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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 8 août 2019

Chapitre XIX – Porton Down

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
En juillet, après l’empoisonnement de ce couple britannique par le même agent innervant que celui utilisé contre Sergueï Skripal et sa fille trois mois plus tôt, le laboratoire britannique spécialisé dans la défense contre les armements chimiques fait enfin l’objet de nombreuses rumeurs, un des effets préalablement évalués comme « positifs » par les officiers du SVR, car celui-ci se trouve à quelques kilomètres seulement du lieu des deux affaires : formidable opportunité, même si il n’avait pas été prévu de l’exploiter par les services de propagande et leurs « trolls » : un inopportun gâchis…
 
Déjà en mars, 180 de ses experts en guerre chimique et en décontamination, ainsi que 18 véhicules, ont été déployés pour aider la Police Métropolitaine dans ses investigations.
Le personnel comprenait des militaires du 8th Engineer Brigade, des instructeurs de la Defence CBRN Centre, de la Royal Marine et de la Royal Air Force.
Les véhicules ont été fournis par le Royal Tank Regiment.
Mais le nom de Porton Down est de nouveau omniprésent outre-Manche, deux jours après la découverte d’un nouvel empoisonnement au Novichok, ce qui n’est pas plus mal.
 
Les deux citoyens britanniques, Charlie Rowley et sa compagne Dawn Sturgess, d’abord dans un état critique, auraient cette fois-ci pu entrer accidentellement en contact avec un objet contaminé par le poison.
Comme dans le cas des deux membres de la famille Skripal, le laboratoire militaire de Porton Down a confirmé que le couple avait bien été empoisonné par la même substance.
« La police a lancé une enquête pour meurtre après que la femme exposée à l’agent Novichok à Amesbury, dans le Wilstshire, est décédée dimanche 8 juillet au soir », a annoncé Scotland Yard. « Elle a été identifiée comme étant Dawn Sturgess, âgée de 44 ans, de Durrington ».
Charlie Rowley, son compagnon, 45 ans, survivra.
 
La Première ministre Theresa May a immédiatement réagi à cette annonce. « Je suis horrifiée et choquée par la mort de Dawn Sturgess », a-t-elle déclaré dans un communiqué. « Mes pensées et mes condoléances vont à sa famille et à ses proches ».
« La police et les agents de sécurité travaillent pour établir les faits de manière urgente », a-t-elle ajouté. « Le gouvernement apporte tout son soutien à la population locale, confrontée à cette tragédie ».
Curieusement, cette fois-ci elle ne fait pas allusion à la Russie…
Elle n’a probablement pas été prévenue au préalable, comme il a été possible de l’imaginer pour les Skripal…
 
Selon Scotland Yard, une bouteille du poison mortel a été récupérée chez Charlie Rowley : il l’avait trouvé sur son chemin et croyant avoir affaire avec un flacon de parfum onéreux et il l’avait offert à sa compagne, mère de trois enfants. Elle s’en était aspergée avant de s’effondrer.
Une enquête est en cours pour déterminer s’il s’agit du même lot qui a empoisonné Sergei et Yulia Skripal à Salisbury en mars apprend-on dans la foulée.
« Je me souviens avoir trouvé une bouteille de parfum que j’ai ramassée et offerte à Dawn », relate-t-il. Dawn Sturgess se serait aspergée le pseudo-parfum sur les poignets au domicile de son compagnon à Amesbury, dans le Wilstshire.
Rapidement, elle se plaint de maux de tête puis s’effondre. De la mousse sortait de sa bouche, confiera un ami. Elle est transportée à l’hôpital de Salisbury, suivie quelques heures plus tard par Charlie Rowley.
Charlie Rowley passera trois semaines dans cet hôpital.
 
Ce dernier ne se rappelle de ces instants que de manière très confuse. Aujourd’hui, il se souvient seulement que le flacon s’est cassé dans ses mains.
Charlie Rowley l’aurait trouvée à proximité du parc Elizabeth, à Salisbury.
« J’ai eu de la chance d’avoir survécu mais j’ai beaucoup perdu aussi », reconnaît-il. Visiblement diminué selon les dires du Sun, le Britannique porte désormais sur ses épaules le poids du décès de sa compagne. « Je me sens très triste de ce qui lui est arrivé, c’est affreux et traumatisant. J’étais encore sous traitement quand on m’a annoncé sa mort. Je ne pense pas que je m’en remettrai », confie-t-il.
Mais Charlie Rowley en veut surtout aux personnes qui ont laissé traîner le poison.
« C’est très imprudent de leur part de laisser traîner des choses derrière eux », a-t-il affirmé au Sun.
« C’était destiné à quelqu’un, c’est mal de l’avoir laissé traîner avec la possibilité que quelqu’un le ramasse. »
Et d’ajouter : « Des enfants auraient pu jouer avec ».
 
