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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

vendredi 16 août 2019

Chapitre XXVII – Urbanisme moscovite

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
La ville bénéficie ainsi de la majorité des investissements étrangers et la croissance y est plus forte qu’au niveau national. Elle concentre aussi la plus forte majorité des filiales d’entreprises étrangères établies dans le pays.
Par ailleurs, la quasi-totalité des grandes entreprises y ont leur siège social.
« Moskva City » regroupe le quartier d’affaires de la ville. Il est situé hors du centre historique, dans le district de Presnensky.
La zone de « Moskva City » connaît également un développement intense.
Le projet fut initialement conçu en 1992 et vise à développer une zone économique et un nouveau quartier d’habitations sur une zone d’un kilomètre carré.
C’était la seule zone capable d’accueillir un tel projet de grande échelle, car elle n'abritait que des usines et de vieux complexes industriels.
 
La tour de la Fédération achevée en 2017 et qui est la plus haute tour d’Europe (373 mètres) devait être dépassée par la tour de Russie, dont la hauteur prévue était pratiquement de 650 mètres, mais sa construction s’est arrêtée le 6 avril 2009, à cause de la crise économique.
Le complexe inclut également de nombreux autres gratte-ciels de verre, splendides, des centres commerciaux, un centre aquatique ainsi que d’autres centres récréatifs.
Le centre abrite également l’immeuble de l’administration de Moscou, ainsi que des tours résidentielles de haut standing.
Quatre nouvelles stations de métro relient ce quartier au reste de la ville.
Il est prévu d’en construire d’autres, ainsi qu’une ligne directe jusqu’à l’aéroport international Cheremetievo installé dans les plaines boisées de bouleaux par lequel les deux associées de la « CIA » arriveront.
 
Dans l’oblast de Moscou, une part toujours plus importante de logements neufs est occupée par les maisons individuelles, très rares à Moscou, qui fleurissent dans des zones autrefois boisées et des complexes d’appartements dans les limites de la ville même.
Les grues sont visibles partout dans la ville et l’on construit, en plus des logements, toujours plus de centres commerciaux, complexes sportifs et récréatifs et des bureaux.
La rénovation est également un phénomène qui touche toutes les parties de la ville : dans la périphérie on rénove toujours plus de quartiers datant de l’ère communiste.
Toutefois, un fossé sépare encore la ville du reste du pays : le salaire moyen est plus de 3 fois plus élevé à Moscou qu’ailleurs dans le pays, le chômage y est inexistant et la grande pauvreté très faible.
Les classes moyennes et aisées sont largement surreprésentées dans la capitale.
 
Il faut dire que durant l’époque soviétique, les appartements étaient « assignés » aux familles, qui n’en étaient ni propriétaire ni locataire (pas de loyer à payer mais juste des taxes sur les fluides). Chaque famille devait idéalement disposer d’un nombre fixé de mètres carrés par personne (avec quelques régimes de faveur pour certains artistes, scientifiques, héros communistes etc.), et les appartements assignés en conséquence, ce qui imposait, ou permettait, de changer d’appartement au gré de la taille de la famille.
La propriété privée était alors limitée aux datchas.
Depuis 1990 et la chute de l'URSS, les habitants ont eu la possibilité de « privatiser » l’appartement où ils habitaient pour une somme symbolique : sont ainsi apparus des propriétaires et, plus lentement, des locataires.
Ceci explique une réalité qui peut être difficile à comprendre en Occident : les propriétaires ne constituent pas forcément une classe plus aisée que les locataires, les premiers ayant pu privatiser leur appartement à peu de frais tandis que les seconds doivent être capables de payer des loyers assez élevés.
 
L’ancien régime est cependant toujours en vigueur : certaines familles n’ont toujours pas privatisé leur appartement, que ce soit parce que cette privatisation s’accompagne de nouveaux impôts locaux que la frange la plus fragile de la population n’est pas capable de payer, ou bien parce que la nécessité d’obtenir l'accord de toutes les personnes « enregistrées » dans un appartement (c’est-à-dire l’habitant officiellement) pour le privatiser entraîne des conflits.
L’État russe fixe assez régulièrement des ultimatums pour forcer à privatiser ces derniers appartements, ultimatums pour l’instant toujours ajournés.
Et ces difficultés ont compliqué la vie de beaucoup de Moscovites souhaitant changer de résidence pour déménager dans une autre résidence plus confortable ou simplement plus grande.
Cependant la hausse des prix fléchit, notamment en raison du nombre élevé de nouvelles constructions.
 
Moscou dispose d’un système de transports et d’un ensemble de voies de communications qui doit faire face aux mouvements d’une quinzaine de millions de résidents auxquels il faut ajouter les travailleurs migrants venus des villes satellites ou de plus loin et les touristes.
Capitale d’un état très centralisé, l’agglomération est la plaque tournante des liaisons ferroviaires (neuf gares terminus) et aériennes (4 aéroports internationaux, 89 millions de passagers, la moitié du trafic aérien domestique).
La desserte de la ville est assurée principalement par le réseau du métro de Moscou (348 km, 206 stations et 9 millions de passagers en jour ouvré), les trains de banlieue (1,4 million de passagers par jour) et une combinaison de lignes de bus, de tramways et de trolleybus (6 millions de passagers).
 
