Quand l’étrangeté domine
Il n’y a même pas trois mois et déjà « on sait » : Les
flics scientifiques en sont certains, il n’y pas l’ombre d’une trace de
tentative d’attentat dans l’incendie
de la cathédrale des parigots !
Personnellement, je n’en doutais pas trop : Il n’y a pas eu de
revendication, tout juste un incendie accidentel mineur au même moment aux
abords de l’esplanade de la Mosquée à Jérusalem qui n’a rien à voir.
Sauf qu’ont circulé quantité de théories « du complot » autour de
cette catastrophe, et très vite on a rangé tout ça pour ne parler que de « gros
sous » et de toutes les affaires
qui tournent autour et au cœur de la Cité.
Il faut dire que les choses restent simples : Comment débute un incendie ?
La cathédrale Notre Dame-de-Paris, construite entre les XIIème et
XIVème siècles avait été restaurée au XIXème. Elle n’avait
jusque-là jamais été touchée par un incendie, alors que les départs de feu dans
les églises étaient fréquents avant l’invention du paratonnerre au XVIIIème
siècle.
L’électricité (source d’énergie inépuisable) n’avait jamais été installée
dans la charpente (surnommée « la forêt ») justement pour éviter les risques d’incendie.
Notez seulement qu’en 2016, Paolo Vannucci, professeur d’ingénierie
mécanique à l’université de Versailles, étudie pour le CNRS les risques d'incendie
de Notre-Dame de Paris, notamment dans l’hypothèse d’un attentat terroriste.
Son rapport, qui signale la nécessité de remédier à la quasi-inexistence
de systèmes de protection de la toiture contre l’embrasement, est classé «
Confidentiel-Défense » par le gouvernement de « Menuet-Valse » au
motif qu’il contient justement des informations susceptibles d’inspirer des incendiaires.
En dépit de discussions entre les auteurs de l’étude et le CNRS, le
rapport n’est pas utilisé. Également approchée, la maire de Paris, « Sœur-Âne »,
indique que Notre-Dame de Paris ne relève pas de sa compétence.
Ce qui reste juridiquement vrai.
Ce jour-là, et d’après une enquête de journalistes, plusieurs employés de
l’entreprise de sécurité Elytis, chargée de surveiller la cathédrale, avaient
alerté sur des défaillances depuis plusieurs années. Ainsi, à partir de 2014,
il n’y avait qu’un seul agent au PC sécurité de Notre-Dame, chargé à la fois de
l’écran de surveillance et de la ronde sur le terrain, contre deux
précédemment.
Ces employés ont également critiqué l’impossibilité de s’entraîner à
monter en haut des tours et de faire les rondes de prévention nécessaires.
Le PC sécurité n’aurait pas toujours été tenu au courant des travaux en
cours.
Des incidents sont reportés, comme : « Le 18 mai 2015, à 13 h 45, le
chef d’équipe s’étonne que des travaux de point chaud aient été effectués sans
permis feu ».
Un agent de la cathédrale assure que « personne n’allait vérifier le
chantier après le départ des ouvriers », alors qu’il s'agit d’un impératif
sur ce type de travaux en l’absence de caméras thermiques.
Bref, des « points faibles » qui deviendront catastrophiques.
L'incendie se déclare le lundi 15 avril 2019 vers 18 h 15. Le départ de l’incendie
se situe dans la charpente, à la base de la flèche constituée de 500 tonnes de
bois et 250 tonnes de plomb, qui surmonte la croisée du transept et culmine à
93 mètres.
D’après les pompiers, les flammes sont apparues au niveau des échafaudages
installés sur la toiture et se sont propagées extrêmement vite, atteignant l’ensemble
du toit et détruisant la charpente, la plus vieille de Paris pour les parties
de la nef et du transept.
D’après les informations du procureur de la République de Paris, une
première alarme incendie survient à 18 h 20, soit cinq minutes après le début
de la messe du chanoine Jean-Pierre Caveau, qui commençait la lecture de l’Évangile.
Une procédure de levée de doute s’ensuit.
