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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 19 août 2019

Chapitre XXX – Alexis Dubois

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Pas question de suivre sans se faire repérer. Les trois filles abandonnent leur véhicule et filent chacune dans une direction pour épier ce qui se passe sur le tarmac de l’aérodrome.
N’en pouvant plus, Neoline rentre dans l’aérogare à pied. Et découvre plusieurs limousines garées sur ce tarmac le long d’un avion-cargo qui ressemble fort à un Iliouchine quadrimoteur avec son nez vitré typique…
Elle alerte ses collègues et Nathalie au siège.
Vérification faite dans la foulée, l’avion est bien prévu pour un vol sur Mourmansk…
« Quelle idée ! Si elles sont à bord, les faire retourner en Russie alors qu’elles en débarquent, ce n’est pas très logique… »
Ordre de Gustave : « suivre la limousine » !
Laquelle ? Il y en a plusieurs…
Peu importe, au choix.
Il en a de drôle le Gustave, d’autant que seules deux des trois repartent en convoi vers Paris et le périphérique-ouest.
Jusqu’à arriver boulevard Lannes, pour s’engouffrer dans les parkings souterrains de l’ambassade.
Impossible de savoir si Charlotte et Aurélie sont ou non à bord.
 
« Alors amiral, comment ça s’est passé hier ? »
C’est Paul depuis son exil océanique.
« Eh bien plusieurs choses : les russes ont bien intercepté nos deux transfuges à la descente de leur avion. Pour rejoindre Le Bourget où un avion-cargo a décollé pour Mourmansk environ une heure plus tard.
Depuis, pas de traces de notre duo. En tout cas, elles ne sont pas chez elles. »
Et les voitures ?
« Quoi les voitures ? Elles sont rentrées à leur ambassade. »
Toutes ?
« Je ne sais pas. Deux, sûr ! Je vais pister les autres… Mais le plus étonnant, c’est que Nathalie a reçu un coup de fil de « DD », leur secrétaire à elles. Et elle leur aura répondu que leurs patronnes étaient rentrées mais qu’on n’a plus de traces d’elles depuis hier soir… »
Pas de trace d’Alexis Dubois ?
« Pas encore… »

La nuit portant conseil, Alexis s’est décidée : elle va accepter l’offre de Paul de Bréveuil. Elle n’a rien à perdre et tout à gagner, savoir qui est son père, le retrouver, éclaircir, dissiper la part d’ombre qui plane sur ses origines depuis le début de son existence.
Et pourquoi ne pas faire un « beau papier » sur cette organisation de renseignement ?
Il lui faut juste s’organiser pour que « son agent » ne la raye pas définitivement de son carnet d’adresse.
 
Très réactifs les gens de la CISA : l’après-midi même, elle se retrouve dans les locaux du Kremlin-Bicêtre, reçue par la rouquine qui l’emmène directement au second étage dans la salle de réunion où elle découvre un « vieux beau » et « trois affriolantes ».
« Gustave Morthe-de-l’Argentière, amiral à la retraite, ancien patron de la DRM. Le renseignement militaire français. Je vous présente notre trio baptisé « ADN ». Pour Anaïs, Delphine et Noeline. Je crois que vous connaissez déjà Nathalie.
Bienvenue parmi nous ! »
Tout le monde se salue, d’un mouvement de tête ou d’une poignée de main.
« Je vous présente toutes les personnes à qui vous aurez affaires dans les semaines à venir. Elles vont se consacrer au « support » de votre activité. Vous connaissez votre mission ? »
Faire la biographie du « big boss », Paul de Bréveuil.
« Je note pour votre lanterne qu’ici tout le monde le connaît pour l’avoir fréquemment croisé… »
« Eh… » proteste Noeline ! « Pas nous ! »
Effectivement. « Mais lui vous connaît. Vous vous êtes même croisés à Budapest[1]. »
Ah ça… oui, mais il ne s’était pas identifié !
 
