas dans toute sa beauté et son incomparable richesse de nuances en tout genre : Il n’est qu’un immense terrain de jeu où il entend agir comme un général qui, ignorant tout des contingences où doit se livrer une bataille décisive, ne sachant même pas à quoi peut bien ressembler son ennemi ni la configuration des forces en présence, n’en décide pas moins d’entamer les hostilités avec l’opiniâtreté propre à l’imbécile acéphale, sans calcul ni réflexion préalable.
Et de fait, à chacune de ses gesticulations, la complexité du réel se rappelle à lui et si le flux de ces vociférations ne se tarit jamais, en pratique, ses coups de semonce sont destinés à demeurer la plupart du temps lettre morte. Notez qu’il s’en moque, pour persister et recommencer plus loin sur un autre sujet : Il aura probablement l’impression d’exister comme jamais de la sorte.
Un nuisible, ni plu ni moins… Personnellement, j’attends la paix promise, depuis deux ans, en Ukraine la veille de sa prestation de serment, désormais, au lendemain de Pâques…
Par exemple, imaginer Gaza comme un nouveau Las Vegas, c’est non seulement insulter une population qui vit sous les feux de l’enfer israélien, mais c’est aussi conforter toute une partie de la société israélienne, martyrisée par des « fous d’Allah », dans leur refus de penser l’avenir autour d’une inévitable cohabitation avec le peuple palestinien.
Autrement dit, vous cimentez, bétonnez l’impasse actuelle…
Or « Trompe » entend résoudre les problèmes du monde à la hache !
Ainsi, les consignes de « Trompe », si l’Iran venait à l’assassiner sont claires : Anéantir le pays, sans autre forme de retenue…
« Trompe » a finalement l’engouement des bouffons qui se prennent pour des prophètes. Son égocentrisme, son narcissisme sont tels qu’il parvient à croire en l’expression de son propre génie et finit par considérer ses paroles comme des oracles inspirés par Dieu Soi-même qui d’ailleurs le protège même des balles.
Son insondable bêtise l’illumine finalement de l’intérieur !
Il parle fort, s’exprime à tort et à travers, fanfaronne comme des conquistadors amoureux de leur propre reflet.
C’est comme ça que les Grecs antiques reconnaissaient tout ceux qui, dans leur conduite, est considéré par les dieux comme démesure, orgueil, et devant appeler leur vengeance : C’est l’hubris !
On y était avec « Poux-tine », on y est avec « Trompe » : Ces deux-là devraient bien s’entendre, et pourtant…
La comédie précède souvent la tragédie. C’est vrai au théâtre qui n’est jamais que le reflet de nos comportementq…
Si Steve Bannon n’est resté que sept mois conseiller de « Trompe » au cours de son premier mandat, il considère les premières semaines du second comme une réussite personnelle. « Vous voyez maintenant l’aboutissement de tout le travail qu’on a fait », fanfaronnait-il le 31 janvier dernier dans un podcast du New-York Times. « Vous assistez à ce que j’appelle “l’inondation de la zone” et il n’y a pas de meilleur moment pour être en vie que maintenant, quand on voit les fruits de ce grand effort. »
Cette stratégie de submersion, Steve Bannon l’avait exposée dès 2019 sur la chaîne PBS. Plus que les responsables démocrates, « les médias sont le parti d’opposition ». « Comme ils sont stupides et paresseux, ils ne peuvent se concentrer que sur une chose à la fois », expliquait-il. « La seule chose à faire est d’inonder la zone. »
Simple… pour les « stratèges du chaos ».
Une technique efficace puisque le « déluge d’événements » provoque un « effet de noyade ».
« Pour Bannon, si on lance quatre sujets d’un coup, les médias sont complètement perdus », aura expliqué un spécialiste. Or, sans les médias, « il n’y a pas vraiment d’opposition ».
Tous contestent les décisions qui concernent leur champ d’expertise devant les tribunaux et peuvent « mettre quasiment en échec, directive après directive », la « tentative de noyer la zone ». Et c’est alors le poisson qui est noyé sous le déluge des procédures judiciaires…
Mais ça prend du temps pour produire des effets…
J’annonce que la mer est bleue, et à force tout le monde est persuadé que la mer est bleue (alors que pas du tout : Elle reflète seulement la couleur du ciel juste au-dessus d’elle. Et moâ, j’y vois parfois l’étincellement d’une myriade de diamants… Il faut que veniez à mâtine quand il fait beau jusqu’à Calvi – Balagne, au café face à sa baie : C’est magnifique et hypnotisant à souhait !)
Mais ses seuls « vrais pouvoirs » sont ceux de la présidence et ils ne lui permettent même pas de « réécrire la Constitution ». En revanche, avec les outrances à répétition, « l’impression de puissance de Trump demeure ».
