Bientôt la paix en Europe-orientale ?
J’en suis ravi ! La perspective me réjouit profondément,
naturellement. Que deux peuples, slaves, orthodoxes, historiquement étroitement
liés, dans le sang et les larmes tout au long des siècles passés mais également
dans le « même temps® » dans leurs vécus fraternels réciproques,
se fassent la guerre, une guerre sauvage, brutale et ignoble, reste une hérésie
innommable.
J’en suis désolé pour les agressés, même si je ne porte pas forcément les Ukrainiens dans une haute estime (on verra ça la semaine prochaine…).
Tout ça parce qu’une partie de son peuple veut adhérer coûte que coûte à son avenir qui se retrouve être en Europe occidentale et non pas derrière la mer d’Azov, et qu’une autre partie ne veut même pas l’entendre, également instrumentalisée par le « cousin-belligérant » inquiet pour son propre avenir… militaire, économique, politique, financier qui estime ne pas être payé de ses efforts à exploiter ses richesses minières et pétrolières pour l’occident à sa juste valeur, alors que son avenir est également tourné vers l’UE…
Passons. Vous souvenez-vous de ce « billet » ancien (https://flibustier20260.blogspot.com/2017/11/twist-de-filo-chard.html)
où je commentais le délire d’un montage photographique d’un « élu local »
(originellement « Soce », naturellement) représentant un billet de
monnaie ciglé des drapeaux US et Israélien avec les portraits de quelques
figures contemporaines d’hommes publics et tagué d’une croix gammée ?
Je vous faisais alors l’inventaire des « 7 forces » qui pilotent notre société post-moderne et c’était il y a 8 ans…
Figurez-vous que rien n’a changé depuis : Elles sont toujours à la manœuvre, avec des hauts et des bas…
Entretemps, la « 7ème force », celle dite « des
ténèbres » aura pris un ascendant extraordinaire sur toutes les autres.
Et ça a commencé avec le « Brexit » que personne n’avait vu venir.
Je l’identifie comme « Nationale-populiste » : Elle a trouvé, comme naguère les « Nationaux-socialistes », le point faible des démocraties avancées qui est de laisser le crachoir à ses ennemis… même mortels, à ceux qui veulent détruire nos libertés publiques et nos institutions, au nom de ces mêmes « libertés publiques » !
Une supposée contradiction qui aura permis au Vice-Président « Ricain » de venir faire la leçon à München la semaine dernière à l’occasion d’une conférence annuelle sur la sécurité en Europe…
Il y a quelque chose d’extraordinaire
à le relire !
Car lorsqu’il parle de la liberté d’expression c’est en fait une arme utilisée contre les dirigeants européens qui sont taxés de mondialistes, mondialisme créé et entretenu par au moins trois des « six autres forces » qui pilotent notre monde contemporain, dont une bonne partie vit aux USA et gouvernent l’univers déjà au profit de leur pays.
Paradoxalement, le peuple « ricain » aura porté un « nationalpopuliste » convaincu jusqu’à la moelle (alors qu’il fait ses affaires personnelles au-delà de toutes les frontières) à la Maison Blanche et qui s’est fait élire en désignant les ennemis de la nouvelle Amérique souverainiste.
Les Américains et l’administration « Trompe » veulent désormais faire tomber et détruire toutes les structures « globalistes », ils en ont assez profité, leur auront sucé assez de suc et tiré tout le miel, car les globalistes reviendront aux États-Unis par l’Europe.
Par l’Union Européenne.
La prochaine étape pour les États-Unis, c’est de faire tomber un à un tous
les gouvernements européens actuels et de détruire l’Otan qui est devenue une
milice privée à la solde d’intérêts marchands et qui se livre à des guerres
dans le monde entier depuis 25 ans.
Cette Union Européenne là, n’a plus aucun avenir à leurs yeux dans un monde dominé par un duo que s’est choisi « Trompe », les USA bien sûr en capitaine de la manœuvre, la Russie de « Poux-tine » ou la Chine de « Xi-Ping-pong » au choix des opportunités.
Quant aux autres pays du monde ils n’ont plus qu’à regarder comment ça va se passer et de toute façon comment ils se sont déjà fait bouffer ou vont l’être.
