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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 3 août 2019

Chapitre XIV – Sergueï Viktorovitch Skripal

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Le capitaine Igor se concentre exclusivement sur l’Angleterre comme il l’avait déjà préparé. Car d’une pierre deux coups, l’Angleterre a signé comme beaucoup d’autres nations la convention internationale d’interdiction d’armes chimiques et biologiques.
Mais comme beaucoup, elle persiste à en fabriquer voire même à les exporter, notamment jusqu’en Syrie pour le VX.
 
La principale installation se trouve effectivement à proximité de Salisbury, située en bordure du terrain d’exercice militaire contigu, le long de la voie ferrée, lui-même posé sur le plateau de Porton Down qui dominent la petite ville célèbre pour sa cathédrale du XIVème (Sainte Marie…) dotée de la flèche d’église la plus haute du Royaume-Uni (123 mètres ou 404 pieds) et du cloître le plus vaste d’Angleterre, une des quatre copies originales restantes de la « Grande Charte ».
Mais l’intérêt n’est pas là pour le service : il y dispose de plusieurs agents « dormants », des « illégaux » sur place, et d’une poignée « d’honorables correspondants » qui font souvent la navette avec le consulat local et Londres, distante d’environ 140 km par l’autoroute M3.
Deux heures de voiture, même quand il y a des embouteillages…
 
Et qui y’a-t-il dans les environs comme « cibles potentielles » d’attentat à exécuter ?
Pas grand monde, à part quelques seconds-couteaux qui y coulent des « jours heureux », mais en revanche plein de scientifiques de hauts-niveaux qui ont l’inconvénient d’être britanniques.
Et comme la plupart sont déjà « noyautés », ce serait contre-productif que de mettre la pagaille dans ce landerneau-là…
Il faut autre chose.
« Se montrer intelligent » en avait dit le chef du Kremlin.
 
Jusqu’à ce qu’enfin, à force de recherche, le capitaine Igor retrouve la trace d’un dénommé Sergueï Viktorovitch Skripal…
L’agent double par excellence et depuis le milieu des années 1990 !
Recruté par les Espagnols, il a vendu des informations au MI6, le service de renseignement britannique : en décembre 2004, il est arrêté par le Service fédéral de sécurité de la fédération de Russie (FSB) et en 2006, il est jugé, reconnu coupable de haute trahison et emprisonné dans un camp de prisonniers en Mordovie à quelques 300 km au sud-est de Moscou.
Le 9 janvier 2010, il est gracié par le président Medvedev et échangé contre des espions russes arrêtés en Occident dans le cadre du « Programme des illégaux ».
Et il débarque en Grande-Bretagne où il sera récupéré par les Britanniques et mis sous protection.
Selon un article du « Telegraph », il y est également proche d’un consultant de sécurité (« security consultant ») employé par Christopher Steele. Or, Christopher Steele, c’est le directeur de « Orbis Business Intelligence », celui qui a constitué un dossier concernant une alléguée compromission du président Tremp avec la Russie : un « nocif ».
La cible parfaite qui pourrait offrir même un message subliminal de menace à l’adresse de ce dernier !
Au pire, des journalistes feront bien le rapprochement et comme ils imputeront son assassinat au Kremlin, ils se perdront sur les mobiles cachant « le nœud » de l’opération d’un épais brouillard propre aux Îles-britanniques.
Vraiment parfait…
 
Né le 23 juin 1951 à Kaliningrad, marié en 1972 à Lyudmila, décédée en octobre 2012, ils auront eu une fille, Yulia.
Il a été formé à l’Institut militaire des forces armées et en est sorti comme officier affecté au GRU, le service de renseignement de l’armée.
Parfait, parfait puisqu’une des suggestions de son propre patron était de justement impliquer de près ou de loin ce service concurrent…
Une façon de plus d’impliquer ces brutes de militaires !
 
Réputé être amusant, heureux en compagnie d’autres hommes, Skripal vivait dans un bloc de logements minables dans un champ de blocs de logements identiquement minables, conduisait une Nivlet de chez Rotlet et racontait d’innombrables histoires de l’époque de ses stages de parachutisme.
Envoyé à Madrid, il noue un partenariat commercial avec un agent des services de renseignement espagnols, qui l’a « retourné » avant de devenir un recruteur des services de renseignements britanniques. Il rencontrait en fait son agent-traitant en secret depuis 1996, lui transmettant des secrets en échange d’un total de 100.000 dollars.
Ce n’était pas un gros montant, environ 12.500 $ par an, mais déjà assez pour une « petite-pointure ».
Les procureurs russes ont demandé une peine de 15 ans, soit cinq de moins que le maximum, et le juge a réduit sa peine à 13 ans, car M. Skripal avait coopéré.
Un tout « petit poisson » condamné pour haute trahison en 2006.
 
