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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 21 août 2019

Chapitre XXXII – Où il est question de « I-Cube »

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« C’est pour cette raison que je vous ai choisie pour devenir ma biographe officielle… »
Il parait qu’il en a déjà un…
« Effectivement. Et il m’est utile, seulement, un, il n’est pas « autorisé », deux, il va mourir. Et trois, il va vous falloir songer à le remplacer. »
Et puis Paul lui raconte le détail : « Il prend des libertés en romançant mon parcours. Pas bien grave tant que ça figure uniquement sur un blog sans importance parmi des dizaines de millions d’autres, qu’on peut bloquer à tout moment et que ce n’est lu que par une petite poignée de personnes.
Seulement voilà, depuis peu, il s’est imaginé de pouvoir publier au bénéfice du grand-public à travers une maison d’édition ayant pignon sur rue, et là, on change de dimension.
Aussi, je l’ai « coincé » en le jetant dans les bras d’un éditeur « à la demande » qui va me le garder « au chaud » pendant quelques années et s’obliger à ne rien lui imprimer.
Pas mal comme idée de censure, non ? D’autant que pour pousser ses ventes, il a retiré son texte de son blog, l’andouille ! »
Curieux comme démarche… « Pourquoi ? »
 
C’est justement le cœur du problème : « Il cause de secrets d’État qu’il convient de garder sous le coude encore quelques années avant que ces éléments ne soient déclassés un jour ou l’autre.
Vous allez les toucher du doigt et vous aussi, vous ne publierez rien sur ces « mystères » sans mon autorisation et de mon vivant. En revanche, une fois que j’aurai trépassé, j’aurai besoin que vous mettiez en ligne et en librairie mon historiographie complète à votre tour. »
Et pourquoi ça ?
« Quoique je dis ça, vous allez rencontrer le correspondant d’I-Cube, mon pseudo biographe. Il s’agit de son « gardien » qui lui est identifié par l’intermédiaire de ce premier éditeur. Je pensais qu’il en avait deux. Lui et un certain « Momo » qui semble avoir disparu des circuits… »
Et elle en fait quoi ?
« Vous vous arrangez avec lui, qui s’arrangera avec I-Cube pour des publications avant l’heure. Je crois qu’ils font ça avec Amazon.com. Pas très dangereux tant qu’il n’y a pas d’effet de notoriété.
Car vous entrez dans la danse à titre personnel. »
Comment ça ?
« Je vais vous entrainer, avec votre consentement, dans une aventure absolument… « passionnante », réellement sortant de l’ordinaire, inédite. Vous verrez.
Commencez par le début, vous le saurez assez tôt. »
Un début qui consiste en quoi ?
 
« Pour aujourd’hui, je vous ai fait retenir une suite au Sofitel Mauritius « L’Impérial », un 5 étoiles niché à l’ombre d’une cocoteraie verdoyante sur « Flic en Flac ». C’est sur la côte Ouest de l’île, sur la belle plage de Wolmar qui s’étale sur plusieurs kilomètres. Les couchers de soleil sont à couper le souffle et l’hôtel arbore une architecture de style asiatique ainsi qu’une décoration à la fois orientale et moderne.
Vous verrez, il possède une grande piscine entourée de palmiers, de beaux jardins asiatiques et des chambres modernes. »
C’est à moins d’une demi-heure de route au sud de la capitale, Port Louis.
« Typique également, la capitale. Ça vaut le détour au moins une fois dans votre vie. Mais il y en a plein d’autres à faire sur cette île-là. Si ça vous tente… N’oubliez quand même pas qu’on vous attend à Paris… »
Là, elle devra prendre des contacts utiles pour le travail qu’elle aura à rendre.
« Si vous voulez reconstituez ma vie sans intérêt, il vous faudra commencer par le début. Celui qui me connaît le plus anciennement, c’est mon frère aîné, Jacques de Bréveuil. Il est avocat au Conseil – ils ne sont pas nombreux à faire ce métier-là – et avec un peu d’entêtement, vous lui ferez raconter la vie de ma famille. Je complèterai ultérieurement, parce que je ne suis pas resté en très bon termes avec lui et qu’il n’a pas tout compris de nos histoires de famille. »
Alexis a sorti son cahier de notes tout en sirotant son mojito et en réajustant ses lunettes…
 
« La seconde personne à voir reste Mylène Tradoire. Elle tient un restaurant sur les bords du Cher. Une vieille copine qui vous donnera d’autres noms à aller interviewer et plein de détails.
La troisième, c’est ma femme. Elle ne connaît rien à rien de mes activités, mais elle vous causera de ses aventures avec moi.
La quatrième, vous le connaissez déjà, c’est l’amiral Morthe-de-l’Argentière.
Mais la principale, ça reste Charlotte Maltorne. Je la croise et recroise depuis 2005. Nous avons été longtemps associés, et nous avons fait de nombreux « coups pas pendables » mais depuis quelques temps, je fais autre chose où elle n’a pas sa place. »
Celle qui a disparu ?
« Exactement ! Mais vous allez devoir la retrouver… »
Comment ça ?
« Assez simplement… »
Jusqu’en Russie ?
 