Le monde entier sait les crimes en Serbie comme en Afrique, au
Moyen-Orient, en Afghanistan ou en Libye, à Gaza.
Partout l’impérialisme « ricain », se servant du « globalisme » et des réseaux existants (les « 7 forces » ci-avant énumérées), aura semé la mort et la terreur au nom de la « démocratie » et de notre guerre contre le terrorisme, une guerre contre le terrorisme déclarée en 2001 par l’administration « Boubouche », néoconservatrice et dont nous ne sommes toujours pas sortis 24 ans après.
Ce monde revanchard ou d’une « lumineuse obscurité » selon comment on le vit et le pense, semble vouloir en finir avec les « globalistes davossiens » semeurs de morts et use de « Trompe » pour détruire ce qui a été construit depuis Yalta.
Je ne suis pas sûr que le peuple « ricain » en ressorte grandi, ni si c’est vraiment ce qu’il souhaitait du fin fond des plaines du Middle-west, des Rocheuses ou des déserts du Nevada.
Mais c’est bien ce qu’on nous impose avec l’aide d’autres « nationaux-populistes », européens désormais installés (en Hongrie, Italie, Autriche, Pays-Bas, Slovaquie, demain peut-être Allemagne et bientôt « Gauloisie-jupitérienne ») : L’époque est aux « forces des ténèbres », après l’échec de toutes les autres qui n’ont pas réussi à s’entendre sur le sort de Gaza, ni sur celui des plaines ukrainiennes…
Avez-vous donc remarqué comment, dans cette logique, comment le Vice-Président « ricain »
vous aura mis la piqûre ?
Que dis-je, une piqûre, non, une béquille, un coup de tatane au kul, une « quenelle » bien profonde, pour dire tout le mépris que nous lui inspirons collectivement.
Il nous aura averti de la principale menace qui nous guettait : Le « recul de ses valeurs fondamentales ».
En clair, l’UE, contrairement aux US triomphants, serait devenue un cimetière pour la démocratie et la liberté et se « méfierait » désormais de son propre « peuple ».
C’est un peu comme si la peste noire se foutait de la gueule de la grippe espagnole…
Car, sur l’état de la démocratie, le Democracy Index, une référence
établie par The Economist (sis en Perfide Albion) a chuté de 8,05 à 7,85 aux USA
depuis 2015, soit avant le 1er mandat de « Trompe »… alors
que, dans le même temps, il est resté stable et plus élevé dans les pays
fondateurs de l’UE (8,3).
On oublie de se moucher quand on est morveux ?
Sur le respect de la presse et de la liberté d’expression, le classement de Reporter sans frontière, une ONG tricolore, place chaque année les USA autour de la 50ème place. Ils étaient même 55ème en 2024, entre la Côte d’Ivoire et le Gabon, loin derrière la « Gauloisie-jupitérienne » (21ème) ou la « Teutonnie » classée 10ème et avec un top 10 intégralement européen.
On reste morveux et on ne se mouche toujours pas ?
Sur la « peur des peuples », les US ont structurellement une participation aux scrutins plus faible qu’en Europe (64 % pour l’élection de « Trompe » 2024, contre 74 % pour « Jupiter » en 2022 et 77 % pour « tout Schuβ » en 2021), avec un système électoral qui favorise les Républicains conduisant à une surreprésentation au Sénat et 2 présidents élus (« Boubouche » en 2000 et « Trompe-soi-même » en 2016) malgré leur défaite au vote populaire !
Soyons donc sérieux : On n’a pas vraiment de leçon de démocratie à recevoir de tricheurs et de menteurs qui sont encore capables de laisser leurs minorités se massacrer librement dans les rues et qui font du « faciès » en permanence jusqu’à inventer les « Black Lives Matter ».
Mais attention, je ne veux pas dire non plus que tout est parfait chez nous, loin de là et je le sais bien… il y a tant de choses qui « ne fonctionnent pas normalement ».
Mais le VP aura mis le doigt là où ça fait mal : L’UE sait faire la
preuve récurrente de son incapacité à s’entendre et à agir de concert notamment
sur le dossier ukrainien.
Et ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
D’ailleurs, au moment même où s’ouvraient les négos US-Russie en Arabie saoudite, le Kremlin a fait savoir qu’il ne s’opposera plus à l’entrée de l’Ukraine dans l’UE !!!
