Et dire qu’il devait être question de sécurité…
Ça mérite probablement, pour mémoire, pour l’Histoire,
d’être repris. Même si je sabre dans ce qui n’apporte rien :
(…)
« Nous nous réunissons à cette conférence, bien sûr, pour discuter de sécurité. En général, nous entendons par là tout ce qui a trait aux menaces extérieures à notre sécurité. Je vois que de nombreux grands chefs militaires sont réunis ici aujourd’hui. Mais tandis que l’administration Trump se préoccupe beaucoup de la sécurité européenne et pense que nous pouvons parvenir à un accord raisonnable entre la Russie et l’Ukraine – tout en considérant qu’il est important, dans les années à venir, que l’Europe prenne de façon significative en main sa propre défense – la menace qui m’inquiète le plus en Europe n’est ni la Russie, ni la Chine, ni celle d’aucun autre acteur extérieur. Ce qui m’inquiète, c’est la menace venant de l’intérieur. C’est le recul de l’Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales, les valeurs qu’elle partage avec les États-Unis d’Amérique.
J’ai été frappé de voir qu’un ancien commissaire
européen a semblé se réjouir récemment à la télévision du fait que le
gouvernement roumain venait tout juste d’annuler une élection entière. Il a
averti que si les choses ne se passaient pas comme prévu, la même chose
pourrait se produire en Allemagne. Ces déclarations cavalières choquent nos
oreilles américaines.
Depuis des années, on a répété que tout ce que nous
financions et soutenions venait de valeurs démocratiques communes. Tout, de
notre politique vis-à-vis de l’Ukraine à la censure numérique, est justifié au
nom de la défense de la démocratie. Mais lorsque nous voyons des tribunaux
européens annuler des élections et des hauts responsables menacer d’en annuler
d’autres, nous devons nous demander si nous nous conformons à des normes
suffisamment élevées. Et je dis « nous », parce que je suis profondément
convaincu que nous sommes dans le même camp.
Nous devons faire davantage que simplement parler de
valeurs démocratiques. Nous devons les incarner. Dans la mémoire encore vive de
beaucoup d’entre vous ici, la guerre froide opposait les défenseurs de la
démocratie à des forces bien plus tyranniques sur ce continent. Et si l’on se
remémore ceux qui, dans ce combat, censuraient les dissidents, fermaient les
églises, annulaient les élections… Étaient-ils du bon côté ? Certainement pas.
Et Dieu merci, ils ont perdu la guerre froide. Ils ont perdu parce qu’ils n’ont
pas accordé de valeur et n’ont pas respecté les bienfaits extraordinaires de la
liberté, que sont la possibilité de surprendre, de se tromper, d’inventer et de
construire. En fin de compte, on ne peut pas imposer l’innovation ou la
créativité, pas plus qu’on ne peut obliger les gens à penser, ressentir ou
croire quelque chose en particulier. Nous considérons que ces dimensions sont
liées. Et hélas, quand je regarde l’Europe d’aujourd’hui, on ne sait plus très
bien ce qu’il est advenu de certains vainqueurs de la guerre froide.
Je regarde Bruxelles, où les commissaires ont mis en
garde les citoyens qu’ils avaient l’intention de couper l’accès aux réseaux
sociaux en période de troubles civils, dès lors qu’ils détecteraient ce qu’ils
jugeraient être des « discours de haine ». Je pense aussi à ce pays-ci, où la
police a procédé à des descentes chez des citoyens soupçonnés d’avoir posté des
commentaires antiféministes en ligne, dans le cadre de la « lutte contre la
misogynie » sur internet.
Je pense à la Suède, où, il y a deux semaines, le
gouvernement a condamné un militant chrétien pour avoir participé à des
autodafés du Coran qui ont conduit au meurtre de son ami. Comme l’a noté de
manière glaçante le juge en charge de l’affaire, les lois suédoises supposées
protéger la liberté d’expression ne garantissent pas, et je cite, un « laisser-passer
» pour faire ou dire n’importe quoi sans risquer d’offenser le groupe qui
adhère à cette croyance.
