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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 12 août 2019

Chapitre XXIII – Déductions logiques

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Et puis la deuxième chose qui ne « cadre pas » tourne autour du 4 mars : c’est l’interception d’un message crypté par la station d’écoute de Chypre annonçant le « retour du couple ».
« Tu mets les deux choses côte-à-côte, le siège vide sur un vol Heathrow-Moscou dans la nuit du 4 mars 2018, celui-là même qui a été pris par les deux officiers présumés du GRU filmés à Salisbury et tu te dis qu’il y a quelle que chose qui ne colle pas à la fois dans la version d’Igor le Russe et des déclarations de toutes les autorités concernées… »
Qu’est-ce qu’elle va chercher, s’interroge Aurélie !
« DD » l’éclaire presque par inadvertance avec un lien péché sur un blog – probablement de propagande – qui émet l’hypothèse que ce troisième homme était en réalité déjà couché à l’hôpital de Salisbury dans le coma à cause d’un empoisonnement au Novichok…
Alors là, ça devient compliqué à souhait, mais ça reste « possible ».
 
L’hypothèse, a priori totalement absurde serait alors que Sergueï Skripal était un agent-triple qui tentait de retourner en Russie pour dire au monde la vérité sur un dossier, par exemple sur celui de Steele qu’il avait aidé à concocter contre le président Tremp, déclenchant une guerre juridico-politique à Washington.
Pourquoi pas ?
Sa fille aurait pu être l’émissaire d’un message « d’absolution » définitive des autorités moscovites si Skripal voulait bien déballer ce qu’il savait autour de cette affaire ubuesque.
Car imaginer qu’entre des « sex-tape » tournés avec des prostituées en Europe centrale et à Moscou de façon à faire chanter le futur élu présidentiel, alors même qu’il n’a jamais réussi à bâtir sa tour à Moscou, bien que les négociations aient pu durer tout du long de la campagne des primaires américaines, reste « ubuesque » : ça n’est pas logique…
 
En revanche, un agent-triple, c’est une « taupe envoyée » lors d’un échange d’espion, un moyen classique d’infiltrer l’ennemi pendant la guerre froide. Skripal a le profil parfait : déjà retourné une fois, il purge une peine légère et il est échangé.
Mais pour quel retour ?
À moins qu’il soit devenu un agent triple quand il a réalisé combien ce dossier Steele était important et combien les Russes le payeraient cher pour revenir et le démolir…
Parmi les indices figure son appel téléphonique en 2012 à son vieil ami d’école, Vladimir Timoshkov, dont le récit, trois semaines après l’empoisonnement, a été largement couvert par les médias britanniques – ce qu’a retrouvé « DD » – et suggère qu’il pourrait être dès le départ un traître purement mercenaire.
Désabusé par l’effondrement de l’URSS en un État capitaliste gangster dirigé par les copains mafieux d’Eltsine, il décide qu’il peut en profiter pour vendre au plus offrant le corps de ce qui avait été son pays.
Les Russes ne semblent officiellement pas le considérer plus qu’un simple criminel, ce qui lui a valu une peine modérée de 13 ans, au lieu de la peine de mort qu’il aurait reçue aux États-Unis pour avoir trahi 300 agents, sans cela ils ne l’auraient pas laissé survivre six ans en prison.
Et quand ils l’ont transféré lors de cet échange d’espions, ils lui ont fait un clin d’œil et lui ont dit : « Puisque tu n’es qu’une pute avide d’argent, si tu veux revenir avec des trucs intéressants appris au MI6, dis-le-nous et nous en discuterons le prix. »
 