La raison ? C’est son « droit souverain » et il ne s’agit pas, comme l’OTAN, d’une « alliance militaire ».
Une erreur : Depuis 2009, les membres de l’UE sont liés par une clause de défense mutuelle (article 42.7 du Traité de Lisbonne) : En cas d’agression armée d’un État membre sur son territoire, « les autres États membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir ».
« Poux-tine » qui force à ressouder l’UE en niant son efficacité… comme elle sait le faire, je trouve cela assez magnifique, comme d’un oxymore involontaire…
Un renforcement qui vise qui ? Mais les atlantistes… et la dislocation du traité « Atlantique Nord » (appelé à devenir inutile…), vécu comme d’un caillou depuis la guerre des Balkans avec déjà des orthodoxes qui ne supportaient pas leurs voisins…
À noter que la différence avec la clause de défense collective de l’OTAN… c’est que la réponse otanienne implique justement les USA, le plus gros budget militaire du monde.
Alors même que selon une étude de l’International Institute for Strategic Studies (un « think tank » britannique), les dépenses militaires russes auront dépassé seulement en 2024 le total cumulé de celles de l’UE + UK.
Mais ce n’est pas tout. Les remarques du « vice-président » étaient
également pleines de contradictions, notamment parce que les États-Unis ont
participé activement – et souvent joué un rôle de premier plan – à la mise en
œuvre de bon nombre des politiques qu’il a condamnées à Munich.
De quand il faisait encore « gendarme du monde » ce que son statut gagné de haute lutte sur plusieurs générations lui permettait.
Même si son attaque contre l’autoritarisme européen peut emporter l’adhésion de quelques-uns, son omission du rôle des États-Unis dans cette évolution est tout aussi remarquable.
Le cas de la Roumanie l’illustre parfaitement. C’est le département d’État américain qui a été le premier à publier une déclaration exprimant son inquiétude quant à l’implication de la Russie dans les élections roumaines, deux jours avant que la cour constitutionnelle roumaine n’annule celles-ci !
L’implication américaine s’étend également au rôle crucial joué par les ONG financées par les États-Unis dans l’orchestration de cette intervention judiciaire sans précédent.
Mais ça, c’était avant, vous diront les suppôts de « Trompe »…
En résumé, depuis de nombreuses années, l’UE n’a pas agi de manière
indépendante : Elle a suivi l’exemple des États-Unis. Elle s’est « alignée ».
Il est donc assez hypocrite pour ne pas dire totalement schizophrène de la part du visiteur de München de parler aux Européens de « régression démocratique » sans reconnaître le rôle instrumental de l’Amérique dans la création de ce précédent !
Il en va de même pour les politiques de censure : Une grande partie de l’approche de l’UE en matière de censure en ligne a été élaborée en étroite collaboration avec des agences et des entreprises technologiques « ricaines ».
Le cadre actuel mis en place par Bruxelles pour imposer la modération des contenus n’est pas une conception exclusivement européenne, mais il a été fortement influencé par les pratiques et les pressions américaines, en particulier dans le sillage des préoccupations « ricaines » en matière de « désinformation ».
Et puis comme l’a souligné un ancien fonctionnaire du département d’État « ricain », l’OTAN – une organisation largement dirigée par Washington – a joué un rôle déterminant dans l’élaboration d’un cadre « anti-désinformation » qui a eu un impact significatif sur la politique de censure de l’internet au niveau mondial.
Le VP semble ignorer complètement cette réalité, présentant l’Europe comme le seul architecte de politiques qui en fait ont été coordonnées, voire dirigées par les États-Unis.
Mais le plus important est de reconnaître que la faiblesse du leadership
européen actuel n’est pas accidentelle : Elle est en partie le résultat de
décennies d’efforts « ricains » pour maintenir l’Europe dans un état
de vassalité et de subordination stratégique : La « Gauloisie-gaulliste »
n’est plus qu’un souvenir depuis « Bling-bling », même si « Le
Chi » s’alignait déjà sur l’Otan et faisait participer nos biffins à ses manœuvres :
Les USA ont besoin de la façade atlantique offerte par mon pays, ouverte sur le golfe de Gascogne, pour envisager d’être actif jusqu’en Pologne.
