En attendant, « ils » vous servent un
superbe spectacle !
Je vous avais dit que « McDo-Trompe »
voulait une guerre pour assurer sa réélection. Et il se démène comme il peut et
dans tous les sens pour parvenir à sa fin d’autant qu’il est entouré de « faux-kons »
« va-t’en-guerre » armés jusqu’aux dents : Menaces avec « Kim-Tout-Fou »
durant des mois, puis accalmie, guerre commerciale avec Pékin à coups de droit
de douane, foucades contrôlées avec le maître du Kremlin, menaces avec l’UE,
bévues avec Londres et maintenant, le grand Satan, c’est l’Iran, son pétrole et
ses mollahs.
Et les occasions n’ont pas manqué : Quelques
navires attaqués en mer d’Oman (par on ne sait toujours pas qui… enfin,
officiellement, parce qu’officieusement, ça reste la signature du Mossad, autre
« va-t’en-guerre » de la région…) les 12
mai et 13 juin et puis cette affaire de drone qui ne vole « pas
à sa place » et se fait bêtement descendre.
Cet épisode est d’autant plus drôle, que ce drone était
piloté depuis un avion suiveur qui peut rapidement vous présenter des images
significatives.
Entre-temps, mais on ne l’a su qu’après, l’ambassadeur
britannique y va de ses analyses pour le compte du Foreign-Office et c’est décoiffant :
Tout le monde a pu en profiter tellement cette « fuite » respire elle
aussi le « coup à trois bandes » monté probablement par les services
du ministère.
Il s’agit de câbles diplomatiques dans lesquels
l’ambassadeur britannique aux États-Unis aurait, entre autres, qualifié l’administration
du président américain d’« inepte » et d’« unique dans son
dysfonctionnement ».
Dans ses mémos et rapports transmis à Londres, le
diplomate aurait en outre affirmé que la présidence était susceptible de « s’écraser
en flammes » et de « s’achever dans la disgrâce » : « Nous ne
pensons pas vraiment que cette administration va devenir substantiellement plus
normale, moins dysfonctionnelle, moins imprévisible, moins divisée, moins
maladroite et inepte diplomatiquement ».
Un des diplomates les plus expérimentés en poste à
Washington, écrit encore que les informations sur « le chaos et les luttes
féroces » qui agitent la Maison-Blanche – des « fake news », selon « Trompe »
– sont « pour la plupart véridiques ».
Un autre mémo à propos de la visite d’État
controversée de l’américain à Londres rapporte que lui et son équipe ont été « éblouis
». Mais que malgré tout la Grande-Bretagne pourrait ne pas conserver longtemps
sa belle image car « c’est toujours le pays de l’Amérique d’abord ».
Sur l’Iran, le diplomate est plus critique à l’égard
de la politique du président américain qui a fait craindre un conflit armé : Il
a à ce sujet des positions « incohérentes », « chaotiques ».
Et le fait qu’il ait renoncé au dernier moment à des
frappes de missiles contre le régime de Téhéran en représailles, semble-t-il
car 150 Iraniens risquaient d’être tués, est un argument qui « ne tient pas
».
Et il est gentil car il en dit aussi que « c’est
plus sûrement parce qu’il n’a jamais été complètement convaincu par cette solution,
et il était inquiet de comment ce revirement par rapport à une de ses promesses
de campagne de 2016 serait perçu en 2020. »
Le ministère britannique des Affaires étrangères n’a
pas contesté la véracité de ces mémos diplomatiques.
« Les Britanniques sont en droit d’attendre que nos
ambassadeurs donnent à nos ministres des évaluations honnêtes sur les
politiques de leur pays ». Mais « leurs vues ne sont pas nécessairement
celles de nos ministres ou de notre gouvernement. »
Et encore « notre équipe à Washington a des
relations solides avec la Maison-Blanche et nul doute qu’elles résisteront à de
tels comportements mesquins ».
La balle est dans le camp américain…
Le candidat au poste de premier ministre conservateur
contre « Bojo », actuel ministre en charge des affaires étrangères, précise
que : « Nous continuons de penser que sous le président Trump,
l’administration américaine est à la fois très efficace et le meilleur ami
possible du Royaume-Uni sur la scène internationale ».
Avec ça, on ne peut guère être plus « diplomate ».
Quant à « Trompe », il a rétorqué que Kim
Darroch « n’avait pas bien servi le Royaume-Uni ». Et de rajouter :
« On n’est pas des grands fans de cet homme ».
