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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

samedi 10 août 2019

Chapitre XXI – Le deal

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Puis reprenant son calme : « Excusez-moi. On m’avait affirmé que vous étiez brillante… »
Non, seulement logique…
« Peu importe. Talentueuse à n’en pas douter ! Si vous avez les moyens de le prouver, soit l’une soit l’autre de ces hypothèses, soit encore n’importe laquelle d’autre, y compris que Dawn Sturgess ou son mari sont des agents à nous, voire que Charlie Rowley ait seulement trouvé un moyen radical d’éliminer son épouse, nous sommes preneurs ! »
C’est tout ce qu’il est venu demander.
Et comment va-t-elle faire ça ?
« Ah ça, je ne sais pas sans ça je le ferai moi-même, chère Madame. Mais on peut vous fournir nos moyens techniques. Seulement… je ne suis pas sûr que vos autorités voient ça d’un bon œil. À moins que vous veniez à Moscou pour en disposer… »
Charlotte ne dit pas non…
« À moitié ferrée » en pense pour lui-même le capitaine Igor qui enchaîne.
Mais il prend garde de ne rien laisser paraître de sa satisfaction : c’était un point-clé, qu’elle ne rejette pas d’emblée la proposition !
Bien qu’elle fût anticipée : il avait prévu, dès le départ, de l’inviter à présenter les résultats de son enquête à ses chefs, à Moscou, moyennant des assurances de retour comme la délivrance d’un sauf-conduit en règle.
 
Et puis l’entretien prend un tour qui échappe au capitaine Igor.
« Deux choses au préalable… »
Et quoi donc ?
« Si je découvre que vos services ou quelques-uns de ses membres sont bien à l’origine de cette tentative d’empoisonnement des Skripal, on en fait quoi ? »
Vous nous le faites simplement savoir…
« Et ensuite ? Vous m’abattez ou je peux aussi revendre l’information à qui j’ai envie ? »
L’abattre, il n’en est pas question.
« Mais si je vous paye, l’information m’appartient. Vous n’en disposez plus, est-ce clair ? Elle va servir à nos services.
Comprenez, je suis officier et je vous donne ma parole d’officier que je vais jouer… franc-jeu avec vous : ce n’est pas tant l’information en elle-même qui nous intéresse, mais bien plus de comprendre comment les anglais auraient pu avoir ou ne pas avoir les mêmes informations que vous pourriez découvrir. »
Si elles existent…
 
« Pour nous, c’est un mystère : en moins de 24 heures, nous étions désignés coupables des pires crimes, alors que nous n’avions aucun intérêt à les commettre, pas l’ombre d’un mobile. De plus il y avait des élections chez nous et ce n’est pas forcément le meilleur moment pour mener ce genre d’actions illégales. »
Effectivement : argument recevable, même si on venait d’affirmer l’exact inverse juste auparavant.
« Ok, mais si je peux vous éclairer sur le sujet, j’en doute pour l’heure, qu’elles sont les conséquences ? Vous cherchez une taupe ? Je devrais me rendre complice d’une dénonciation, voire d’une purge ? »
Non, pas du tout.
 
« Nous n’allons pas jusqu’à vouloir vous obliger à vous compromettre. Il y a des taupes anglo-saxonnes jusque dans nos services. Nous les connaissons et nous les utilisons, comme dans tous les services d’espionnage et de contre-espionnage du monde, pour « intoxiquer » nos adversaires. »
Des « fakes-news » : les russes en sont des spécialistes !
« Si c’est le cas, vous ne nous dites rien. Vous encaissez vos honoraires et le remboursement de vos frais et vous nous livrez un rapport bidon. Ça vous va ? »
Ah… ?
 
« Deuxième chose : mon ami Paul de Bréveuil m’a averti, il y a quelques temps déjà que l’un d’entre vous essayerait de me soudoyer. »
Et alors ?
« Très clairement, il m’a indiqué de ne pas faire d’affaires avec vous… Que je risque de passer de très mauvais moments ! »
Et la dame fait toujours ce qu’on lui dit de faire ?
Une réplique qui désarçonne Charlotte…
« Je fais toujours comme bon il me semble, n’en doutez pas. »
Parfait : « Alors parlons de vos honoraires ! »
Elle avait définitivement mordu à l’hameçon !
Igor c’était bien rattrapé aux branches au moment opportun avec sa réplique improvisée.
Et le reste de l’entretien a pu tourner autour des moyens, conventions, visas, mandats et garanties plus le paiement d’un acompte à cinq chiffres « d’avance sur frais », avant que le capitaine Igor, venu de Berlin, ne reparte à Moscou via Milan…
 
Charlotte n’en revient pas : elle a de quoi payer les salaires jusqu’à la fin de l’année !
Et même de se verser quelques primes qui vont faire plaisir à Aurélie qu’elle va pouvoir ainsi gâter.
Que le FSB en vienne à utiliser ses services, ceux de sa « CIA » à elle, la rend dingue, les chevilles définitivement enflées !
Incroyable : quelle promotion !
Quelle félicité à venir…
Et elle se met tout de suite à chercher des informations sur cette affaire, au moins pour évaluer la difficulté de cette mission-promotion tellement inattendue.
Mobilisant au passage « DD » la boule de suif, experte en recherche d’informations ouvertes avec son ordinateur !
Le soir venu c’est la fête à la maison.
« J’en parle ou pas à Paul, à ton avis ? » demandera-t-elle à Aurélie
« Surtout pas ! Il serait capable de te fermer l’accès à sa data-base. Tu le payes assez cher comme ça pour pouvoir l’utiliser dis-donc ! »
Elle a raison : il ne faut pas alerter la CISA et procéder par petites touches successives.
Déjà, tester son logiciel sur l’Angleterre.
 