« Je résume pour vous Madame Dubois : Paul de Bréveuil est une sorte de légende vivante. Je l’ai eu sous mes ordres quand je commandais l’escadre du Charles de Gaulle au large du Pakistan. Un rare pilote que j’ai envoyé aux fers pour désobéissance caractérisée.
Je l’ai perdu de vue par la suite alors qu’il entrait dans « la légende » aéronautique une première fois sous son surnom de « Charlotte », le nom de sa patrouille. Ce jour-là, il avait sauvé un pilote américain en ouvrant le feu sur des Talibans sans mon autorisation… »
Charlotte encore ?
« Oh, il n’a pas fait que ça ! Quand je l’ai recroisé, j’étais encore d’active, c’était au mariage de ma petite-dernière, pour lui confier une mission commandée en « haut-lieu », dont je ne sais pas tout – et je ne veux pas savoir – puis après qu’il ait fait un tour du monde sans escale en 12 heures et par les pôles sur un prototype de son invention. »
C’est un ingénieur aéronautique, sorti de polytechnique…
« Et nous nous sommes retrouvés en juillet 2014 à bord de ce même appareil pour déjouer un coup d’État de factieux le jour de la fête nationale. »
Alexis n’en a jamais entendu parler…
 
« C’est normal : secret-d’État ! Depuis, il aura créé ici même une entité qui gère un « big-data » prédictif d’attentat. Vous aurez pu remarquer, puisque vous êtes journaliste, que depuis plusieurs mois, le rythme des actes de barbarie sur le territoire nationale aura sensiblement diminué, alors même que la menace reste toujours présente et que les ministres qui se succèdent se félicitent d’en avoir déjoué par dizaines… »
Oui, effectivement.
« Eh bien, il n’y a pas de secret : c’est ici que ça se passe en appui des américains qui possèdent le même logiciel. »
Il ne dit pas que c’est lui qui le leur aura vendu à l’été 2016, moment de la disparition inexpliquée de Paul, récupéré justement dans l’Océan-Indien plusieurs mois plus tard dans des conditions restées encore mystérieuses.
« Nous complétons quand les américains jouent de la carence… politique ! Et depuis quelques-temps, la collaboration s’intensifie. »
Pourtant la rue s’agite avec ses « black-blocs » venus en mai dernier pour « tout casser »…
« C’est un choix… politique, à mon sens. Ça ne nous regarde pas… Les militaires ne font pas de politique ! Seule compte la patrie pour eux, et ses populations civiles.
Mais je veux vous parler de Paul. Moi, si je n’en sais pas beaucoup plus, je sais seulement qu’il vous attend après-demain à l’aéroport international de Port-Louis, dans l’île Maurice. Vous faites vos bagages, vous y allez et vous revenez avec ses instructions…
Ça vous va ? »
 
« Et nous aussi ? » la ramène Neoline. « On assurera sa protection sur place ! »
« Oh oui » font les deux autres au diapason à la perspective des plages ensoleillées de l’Océan-Indien en plus de pouvoir enfin croiser leur patron « pour de vrai » justement au moment de prendre des vacances.
« Mais non ! Vous savez déjà qu’on prépare l’étape suivante… »
Mou de désolation…
« Quelle étape suivante ? » questionne Alex.
« Votre « formation-éclair ». Mais ce sera surtout Nathalie qui s’en chargera. Vous les filles, à votre retour de congés, vous assisterez les garçons du groupe HLM… »
Tous ces noms et abréviations, ça s’agite dans l’esprit d’Alex.
« Des questions ? Non alors au boulot. Nathalie, tu donnes ses billets à Alex et vous les filles, vous ne la lâchez pas d’une semelle jusqu’à Roissy. Quant à vous Madame Dubois, prévoyez des vêtements confortables : il y a 11 heures de vol ! Enregistrement autour de 6 h 30 ».
Il n’a pas dit « rompez », mais tout le monde l’aura compris !
 
