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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 14 août 2019

Chapitre XXV – Autres éléments

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Ce qu’il y a d’assez extraordinaire, en y réfléchissant, c’est qu’il y a eu un silence de plomb dans les médias grand public sur le fait qu’aucun des premiers intervenants ou du personnel de l’hôpital de Salisbury n’a été affecté par l’agent neurotoxique le plus mortel connu au monde, même si aucune précaution n’a été prise contre lui pendant au moins deux jours.
Toutes les infirmières ont manifestement supposé qu’il s’agissait d’une surdose d’opiacés…
C’est seulement lorsque les résultats des analyses sanguines de Porton Down ont révélé la présence de Novichok dans les échantillons de sang que les combinaisons de protection contre les matières dangereuses ont été enfilées et l’hôpital serait passé en mode panique !
On peut supposer aussi que qu’il s’agissait d’une mascarade odieuse mais bien entretenue…
 
Autre élément d’une supercherie : le sergent Bailey, qui aurait été contaminé par du Novichok bien que la police n’arrive pas à décider où, raconte dans le film Panorama de la BBC projeté en novembre que les infirmières qui s’occupaient de lui portaient des combinaisons complètes, mais sa femme et ses enfants sont venus le voir sans protection du tout…
De toute évidence, les infirmières se livraient à une mascarade mandatée par les autorités britanniques, mais elles ne pouvaient l’imposer à sa famille parce qu’elles savaient qu’il n’y avait pas de Novichok présent.
 
Bailey, sans doute aussi drogué par un opiacé, aurait alors été choisi comme fausse victime britannique pour susciter encore plus d’indignation contre la Russie et pour ajouter de fausses preuves que le Novichok avait été utilisé, ce sur quoi l’absence totale de contamination des premiers intervenants pourrait jeter le doute.
Dans le cadre de cette mascarade, tous les meubles et effets personnels du pauvre homme ont été détruits par les agents du MI6, ce qu’il raconte en pleurant, pour inciter une haine plus irrationnelle de la Russie, épisode que le public britannique a trouvé particulièrement bienséant.
 
Bien sûr, l’échec de la tentative d’assassinat avec le flacon de parfum et la nécessité de changer de drogue et d’utiliser, dans l’urgence, un opiacé au lieu du Novichok aurait laissé au MI6 et à la police la tâche d’expliquer comment le Novichok fantôme avait été administré.
L’histoire grotesque qu’ils ont finalement inventée, à savoir qu’elle a été vaporisée sur la poignée de la porte d’entrée des Skripal avec le flacon de parfum, n’aura pourtant convaincu que les masses.
Même l’histoire ubuesque du ministre des Affaires étrangères selon laquelle le MI6 lui avait montré un manuel d’espionnage russe qui décrivait comment leurs espions s’étaient récemment entraînés à mettre du Novichok sur les poignées de porte (une compétence technique nécessitant évidemment des semaines de formation et sur le point d’être lancée en masse contre les poignées de porte britanniques sans méfiance), bien qu’il ne pouvait naturellement pas produire ce manuel tel quel, aura fait hurler de rire le public.
C’était digne d’un sketch des Monty Python, ce que les Russes, qui sont de grands fans de comédie britannique, ont pu apprécier.
 
Même l’idée que des assassins puissent s’approcher de la porte d’entrée d’une maison en terrasse en plein jour, une porte avec des panneaux de verre transparent au milieu et sur les deux côtés, de sorte que n’importe qui à l’extérieur soit visible depuis le couloir, et vaporiser la poignée de porte de Novichok pendant que les Skripal étaient à l’intérieur et leur voiture dans l’allée, est simplement inconcevable.
Des assassins professionnels dont d’ailleurs personne, pas même les vidéos de surveillance, n’aura vu de voiture ni même de bicyclette pour s’enfuir dans l’urgence s’ils étaient vus…
Et puis les deux versions policières de l’heure à laquelle les agresseurs ont fait cela, d’abord à 9 h 15 avant que les Skripal ne quittent la maison et ensuite à 13 h 30, après que la police eut révisé leur emploi du temps pour qu’il corresponde à celui des trains des deux Russes visibles sur la vidéo-surveillance, auraient toutes deux laissé plusieurs heures de délai, bien trop long, avant que cet agent neurotoxique ne fasse effet à 16 h 15.
Et avec ça, il faudrait croire que deux personnes de taille et de corpulence très différentes, un homme de 66 ans et une jeune femme de la moitié de cet âge, seraient tombés inconscients au même moment, soit sept heures ou trois heures après avoir été empoisonnés avec un agent neurotoxique mortel « de qualité militaire ».
Pas très logique, cette version « officielle » là…
 
Pourquoi cet effet différé ? Serait-ce utile pour une arme chimique sur un champ de bataille de laisser l’ennemi actif pendant plusieurs heures ?
Et comment obtenir un effondrement simultané plusieurs heures plus tard ?
Aucune explication logique à retenir pour Charlotte : c’est beaucoup trop d’incohérences en même temps.
Et si le Novichok a été utilisé pour attaquer les Skripal, pourquoi Abigail McCourt n’a-t-elle pas été affectée lorsqu’elle leur a donné les premiers soins et pourquoi sa mère, infirmière militaire hautement qualifiée, lui a-t-elle permis de toucher les victimes d’un neurotoxique mortel ?
Même les personnels qui travaillent à l’hôpital de Salisbury n’ont sûrement pas été dupes de cette tromperie grotesque, criblée de choses impossibles…
Il faudrait enquêter sur place pour en être certain.
De toute façon, on peut même croire que beaucoup de membres du personnel de l’hôpital soupçonnaient le MI6 d’être à l’origine de tout cela, mais ils ont accepté la mascarade proposée à cause des ordres « supérieurs » reçus après coup…
Là, ça devient alors logique.
Ils y voyaient un jeu d’espionnage passionnant auquel ils participaient avec leurs merveilleux services secrets qui avaient gagné la guerre et sauvé le monde. C’était une question de loyauté envers la Grande-Bretagne que de défendre ce mensonge.
Ils ont dû aussi soupçonner que les échantillons de sang des Skripal avaient été mélangés avec du Novichok.
 