Or, il est probable qu’il a vite appris ces choses intéressantes lorsqu’il a été envoyé à Salisbury, la ville natale de son recruteur et contact au MI6, Pablo Miller.
Miller l’avait recruté en Espagne en 1995 et l’avait ensuite pris en charge depuis l’Estonie, où il a été affecté comme diplomate. Et il est vrai que c’est un peu trop gros pour croire que le déménagement de Skripal à Salisbury n’est qu’une pure coïncidence…
Les deux hommes sont redevenus amis, se rencontraient régulièrement au pub, et il y a tout lieu de penser que Miller a repris son rôle de contact.
Et comme Miller travaille à ce moment-là pour Christopher Steele, son ancien patron au MI6, dans sa société de renseignements privée Orbis Business Intelligence basée à Mayfair, la relation est facile à faire.
Orbis Business Intelligence est l’un des services de renseignement privés dirigés par d’anciens espions du genre de ceux pour lesquels Litvinenko travaillait, un des concurrents de Charlotte : tout le monde se connaît dans ce milieu-là.
Or, on peut supposer que tout comme Litvinenko qui a fait en sorte que Lougovoï, son assassin présumé, l’aide avec des rapports de vérification préalable sur les hommes d’affaires russes en raison de ses informations plus récentes, Miller aurait utilisé Skripal de la même manière.
Ça tient la route d’un point de vue logique, même si ce n’est pas assez étayé, en juge Charlotte.
 
Et puis son aide serait devenue vitale lorsque Steele a reçu la demande du Parti démocrate de déterrer la merde russe sur Donald Tremp, et ils ont dû inventer un montage de type « GRU » du Donald avec des prostituées dans un hôtel du vieux continent. Miller, l’ancienne main russe, aurait fait une bonne partie du travail sur ce dossier et aurait eu besoin de tous les détails authentiques que son agent russe aurait pu lui fournir.
C’est peut-être Skripal qui a imaginé le scénario de Tremp demandant aux prostituées d’uriner sur le lit où les Obama avaient dormi à Moscou, ce que des caméras cachées ont filmé. Il a dû au moins lui donner l’apparence d’un stratagème de chantage typique du GRU permettant de transformer quelqu’un en un atout.
Et cette fiction obscène, au cœur du dossier Steele, sera devenue par la suite la base de la légende néoconservatrice selon laquelle Tremp était un agent russe, le fondement de toute la folle enquête du procureur Mueller sur la « collusion russe ».
 
Quand Sergueï le « mercenaire » se rend compte de la grande importance que ce dossier Steele avait prise, que c’était devenu parole d’évangile pour tout le parti de la guerre anti-Tremp et anti-Russie à Washington, il a commencé à voir combien cela pouvait valoir pour le gouvernement russe que de le faire exploser en plein vol…
S’il décrivait dans un talk-show russe aux heures de grande écoute comment il a inventé ces détails obscènes autour d’une bière avec Miller et Steele dans un pub, toute la Russie ne serait pas seulement encore en train de se rouler de rire par terre !
Des têtes tomberaient à Washington. Le parti de la guerre conservateur deviendrait la risée de monde entier.
Et Steele pourrait faire face à des accusations de parjure par le FBI, la CIA pourrait voir son budget réduit. Tremp pourrait reparler à Poutine. Et les bénéfices pour Sergueï servant de « courroie de transmission » pourraient être considérables : non seulement revoir sa mère de 90 ans, mais peut-être même avoir une villa chic avec une vue sur la mer en Crimée ou à Sotchi au lieu de cette sombre et minable maison dans un lotissement de la morose Salisbury…
 
Dans cette hypothèse, Sergueï aurait abordé ce sujet avec Ioulia lors d’une de ses visites en Grande-Bretagne, à moins qu’elle ait été recrutée par le GRU pour le lui présenter…
Charlotte parierait bien pour c’est cette dernière, car après l’empoisonnement, la cousine Viktoria a affirmé que le nouveau petit ami d’Ioulia et sa mère travaillaient tous deux pour les services secrets russes avant de disparaître de la circulation, ce qui serait parfaitement logique.
Voilà aussi qui éclairerait une partie des hésitations et embarras du Capitaine Igor qu’elle avait pu détecter lors de leur récente entrevue.
Avec toutes les communications de Sergueï surveillées par le MI6, la seule façon pour lui de parler au GRU était à travers sa fille, vivant encore en Russie mais pouvant se rendre en Grande-Bretagne.
Grâce à elle, il aurait pu réussir en toute discrétion à négocier un accord pour son retour.
Et d’une manière ou d’une autre, le MI6 en aurait eu vent et peut-être aussi, qu’Ioulia, qui n’est pas une espionne formée, était un peu naïve ou négligente à propos des dispositifs d’écoute.
Alors Steele aurait été convaincu qu’ils avaient élaboré un plan d’évasion pour Sergueï, qui devait être mis en œuvre lors de sa prochaine visite à Salisbury.
 
