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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 13 août 2019

Chapitre XXIV – Par conséquent…

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
On peut même imaginer que Steele se soit probablement tourné vers ses amis de la CIA pour obtenir des suggestions sur la façon de piéger la Russie. Ils ont trouvé le Novichok. Cet agent neurotoxique inventé par un chimiste soviétique qui s’est ensuite installé aux États-Unis et a publié la formule qui permettait d’épingler la Russie, car il s’agit d’une « arme chimique » propre à la Russie. Peu importe que n’importe quel laboratoire décent puisse le produire, comme en a témoigné un professeur de chimie à Cornell. Peu importe que l’agent neurotoxique VX inventé par les Britanniques ait été utilisé pour assassiner le demi-frère de Kim Jong-Un à l’aéroport de Kuala Lumpur sans que la Malaisie ne crie que c’est la Grande-Bretagne qui a fait ça.
 
La Russie c’est différent. La haine hystérique peut être instantanément provoquée contre la Russie par les médias contrôlés par le MI6 et les politiciens qui ont subi le lavage de cerveau du MI6. Quiconque doute de la culpabilité de la Russie peut être vilipendé comme un pantin de Poutine. Que le Novichok ait été envoyé des États-Unis ou produit à Porton Down n’est finalement pas important. Ce qui est important, c’est que la tentative du MI6 de tuer les Skripal avec le Novichok a échoué de manière désastreuse.
Et Charlotte poursuit ses raisonnements : prenons le fameux flacon de parfum Nina Ricci, truffé de Novichok, trouvé dans une poubelle ou un conteneur de bienfaisance par « un SDF » (qui n’en n’était pas vraiment un) et remis quelques semaines plus tard à son amie, qui est morte tragiquement après l’avoir vaporisé sur son poignet.
Le récit de la police est que ce flacon de parfum a été utilisé pour transporter le Novichok de Russie dans les bagages d’un des agents présumés du GRU vu sur la vidéo-surveillance de Salisbury. Le Novichok a ensuite été pulvérisé sur la poignée de porte de la maison des Skripal. Les assassins ont ensuite jeté sans pitié la bouteille (dont ils savaient qu’elle contenait assez de Novichok pour tuer plus de gens) dans une poubelle de bienfaisance, montrant leur indifférence concernant les pertes humaines, ainsi que celle de laisser des indices partout dans la ville.
Il faut reconnaître objectivement qu’il y a de nombreux problèmes avec ce récit.
 
Ce qui n’est pas logique, c’est qu’il a été affirmé que le flacon de parfum était encore dans sa boîte scellée dans de la cellophane, preuve qu’il n’a pas été rouvert après avoir été mélangé avec du Novichok et reconditionné par des professionnels.
Or, les deux présumés agent du GRU, s’ils sont des « professionnels » ne sont pas équipés pour une telle manipulation. La bouteille n’aura donc pas pu être utilisée (comme on le prétend) pour vaporiser le Novichok sur la poignée de porte, sinon le sceau de cellophane aurait été brisé.
Et des assassins loin de chez eux ne transportent généralement pas de machines d’emballage en cellophane pour reconditionner les flacons de parfum ouverts, surtout lorsqu’ils vont simplement les jeter à la poubelle. Ils ne prendraient pas non plus le risque, après avoir installé le pulvérisateur sur le flacon et aspergé la poignée de porte, de le démonter à nouveau pour le remettre dans la boîte, sachant qu’une goutte sur leur peau pourrait les tuer.
Et où effectueraient-ils cette opération délicate ? Dans la rue ?
Ce flacon de parfum empoisonné n’a donc jamais été rouvert, jamais utilisé et n’a touché personne jusqu’à ce qu’il finisse par être ouvert par la victime elle-même.
Alors à qui et à quoi était-il destiné ?
À moins qu’il n’y ait pas eu un seul flacon mais au moins deux…
Certes, ce serait une explication logique, mais alors se pose la question « pourquoi deux si un seul suffisait ? »
Piste rejetée…
 