L’hypothèse d’un défaut informatique sur le boîtier de commande des agents
de la sécurité de l’édifice sera par la suite avancée, avant d’être finalement
écartée.
Pendant ce temps, une sonnerie se fait entendre dans la cathédrale,
entrecoupée par des messages en francilien-natif et en anglais, demandant à
tous les visiteurs et fidèles présents dans l’édifice de rester calmes et d’évacuer
le bâtiment au plus vite.
Croyant à une fausse alerte ou à un dysfonctionnement du système de
sécurité-incendie (SSI), les personnes présentes restent sur place pendant
quelques minutes avant d’évacuer les lieux par le portail central et par la
sacristie pour les membres faisant partie de l’équipe du personnel.
Cette première alerte a retenti grâce au déclenchement automatique d’un
détecteur de fumée dans la cathédrale. Un employé de sécurité se rend alors
dans les combles de l’édifice, sans constater le moindre incident, ce qui
pourrait conduire à l’hypothèse d’une erreur humaine lors de la levée de doute.
Un peu plus tard, à 18 h 43, une seconde alerte se déclenche, et l’employé
découvre des flammes au niveau de la charpente après s’être rendu à un autre
endroit.
Peu de temps après, à 18 h 50, un filet de fumée provenant de la zone de
travaux commence à s’échapper du toit. Les premiers pompiers, arrivés quinze
minutes plus tard, ne parviennent pas à maîtriser le feu et demandent des
renforts importants.
À 19 h 50, la flèche s’effondre. Le feu semble alors diminuer
progressivement en intensité, malgré de réguliers embrasements silencieux qui
doublent brusquement la hauteur des flammes et libèrent un volumineux panache
de fumée jaune.
Après un léger apaisement, des flammes resurgissent à 20 heures.
Plus tard, l’ancien architecte en chef des monuments historiques chargé de
la cathédrale de 2000 à 2013, qui a encadré la dernière mise à jour du
dispositif de détection incendie, déclare : « Il fallait très peu de minutes
pour qu’un agent aille faire la levée de doute. Nous avons fait remplacer de
nombreuses portes en bois par des portes coupe-feu. Nous avons limité tous les
appareils électriques, qui étaient interdits dans les combles ; la
protection incendie avait été portée « à son plus haut niveau ». »
Il émet également des doutes sur la cause de l’incendie, ses propos étant
confirmés par un expert anonyme du secteur de la construction selon lequel « l’incendie
n’a pas pu partir d’un court-circuit, d’un simple incident ponctuel. Il faut
une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne
est un bois particulièrement résistant », et par des artisans connaisseurs
de la cathédrale, selon lesquels « le bois des charpentes était dur comme de
la pierre, vieux de plusieurs siècles ».
Sauf que le bois, ça brûle. On s’en sert même pour cuire les aliments et se
réchauffer depuis la maîtrise du feu par « homo sapiens »… il
y a quelques années de ça.
La puissance de l’incendie atteint des proportions exceptionnelles. Un
calcul très approximatif, partant du principe qu’un feu de charpente en bois
dégage une puissance de 1 MW/m3 et qu’au paroxysme du feu, 50 % des
quelques 6.500 m3 des combles étaient engagés dans l’incendie,
arrive à une estimation de la puissance maximale à 2.500 MW. D’une autre
manière, toute aussi sommaire, il est possible de considérer que les 1.000
tonnes de chêne produit 17,5 MJ/kg par combustion. Si, au paroxysme du feu, qui
a duré une heure sur les quatre de l’incendie, la moitié de la masse
combustible a été consumée, on obtient une puissance maximale de 1.800 MW. Ces
deux puissances calculées, très similaires, sont à comparer avec celle d’un feu
généralisé d’appartement qui dépasse rarement les 2 à 5 MW, ou celles retenues
pour le dimensionnement des tunnels routiers, 30 MW pour un poids lourd, 200 MW
pour un poids lourd-citerne plein d’essence.
Il est alors possible d’imaginer, sachant qu’une lance d’incendie standard
de 500 L/min permet d’absorber théoriquement 20 MW (par échauffement et
vaporisation de la totalité de l’eau), il aurait fallu disposer de plus de 120
lances à efficacité parfaite pour maîtriser le feu… chiffre à quadrupler pour
coller à un cas concret.
