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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 2 août 2019

Chapitre XIII – La polémique « Litvinenko »

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Évidemment, le Service des renseignements extérieurs de la Fédération de Russie (SVR) a rejeté les accusations sur son éventuelle implication dans l’empoisonnement de cet ancien officier du FSB : « Le SVR n’a rien à voir avec le mauvais état de santé d’Alexandre Litvinenko », aura déclaré le chef du bureau de presse du SVR, Sergueï Ivanov considérant que les informations diffusées par certains médias sur l’implication du Service dans cet incident sont « purement fausses et infondées ».
Sergueï Iastrjembski, représentant spécial du président russe pour les relations avec l’Union européenne, a de son côté qualifié de « coïncidence inquiétante » les décès d’opposants au régime russe en place avec la tenue de forums internationaux où le président de la Fédération de Russie participe : la journaliste Anna Politkovskaïa avait déjà trouvé la mort le 7 octobre 2006.
« Un nombre manifestement excessif de coïncidences de morts retentissantes de personnes qui, de leur vivant, se sont positionnées en opposants au pouvoir russe en place, avec les manifestations internationales auxquelles participe le président de la Fédération de Russie est pour le moins inquiétant », a-t-il notamment déclaré à Helsinki à l’issue du sommet Russie-UE.
Et de préciser que n’étant pas un partisan de la théorie des complots, « quoi qu’il en soit, on a bien l’impression d’être en présence d’une campagne bien orchestrée ou même de tout un plan de dénigrement continu de la Russie et de sa direction », a-t-il ajouté.
 
De son côté, l’agence russe ITAR-TASS allume un contrefeu en accusant l’agence britannique des relations publiques Bell Pottinger, proche de Berëzovski, d’être derrière la campagne de dénigrement du président russe.
Pour faire écho, des analystes russes, et même le président des affaires extérieures de la Douma Konstantin Kosatchev, accusent les milieux proches des séparatistes tchétchènes (dont l’émissaire de l’Itchkérie Akhmad Zakhaev recherché pour meurtres par la Russie et réfugié à Londres, ainsi que son sympathisant Berëzovski, avec lesquels Litvinenko avait de multiples contacts) d’être impliqués dans cet assassinat, pour effectivement discréditer le président russe.
 
D’ailleurs, selon le quotidien londonien « The Independent », des traces de polonium 210 auraient été trouvées dans les bureaux de Boris Berëzovski.
Mais une « Inquest » (enquête judiciaire en cas de mort suspecte), menée par Sir Robert Owen, juge de la Haute Cour agissant en tant que médecin légiste, devait débuter le 1er mai 2013, a finalement été repoussée sine die.
Le ministre des Affaires étrangères, William Hague, jugera en effet la procédure trop coûteuse et délicate, du point de vue diplomatique, au regard des relations entre Londres et Moscou à ce moment-là.
Bien que des procureurs russes soient associés à cette enquête, Andrei Lugovoi, élu à la Douma en décembre 2007 et bénéficiant désormais de l’immunité parlementaire qui lui évite l’extradition, annonce de son côté en mars 2013 qu’il refuse de collaborer à cette enquête.
 
Toutefois, en janvier 2016, Sir Robert Owen, qui a été juge mais intervient ici en dehors du système judiciaire, reprenant les éléments de l’enquête publique, aboutit à la conclusion selon laquelle le Kremlin, dont le président russe Vladimir Poutine en personne, a « probablement approuvé le meurtre à Londres de l’opposant russe Alexandre Litvinenko ».
Le magistrat implique également l’ancien chef du Service fédéral de sécurité de la Fédération de Russie (FSB), Nikolaï Patrouchev, dans ses imputations.
Owen déclare qu’il fonde ses conclusions sur des preuves, mais que ces preuves, en raison de leur caractère « sensible », ne seront pas portées à la connaissance du public.
Peut-on prendre, en haut lieu, le risque d’une seconde affaire de cette ampleur, se demande le capitaine Igor, même si le Kremlin « couvre » ses agents jusque dans le « shoot » du MH 17 au-dessus de l’Ukraine ?
Un poison radical ferait bien mieux l’affaire, d’autant que plusieurs nations font tourner des laboratoires militaires autour de ces substances, dont les britanniques.
Ce qui peut générer le doute et brouiller les pistes sur les commanditaires d’une telle agression.
C’est probablement et justement « le nœud » d’embrouilles recherché.
 
Dans l’épure suivante du projet que le capitaine soumet au patron du SVR, il s’agit donc de perpétrer un attentat anonyme à l’aide de cette substance (ou d’une autre) laissant croire à une signature des services secrets russes, et de mandater « Charlotte » de la CIA pour tenter de prouver le contraire moyennant une belle enveloppe d’euros clinquants…
Avec son logiciel de traque qui aura impressionné « l’honorable correspondant » venue la tester il y a de ça quelques semaines à peine, elle doit pouvoir faire des miracles.
« Oui mais je ne comprends pas. Elle va découvrir que nos agents sont à l’origine de cet attentat. Quel intérêt ? »
Lui expliquer la guerre souterraine entre les services et mettre en cause le GRU…
« Une connerie ! C’est vrai qu’on peut penser de l’extérieur que c’est le foutoir dans notre communauté du renseignement, mais de là à laisser mettre son nez dans nos affaires à un petit détective privé, il y a une marge ! » s’exclame, outré, le directeur du service.
« Pas si l’objectif est de l’extrader jusque chez nous. »
Ah oui ?
Et il détaille une nouvelle fois son plan, en laissant de côté bien des variantes déjà discutées avec son colonel : manifestement, le directeur ne s’encombre pas de tous les détails pour ne pas être au courant de tout !
 