« La chance que tu as, Alex ! On peut se tutoyer ? »
Oui. Quelle chance ?
« Le big-boss te fait l’honneur de te rencontrer en tête-à-tête alors que nous sommes à son service depuis plusieurs années et que nous ne l’avons jamais croisé ! Incroyable… »
Comment ça ?
« Bon, on t’amène chez toi et on va t’expliquer ça en voiture. Viens ! »
Anaïs ne fait pas le trajet : sa fille Amandine va la réclamer ce soir et il est prévu qu’elles partent dès le lendemain pour leur location à Biscarrosse…
C’est donc avec Delphine et Noeline qu’Alexis retourne chez elle, via l’A4, l’A86 et l’A6.
« Bé expliquez-moi, les filles ? »
Alors que Delphine conduit, elles lui expliquent. Le fonctionnement de la CISA, son rôle et ses missions, les « sphères de sécurité », la collaboration avec Charlotte de la CIA, leurs rôles à elles.
« Mais Charlotte, pas « le Boss », parce qu’il y en a une autre à la « CIA »… »
Oui, elle connaît déjà…
 
« Celle-là vient de disparaître. Probablement enlevée par les russes jusqu’à Mourmansk. »
Allons bon ! Voilà pourquoi elle lui aura posé un lapin avant-hier…
« Le pire, et c’est ce que je ne comprends pas, c’est qu’elle venait de Moscou : on l’a vue atterrir à CDG-airport.
Ce n’est pas le plus important : on est mobilisé dessus et je nous vois bien aller la libérer à coup de kalachnikov jusque chez les Popovs, dès qu’elle sera localisée. Gustave a l’air d’être dessus et de prendre ça très au sérieux. »
Alexis, ce qu’elle ne comprend pas, elle, c’est ce billet aller-retour à son nom : « Je n’ai décidé que cette nuit que j’accepterai ce job avec vous. Comment peut-il être déjà délivré depuis hier dans la journée ? »
Ah ça… « Il y a comme ça plein de mystères quand notre « Charlotte » à nous, « le boss » s’occupe d’une enquête. Tu te souviens Delphine comment on a été promenées comme des buses entre Budapest et Reykjavik ? Il avait toujours un coup d’avance sur nous[2] »
Bon, bon : il faudra seulement s’y faire…
 
« Pour en revenir à « Charlotte », notre boss, il a plein de pied-à-terre en France, mais il passe sa vie depuis quelques mois dans l’Océan-Indien alors qu’on sait qu’il a aussi un yacht dans les caraïbes. Il a les moyens. C’est un archi-milliardaire ! »
Ah bé qu’elles ne cherchent pas plus loin : « S’il ne vit pas en France, c’est pour une question fiscale, tout simplement… »
Possible.
« Il a pourtant ses gosses à Paris… »
Il est marié ?
« Non même pas ! C’est justement ce qui excite tant Noeline ! »
Pas de quoi…
« Bé si, justement. Les milliardaires célibataires, ça ne court pas les rues et même avec plein de gosses à charge, je veux bien me sacrifier pour lui en refaire autant qu’il veut ! »
Prétentieuse…
« En attendant, c’est toi qui lui cours après et pas lui : tu ne l’intéresses même pas. Et tu sais pourquoi en plus… »
Elle devine : « Il me trouve grosse. Tu as tes chances, Alex… Mais à voir les embauches dans les locaux, il semble apprécier plutôt les styles ultra-féminines… »
Et vu la « charpente » d’Alex…
« Tu verrais la mère de ses gosses : un vrai bonbon à croquer, la meuf ! »
Dans le cadre de sa mission, il faudra qu’elle la rencontre.
« Forcément. Elle m’a toujours fait l’impression de débarquer d’une autre planète. Quand elle dit un truc, c’est soit une gaffe, soit qu’elle croit que c’est une gaffe et ne manque jamais de se rattraper en affirmant que « ce n’est pas ce qu’elle voulait dire ». »
« Ah oui ! C’est vrai ça. Elle est incroyable. Tu verras Alex ! »
Bon, il faut qu’elle sache quoi pour ne pas paraître trop idiote à l’Île-Maurice ?


[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Ultime récit - suite » aux éditions I3
[2] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Ultime récit - suite » aux éditions I3

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