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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 9 août 2019

Chapitre XX – Igor et Charlotte

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
On est à ce moment-là au début de l’affaire « Ben-Balla » qui mènera à la démission du ministre de l’intérieur et des enquêtes tous azimuts du parquet, du Sénat et des journalistes dénonçant le népotisme du président Makaron.
C’est « sensible » d’autant que tout le monde sait au FSB que l’ex-garde du corps présidentiel use et abuse de ses relations pour jouer un rôle « incontrôlable » auprès d’agents du Mossad en Afrique, alors même que c’est un ami de l’homme du Kremlin qui lui aura mis le pied à l’étrier, l’oligarque Iskandar Makhmudov.
« Pas de vague », lui avait intimé son colonel !
 
Il aura contacté directement Charlotte de la « CIA » après la mi-juillet par téléphone pour être parfaitement bilingue francophone, avec un « fort accent » certes, qui trahit ses origines.
Non sans mal.
Pour convenir d’un rendez-vous dans la semaine.
Charlotte, la petite-grosse au nez qui bouge quand elle parle, se montre tout d’abord très suspicieuse.
Il lui a alors raconté sa belle histoire et elle l’a écouté.
« Je vais être clair avec vous : je suis un officier du FSB. Plus exactement du contre-espionnage, le SVR russe. Et je vais vous parler d’une affaire qui fait tanguer la diplomatie Est-Ouest depuis plusieurs mois. L’affaire de l’empoisonnement du dénommé Skripal.
Est-ce que ça peut vous intéresser ? »
En quoi peut-elle se rendre utile à la paix en Europe ?
« C’est un peu compliqué. Avez-vous un peu de temps pour que je vous expose les éléments que j’ai en ma possession ? »
Elle vend du temps… assorti de quelques compétences en matière de déduction.
« Je suppose que vous le savez, que vous connaissez mes tarifs et que vous savez que je présume que vous avez tous les moyens nécessaires pour résoudre vos propres énigmes sans l’aide de quiconque… »
Sous-entendu qu’elle n’a rien à leur apporter…
« C’est plus complexe que ça. Nous avons effectivement des antennes partout et savons beaucoup de choses sur bien des choses et des gens qui vous étonneraient : c’est notre métier…
C’est d’ailleurs pour ces raisons que j’ai reçu l’autorisation de vous solliciter.
Mais là, on est… comment dire… un peu coincé. »
Comment ça ?
 
« Si nous enquêtons sur des agents du GRU en vadrouille en Angleterre, plus ou moins associés à cet incident à Salisbury, mais non pas du suivant de ces derniers jours dans le voisinage, car certes nous en avons la compétence juridique, ça va rallumer une guerre des services dont mes chefs ne veulent surtout pas. »
Et probablement mettre inutilement la puce à l’oreille des SIS… « si nous nous rendons sur place pour cette seconde affaire… »
Comment ça un « incident » ?
« Il y a eu tentative d’assassinat… et même un récent décès prématuré ! »
S’il y avait eu volonté d’assassinat, Skripal ne serait plus de ce monde !
« Croyez-moi ! Les agents du GRU sont des militaires entrainés à tuer sans état d’âme. Ils l’ont maintes fois démontré. Or, les Skripal sont toujours en vie à ce qu’on sache et probablement mis au secret. »
Quelle se souvienne de quelques affaires qui ont fait scandale, jusqu’au MH17…
 
Qu’il ne compte pas sur elle pour localiser les Skripal : ce serait une complicité de meurtre futur !
« Je sais que vous prétendrez pouvoir les retrouver. Mais justement, nous ne voulons pas les retrouver ! Les gars du GRU voudront « finir le travail » si ce sont bien eux les initiateurs. Et nous n’aurions pas besoin de vous. Nous sommes capables de les retrouver jusque n’importe où, où ils se sont cachés. Ce n’est pas ça… »
Même pas une priorité…
Alors quoi ?
 
« Pour commencer, on aimerait bien savoir ce que nos agents du GRU sont allés faire à Salisbury. Car très probablement, ils y étaient comme ils l’affirment pour faire du tourisme. Le reste c’est l’œuvre du diable, comme a pu le prétendre un de vos ministres de l’intérieur à une époque lointaine, et des coïncidences qui ne plaident pas en leur faveur…
Or, avec les expulsions de « diplomates » qui ont suivi cette affaire, on manque de moyens sur place. Au moins provisoirement alors même que nos services, je veux dire mon service, le FSB, sont sollicités à outrance, notamment pour cette seconde affaire récente. C’est juste une question de temps et nous n’avons pas de piste.
En fait, on aimerait en savoir plus sur les liens impossibles à faire avec cette seconde affaire : ils démontreraient plutôt que justement, faute de coïncidence malheureuse, nos services de renseignements militaires n’y sont vraiment pour rien. »
Qu’elle se remémore : May prétend que les deux hommes ont été envoyés par le service d’espionnage militaire russe mais la police métropolitaine ne fait pas, de son côté, de telles affirmations. Theresa May n’a pas dit non plus sur quelle preuve elle avait fondé sa conclusion.
« Il semble n’y en avoir aucune. »
Il y a des vidéos de surveillance qui les avaient repérés « à ce que je sache… »
 