Ce qui prouverait qu’il s’agit d’un crime britannique et non d’un crime russe, c’est le fait qu’Ioulia était une cible de choix. Les Russes n’avaient aucun mobile pour l’éliminer, mais s’ils l’avaient fait, ils auraient pu le faire en Russie avec un simple accident de la route sans soulever de questions. Seuls les Britanniques devaient le faire en Grande-Bretagne, car ils n’avaient pas les ressources nécessaires pour le faire en Russie.
À moins qu’il s’agisse un dommage collatéral pour atteindre une cible de choix, mais alors pourquoi Sergueï n’a-t-il pas été attaqué quand il était seul ?
Pourquoi attendre qu’elle lui rende visite ?
Le fait qu’ils aient tous les deux été pris pour cible le lendemain de son arrivée en Grande-Bretagne met la signature du MI6 partout dessus… Elle aurait représenté un danger pour le MI6 parce qu’elle était au courant du plan de Sergueï de retourner en Russie. Les anglais voulaient détruire le dossier Steele pour le compte du Président Tremp parce qu’il fallait empêcher de révéler au monde en les tuant.
La faire taire en même temps était aussi important pour le MI6 que de faire taire son père.
Logique…
 
D’autant qu’imaginer que Poutine ait ordonné l’assassinat d’un vieil agent double qu’il avait détenu pendant six ans en prison (avec de nombreuses possibilités d’organiser son élimination), puis pardonné et transféré lors d’un échange d’espions (une partie des règles du jeu d’espionnage sur lequel sa propre vie avait été basée), une semaine avant les élections russes et trois mois avant la Coupe du monde de football, qui devait conduire au retour de la Russie dans la communauté internationale, reste insensé.
Cela ne comportait que des risques énormes pour un bénéfice négligeable, et Poutine ne prend pas de risques inutiles, comme l’a montré sa prudence constante en Syrie, même lorsque ses soldats ont été attaqués et ses avions abattus par les Turcs.
« Comparez les gains énormes que ce crime a apporté à la Grande-Bretagne : cet assassinat (comme il devait l’être) a donné au MI6 l’occasion parfaite de piéger les Russes et de provoquer une nouvelle hystérie anti-Russie pour saboter leur Coupe du monde de football comparée, par le ministre britannique des Affaires étrangères, aux Jeux olympiques d’Hitler. »
Et ils ont guetté l’arrivée des Russes du GRU qui n’auront pas pris de précaution particulière quant à leur arrivée sur le territoire britannique, parce qu’ils ne se sentaient pas menacés, leur démarche étant purement « amicale », le MI6 aurait piégé tout le monde en organisant un piège qui compromettait tout le monde à la fois !
Hypothèse parfaitement plausible.
 
D’autant que sur le plan politique, c’est parfaitement opportun, car cela confirmait à l’égard de l’UE la valeur de la Grande-Bretagne en tant que meneuse anti-Poutine, rassemblant l’Europe et la Grande-Bretagne dans une semaine de haine anti-Russie pour détourner leur attention de leur querelle concernant le Brexit, unissant un parlement peu enthousiaste derrière une dirigeante en déliquescence.
Avec un peu de chance, cela pourrait même faire dérailler le gazoduc Nord Stream 2, une cible prioritaire pour le plan néo-con américain visant à ruiner l’économie russe, en vue de renverser le régime et démanteler le pays, des objectifs que le MI6 partage pleinement, comme leur aile propagandiste, l’Integrity Initiative, l’a depuis clairement démontré.
En fait, les plans du MI6 pour travailler à l’isolement total et à la ruine économique de la Russie, y compris les interdictions sportives et la fin des échanges culturels, datent de 2015 et ont été récemment divulgués par les Anonymous.
L’énorme prépondérance de la motivation du côté britannique, ainsi que le faible risque de commettre un tel crime sur son propre territoire avec une presse aux ordres, un public au cerveau bien lavé et une police disciplinée, désignent finalement assez clairement le MI6 comme auteur, dans cette conjecture-là.

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