Et Washington n’a cessé d’engendrer des politiciens européens désireux de donner souvent la priorité aux intérêts « ricains » plutôt qu’à ceux de leurs propres nations et citoyens.
En outre, malgré tous les discours sur le « découplage » des États-Unis par rapport à l’Europe, la réalité est que l’administration « Trompe » perpétue la longue tradition d’ingérence « ricaine » dans la politique européenne, comme en témoigne encore son appui explicite aux partis populistes tels que l’AfD.
Que l’on soutienne ou non ce programme, il n’en demeure pas moins qu’il représente une autre forme d’influence extérieure.
Les commentaires du VP de « Trompe » marque peut-être le début
d’une nouvelle phase de domination idéologique des États-Unis : Plutôt que
de promouvoir l’autonomie européenne (achetez du matériel militaire estampillé
US sur lequel j’ai la main des brevets et de l’entretien… Schizophrène, vous
dis-je !), ce changement marquerait simplement la transition de la phase
hégémonique libérale-progressiste à une phase post-libérale, dont les
États-Unis continueraient à dicter les termes.
Et comme l’UE ne sait pas comment réagir, elle est exclue des négociations de paix en Ukraine.
Logique : On ne boxe toujours pas dans la même catégorie.
D’un côté une hyperpuissance qui fait croire à une puissance affaiblie devenue régionale, qu’elle est l’égale des USA, et de l’autre le choix délibéré de laisser tomber une autre puissance régionale, l’UE, pour plaire au dictateur du Kremlin.
Espérons que cela pourra fonctionner jusqu’à la paix : Il sera
toujours temps de réagir et de faire virer sa cuti à « Trompe » une
fois qu’il aura réussi à mettre le grappin sur ce qui l’intéresse…
Le prix de la paix, ici, c’est celui de l’indépendance souveraine de Formose… et de la mer de Chine méridionale.
Le reste, nous le reprendrons tôt ou tard…
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
J’en suis désolé pour les agressés, même si je ne porte pas forcément les Ukrainiens dans une haute estime (on verra ça la semaine prochaine…).
Tout ça parce qu’une partie de son peuple veut adhérer coûte que coûte à son avenir qui se retrouve être en Europe occidentale et non pas derrière la mer d’Azov, et qu’une autre partie ne veut même pas l’entendre, également instrumentalisée par le « cousin-belligérant » inquiet pour son propre avenir… militaire, économique, politique, financier qui estime ne pas être payé de ses efforts à exploiter ses richesses minières et pétrolières pour l’occident à sa juste valeur, alors que son avenir est également tourné vers l’UE…
Je vous faisais alors l’inventaire des « 7 forces » qui pilotent notre société post-moderne et c’était il y a 8 ans…
Figurez-vous que rien n’a changé depuis : Elles sont toujours à la manœuvre, avec des hauts et des bas…
Et ça a commencé avec le « Brexit » que personne n’avait vu venir.
Je l’identifie comme « Nationale-populiste » : Elle a trouvé, comme naguère les « Nationaux-socialistes », le point faible des démocraties avancées qui est de laisser le crachoir à ses ennemis… même mortels, à ceux qui veulent détruire nos libertés publiques et nos institutions, au nom de ces mêmes « libertés publiques » !
Une supposée contradiction qui aura permis au Vice-Président « Ricain » de venir faire la leçon à München la semaine dernière à l’occasion d’une conférence annuelle sur la sécurité en Europe…
Car lorsqu’il parle de la liberté d’expression c’est en fait une arme utilisée contre les dirigeants européens qui sont taxés de mondialistes, mondialisme créé et entretenu par au moins trois des « six autres forces » qui pilotent notre monde contemporain, dont une bonne partie vit aux USA et gouvernent l’univers déjà au profit de leur pays.
Paradoxalement, le peuple « ricain » aura porté un « nationalpopuliste » convaincu jusqu’à la moelle (alors qu’il fait ses affaires personnelles au-delà de toutes les frontières) à la Maison Blanche et qui s’est fait élire en désignant les ennemis de la nouvelle Amérique souverainiste.
Les Américains et l’administration « Trompe » veulent désormais faire tomber et détruire toutes les structures « globalistes », ils en ont assez profité, leur auront sucé assez de suc et tiré tout le miel, car les globalistes reviendront aux États-Unis par l’Europe.