Certains élus démocrates ne s’y trompent d’ailleurs pas et appellent déjà à relativiser – dans une certaine mesure – les dernières « trumperies ».
Une « distraction », c’est aussi le mot employé par un autre sénateur démocrate, celui du Delaware (ce paradis fiscal pour les entreprises) estime que l’annonce de « Trompe » sur Gaza vise notamment à détourner l’attention après les protestations sur « Elon Musk et son rôle » dans l’administration.
À savoir le démantèlement des instances et politiques fédérales, à commencer par le gel de l’USAID, l’aide étrangère américaine.
Il craignait plutôt que la nouvelle administration républicaine ne lui torde le bras pour poursuivre les négociations pour la seconde phase du cessez-le-feu…
Comme quoi, les rumeurs, il ne faut pas s’y fier.
Ni aux avis des experts en expertises et autres analyses d’analystes patentés…
Alors, comment évaluer cette nouvelle provocation verbale ? Est-il sérieux ? Veut-il vraiment poser de nouvelles bases de négociation ?
S’agit-il d’une diversion qui cache l’ambition d’une annexion de la Cisjordanie ?
Ou s’agit-il simplement d’une prise de contrôle des champs pétrolifères et gaziers sis au large de la Palestine ?
Et on a crié au génie !
Pourtant, avec Gaza, l’enjeu est beaucoup plus sensible dans une région qui reste au bord d’un embrasement général notamment avec l’accélération par l’Iran de son programme nucléaire militaire.
Dans un tel contexte, comment ne pas penser à la « théorie du fou » inventée en son temps par « Harry-Kiss-Singer » et « Ricard-Nick-sonne » (1969-1974) afin de rendre plus crédibles ses menaces pour les négociations de paix avec le Nord-Vietnam alors que les USA étaient englués dans la guerre.
Le chef de cabinet du président d’alors raconta ensuite dans ses mémoires que le président « ricain » avait sciemment fait courir la rumeur qu’il était un obsédé de la lutte contre le communisme et qu’il avait les nerfs fragiles avec toujours « le doigt sur le bouton nucléaire ».
Qu’il était devenu imprévisible, donc dangereux, et qu’il vallait mieux se plier.
Une vieille tactique que déjà théorisait Machiavel dans le Prince : « Il est parfois sage de simuler la folie ».
Mais ni Moscou, ni Hanoï n’y avaient cru, d’autant que « Nick-sonne » se montrait prudent sur beaucoup d’autres dossiers.
Et les USA ont vu leur statut de « gendarme du monde » passablement s’effriter jusqu’au paroxysme des attentats de 2001.
Avec « Trompe », ils risquent de le perdre définitivement…
Même si sur le coup cette montée aux extrêmes fut payante, ouvrant la voie à trois rencontres entre les deux dirigeants. Des rencontres qui n’aboutirent à rien faute d’avoir été réellement préparées du côté de l’administration « Trompe », aussi habile dans ses coups d’éclat qu’approximative dans son suivi des dossiers.
La « Korée du Nord » est devenue depuis une puissance nucléaire et a même inscrit la possession de la bombe dans sa constitution.
Mais « Trompe » n’en reste pas moins convaincu des avantages de telles provocations pour changer les équilibres et les termes d’une négociation. C’est la logique même de ce qu’il considère être « l’art du deal » selon le titre de son livre.
Autrement dit, si ce n’est pas la « stratégie du fou », c’est seulement celle du bouffon !
En filigrane se dessinerait ainsi un retour vers la notion de protectorat, typique aussi de cette époque-là, qui fut relancée dans l’après-guerre froide notamment avec les interventions occidentales dans les Balkans. Mais une telle tutelle ne peut plus se faire autrement qu’avec un mandat des Nations-Unies, ce qui semble dans l’état hors de question.
Une éventuelle mainmise « ricaine » sur Gaza compliquerait singulièrement – voire rendrait impossible – toute la stratégie des accords d’Abraham entre Israël et des pays arabes modérés lancés lors de son précédent mandat.
C’est du « Mille-&-I » (l’argentin), mais en format « Big-Mac-XxxL ». Après tout Eltsine avait fait pareil et « Poux-tine » aura mis 20 ans à mettre au pas ses oligarques à coup de meurtres, assassinats, « accidents » et peines de prison…
« Trompe » devrait bien s’entendre avec lui et les « Nationaux-populistes » européens réunis récemment en Madrid le pressentent déjà…
Vivre à genoux comme des « nationaux-populistes » plutôt que mourir comme des « patriotes », pourquoi pas puisque ce sont ceux que se réclament aussi « patriotes » qui le disent…
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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