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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 18 août 2019

Chapitre XXIX – Enlèvement de Charlotte et d’Aurélie

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Paul verserait-il dans le « culte de la personnalité » qui lui faille déjà un biographe ?
Si jeune ?
Lui n’a même pas encore réuni ses notes et dossiers pour écrire ses mémoires…
Et puis, quelle « affaire sur Charlotte » ? Si elle rentre, c’est que le dossier est clos, non ?
« Non, il s’ouvre seulement… »
Comment ça ?
« Rien ne vous étonne, vous, l’ex grand patron des services de renseignements militaire du pays, qu’une « petite détective » privée se fasse recevoir, tapis-rouge déroulé, jusqu’au siège du FSB à Moscou ? »
Justement, si !
« C’est devenu un agent des russes ! »
Ah, quand même…
« Oui, mais elle ne le sait pas encore. »
Comment ça ? C’est pourtant assez clair, désormais…
« Les russes me visent et à travers moi, la CISA, figurez-vous : ils sont perdus quant à nos activités et introduisent un « agent » dans notre entourage pour recueillir du renseignement de première main. Et en le payant cher, en plus ! »
Oui, mais là, il suffit de « couper les ponts » comme en dit Gustave.
« C’est plus compliqué que ça ! »
Ah ?
 
« Il se trouve que si je me souv… si je résonne correctement, ce n’est pas en la payant grassement qu’ils y parviendront. Charlotte est tombée dans un piège, qui consiste à la griller même auprès de nos autorités et c’est justement ce qui va nous permettre de la libérer de leur emprise… »
Que Paul s’explique, s’il lui plait bien, car tout ex-vice-amiral qu’il est, il est un peu perdu, là.
« Oh c’est très simple et même vous, vous allez comprendre… »
Si Paul l’affirme…
« Ils vont vouloir la forcer à collaborer plus avant qu’elle ne l’imagine. Mais ça ne se fera pas : on va leur envoyer notre petite « biographe » dans les pattes, soutenue par le groupe ADN, là, sur Paris, dès que Charlotte y revient. Quoiqu’on va attendre un peu histoire qu’elle en prenne de la graine. »
Qu’il commence par mettre en alerte le groupe des filles « ADN » et un filochage informatique « BBR » autour de Charlotte dès qu’elle pose le pied à Roissy.
Pas de problème…
« Notre Alexis n’entrera dans la course qu’après avoir été mise à niveau sur le plan de la self-défense par vos équipes alors qu’ADN vérifiera plusieurs points en amont. »
Lesquels ?
« Que Charlotte et Aurélie auront bien atterrit à Roissy… et n’apparaissent plus dès le lendemain à leurs rendez-vous. Premier point.
Ensuite, Alexis, la biographe, sera chargée de prendre contact avec les personnes qui me connaissent le mieux : ma femme, vous, et justement en commençant par Charlotte. C’est là qu’elle va s’appuyer sur le groupe ADN. »
Mais s’il sait tout ça, le Paul, au milieu de son océan indien, comment on retrouve Charlotte, si jamais elle disparaît ?
Elle aura été expédiée à l’autre bout de l’univers, entre-temps, dans cette hypothèse…
 
« Pas du tout ! Ils vont tenter de nous le faire croire, bien sûr, mais pour des tas de raisons, ils ne vont pas le faire. »
Quelles sont ses raisons ?
« Mais enfin, amiral, vous suivez un peu l’actualité du pays, oui ou non ? »
Ce qui veut dire…
« L’affaire Ben-Balla va avoir des conséquences politiques et se rajouteront aux blocages des ronds-points par les gilets jaunes qui vont déboucher sur une crise politique qui va se prolonger jusqu’aux delà des élections européennes… »
Encore des fariboles : c’est quoi cette histoire de gilets jaunes ?
« Peut-être, mais ce n’est pas par hasard, justement au moment où le Brexit va mettre en difficulté les anglais. Que croyez-vous que l’affaire Skripal ne s’inscrirait donc pas dans un plan d’ensemble de « convergences » destructrices ? »
Il faudrait que ce soit généré par un « complot d’ensemble » terriblement élaboré.
« C’est le cas, mais par touche successives et disparates, pour faire grimper les « populismes » en Europe. Le Président Russe se sent piégé, par l’Otan entre la Turquie au Sud qui verrouillent le détroit du Bosphore, les États Baltes à sa porte avec des avions américains en position avancée, par Pékin à l’Est, et par l’UE à l’Ouest : il a juste sauvé son port en eau-profonde de Sébastopol en lâchant Odessa, s’est assuré un point d’appui en Syrie et va tenter la même opération au Venezuela pour continuer à se désenclaver ! Logique, non ! »
Logique, mais ça aura une fin, même si tout n’est pas encore avéré.
 