Par l’Union Européenne.
Cette Union Européenne là, n’a plus aucun avenir à leurs yeux dans un monde dominé par un duo que s’est choisi « Trompe », les USA bien sûr en capitaine de la manœuvre, la Russie de « Poux-tine » ou la Chine de « Xi-Ping-pong » au choix des opportunités.
Quant aux autres pays du monde ils n’ont plus qu’à regarder comment ça va se passer et de toute façon comment ils se sont déjà fait bouffer ou vont l’être.
Partout l’impérialisme « ricain », se servant du « globalisme » et des réseaux existants (les « 7 forces » ci-avant énumérées), aura semé la mort et la terreur au nom de la « démocratie » et de notre guerre contre le terrorisme, une guerre contre le terrorisme déclarée en 2001 par l’administration « Boubouche », néoconservatrice et dont nous ne sommes toujours pas sortis 24 ans après.
Ce monde revanchard ou d’une « lumineuse obscurité » selon comment on le vit et le pense, semble vouloir en finir avec les « globalistes davossiens » semeurs de morts et use de « Trompe » pour détruire ce qui a été construit depuis Yalta.
Je ne suis pas sûr que le peuple « ricain » en ressorte grandi, ni si c’est vraiment ce qu’il souhaitait du fin fond des plaines du Middle-west, des Rocheuses ou des déserts du Nevada.
Mais c’est bien ce qu’on nous impose avec l’aide d’autres « nationaux-populistes », européens désormais installés (en Hongrie, Italie, Autriche, Pays-Bas, Slovaquie, demain peut-être Allemagne et bientôt « Gauloisie-jupitérienne ») : L’époque est aux « forces des ténèbres », après l’échec de toutes les autres qui n’ont pas réussi à s’entendre sur le sort de Gaza, ni sur celui des plaines ukrainiennes…
Que dis-je, une piqûre, non, une béquille, un coup de tatane au kul, une « quenelle » bien profonde, pour dire tout le mépris que nous lui inspirons collectivement.
Il nous aura averti de la principale menace qui nous guettait : Le « recul de ses valeurs fondamentales ».
En clair, l’UE, contrairement aux US triomphants, serait devenue un cimetière pour la démocratie et la liberté et se « méfierait » désormais de son propre « peuple ».
C’est un peu comme si la peste noire se foutait de la gueule de la grippe espagnole…
On oublie de se moucher quand on est morveux ?
Sur le respect de la presse et de la liberté d’expression, le classement de Reporter sans frontière, une ONG tricolore, place chaque année les USA autour de la 50ème place. Ils étaient même 55ème en 2024, entre la Côte d’Ivoire et le Gabon, loin derrière la « Gauloisie-jupitérienne » (21ème) ou la « Teutonnie » classée 10ème et avec un top 10 intégralement européen.
On reste morveux et on ne se mouche toujours pas ?
Sur la « peur des peuples », les US ont structurellement une participation aux scrutins plus faible qu’en Europe (64 % pour l’élection de « Trompe » 2024, contre 74 % pour « Jupiter » en 2022 et 77 % pour « tout Schuβ » en 2021), avec un système électoral qui favorise les Républicains conduisant à une surreprésentation au Sénat et 2 présidents élus (« Boubouche » en 2000 et « Trompe-soi-même » en 2016) malgré leur défaite au vote populaire !
Soyons donc sérieux : On n’a pas vraiment de leçon de démocratie à recevoir de tricheurs et de menteurs qui sont encore capables de laisser leurs minorités se massacrer librement dans les rues et qui font du « faciès » en permanence jusqu’à inventer les « Black Lives Matter ».
Mais attention, je ne veux pas dire non plus que tout est parfait chez nous, loin de là et je le sais bien… il y a tant de choses qui « ne fonctionnent pas normalement ».
Et ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.
D’ailleurs, au moment même où s’ouvraient les négos US-Russie en Arabie saoudite, le Kremlin a fait savoir qu’il ne s’opposera plus à l’entrée de l’Ukraine dans l’UE !!!
La raison ? C’est son « droit souverain » et il ne s’agit pas, comme l’OTAN, d’une « alliance militaire ».