« Ils ne le nient pas. Nous pensons seulement qu’ils se sont fait piéger et plusieurs éléments le laisse supposer, comme l’absence d’échantillon de la substance répandue auprès des instances internationales. Toutes ces accusations reposent sur les assertions non prouvées du gouvernement britannique. La présence de nos concitoyens aura peut-être déclenché une opération de discréditation de mon pays à l’avant-veille de nos élections présidentielles. Une manière de les influencer. »
Les britanniques se mêlant de politique intérieure russe, « c’est parfaitement improbable alors même que l’issue ce scrutin ne faisait aucun doute… »
En revanche, l’inverse… n’est-ce pas.
Peut-être et justement d’ailleurs une revanche conjointe quant aux accusations « infondées » de manipulation de l’opinion à l’occasion des élections américaines et du Brexit ?…
« Ça n’a eu aucune influence chez nous, au contraire… »
Et le capitaine Igor de rappeler que le 18 mars, Vladimir Poutine est réélu Président fédéral de Russie avec 56.206.514 bulletins sur 110.864.228 inscrits sur les listes électorales… au premier tour !
Entre la Géorgie, la Syrie, la Crimée et le Donbass, le président sortant est plébiscité avec 76,69 % de voix exprimées !
Un franc succès que rien ne peut venir entraver, pas même les britanniques.
« Qui de toute façon avaient bien d’autres préoccupations à ce moment-là… » rajoute-elle faisant allusion au Brexit en cours de négociation.
 
« De plus si les services de Londres semblaient être pris au dépourvu pour n’avoir pas su détecter les aller-et-venues des agents russes comme il est prétendu, il en va tout autant de ceux du GRU qui n’ont pas l’habitude d’envoyer une équipe « d’assassins russes », issus d’un service secret hautement professionnel, voyager en groupe et utilisant des vols directs entre Moscou et Londres. Cela semble extraordinairement insouciant même pour un tiers, figurez-vous ! »
Elle en convient : ce n’est pas logique…
Pourquoi ne pas voyager séparément et via un pays tiers ?
« Et pourquoi une équipe d’assassins professionnels déposerait-elle un flacon de parfum non ouvert, enveloppé avec du papier en cellophane et contenant le même poison, dans une poubelle derrière des magasins de la rue Catherine à Salisbury où Charlie Rowley le retrouverait 14 semaines plus tard » rajoute-il ?
« C’est peut-être ce qui nous dédouanera définitivement – ce qu’on cherche – alors même que nous sommes empêchés de le faire. D’où ma présence dans vos locaux. »
Qu’elle se rassure, la même démarche est effectuée par ailleurs, dans d’autres pays, auprès d’agences d’enquête similaires à la sienne : « On met le paquet ! »
 
« Mais la police a déclaré avoir trouvé des traces de Novichok dans l’hôtel où vos « agents russes » étaient restés entre le 2 et le 4 mars » à Londres.
Elle a en trouvé des traces, « mais elle a attendu plusieurs semaines, le 4 mai, pour demander publiquement aux autres clients de l’hôtel de contacter la police !
Si l’incident était une tentative d’assassinat professionnel avec un composé « Novichok » extrêmement puissant, le plus étonnant pour tous les spécialistes, c’est que 4 personnes sur les 5 qui sont entrées en contact avec lui ont survécu ! »
Un taux d’échec de 80 % est incompatible avec le conte effrayant sur le très puissant poison Novichok « russe »….
Ce n’est pas faux, reconnaît-elle.
« Tout cela est bien étrange et plusieurs théories se dégagent. »
Lesquelles ?
 
« La première, c’est qu’il s’agit d’un service concurrent, probablement américain, qui aurait profité de l’opportunité de trouver nos deux concitoyens au bon endroit pour tenter d’assassiner Skripal. »
Et pour quel motif ?
« Là deux hypothèses : mettre en difficulté le gouvernement britannique au moment où s’embourbent les négociations sur le brexit, ou, seconde possibilité, mettre un coup de projecteur sur les activités du laboratoire NBC de Porton Down. »
Ce serait plutôt avantageux pour vous, les russes : « Tremp n’a rien à gagner à malmener un allié historique… En revanche, le Kremlin… »
Peut-être… peut-être pas.
« Nous n’en savons pas plus. Mon gouvernement entretient déjà d’assez mauvaises relations avec Londres pour ne rien avoir à gagner à en rajouter, je vous rassure.
En revanche, Porton Down aurait pu fournir des gaz aux syriens ou à El Nostra pour mener des actes chimiques en Syrie. Là non plus, on n’en sait pas beaucoup plus… »
Quel intérêt pour les américains ?
 
« Peut-être ont-ils un autre mobile qui ne nous apparaît pas encore. À vous de le découvrir ou d’enterrer cette idée. »
Charlotte ne voit toujours pas comment elle peut « rendre service à la paix mondiale »…
Il y a une seconde hypothèse.
Laquelle ?
« Un chimiste fou ! »
Ah oui ?
« Un type qui aurait sorti quelques productions de Porton Down et aurait fait des expérimentations à l’air libre. Par hasard ou non, il commence sur Skripal. Franchement, nous, on s’en fout : mort ou vif, c’est un traître, il paye sa dette et puis c’est tout. Ce n’est même pas un opposant, ni même un « gros poisson ». Juste une larve qui a seulement servi à un échange d’agents. Le seul vrai service qu’il ait rendu à mon pays.
Pas bien important.
Mais ce qui nous fait avancer cette seconde hypothèse, c’est le second incident. Avouez que ça nous dédouane, parce que par bonheur et vues l’absence de relations « touristiques » que nous avons avec la Perfide Albion en ce moment, il n’y avait aucun membre de nos services dans les environs ! »
Là, on ne peut plus accuser ni le GRU, ni le FSB…
« C’est peut-être un accident. La décédée de ce mois juillet était peut-être elle aussi un agent retourné ? »
Igor en rit franchement à gorge déployé !
Il ne s’attendait pas à ça…

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