Évidemment que le renoncement à H – 10 minutes d’une
opération militaire préparée de longue date et mobilisant d’importants moyens,
au motif que ça aurait fait des morts, ne tient pas la route : Quand on
fait la guerre, on fait des morts, forcément, ou alors « Trompe » est
bien un crétin de première classe pour s’en rendre compte seulement 10 minutes
avant la première frappe !
Il faut le reconnaitre.
Il y a donc une autre explication.
Je vous en propose plusieurs, pas encore totalement « bouclées »
comme à mon habitude (c’est-à-dire vérifiées, corrélées par plusieurs sources
indépendantes, non contredites et cohérente entre-elles : Pas le temps,
parce que je pars…)
En juin il était évident que les États-Unis cherchaient
des soutiens pour attaquer l’Iran. Les grossières accusations envers l’Iran
pour les attaques contre des pétroliers dans le golfe d’Oman n’ayant pas suffi
à convaincre les pays européens qui refusent de laisser tomber eux aussi
l’Accord de Vienne mais restent sous la menace du principe d’exterritorialité du
droit étatsunien (rappelez-vous des amendes infligées à quelques banquiers bien
« Gauloisiens »…).
D’autant qu’accessoirement le moindre chef d’État ou
de gouvernement européen comprend bien que l’Iran n’a aucun intérêt à fermer le
détroit d’Ormuz ou à détourner les clients de la région, tandis que les États-Unis
ont toujours eu intérêt aux tensions qui font monter le cours du pétrole (et
donc la demande de dollars) et renforcent leur alliance avec les pays arabes.
Donc, les alliés européens des États-Unis n’étant
toujours pas prêts à les soutenir dans leur agression programmée, le drone viole
l’espace aérien iranien, suivi d’un avion de lutte anti-sous-marine et de
pilotage de drones, pour y être abattu, le 20 juin au matin. L’Iran a abattu le
drone mais a épargné le Poseidon, l’avion-suiveur, juste un mois après que le
ministre des affaires étrangères « Mike Pompe-à-eau » ait averti, en
substance, que la mort d’un seul militaire étatsunien sous le feu iranien
justifierait une entrée en guerre : Que le Poseidon n’ait pas été détruit
signifie en tout cas que la défense aérienne iranienne, qui le suivait évidemment
avant son incursion (certainement marginale) dans l’espace iranien, l’avait
identifié, savait qu’il n’était pas dangereux et que la destruction du drone
suffirait au principe et à l’avertissement.
Question : La plus grande puissance
confierait-elle réellement le pouvoir d’entrer en guerre (voire le bouton
nucléaire) à des intérimaires mal-informés et capables de coups de tête
arbitraires dans un sens puis dans l’autre ?
Si une attaque aérienne contre l’Iran a été armée et
soumise à son ultime décision, c’est qu’il avait quelques heures plus tôt donné
son accord.
Il veut une guerre et pour les motifs fallacieux il a choisi
cette voie en laissant le conseiller à la sécurité nationale « John Bol-tonne »
écarter les personnes et arguments contraires à la guerre, puis en acceptant la
démission de son ministre de la défense qui exprimait les réticences de
l’appareil militaire…
Première explication : L’appareil militaire qui
ne veut pas de conflit pour des broutilles.
Mais on se demande aussi si finalement les États-Unis n’ont
pas été menacés. Ce n’est évidemment pas un coup de téléphone iranien ou
étatsunien qui a pu faire reculer « Trompe ».
Il a fallu plus que cela.
Par exemple, seconde explication, la Chine, de loin le
premier importateur mondial de pétrole, a (pour l’instant) besoin d’un
cinquième de tout le brut exporté par le reste du monde, et près de la moitié
de ses importations proviennent de la région arabo-persique.
Par ailleurs elle doit rivaliser, à l’achat, avec
d’autres pays asiatiques (Inde, Japon, Corée du Sud, Thaïlande, Singapour,
Taïwan…) dont les besoins totaux sont supérieurs aux siens. Aussi ne peut-elle
pas permettre l’arrêt des exportations arabes et iraniennes pour cause de
guerre ou de blocus…
Comme on se rappelle, le 9 avril 2018, juste avant le
bombardement de la Syrie par les États-Unis, le « Royaume-désuni » et
la « Gauloisie-jupitérienne », la Chine a annoncé qu’en cas de guerre
ses navires présents en Méditerranée seraient mis à disposition de la flotte
russe.