Problème : le GRU n’est pas le meilleur « allié » du FSB qui ne s’interdit pas d’aller dénicher des « agents-doubles » jusque dans ses rangs…
Et le capitaine Igor ne sait pas comment les impliquer.
Il en réfère alors à sa hiérarchie en temps utile, mais c’est là qu’il a une surprise de taille.
« Ça prend forme, votre projet ! »
Ce n’est pas une question, mais une affirmation de son colonel.
Comment ça ? Igor n’avait pas beaucoup avancé depuis leur dernier entretien.
« Place Loubianka, sous le sceau du secret le plus absolu, je peux vous dire qu’on verrait d’un très bon œil de mouiller les « collègues » du GRU dans cette affaire. »
Igor ne comprend plus très bien, sur le coup, même s’il l’avait déjà intégré et anticipé…
« C’est pourtant simple. Ce… Skripal est un de leurs agents-pourris. Une petite leçon pourrait s’imposer comme d’une couverture de votre opération. Ce qui va pouvoir en faire réfléchir quelques-uns à titre préventif.
Qu’en dites-vous, capitaine ? »
Que ce n’est pas beaucoup plus clair dans son esprit…
« Vous avez raison, soyons plus précis. »
Ça ne serait pas plus mal.
 
« Vous avez pour mission de faire sortir « Charlotte » de son trou. Objectif B, d’y placer des « oreilles et des yeux » dans son entourage direct en remplacement de notre agent Dichnikov. Avec pour principal objectif, le « A », de pouvoir le compromettre à plus ou moins long terme. Mais sans lui forcer la main et surtout sans toucher à sa famille. Qu’il a réduite.
Le tout en laissant bien à l’écart notre service.
Bien.
Vous nous dégotez une autre « Charlotte » qui pourrait bien jouer le rôle du « poisson-pilote » auprès de notre cible.
Parfait.
Vous nous imaginez un plan assez tarabiscoté pour appâter cette dernière moyennant quelques fonds pas trop dispendieux pour nos budgets réduits en l’invitant à utiliser un logiciel dont personne ne sait rien mais qui pourrait s’avérer plus qu’utile pour le pays. »
Très bien et pourquoi pas ?
« Et ce plan passe par l’exécution d’un traître parmi nos collègues du GRU qui ne tiennent décidément par leurs troupes depuis au moins l’attentat contre le MH 17 au-dessus de l’Ukraine.
Que ça a diablement fâché le patron du Kremlin, vous le savez bien.
Que diriez-vous de l’idée de laisser le GRU faire le ménage dans ses propres rangs ? »
 
Là, Igor ne comprend vraiment plus rien : Skripal a été condamné, emprisonné et déporté, à ce qu’il sache.
Sa dette a été payée.
Et doublement puisqu’il aussi servi de monnaie d’échange efficace contre quelques-uns des « illégaux » du SVR arrêtés en Occident.
« Oui, ce n’est qu’un pion sans valeur. Imaginez que ce ne soit pas nous, mais le GRU lui-même qui attente à la vie de leur traître-là jusqu’à Salisbury… »
Igor voit venir de loin les complications, d’autant qu’il avait déjà approché cette solution pour la rejeter…
« Vous n’y pensez pas, mon colonel… Ce sont des amateurs ! »
Justement !
« Ils foireront probablement la mission et ça leur retombera dessus. Mais notre opération à nous est de toute façon lancée sans que personne ne puisse s’en douter, même pas eux. Pensez-y sérieusement et préparez-moi un petit scénario comme on sait les faire et mettre en musique ici ! »
 
L’idée n’est certes pas mauvaise en soi, mais comment faire se bouger les gars du GRU ?
« Oh alors là… c’est assez simple. Vous leur « fuitez » l’information que les britanniques ont mis au point un nouveau gaz plus puissant que les nôtres et ils se feront un malin plaisir de faire « leur devoir » pour le bien de la patrie et pour se faire bien voir au ministère en allant sur place. »
Et là, on les piège ?
« Exactement ! On a assez d’agents sur place pour rendre crédible cette histoire-là ! »
Effectivement, pas idiot du tout, en pense Igor sur le moment, juste avant de se remettre au travail car c’est dans « ses cordes ».
 
D’autant mieux que le seul nom de « Novichok » aurait tendance à agir comme d’une décharge électrique à haut-voltage dans les cerveaux-militaires, parce qu’eux n’en disposent plus depuis 2017 pour avoir détruit tous leurs stocks…
Une munition létale de plus qu’ils n’ont plus dans leur arsenal, ça serait parfait de s’en procurer un petit échantillon pour mettre en difficulté les laboratoires et autorités britanniques…
L’idéal serait de « sortir » un échantillon à leur procurer. Comme ils se croient futés, ils enverront quelques-uns de leurs agents pour « tester » ledit échantillon et d’autres pour le ramener ou s’en servir contre Skripal. Et si eux ne le font pas, le SVR le fera.
Qu’ils le ramènent ou non, de toute façon on les piège avec une équipe du SVR qui se sera procuré un second échantillon et ira empoisonner leur ex-agent sur place.
 
Le plastron parfait : le GRU et ses hommes se retrouvent en première ligne et on leur fournit en même temps le motif pour « encadrer » la française Charlotte, du plan B, à la mettre sur leur piste, dédouanant non pas la Russie, mais le FSB avec des éléments incontrôlables.
Par effet de domino, le président Poutine lancera ses chiens pour soutenir les militaires, comme il a toujours fait, mais ne manquera pas de demander des comptes aux responsables du GRU.
Et l’opération « Novichok » pourra se poursuivre tranquillement derrière tous ces écrans de fumée…
Pas mal réfléchi…
 
Igor ne le sait pas à ce moment-là, mais en plus ils ont déjà « leur homme » pour ce genre d’affaire.

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