« Elle n’est pas retenue en Russie, mais à Paris. Détenue par les russes, bien sûr ! »
Quelle idée !
« Oh, vous savez, ce sont des gens compliqués. C’est une vaste opération qui vise à savoir ce que je fais de ma fortune au milieu de l’Océan Indien. Alors pour votre gouverne, ils pensent peut-être que je monte un « big data » en lien avec notre logiciel « BBR ». Vous en avez déjà entendu parler, je crois ? »
Oui, un peu.
« Il y a trois data center : un se situe dans mes locaux du Kremlin-Bicêtre, un autre, en Normandie où j’ai mes habitudes avec ma femme, Florence, là où j’ai hérité de la maison de mon grand-père paternel. Les serveurs de sauvegarde sont installés dans un bunker et un autre de secours en Islande… Mais pas du tout au milieu de rien dans l’océan.
Non ici, je prépare la troisième génération des lanceurs spatiaux… »
Rien que ça !
 
« Vous savez, on a démarré la conquête spatiale avec des moteurs chimiques. Des missiles initialement issus des V2 allemands de la dernière guerre mondiale. Ça eu été très bien, puisqu’on en a même posé et ramené des hommes sur la Lune. C’est juste de la balistique-appliquée. Mais ces lanceurs sont devenus des monstres.
La seconde génération reste toujours avec des moteurs chimiques et si ça reste tout autant des monstres, tout le monde tente de récupérer les lanceurs pour pouvoir refaire les pleins et les réutiliser plutôt que de les balancer à la mer. Question de coût !
Il y a mieux à faire… »
Ah ? Et quoi donc ?
« Ne pas envoyer son carburant avec l’engin à mettre en orbite ! »
Comment ça ?
« En lui donnant la vitesse requise dans une gigantesque fronde électromagnétique que je vais creuser aux îles Chagos à 1.800 km d’ici. Quoique pour l’heure, on en est à sortir de terre une piste d’avion compatible avec les gros-porteurs qui existent, un port de débarquement pour les matériaux et matériels qui vont nous permettre de forer les sous-sols et, pour l’heure, à sonder les sous-sols par carottage.
Demain on montera une centrale nucléaire pour fabriquer l’électricité dont on aura besoin et on sera alors capable d’envoyer de lourdes charges en orbite, comme des obus, mais sans dégazer le moindre carburant de mise en orbite.
Ça, c’est le premier point pour fournir la logistique à des stations orbitales.
En revanche, ce moyen est impraticable pour les humains. Alors dans quelques mois, on va s’atteler à fabriquer des navettes entièrement réutilisables comme d’un avion pour faire voyager des hommes.
Mais pour l’heure, la technologie n’est pas encore opérationnelle. Question de temps… »
Vertigineux, si c’était vrai…
 
« C’est vrai. Ils sont plusieurs milliardaires, américains notamment, à tenter de se positionner sur ce marché-là. »
« Et ça demande beaucoup d’argent, je suppose. »
Elle suppose bien.
 
« Il se trouve que j’en ai encore un peu à dépenser pour ces projets-là ! »
D’ailleurs, la cinquième personne à rencontrer restera Lady Joan Thornner à Londres.
« Je vous la présenterai cet automne à l’occasion d’un déplacement à Londres. C’est elle qui vous expliquera l’historique et le détail des financements de ma fondation Luxembourgeoise qui pourvoie aux financements de mes divers projets… »
Et ensuite ?
 
Alexis ira voir une sixième personne : Lady Margaret en Écosse, pour le dernier projet en cours d’élaboration.
De quoi s’agit-il ?
« Pour assurer « mes rentes » et un peu d’intendance une fois que le projet spatial deviendra financièrement autonome, j’ai besoin d’une compagnie croisiériste. On doit l’acquérir d’ici la fin d’année, justement à l’occasion de notre déplacement à Londres… Mais elle est un peu particulière. À bord, je veux une grande densité de robots androïdes.
Vous viendrez avec moi plus tard en Écosse pour voir les premiers prototypes, si ça vous intéresse… »
Et comment !
 
Alexis en a comme un vertige… Est-ce l’énoncé de ce fatras de combinaisons et de projets incompréhensibles parce que probablement « opaques » ou seulement celui du mojito ?
« Je ne comprends pas tout très bien… »
Logique : elle va découvrir au fil de ses recherches.
« Que viennent faire les russes là-dedans ? »
Ils ne savent même pas ce qu’ils cherchent !
« Mais je vais leur expliquer qu’ils devront nous foutre la paix et je vais bien leur bourrer le mou avec mes histoires de croisière. Pour l’heure, ils ont plusieurs opérations qui s’entrecroisent en France. Déstabiliser le pouvoir « Makaronnien », pour mieux jouer la division européenne qui pour l’heure se renforce plutôt et grâce au Brexit des anglais suscité par eux-mêmes via leur armée de trolls.
Or là, pour eux, c’est un échec : le Brexit devait jouer ce rôle de désunion dans l’UE et ils ont été actifs à ce jeu-là, jusqu’à favoriser une « internationale de nationalistes-populistes » au sein de l’UE à l’occasion des prochaines élections du Parlement Européen en mai prochain, en même temps qu’ils ont réussi à donner un grand coup de pied à la diplomatie américaine avec la poussée du président Trempe qui poursuit les mêmes objectifs de « nuisances » sur les affaires du monde.
Mais là, c’est plutôt l’effet d’un concours de circonstances.
Vous ne le savez pas encore, mais l’opération Skripal fait partie d’une de leurs entourloupes qui visent à rentrer en contact avec moi.
Franchement, ils auraient pu prendre leur téléphone, ça aurait été plus simple. Mais comme ce sont des gens compliqués qui se pensent être des maîtres supérieurs au jeu d’échecs, ils ne font jamais rien simplement…
C’est comme ça ! »

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