Normalement il n’y a pas de difficulté technique.
La base de données s’incrémente toute seule grâce aux travaux des « robots-butineurs » du hollandais et de Dimitri.
Et elle couvre depuis quelques semaines toute l’Europe depuis le cap Finistère jusqu’à l’Oural, plus une partie du Maghreb.
Le développement actuel traverse même l’Atlantique et a su faire « un pont » jusqu’en Extrême-Orient, hors la Chine et la Corée du Nord pour l’heure.
En revanche, question données vidéos, seule une partie de l’Europe de l’Ouest fonctionne. Il y a encore beaucoup de lacunes sur l’Angleterre, justement et à cause de son énorme maillage de vidéo-surveillance, et en Europe orientale… en raison de sa cruelle absence !
Dimitri concède qu’il n’a pas encore reçu l’autorisation de « craquer » le Royaume-Uni.
Alors, il n’a pas fait…
La « sphère de sécurité » est borgne à Londres…
 
Et puis une poignée de jours plus tard, le 25 juillet 2018, on apprend qu’Oksana Chatchko, cofondatrice et ex-membre du groupe féministe des Femen, s’est suicidée à l’âge de 31 ans. « Oksana a été retrouvée hier à Paris dans son appartement. Elle s’est suicidée », a précisé Inna Chevtchenko, leader de l’organisation.
Dans la matinée, Anna Goutsol, autre co-fondatrice du mouvement a également confirmé son décès sur sa page Facebook, restant toutefois prudente sur les causes de sa mort : « La plus courageuse (…) Oksana Chatchko nous a quittés. Avec ses proches et sa famille, nous sommes en deuil et nous attendons la version officielle de la police. Pour le moment, ce que nous savons, c’est que (…) le corps d’Oksana a été retrouvé dans son appartement à Paris. Selon ses amis, elle a laissé une lettre de suicide. »
Avec trois autres militantes, Oksana Chatchko avait fondé le mouvement féministe, qui s’est fait connaître pour ses actions seins nus en avril 2008 à Kiev, en Ukraine.
Exilée en France depuis 2013, la jeune femme avait quitté l’organisation et continuait son travail d’artiste peintre.
Une connaissance d’Aurélie, l’associée de Charlotte dans la « CIA ».
Y’a-t-il un lien avec son visiteur, le capitaine Igor du SVR russe, ce qui changerait tout du deal noué ?
Mais les dates ne collaient pas : il faudra vérifier les aller-venues de ce capitaine Igor en France pour en être certain.
Or, le logiciel BBR de la CISA retrace assez facilement les déplacements de ce dernier. Il aura juste fait un aller et retour un peu alambiqué en 36 heures de vol à travers l’Europe. Escale à l’aller à Berlin, puis à Rome au retour où il a dormi dans une salle d’attente : les vidéos en témoignent.
Sans aucun contact même furtif apparent ou suspect, hors son rendez-vous avec Charlotte.
L’enquête sur le décès de la Femen ne révèlera rien de suspect non plus…
Tout le monde a plutôt les yeux tournés vers Ben-balla qui alimente les colonnes de la presse.
 
« DD » bosse fort de son côté et réunit une documentation plus que conséquente sur la Novichok et les affaires d’empoisonnement.
En plus de ce qui aura été dit, elle retrouve une analyse récente de Leonid Rink, un type condamné en 1995 pour l’empoisonnement du banquier Russe Ivan Kivilidi avec un agent neurotoxique Novichok, qui forge l’opinion de Charlotte.
Selon Leonid Rink, si Sergueï et Ioulia Skripal ont survécu à un empoisonnement au Novichok alors « cela signifie que soit ce n’était pas le système Novichok du tout, soit il était préparé négligemment. Ou bien juste après l’empoisonnement, les Anglais ont utilisé un antidote. »
Et le plus important : « Puisque toutes les personnes impliquées sont en vie, il est difficile de supposer que des Russes puissent être impliqués » et « aucun saboteur russe n’aurait recours à un produit d’origine russe avec un nom russe ».
C’est effectivement assez logique…
 
Par ailleurs un autre, un ancien officier du KGB et du FSB, Boris Karpichkov, qui a travaillé en Lettonie dans les années 1990 avant de fuir vers le Royaume-Uni en 1998, indique sur « Good Morning Britain » que, le 12 février 2018, le jour de son anniversaire et trois semaines avant l’attaque de Salisbury, il a reçu un message sur un téléphone mobile jetable d’une « source très fiable » travaillant au FSB, disant : « quelque chose de mauvais va se produire, pour toi et sept autres personnes, y compris M.Skripal ».
Karpichkov a ignoré le message : il en avait reçu beaucoup d’autres comme celui-ci auparavant.
Selon Karpichkov, la liste de ces 8 personnes inclut Oleg Gordievsky et William Browder. De son côté, le colonel à la retraite du KGB Mikhaïl Lioubimov affirme en mars 2018 que l’empoisonnement est une opération des services secrets occidentaux visant à affaiblir Vladimir Poutine alors qu’il cherche à être réélu au poste de président.
Piste déjà écartée pour Charlotte.
Mais tout de même, tout indique qu’il y avait bien une opération « en cours » côté russe.
Ce que ne pouvait ignorer le contre-espionnage britannique.
Ou alors…

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