« Je m’explique : elle retrouve la piste de nos agents et nous en fait part. Nous nous montrons dubitatifs et nous revenons vers elle pour lui expliquer qu’on est très satisfait de ses recherches, mais que c’est plus compliqué que ça. Et nous l’invitons à Moscou visiter la Loubianka pour lui expliquer ce qu’on veut lui dire ».
Qu’il n’y pense même pas…
« Mais si, au contraire ! Soit elle mord à l’hameçon du grand honneur qu’on lui fait ainsi et de la « mise en confiance » recherchée, et on lui sert notre guerre des services. Alors elle en devient « complice » pour nous aider à prévenir des « écarts » futurs, voire passés comme avec le shoot du MH 17 au-dessus de l’Ukraine. Elle est de toute façon officiellement « compromise ». Soit elle ne mord pas et on la garde au chaud le temps qu’il faudra pour faire sortir notre cible de sa retraite océanique. »
Ah oui…
Et s’il ne sort pas ?
 
« Bien briffée, elle le fera sortir. Ou alors on lui fait savoir notre marché : une visite guidée par nos agents de ses installations contre sa libération ! »
Et la menace de quelques autres exactions à suivre.
Trop dangereux… « Et pour tout le monde ! »
Et il pourrait la sacrifier…
Ils ont déjà eu maintes fois cette conversation…
« Mais non. Ce sont de vieux complices ! Et puis un enlèvement, ça pourrait l’inciter à penser qu’il a autour de lui des personnes qui lui sont plus chers au cœur… »
Pas question de toucher à sa famille : « Ordre formel du Kremlin ! »
Une menace n’engage que ceux qui y croient…
« Admettons ! »
 
Pour ça, il faudrait opérer en France et choisir une cible sans importance, tel que cela ne mobilise pas trop les services du contre-espionnage tricolore, ni même leur diplomatie.
« À moins que l’on évite justement la France pour opérer directement en Allemagne ou en Angleterre… ».
C’est plus facile compte tenu des moyens humains déjà en place.
Pas l’Allemagne : « On a des opérations en cours qui méritent de ne pas soulever trop de vagues. L’Angleterre, au point où nous en sommes avec eux, c’est mieux. »
D’autant mieux si on se sert d’une molécule chimique : ça retournera les regards vers leurs laboratoires militaires.
Igor se frotte les mains : une opération en pays anglo-saxon, ça a toujours fait frémir les tchékistes…
Les effets de leur vieille histoire.
 
« Toutefois, capitaine, en admettant que nous détenions cette fille-là, comment allez-vous faire pour convaincre notre cible de trahir ses objectifs et son patriotisme ? »
À partir du moment où la fille, déjà « compromise » et où un « honorable correspondant » entre en contact avec Paul de Bréveuil, quel que soit le schéma de l’opération, « il est irrémédiablement compris aux yeux de ses autorités et de leurs alliés. On peut même imaginer d’en rajouter en faisant circuler des informations comme quoi il travaille en fait pour Pékin, ce qui est assez crédible parce qu’il l’a déjà fait pas le passé, et qu’il continue dans le dos de tout le monde… »
Ce n’est jamais qu’un rappel de son idée initiale.
Pour son « stage » en Chine, il semble qu’il avait l’autorisation des autorités françaises, puisqu’il était officiellement rattaché aux effectifs de l’usine d’Airbus à Tianjin.
« Exact, mais il n’y est resté que quelques heures et a développé son avion suborbital « tout en un » par la suite à Chengdu. Très en avance sur les américains… et sur nous ! »
Un pas de géant vers un « avion orbital » complet, il faut bien le reconnaître[1].
 
La question est : est-ce que cela sera suffisant ?
Parce que tout cela reste « bien léger ».
Le capitaine Igor n’en disconvient pas. « D’autant qu’il est désormais indépendant sur le plan financier… »
Il peut ne plus répondre à personne.
« Dans une troisième phase, on peut très bien entraver ses projets en lui pourrissant la vie… »
Il est bien présomptueux, le petit capitaine, là.
« Et lui offrir un soutien… »
C’est ça : présomptueux !
« Vous n’avez donc rien d’autre à proposer ? »
Pas pour le moment.
« Bon, alors étudiez encore tous les aspects de cette opération. Je ne vous garantis rien. »



[1] Cf. « Les enquêtes de Charlotte », épisode « Mains invisibles (tome II) » aux éditions I3

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