Peut-être encore plus préoccupant, je pense à nos très
chers amis du Royaume-Uni, où le recul des droits de conscience a mis en péril
les libertés fondamentales, en particulier des croyants britanniques. Il y a un
peu plus de deux ans, le gouvernement a inculpé Adam Smith Conner, un
kinésithérapeute de 51 ans et vétéran militaire, pour le crime odieux de s’être
tenu à 50 mètres d’une clinique d’avortement et d’avoir prié en silence pendant
trois minutes, sans gêner qui que ce soit ni interagir avec quiconque, mais
simplement pour avoir prié en silence. Après que la police britannique l’a
repéré et lui a demandé la raison de sa prière, Adam a simplement répondu qu’il
priait pour le fils qu’il aurait pu avoir avec son ex-petite amie, qui avait
avorté des années plus tôt. Les officiers n’ont pas été émus. Adam a été jugé
coupable d’avoir enfreint la nouvelle loi gouvernementale sur les « zones
tampons » (“Buffer Zones Law”), qui fait de la prière silencieuse un crime,
comme d’autres actes susceptibles d’influencer la décision d’une personne dans
un rayon de 200 mètres autour d’un établissement pratiquant l’avortement. Il a
été condamné à payer des milliers de livres de frais de justice.
J’aimerais pouvoir dire qu’il s’agit d’un cas
exceptionnel, d’un exemple isolé d’une loi mal rédigée appliquée à une seule
personne. Mais non. En octobre dernier, il y a quelques mois à peine, le
gouvernement écossais a commencé à envoyer des lettres à des citoyens dont les
habitations se trouvaient dans ces soi-disant « zones d’accès sécurisé », les
avertissant que même la prière dans la sphère privée de leurs propres domiciles
pourrait constituer une infraction à la loi. Évidemment, le gouvernement a
encouragé les destinataires à dénoncer tout concitoyen soupçonné de crime de la
pensée en Grande-Bretagne et dans toute l’Europe.
La liberté d’expression, j’en ai peur, est en retrait.
Avec ironie, mes amis, mais aussi par souci de vérité, je reconnais que
parfois, les voix les plus promptes à réclamer la censure ne sont pas venues
d’Europe mais de mon propre pays, où la précédente administration a menacé et
fait pression sur les entreprises de réseaux sociaux pour qu’elles censurent ce
qu’elle qualifiait de « désinformation ». La désinformation, c’était par
exemple l’idée selon laquelle le coronavirus provenait probablement d’un
laboratoire en Chine. Notre propre gouvernement a encouragé des entreprises
privées à faire taire des gens qui osaient énoncer ce qui s’est révélé être une
vérité évidente. »
Un constat amer, mais un constat… édifiant !
« Je me présente donc devant vous aujourd’hui,
en livrant non seulement un constat, mais aussi une proposition. De la même
manière que l’administration Biden a semblé prête à tout pour faire taire ceux
qui exprimaient librement leurs opinions, l’administration Trump va faire
précisément l’inverse, et j’espère que nous pourrons travailler en ce sens.
Il y a un nouveau shérif à Washington. Et sous la
direction de Donald Trump, même si nous pouvons être en désaccord avec vos
opinions, nous nous battrons pour défendre votre droit de les exprimer sur la
place publique. À ce stade, bien sûr, la situation s’est tellement détériorée
qu’en décembre, la Roumanie a tout simplement annulé les résultats d’une
élection présidentielle sur la base de simples soupçons d’une agence de
renseignement et sous l’énorme pression de ses pays voisins. D’après ce que je
comprends, l’argument était que la désinformation russe avait contaminé les
élections roumaines. Mais je demanderais à mes amis européens de prendre du
recul. Vous pouvez penser que la Russie ne devrait pas acheter de publicités
sur les réseaux sociaux pour influencer vos élections. Nous le pensons aussi.