D’autant que les flacons de parfum pour dames sont normalement destinés aux femmes. Et combien y a-t-il de femmes dans cette histoire ? Il n’y en a qu’une seule à l’origine !
La seule explication possible de l’existence de ce flacon de parfum non ouvert et inutilisé mélangé à du Novichok est que c’était un cadeau empoisonné destiné à Ioulia Skripal !
Et pourquoi ne l’a-t-elle pas ouvert ?
Eh bien parce qu’elle avait un père espion qui l’a regardé et aura dit : « N’y touche pas ! »
Ça c’est un scénario alternatif qui reste logique.
Du coup, cela implique que le MI6 aurait eu la brillante idée de mettre du Novichok dans un flacon de parfum Nina Ricci et de l’envoyer comme cadeau d’anniversaire à Ioulia Skripal, chez son père. Son anniversaire était le 17 mars, et ce « cadeau » a probablement été livré le 3 mars, le jour de son arrivée, afin d’étouffer dans l’œuf leur plan de fuite.
C’était censé ressembler à un cadeau de sa famille ou de son petit ami.
Mais ça n’a pas fonctionné.
 
Dans cette dernière hypothèse, il ne ferait aucun doute que le colis portait des timbres russes, conçus pour piéger l’État russe lorsque les Skripal auraient été retrouvés morts dans leur maison avec un flacon de parfum ouvert dans les mains d’Ioulia.
Ça ne s’est pas passé comme ça.
Malheureusement pour le MI6, Sergueï a jeté un coup d’œil à ce flacon de parfum Nina Ricci et son instinct d’espion a senti le danger.
Il a refusé de l’ouvrir, il est parti avec faire une longue promenade et l’a mis dans un conteneur de bienfaisance à mi-chemin dans la ville.
Là, il a été trouvé par celui qui allait le remettre à son amie, victime inattendue du MI6.
D’ailleurs, même après que le MI6 ait su qu’il avait disparu, il n’a pas averti le public de ne pas ramasser un flacon de parfum Nina Ricci car il ne voulait pas se dénoncer comme étant des assassins.
 
L’échec du flacon de parfum à tuer les Skripal a dû alarmer le MI6. Le lendemain, ils ont suivi le père et la fille autour de Salisbury pendant qu’une autre équipe aurait vaporisé la poignée de porte. « Ça ne tient pas la route » se dit Charlotte.
Où sont-ils allés ? Charlotte ne peut pas en être sûre, puisque d’une part elle n’a pas pu pêcher les images par l’intermédiaire du logiciel BBR de la CISA et d’autre part parce qu’on n’a pas donné toutes les images des vidéo-surveillances.
Pour être totalement logique, il convient de signaler tout de même que la voiture des Skripal a fait des voyages inexpliqués vers la périphérie de la ville.
Par ailleurs, les deux agents présumés du GRU qui ont été vus dans la vidéo-surveillance de Salisbury ont marché dans des directions inexpliquées, sans la moindre preuve qu’ils se trouvaient à moins de 500 m de la maison des Skripal.
Et si les deux voyages inexpliqués se croisaient ?
Pas nécessairement dans le temps, mais dans l’espace.
Et s’ils s’étaient retrouvés, dans ce cliché d’histoires d’espionnage, à un point de livraison discret de colis ?
Le trou dans un mur juste assez grand pour cacher quelque chose ?
Pour étayer cette dernière hypothèse, « DD » aura repiqué le commentaire d’un espion du Mossad sur le récit de la police britannique, qui a déclaré qu’aucune équipe d’assassinat du GRU n’aurait jamais volé directement de Russie avec des passeports russes.
Mais une équipe de soutien qui livre un colis ?
Pourquoi pas ? Que risquaient-ils ?
 