Peut-être que l’OIAC aussi, puisqu’elle a affirmé que les traces de Novichok étaient « très pures ».
C’était un indice indiquant que cela n’avait jamais traversé un corps humain ?
On peut même comprendre que les Russes aient essayé de pirater les ordinateurs du laboratoire pour savoir si l’un ou l’autre des experts avait exprimé des doutes ou des soupçons à ce sujet. Puisqu’ils devaient savoir qu’ils étaient victimes d’une conspiration éhontée des services britanniques pour les piéger, tout ce qu’ils pouvaient faire était d’essayer de la dénoncer par tous les moyens dont ils disposaient.
D’où, in fine, la présence du capitaine Igor armé de sa démarche curieuse et d’un chèque jusque dans les locaux de Charlotte…
Là, c’est du « cohérent ».
 
Il faut bien reconnaître que le scénario officiel avec tous « ces trous » et contradictions relevés par divers commentateurs dissidents dans les médias alternatifs soulève toujours la même question : que s’est-il vraiment passé ?
Charlotte retient que des faits marquants de cette affaire sont :
– l’état du flacon de parfum Nina Ricci, qui n’a clairement jamais été ouvert après avoir été mélangé avec du Novichok et reconditionné, et donc jamais utilisé pour pulvériser du Novichok où que ce soit ;
– l’impossibilité qu’un agent neurotoxique mortel ait un délai d’effet de trois heures et touche alors deux personnes très différentes en même temps ;
 l’improbabilité qu’une infirmière en chef de l’armée permette à sa fille de toucher les victimes d’un agent neurotoxique ;
– l’improbabilité que le Novichok soit utilisé, plutôt qu’un opiacé, étant donné l’absence de tout effet sur les premiers intervenants, et le fait que les enfants du sergent Bailey pouvaient l’approcher sans porter de combinaisons étanches, que les infirmières portaient, elles.
– la qualité « pure » du Novichok dans les échantillons de sang soumis examen qui signifie qu’il n’a pas été dégradé par l’organisme des victimes…
Comparé avec la rapidité du récit officiel, ainsi que la rapidité avec laquelle le gouvernement britannique a blâmé la Russie pour cet événement, il y a de quoi en rester étonné !
 
D’autant qu’aucun agent neurotoxique dont la formule a été publiée n’est le monopole d’une nation, et son utilisation n’incrimine aucun pays.
Cette précipitation dans le jugement révèle a priori d’un plan prémédité de la Grande-Bretagne celui d’utiliser cet événement soit pour saboter la Coupe du monde de football de la Russie (qu’elle avait déjà comparée aux Jeux olympiques d’Hitler) dans le cadre d’un objectif britannique à long terme pour isoler, discréditer et ruiner économiquement la Russie.
Soit la nécessité pour le MI6 d’empêcher Skripal de dénoncer le dossier Steele, produit par les contacts de Skripal au sein du MI6, car il montrerait le degré d’ingérence cynique de la Grande-Bretagne dans les élections américaines pour discréditer Tremp et détruire tout rapprochement avec la Russie, motifs assez puissants l’un et l’autre pour les agents britanniques de commettre cette tentative de meurtre.
 
En combinant les deux choses, en tuant les Skripal et en crucifiant la Russie pour cela, ça aura peut-être été vu comme un « grand coup » par le MI6. Il a été jugé encore plus ingénieux de donner suite à cette prétendue attaque aux « armes chimiques » sur le sol britannique avec la fausse attaque chimique à Douma, peut-être organisée par les Casques blancs.
Peut-être s’agissait-il également de relancer la guerre pour renverser Assad et démanteler la Syrie, donner aux Américains et aux Israéliens ses gisements de pétrole et permettre l’acheminement du gaz qatari vers l’Europe pour remplacer le gaz russe.
Tous ces objectifs correspondent finalement aux objectifs stratégiques connus de la Grande-Bretagne et de l’OTAN.
 
La rapidité de la réaction spontanée des pays de l’OTAN qui ont expulsé des diplomates russes, sans débat ni demande de preuves d’aucun parlement, fait soupçonner que cela a été planifié non par le seul MI6 seul mais probablement aussi conjointement avec la CIA et d’autres services secrets de l’OTAN, qui contrôlent largement des gouvernements supposés démocratiques.
Le harcèlement continu de l’OTAN, les sanctions et les campagnes de mensonges et de fausses accusations contre la Russie, y compris la rhétorique de guerre flagrante du secrétaire à la Défense britannique, en sont autant d’indices qui forgent les convictions de Charlotte.
Peu à peu, à l’étude de tous ces éléments réunis par « DD » avec des « informations ouvertes » consolident ses analyses et elle en vient bien, contrairement à son premier réflexe, à penser que le capitaine russe n’aurait peut-être pas tort…
 
Elle en parle à Aurélie le soir venu avant d’entamer la rédaction de son rapport qui se laisse définitivement convaincre.

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