Vous connaissez la suite : Destruction de hangars
vides en Syrie : « Jupiter » avait besoin de s’affirmer en « chef
de guerre » auprès des troupes.
On peut discuter des capacités militaires de l’Iran,
mais probablement moins des celles de la Chine.
Mes « rumeurs » en disent qu’il n’est donc
pas impossible que ce soit la Chine qui ait dissuadé les États-Unis d’attaquer
l’Iran, dix minutes avant le lancement de l’agression.
Si c’est le cas, il est intéressant de noter qu’elle a
été écoutée. Et on note aussi qu’en dépit du flagrant délit de la
reconnaissance par un pays qu’il a suspendu son agression contre un autre à
quelques minutes d’y procéder, la Chine n’a pas saisi le Conseil de Sécurité de
l’ONU compétent pour traiter des menaces à la paix, pas plus que Moscou…
Ni d’aucun autre…
Plus fort encore, d’autres « rumeurs »
persistantes tendent à indiquer que les militaires US auraient sollicité l’Iran
pour les laisser mener une frappe limitée « pour sauver la face ».
Là, j’ai pu remonter avec certitude l’origine de cette
« information » : C’est le chef de l’organisation de défense
civile au sein du Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) le
général Gholam Reza Jalali qui l’a précisé.
« Les États-Unis avaient demandé que l’Iran les
laisse frapper des terrains vierges, histoire de se sauver la face »,
a-t-il indiqué. Assurant que la transmission de ce message s’est faite via des
canaux diplomatiques lesquels ont également transmis aux Iraniens qu’ils ne
devraient pas riposter à cette frappe limitée.
« Toute frappe sera considérée comme étant une
déclaration de guerre. Elle déclencherait une riposte militaire d’envergure
voire une guerre et ce sera l’Iran qui en définira les termes, le début et la
fin », aura alors répondu Téhéran.
Naturellement, tous ces éléments sont à prendre avec des
pincettes et mille précautions. Si la position iranienne est connue et
continue, si le début du raid aérien est connu ainsi que son annulation, les
dires des uns et des autres autour de « tractations » diplomatiques
secrètes, avec Pékin ou Téhéran par exemple, ne seront jamais confirmées.
Mais il s’est passé quelque chose, c’est absolument
certain.
La chose dont on peut être sûr, c’est que « Trompe »
aura reculé !
Cet homme-là, atteint de la folie des « twists-ravageurs »
pour le moins « peu diplomatiques » passe de plus en plus pour un guignol,
tant sur le plan international que sur le plan intérieur, en tout cas chez ses
militaires (mais aussi les juges, les parlementaires et j’en passe, jusqu’à même
l’équipe féminine de soccer !).
Le « trompisme » en devient clownesque, grotesque
comme le personnage, et ça se voit sans ombre et sans fard.
C’est la grande leçon de ce début d’été.
Profitez-en : Un spectacle régalant !
Du coup, la réélection en devient que plus fortement
compromise. Heureusement que les Parlementaires Républicains sont divisés sur l’attitude
à avoir à son égard et que les Démocrates ne savent pas non plus très bien
comment le contrer, puisqu’ils sont occupés à se fournir un candidat crédible à
l’occasion de leur campagne des primaires…
Les primaires, une « horreur » jusqu’en « Gauloisie »,
ça va devenir évident aux USA s’ils ne parviennent pas à restaurer un minimum
de confiance avec leur électorat, alors
qu’en UK, ils avancent dans la même impasse pour la succession de « Théière-mais » :
Franchement, je préfère l’attitude de « Tsi-tsi-passe », le grec, qui
désavoué par l’opinion publique convoque des élections générales anticipées
sachant qu’il doit en laisser son fauteuil dans la bagarre.
Pas aux USA… Pas en « Gauloisie », pas en « Britannie ».
C’est
comme donner raison à « Poux-tine » qui en dit que le « modèle-libéral »
(et donc démocratique) est désormais obsolète.
Il doit être dans les confidences des « Maîtres
du Monde » qui en sont persuadés de leur côté.
Attention : Qui dit élection « fortement
compromise », dit « accélération » ou renoncement.
Autrement dit, la guerre ou la paix.
C’est le choix de « Trompe » et nous n’y
pouvons rien y faire.
Pas de doute, l’été sera chaud !
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