Vous pouvez même le condamner sur la scène internationale. Mais si votre
démocratie peut être détruite avec quelques centaines de milliers de dollars de
publicité numérique d’un pays étranger, alors c’est qu’elle n’était pas très
forte. Je pense pour ma part, et c’est une bonne nouvelle, que vos démocraties
sont nettement moins fragiles que ce que certains semblent craindre.
Je crois franchement qu’autoriser nos citoyens à
s’exprimer librement les rendra plus fortes encore. Ce qui, bien sûr, nous
ramène à Munich, où les organisateurs de cette conférence ont interdit aux
parlementaires représentant des partis populistes, aussi bien de gauche que de
droite, de participer à ces discussions. Là encore, nous ne sommes pas obligés
d’être d’accord avec tout ou partie de ce qu’ils disent. Mais lorsque des
responsables politiques représentent une part importante de la population, il
nous incombe au moins de dialoguer avec eux.
Pour beaucoup d’entre nous qui sommes de l’autre côté
de l’Atlantique, tout cela ressemble de plus en plus à d’anciens intérêts
établis, qui se cachent derrière des mots hideux hérités de l’ère soviétique,
tels que « désinformation » ou « mésinformation », parce qu’ils n’aiment tout
simplement pas l’idée que quelqu’un avec un autre point de vue puisse exprimer
une opinion différente ou, Dieu nous en préserve, voter différemment ou pire
encore, remporter une élection.
Je suis sûr que vous êtes tous venus dans cette
conférence sur la sécurité pour parler des moyens d’accroître vos dépenses de
défense dans les années à venir pour atteindre un nouvel objectif. Et c’est une
bonne chose, car comme le président Trump l’a clairement indiqué, il pense que
nos amis européens doivent jouer un rôle plus important dans l’avenir de ce
continent. Vous n’avez sans doute pas entendu parler de cette expression, le « partage
du fardeau », mais nous pensons que ce qu’il y a d’important dans une alliance,
c’est ce que les Européens prennent leurs responsabilités tandis que l’Amérique
se concentre sur les régions du monde en grand danger. »
Ce que j’affirmais hier : Le « gendarme du
monde » regarde ailleurs.
Du coup, il va perdre tout crédibilité et par conséquent son statut hérité de Yalta…
« Permettez-moi aussi de vous poser la
question : comment allez-vous pouvoir réfléchir à ces questions budgétaires si
nous ne savons même pas ce que nous défendons en premier lieu ? J’ai beaucoup
entendu parler, dans mes nombreuses et excellentes discussions avec les
personnes réunies dans cette salle, de ce contre quoi vous devez vous défendre,
et c’est évidemment important. Mais ce qui me paraît moins clair, et je pense
que c’est aussi l’avis de nombreux citoyens en Europe, c’est la nature exacte
de ce que vous défendez. Quelle est la vision positive qui anime ce pacte de
sécurité, auquel nous accordons tous une si grande importance ?
Je crois profondément qu’il ne saurait y avoir de
sécurité si l’on craint les voix, les opinions et la conscience de son propre
peuple. L’Europe fait face à de nombreux défis. Mais la crise à laquelle ce
continent est aujourd’hui confronté, la crise que nous affrontons tous ensemble
je le crois, est née de nos propres choix. Si vous fuyez devant vos électeurs,
l’Amérique ne pourra rien faire pour vous. Pas plus que vous ne pourrez aider
le peuple américain qui m’a élu, moi, et a élu le président Trump. Vous avez
besoin de mandats démocratiques pour accomplir quelque chose de valeur dans les
années à venir.
N’avons-nous pas appris que des mandats faibles
produisent des résultats instables ? Pourtant, tellement de choses de valeur
peuvent être accomplies grâce aux mandats démocratiques que l’on obtient
lorsqu’on est davantage à l’écoute de la population. Si vous voulez maintenir
des économies compétitives, bénéficier d’une énergie abordable et de chaînes
d’approvisionnement sécurisées, vous avez besoin de mandats solides pour
gouverner, car il faut faire des choix difficiles pour obtenir tout cela.