« Bien sûr, mais il ne sait pas encore : il est dans une logique d’affrontement au lieu d’être dans une logique de collaboration et d’entente. Enfin bref, ce n’est pas que lui qui choisit tout non plus, et ça nous éloigne de nos propres objectifs. »
Qui sont ?
« Soyez un peu clairvoyants, s’il vous plait… Si Charlotte a été adroitement « retournée » par le FSB à ne même pas s’en apercevoir elle-même, il nous faut la retourner à notre tour. »
Et on fait ça comment ?
« Bé, vous allez vous montrer intelligent sur ce coup-là ! »
Une flatterie ou une ânerie ?
« Je vous propose de donner un peu de temps au temps histoire de lui mettre un peu de plomb dans la cervelle. Mais pas trop : elle pourrait couler ! »
Même pas drôle…
« Juste le temps à ma biographe pour se former à un peu de « discrétion » et à nos techniques d’enquête, le temps de la faire venir jusqu’à Port-Louis de l’Île Maurice. Là, je la rejoins, je lui explique ce qu’elle a à faire. Je repars de mon côté et elle du sien et vous la mettez sur le terrain.
Elle et HLM libèrent « Charlotte » et je m’occupe des russes… Ça vous va ? »
Et si ça ne lui allait pas, il n’en ferait quand même qu’à sa tête…
« D’ailleurs, j’y pense, il faudrait que Dimitri nous casse les accès secrets des locaux du FSB situés sous la cathédrale russe du quai Branly… »
Dimitri part en vacances et lui aussi et il n’y a pas de locaux du FSB sous la cathédrale du quai Branly.
Qu’est-ce que c’est encore que cette histoire-là qui sera pour plus tard ?
« Oh écoutez, ne faites pas l’ignorant. Tout le monde sait que si l’édifice cultuel est ouvert à tous et sous l’autorité des ecclésiastes orthodoxes, l’ensemble a été financé par le gouvernement russe et y sont adjoints des bâtiments sécurisés. Ce sont les sous-sols qui sont notre cible. »
Cible de quoi ?
« Vous n’ignorez pas, amiral, que c’était le siège de Météo-France dans le temps et que les sous-sols descendent jusqu’à 15 mètres sous le niveau de la Seine. Retrouvez donc ça à votre retour : on y accède par les tunnels ferroviaires du RER C et les égouts. Il faudra que le groupe HLM pratique discrètement une ouverture, à l’occasion des passages de train, et que Dimitri puisse se frayer un chemin informatique pour neutraliser les alarmes le jour j. »
 
Paul doit être victime du soleil des tropiques : si c’est bien dans la logique des russes de piéger Paris jusqu’en son centre, tout comme les américains et les anglais le font bien depuis leurs ambassades respectives, ils ont déjà leurs locaux boulevard Lannes en bordure du bois de Boulogne, à deux pas de l’ancien siège de l’Otan qui abrite désormais la faculté de Dauphine et la résidence de l’ambassadeur rue de Grenelle, en plein cœur du quartier des ministères.
D’ailleurs, à ce jeu-là, entre les Suédois, les Marocains, les Japonais et quelques autres, ce sont les Italiens qui sont situés le plus proche de l’hôtel Matignon et les Anglo-saxons du palais de l’Élysée : tout le monde espionne tout le monde…
Mais une cathédrale orthodoxe russe… pas étonnant, à la réflexion, finalement.
C’est même astucieux : il va se « mettre en piste » et lancer le logiciel « BBR » sur tous les personnages qui tournent bêtement autour de ces lieux « privilégiés » pour « identification » préventive.
Dimitri et Huyck en inventeront d’ailleurs une nouvelle catégorie de « suspects » : les « étoilés », déclinés dans toutes les couleurs du logiciel selon leur degré de menace !
Les cartes « interactives » vont en devenir un vrai fouillis…
 
« Dites commandant, si vous savez tout ça à l’avance, pourquoi n’irions-nous pas nous saisir de Charlotte et Aurélie dès leur descente de l’avion ? »
Parce que ce n’est pas comme ça que ça se passe…
Là, il faut qu’il s’explique, le Paul.
« Une autre fois, amiral. Promis ! »
Il avait déjà fait cette promesse sans encore la tenir, jusque-là…
Gustave comprend que ça va être compliqué. Mais s’il s’agit de donner une leçon de savoir-vivre à cette petite gourde de Charlotte, pourquoi pas ?
« Je sais : chaque chose en son temps. »
 
Charlotte et Aurélie sont bien à la descente de leur avion. Anaïs en témoigne de visu à la sortie de la remise de leurs bagages et après le passage en douane.
Elle les perd rapidement de vue pour aller s’engouffrer non pas dans un taxi, mais une limousine genre VTC qui les attendait.
Affolement : il faut récupérer la voiture pilotée par Delphine qui se trouve « circuler » d’entrée en sortie du parking du terminal avec Noeline à bord… Et puis accélérer un peu pour la retrouver en direction de Paris Porte de la Chapelle. Comme elles avaient emprunté l’autre voie, l’A3, elles parviennent à revenir sur l’A1 au niveau de Garonor et à se mettre dans le sillage de la limousine.
Normalement, elles auraient dû aller vers Bagnolet pour repiquer ensuite vers le Buttes-de-Chaumont, là où les deux filles habitent.
D’où le choix de l’A3, mais on peut aussi bien rejoindre leur domicile depuis la Porte de la Chapelle.
Contact téléphonique avec « le siège » : les « machines » ont bien repéré le bornage à Roissy, mais ont depuis perdu le contact.
« C’est là que ça commence, les filles : elles n’émettent plus, c’est qu’elles ne sont plus maîtresses de leurs contacts ! »
 
Effectivement, quelques minutes plus tard, surprise : la limousine sort direction le Bourget !
Et entre sur l’aéroport…

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