Autre question : qu’est-ce que le GRU, qui déplace deux officiers, devait livrer à Sergueï Skripal pour l’aider à fuir la Grande-Bretagne et à retourner en Russie ?
Clairement, un passeport, même si sa fille aurait pu s’en charger.
Le MI6, une fois qu’ils ont suspecté sa déloyauté, l’aurait mis sur une liste de surveillance aéroportuaire. Il aurait eu besoin d’un passeport sous un faux nom pour sortir, et peut-être d’un billet d’avion pour Moscou sous le même nom pour qu’il n’ait pas besoin de faire une réservation sur Internet, facilement espionné.
Mais le passeport ne pouvait pas être vierge. Il avait besoin d’un visa britannique et d’un tampon d’entrée.
Ainsi, le troisième agent russe qui, selon Bellingcat, ne s’est pas présenté pour le vol de retour vers Moscou, devait faire en sorte que son siège soit pris par Sergueï Skripal, qui utiliserait son passeport et son visa qu’il avait reçu quelques jours auparavant remis par ses deux collègues à Sergueï ce jour-là.
Soit Sergueï et le troisième homme avaient une ressemblance physique suffisante soit un faussaire expérimenté à Londres a changé la photo du passeport. Malheureusement, bien que Sergueï ait maintenant un passeport utilisable, il a été attaqué avant d’arriver dans l’avion.
Ce qui cadre bien avec les autres éléments réunis…
 
Mais alors, le MI6, après l’échec de la tentative du flacon de parfum, savait qu’il devait agir rapidement pour empêcher les Skripal d’aller à l’aéroport. Une fois qu’ils ont vu la remise du colis au point de livraison, ils ont deviné qu’il s’agissait d’un passeport. Il n’y avait plus aucune chance d’utiliser le Novichok. Les Skripal étaient peu susceptibles de rentrer chez eux et de faire leurs valises, alors ils ont dû être endormis dans un endroit public.
Utiliser le Novichok et risquer la vie de dizaines d’autres personnes était trop pour le MI6.
Ils ont donc décidé de les asperger dans la rue avec un opiacé comme le Fentanyl, et plus tard ajouter du Novichok aux échantillons de sang qu’ils envoyaient à Porton Down pour analyse sans bien sûr aucune chaîne de traçabilité contrôlée sauf la leur.
 
Or, il ressort de tous ces éléments que les Skipal ont été neutralisés avec un opiacé et non un agent neurotoxique à la suite d’un simple incident – en fait, dans cette hypothèse, une erreur.
Pour étayer ce scénario, de ce que l’on sait, c’est que la première personne sur les lieux lorsque les Skripal se soient effondrés sur leur banc était une infirmière de l’armée, l’infirmière en chef de l’armée britannique, la colonel Alison McCourt, accompagnée de sa fille adolescente, Abigail.
Un hasard ?
Ne faisait-elle pas partie de l’équipe du MI6 en train de suivre les Skripal et de chercher une occasion de les droguer discrètement ?
Or, la colonel McCourt avait déjà une longue expérience du virus Ebola en Sierra Leone et du danger des armes chimiques pendant son service en Irak, où la protection contre les agents neurotoxiques était une priorité. Elle connait les énormes précautions à prendre pour s’approcher d’une victime d’une attaque par un agent neurotoxique.
 
Pourtant, la colonel McCourt encourage sa fille à se précipiter vers les Skripal effondrés et à leur administrer les premiers soins, ce qui est très dangereux si un agent neurotoxique avait été utilisé, sauf si elle savait, avant, le peu de risques encourus avec un simple opiacé.
Plus tard, elle a même recommandé sa fille Abigail pour une médaille d’héroïsme pour son action, et c’est la raison pour laquelle on en a parlé dans les journaux retrouvés par la suite par « DD », la boule de suif experte en « informations ouvertes » chez Charlotte.
« Soyons logique » se réclame pour elle-même Charlotte : comment la colonel McCourt a-t-elle su qu’un agent neurotoxique n’avait pas été utilisé sur les Skripal, à moins qu’elle ne fasse partie de l’équipe qui les avait aspergés d’un opiacé ?
Aurait-elle permis à sa fille de toucher les Skipal à moins d’être certaine qu’il n’y avait pas d’agent neurotoxique ?
« C’est ce qu’on appelle un pistolet fumant, ça » !

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