Le métro de Moscou est un monument à lui tout seul. Le réseau, est principalement souterrain et comprend 11 lignes radiales qui se croisent dans des stations situées au centre de la ville et une ligne circulaire (la ligne Koltsevaïa n° 5) à peu près au niveau de la Ceinture des Jardins en correspondance avec l’ensemble des autres lignes. Les stations sont éloignées les unes des autres (en moyenne d’1,7 kilomètres) ce qui permet une vitesse commerciale élevée (en moyenne 42 km/h).
Les stations, souvent enterrées à grande profondeur pour servir d’abri anti-aérien, ont un décor très soigné qui en fait un des bijoux architecturaux de la ville.
Certaines stations sont de remarquables témoins de l’art de l’époque du « réalisme socialiste ».
Hormis les lignes 4 et 12, les stations ont une longueur de 162 mètres et permettent d’accueillir des rames comprenant 8 voitures de longueur standard (19 mètres de long). Les rames circulent sur des voies à écartement large (1.520 mm) et sont alimentées par troisième rail.
 
La première ligne a été inaugurée en 1935. Le réseau a été régulièrement allongé par la suite et les travaux n’ont jamais été interrompus même durant la Seconde Guerre mondiale.
La ville a entrepris au début des années 2000 d’allonger plusieurs lignes. Un ambitieux plan prévoit l’ajout de 79 kilomètres de lignes et 43 stations souterraines d’ici le milieu des années 2020. Ces projets comprennent la construction de la deuxième rocade, la ligne Bolchaïa Koltsevaïa, dont un premier tronçon a été inauguré en 2018.
Depuis 2016 le réseau est renforcé par la Ceinture centrale de Moscou (ligne 14), une ligne circulaire réalisée en surface en réutilisant l’infrastructure ferroviaire de l’ancienne petite ligne circulaire ferroviaire de Moscou.
Si ce réseau de transports en commun est en cours d’extension avec l’inauguration de nouvelles lignes, cela n’empêche pas l’explosion du nombre de voitures de particuliers postérieure au changement de régime qui porte à la saturation le réseau routier malgré la construction de nombreuses routes et rocades.
 
C’est une ville « saine et propre » qui accueille Charlotte et Aurélie. Et les « touristes » comme elles ne sont plus « surveillées » dans la rue comme à l’époque poststalinienne.
Leur hôtel, de grande classe, est posé à proximité du Kremlin, situé lui-même au centre géographique et historique de Moscou. C’est la partie la plus ancienne de la ville qui forme avec la Place Rouge un ensemble architectural remarquable inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1990.
À compter du XIIIème le Kremlin est la résidence officielle du pouvoir suprême, le centre de la vie séculaire et spirituelle de l’État russe. Les murs en pierre et les tours érigés entre 1485 et 1516 sont conservées jusqu’à aujourd’hui en font une des plus importantes fortifications d’Europe à cette époque.
 
Le Kremlin comprend un ensemble de monuments religieux de grande qualité qui sont regroupées sur la place des Cathédrales et qui ont été presque toutes conçues par des architectes italiens invités, comme le révèle clairement le style architectural.
La cathédrale de la Dormition aux cinq dômes (1475–1479) fut construite par l’architecte italien Aristotile Fioravanti. L’intérieur est décoré de fresques et d’une iconostase à cinq niveaux (XVème – XVIIème siècles). La cathédrale devint même le siège de l’église orthodoxe russe, lieu du couronnement et du mariage des grands-princes, tsars et empereurs ainsi que le sanctuaire des métropolites et des patriarches de l’église orthodoxe.
La cathédrale de l’Archange-Saint-Michel signée d’un autre architecte italien, Alosius le Jeune, érigea cinq dômes entre 1505 et 1508. Entre le XVIIème et le XIXème siècle, son intérieur fut décoré de magnifiques fresques et d’une iconostase.
C’est dans cette cathédrale que sont inhumés de nombreux grands-princes et tsars de Moscou, parmi lesquels Ivan Ier, Kalita, Dimitri Donskoi, Ivan III, Ivan IV le Terrible, Michel Ier Fiodorovitch et Alexis Mikhaïlovitch Romanov.
La cathédrale de l’Annonciation fut construite quant à elle par des architectes de Pskov en 1484–1489. À l’intérieur, certaines peintures murales du XVIème au XIXème siècle ont été préservées et les icônes d’Andrei Roublev et de Théophane le Grec font partie de l’iconostase.
Le clocher d’Ivan le Grand a été construit en 1505-1508. Avec ses 82 mètres de hauteur, il est à l’époque le plus haut édifice de Russie et devint le point central de l’ensemble du Kremlin.
Le Kremlin contient deux autres édifices religieux : l’église de la Déposition-de-la-robe-de-la-Vierge et l’église des Douze Apôtres.
 
Parmi les plus anciens édifices du Kremlin de Moscou figurent également plusieurs édifices civils. Le Palais à Facettes (1487–1491) est le plus remarquable. Les architectes italiens Marco Ruffo et Pietro Antonio Solari le construisirent comme un grand hall pour la tenue de cérémonies et des célébrations d’État et pour la réception des ambassadeurs étrangers.
La construction civile la plus notable du XVIIème siècle construite par des maîtres russes est le Palais des Térems.
La Place Rouge, étroitement liée au Kremlin, s’étend au pied de son mur est. À l’extrémité sud se trouve la cathédrale Pokrovski (cathédrale Saint-Basile-le-Bienheureux), un des monuments les plus magnifiques de l’architecture russe traditionnelle.
Elle a été érigée entre 1555 et 1560 pour commémorer la victoire d’Ivan le Terrible sur la Khanat de Kazan.
Au XVIIème siècle, la cathédrale prend son apparence actuelle avec le revêtement décoratif de ses dômes et les peintures qui ornent l’intérieur et l’extérieur de la cathédrale.
La construction de la place Rouge fut achevée au XIXème siècle avec l’érection du Musée historique impérial (aujourd’hui Musée historique d’État), les Galeries marchandes supérieures (GOUM) et les Moyennes galeries commerciales.
En 1929 fut achevé le Mausolée de Lénine, conçu par Alexeï Chtchoussev, exemple remarquable de l’architecture monumentale soviétique.

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