Selon Scotland Yard, les tests effectués ont confirmé que le flacon contenait du Novichok. Des examens plus approfondis doivent déterminer si le poison incriminé est du même lot que celui utilisé pour attaquer l’ex-espion russe Sergueï Skripal et sa fille au mois de mars à Salisbury.
L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques dépêche sur place une équipe pour « déterminer de manière indépendante la nature » de la substance incriminée.
Neil Basu, chef de la police antiterroriste britannique déclare alors de son côté : « Il s’agit clairement d’une évolution significative et positive (…). Cependant, nous ne pouvons pas garantir qu’il n’y a plus de substance et les cordons resteront en place pendant un certain temps. Il s’agit de permettre la poursuite des recherches approfondies à titre de mesure de précaution pour la sécurité publique et pour aider l’équipe d’enquête. J’apprécie également que cela suscite beaucoup d’intérêt, mais nous ne sommes pas en mesure de divulguer d’autres détails concernant le flacon à ce stade. »
Les détectives disent qu’ils essaient de déterminer d’où vient le flacon et comment cela s’est passé dans la maison de M. Rowley.
Environ 100 détectives antiterroristes travaillent alors sur l’enquête de l’empoisonnement, avec des agents de la police du Wiltshire.
 
Mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle le nom de Porton Down est cité.
Comme le rappelle alors « The Independent », ce centre de recherche, en pointe sur les armes chimiques et biologiques, est en effet situé à quelques kilomètres seulement au nord de Salisbury lieu du premier empoisonnement, sur la route de Londres, et d’Amesbury, à moins de 5 kilomètres à vol d’oiseau un peu plus au nord, lieu du second.
« Il n’y a absolument aucune preuve que l’emplacement soit autre chose qu’une coïncidence », précise « The Independent ».
Et celle-ci déclenche de nombreuses rumeurs et théories du complot.
Le « New York Times » cite ainsi les propos de Nikolaï Kovalyov, un ancien directeur du Service fédéral de Sécurité (FSB). L’ancien espion suggère qu’un « scientifique voyou » du laboratoire de Porton Down aurait pu mener des expériences sur des personnes vivant à proximité : « Nous pouvons anticiper une nouvelle désinformation du Kremlin, comme nous l’avons vu suite à l’attaque de Salisbury », a réagi le ministre britannique de l’Intérieur, Sajid Javid.
 
Ces rumeurs largement diffusées sur les réseaux sociaux sont alimentées par le passé controversé de l’établissement scientifique, alors que Londres, qui a pointé du doigt le rôle de la Russie, n’a pour l’instant apporté aucune preuve de l’implication de Moscou.
C’est Porton Down qui a en effet bien démontré qu’il s’agissait de Novichok, mais n’a pas découvert le lieu de fabrication de cette substance chimique.
Ce centre de recherche militaire très secret, qui fait l’objet d’interrogations depuis plusieurs années sur ses activités pendant la guerre froide, emploie à ce jour plus de 3.000 scientifiques, dispose d’un budget annuel de 500 millions de livres (558 millions d’euros) et s’étend sur près de 1.100 hectares.
Il a été créé en 1916 pour permettre initialement aux soldats britanniques de se protéger pendant la Première Guerre mondiale contre certaines attaques de l’armée allemande, qui avait recours au gaz moutarde, au chlore et au phosgène, des gaz toxiques. Dans les années 1950, les chercheurs de Porton Down ont, d’après la BBC, mis au point le gaz CS, plus connu sous le nom de gaz lacrymogène, ainsi que le gaz innervant VX, dont certains médias britanniques supposent qu’il a été utilisé pour empoisonner Sergueï Skripal.
Compte tenu des conventions internationales qui interdisent le recours aux armes chimiques, les recherches menées à Porton Down ont donc un objectif défensif.
Et d’après le ministère britannique de la Défense, elles visent seulement à améliorer les équipements de protection des troupes ou à protéger la population.
 
Ces dernières années, le laboratoire a ainsi participé au programme de recherche sur le virus Ébola et a pris part à la lutte contre l’épidémie qui a frappé en Sierra Leone à partir de 2013.
Il a aussi mené des recherches sur l’usage d’armes chimiques dans le conflit syrien, notamment sur le gaz sarin.
Le secret qui entoure ses travaux alimente de nombreuses rumeurs et des accusations contre les expérimentations menées sur des humains et des animaux. En 1999, la police avait ouvert une enquête sur des expériences qui auraient mis en danger la vie de certains soldats à leur insu.
L’enquête n’avait pas abouti, mais en 2008, le ministère de la Défense a accordé une compensation de 3 millions de livres (4 millions d’euros) à 360 anciens membres des forces armées qui affirmaient avoir servi contre leur gré de cobayes pour des essais chimiques pendant la Guerre froide.
« De 1945 à 1989, Porton a exposé plus de 3.400 cobayes humains à des agents innervant. Il semble probable que, sur une aussi longue période, Porton a exposé plus de sujets humains à ces gaz qu’aucun autre établissement scientifique à travers le monde ».
Le ministère n’avait cependant pas admis une quelconque responsabilité.
Il a en revanche reconnu la mort d’un soldat de l’armée de l’air, Ronald Maddison, décédé en 1953 après avoir participé à une expérimentation avec du gaz sarin.
 
Rappelons que c’est le gaz VX qui a par exemple été à l’origine de la mort, début 2017, de Kim Jong-nam, le demi-frère du dirigeant nord-coréen, Kim Jong-un, ayant été soupçonné d’avoir commandité cet assassinat. Bien que considéré, avec le gaz sarin, comme l’une des armes chimiques les plus terribles, elle serait néanmoins cinq à dix fois moins puissante que le Novichok.
« Le passé que Porton Down ne peut pas se cacher », titrait déjà le « Guardian » en 2014, qualifiant le laboratoire « d’un des plus infâmes établissements scientifiques de Grande-Bretagne ».
 
Les choses étant désormais « mûres », au capitaine Igor de la jouer « fine » !

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