Bien sûr, nous savons bien tout cela. En Amérique, on
ne peut pas gagner un mandat démocratique en censurant ou en emprisonnant ses
opposants. Qu’il s’agisse du chef de l’opposition, d’un modeste chrétien priant
chez lui ou d’un journaliste tentant de faire son travail. On ne peut pas non
plus remporter un mandat en ignorant sa population sur des questions
fondamentales, comme de savoir qui a le droit de faire partie de notre société.
Et, parmi tous les défis urgents auxquels les nations
ici représentées font face, je ne crois pas qu’il y en ait de plus pressant que
les migrations de masse. Aujourd’hui, près d’une personne sur cinq vivant dans
ce pays est née à l’étranger. C’est bien sûr un record historique. D’ailleurs,
le chiffre est le même aux États-Unis, où c’est également un record historique.
Le nombre d’immigrés entrés dans l’UE, en provenance de pays qui n’en sont pas
membres, a doublé rien qu’entre 2021 et 2022. Et, bien sûr, il a continué
d’augmenter depuis.
Nous connaissons la situation. Elle ne vient pas de
nulle part. C’est le résultat d’une série de décisions conscientes prises par
des responsables politiques à travers le continent et le monde, durant toute
une décennie. Nous avons vu les horreurs engendrées par ces décisions hier même
dans cette ville. Et évidemment, je ne peux en parler sans penser aux victimes
de ce drame terrible, qui passaient alors une belle journée d’hiver à Munich.
Nos pensées et nos prières les accompagnent et les accompagneront toujours.
Mais pourquoi cela est-il arrivé ?
C’est une histoire terrible, une histoire que l’on a
trop entendue en Europe et hélas trop aux États-Unis aussi. Un demandeur
d’asile, souvent un jeune homme dans sa vingtaine, connu de la police, qui
fonce dans une foule avec une voiture et fait voler en éclats une communauté
unie. Combien de fois devons-nous subir ces revers épouvantables avant de
donner une nouvelle direction à notre civilisation commune ? Aucun électeur sur
ce continent ne s’est rendu aux urnes pour ouvrir les vannes à des millions d’immigrés
sans contrôle. Car vous savez pour quoi ils ont voté ? Au Royaume-Uni, ils ont
voté pour le Brexit. Que l’on soit d’accord ou pas, ils ont voté pour cela. Et
un peu partout en Europe, de plus en plus, les électeurs votent pour des
responsables politiques qui promettent de mettre fin à l’immigration
incontrôlée. Il s’avère que je partage beaucoup de ces inquiétudes, mais vous
n’êtes pas obligés d’être d’accord avec moi.
Je pense simplement que ces gens tiennent à leur
foyer, à leurs rêves. Ils soucient de leur sécurité et de leur capacité à
subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs enfants. Et ils sont intelligents.
Je crois que c’est l’une des leçons les plus importantes que j’ai apprises
depuis que je suis entré, il y a peu de temps, en politique. Contrairement à ce
que vous pouvez entendre dans les montagnes non loin Davos, les citoyens de
toutes nos nations ne pensent pas être des animaux instruits ou des rouages interchangeables
d’une économie mondiale. Il n’est donc guère surprenant qu’ils ne souhaitent
pas être déplacés à leur guise, ni systématiquement ignorés par leurs
dirigeants. Et c’est précisément la fonction de la démocratie d’arbitrer ces
grandes questions dans les urnes.
Je suis convaincu qu’ignorer les gens, mépriser leurs
préoccupations ou, pire, fermer les médias, annuler les élections ou les tenir
à l’écart du processus politique ne protège en rien. C’est au contraire le
moyen le plus sûr de détruire la démocratie. S’exprimer et donner son avis, ce
n’est pas interférer dans une élection. Même quand il s’agit de personnes
influentes de l’extérieur de votre pays. Croyez-moi, je dis cela avec humour,
si la démocratie américaine a survécu à dix années de remontrances de Greta
Thunberg, vous pouvez sans doute survivre à quelques mois d’Elon Musk. Mais
aucune démocratie, ni américaine, ni allemande, ni européenne, ne survivra au
fait de dire à des millions d’électeurs que leurs réflexions et leurs
préoccupations, leurs aspirations et leurs appels à l’aide ne sont pas valables
ou n’ont même pas à entrer en considération.