Une erreur : Depuis 2009, les membres de l’UE sont liés par une clause de défense mutuelle (article 42.7 du Traité de Lisbonne) : En cas d’agression armée d’un État membre sur son territoire, « les autres États membres lui doivent aide et assistance par tous les moyens en leur pouvoir ».
« Poux-tine » qui force à ressouder l’UE en niant son efficacité… comme elle sait le faire, je trouve cela assez magnifique, comme d’un oxymore involontaire…
Un renforcement qui vise qui ? Mais les atlantistes… et la dislocation du traité « Atlantique Nord » (appelé à devenir inutile…), vécu comme d’un caillou depuis la guerre des Balkans avec déjà des orthodoxes qui ne supportaient pas leurs voisins…
À noter que la différence avec la clause de défense collective de l’OTAN… c’est que la réponse otanienne implique justement les USA, le plus gros budget militaire du monde.
Alors même que selon une étude de l’International Institute for Strategic Studies (un « think tank » britannique), les dépenses militaires russes auront dépassé seulement en 2024 le total cumulé de celles de l’UE + UK.
De quand il faisait encore « gendarme du monde » ce que son statut gagné de haute lutte sur plusieurs générations lui permettait.
Même si son attaque contre l’autoritarisme européen peut emporter l’adhésion de quelques-uns, son omission du rôle des États-Unis dans cette évolution est tout aussi remarquable.
Le cas de la Roumanie l’illustre parfaitement. C’est le département d’État américain qui a été le premier à publier une déclaration exprimant son inquiétude quant à l’implication de la Russie dans les élections roumaines, deux jours avant que la cour constitutionnelle roumaine n’annule celles-ci !
L’implication américaine s’étend également au rôle crucial joué par les ONG financées par les États-Unis dans l’orchestration de cette intervention judiciaire sans précédent.
Mais ça, c’était avant, vous diront les suppôts de « Trompe »…
Il est donc assez hypocrite pour ne pas dire totalement schizophrène de la part du visiteur de München de parler aux Européens de « régression démocratique » sans reconnaître le rôle instrumental de l’Amérique dans la création de ce précédent !
Il en va de même pour les politiques de censure : Une grande partie de l’approche de l’UE en matière de censure en ligne a été élaborée en étroite collaboration avec des agences et des entreprises technologiques « ricaines ».
Le cadre actuel mis en place par Bruxelles pour imposer la modération des contenus n’est pas une conception exclusivement européenne, mais il a été fortement influencé par les pratiques et les pressions américaines, en particulier dans le sillage des préoccupations « ricaines » en matière de « désinformation ».
Et puis comme l’a souligné un ancien fonctionnaire du département d’État « ricain », l’OTAN – une organisation largement dirigée par Washington – a joué un rôle déterminant dans l’élaboration d’un cadre « anti-désinformation » qui a eu un impact significatif sur la politique de censure de l’internet au niveau mondial.
Le VP semble ignorer complètement cette réalité, présentant l’Europe comme le seul architecte de politiques qui en fait ont été coordonnées, voire dirigées par les États-Unis.
Et Washington n’a cessé d’engendrer des politiciens européens désireux de donner souvent la priorité aux intérêts « ricains » plutôt qu’à ceux de leurs propres nations et citoyens.
En outre, malgré tous les discours sur le « découplage » des États-Unis par rapport à l’Europe, la réalité est que l’administration « Trompe » perpétue la longue tradition d’ingérence « ricaine » dans la politique européenne, comme en témoigne encore son appui explicite aux partis populistes tels que l’AfD.
Que l’on soutienne ou non ce programme, il n’en demeure pas moins qu’il représente une autre forme d’influence extérieure.
Et comme l’UE ne sait pas comment réagir, elle est exclue des négociations de paix en Ukraine.
Logique : On ne boxe toujours pas dans la même catégorie.
D’un côté une hyperpuissance qui fait croire à une puissance affaiblie devenue régionale, qu’elle est l’égale des USA, et de l’autre le choix délibéré de laisser tomber une autre puissance régionale, l’UE, pour plaire au dictateur du Kremlin.
Le prix de la paix, ici, c’est celui de l’indépendance souveraine de Formose… et de la mer de Chine méridionale.
Le reste, nous le reprendrons tôt ou tard…
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
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