La démocratie repose sur le principe sacré selon
lequel la voix du peuple compte. Il n’y a pas de place pour des « pare-feu ».
Soit on respecte ce principe, soit on ne le respecte pas. Le peuple européen a
une voix. Les dirigeants européens ont le choix. Et je suis résolument
convaincu que nous n’avons aucune raison d’avoir peur de l’avenir.
Écoutez ce que votre peuple vous dit, même si cela
vous surprend, même si vous n’êtes pas d’accord. Ainsi, vous pourrez affronter
l’avenir avec certitude et confiance, en sachant que la nation vous soutient.
Et c’est là d’où la démocratie tire pour moi sa magie. Pas dans ces édifices de
pierre ou dans ces magnifiques hôtels. Pas même dans les grandes institutions
que nous avons bâties ensemble en tant que société.
Croire en la démocratie, c’est comprendre que chacun
de nos citoyens a de la sagesse et une voix. Et si nous refusons d’entendre
cette voix, même nos combats les plus fructueux n’aboutiront pas à grand-chose.
Comme l’a dit le pape Jean-Paul II, à mes yeux l’un des défenseurs les plus
extraordinaires de la démocratie en Europe ou ailleurs, « n’ayez pas peur ».
Nous ne devrions pas craindre notre peuple, même quand il exprime des opinions
différentes de celles de ses dirigeants.
Merci à tous. Bonne chance à vous tous.
Que Dieu vous bénisse. »
Quelle leçon !!!
Ça méritait d’être repris pour être lu et compris par le plus grand nombre et pas seulement critiqué avec mépris par nos intellectuels relayés par les « médias aux z’ordre ».
Message général : À chacun de se faire une opinion !
Pour mémoire (n’en
déplaise à « Poux-tine ») : « LE PRÉSENT BILLET A ENCORE ÉTÉ RÉDIGÉ PAR UNE
PERSONNE « NON RUSSE » ET MIS EN LIGNE PAR UN MÉDIA DE MASSE « NON RUSSE »,
REMPLISSANT DONC LES FONCTIONS D’UN AGENT « NON RUSSE » !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
Parrainez Renommez la rue de l'ambassade de Russie à Paris en rue Alexeï Navalny (change.org)
« Nous nous réunissons à cette conférence, bien sûr, pour discuter de sécurité. En général, nous entendons par là tout ce qui a trait aux menaces extérieures à notre sécurité. Je vois que de nombreux grands chefs militaires sont réunis ici aujourd’hui. Mais tandis que l’administration Trump se préoccupe beaucoup de la sécurité européenne et pense que nous pouvons parvenir à un accord raisonnable entre la Russie et l’Ukraine – tout en considérant qu’il est important, dans les années à venir, que l’Europe prenne de façon significative en main sa propre défense – la menace qui m’inquiète le plus en Europe n’est ni la Russie, ni la Chine, ni celle d’aucun autre acteur extérieur. Ce qui m’inquiète, c’est la menace venant de l’intérieur. C’est le recul de l’Europe par rapport à certaines de ses valeurs les plus fondamentales, les valeurs qu’elle partage avec les États-Unis d’Amérique.
Du coup, il va perdre tout crédibilité et par conséquent son statut hérité de Yalta…
Que Dieu vous bénisse. »
Ça méritait d’être repris pour être lu et compris par le plus grand nombre et pas seulement critiqué avec mépris par nos intellectuels relayés par les « médias aux z’ordre ».
Message général : À chacun de se faire une opinion !
Post-scriptum : Alexeï Navalny est mort en détention pour ses opinions politiques. Les Russes se condamnent à perpétuité à en supporter toute la honte !
Постскриптум: Алексей Навальный умер в заключении за свои политические взгляды. Россияне обрекают себя на всю жизнь нести весь позор!
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