Mission impossible… avec 18 lances.
Le parquet de Paris ouvre rapidement une enquête pour « destruction involontaire
par incendie », afin de déterminer les causes du sinistre.
Ce n’est donc pas, dès le départ, criminel.
L’enquête est confiée à la police judiciaire de Paris. Le préfet de police
a institué, par l’arrêté n° 2019-00371, un périmètre de sécurité autour de la
cathédrale au sein duquel le séjour des personnes est réglementé jusqu’au 22
avril 2019. Le 21 avril 2019, le préfet de Police, dans un nouvel arrêté,
abroge le précédent arrêté, et fixe un nouveau périmètre de sécurité jusqu’à
nouvel ordre.
Au lendemain du sinistre, le procureur de la République de Paris indique
que « rien ne va dans le sens d’un acte volontaire », privilégiant ainsi
et toujours la piste accidentelle.
Six jours après l’incendie, on nous fait savoir que « les enquêteurs
restent prudents sur les circonstances du départ de feu, même si la piste d’une
défaillance électrique est privilégiée. L’hypothèse d’un acte volontaire, comme
celle d’un dysfonctionnement informatique, est écartée ».
Curieux : On nous racontait jusque-là qu’il n’y avait pas d’électricité
dans cette partie-là du bâtiment…
Quant à l’informatique, elle a bien fonctionné lançant ses messages d’évacuation
: Ce sont les hommes derrière leurs écrans qui ont été un peu lents à la
détente…
Autrement dit, les causes de l’incendie ne sont pas et ne seront pas connues.
L’hypothèse de l’accident de chantier est envisagée. Oui, mais ils avaient déjà
tous évacué depuis un bon moment, rotation de la journée terminée.
Alors comment un incendie peut-il se déclarer après le départ des ouvriers
?
Dès lors, les fausses nouvelles ont été abondantes sur les réseaux sociaux
; les médias les relatent pour tenter d’enrayer leur propagation. Certains
sites expliquent qu’il y a un lien avec l’incendie de la Mosquée al-Aqsa à
Jérusalem qui a eu lieu au même moment. Des internautes estiment que cet
incendie est dû à un complot, partageant parfois sur les réseaux sociaux des
vidéos censées démontrer que le vieux bois ne brûle pas.
Mais si ça brûle, bande de nains !
Évidemment, pas avec une simple allumette ou un briquet : Il faut le
faire chauffer bien longtemps avant.
Les enquêteurs ont d’ores et déjà commencé à recenser et à interroger les
personnes qui travaillaient sur le chantier de ce monument historique, d’où le
feu semble être parti.
En effet, depuis avril 2018, une nouvelle série de travaux de rénovation
avait été lancée. Des échafaudages en métal avaient été installés afin de
faciliter l’accès notamment à la flèche de la cathédrale qui souffrait de
problèmes d’étanchéité, et menaçait de ce fait de détériorer la structure de la
charpente en-dessous, flèche détruite par les flammes.
Mais qui comptait des moteurs électriques pour animer ses cloches :
Moteurs qui ont fonctionné tout-à-fait normalement à 18 heures.
Les causes exactes de cet incendie peuvent-être multiples, et sur les
chantiers, elles sont hélas assez fréquentes. « Les chiffres de la
Brigade de sapeurs-pompiers de Paris sont édifiants : un incendie de chantier
se déclare tous les trois jours depuis janvier 2014 », chiffrait le chef
de département direction technique fédération française du bâtiment, dans un
colloque consacré aux risques incendies en cours de travaux en 2014.
Il peut s’agir d’un acte de malveillance, pour, par exemple, dissimuler un
larcin.
Mais dans 25 % des cas, il s’agit d’un problème d’origine électrique. Une
installation électrique vétuste, des branchements trop nombreux via des prises
multiples, un éclairage défectueux sont autant de sources potentielles d’échauffement
ou de court-circuit.
C’est un tel court-circuit électrique qui a provoqué, fin août 2015, l’incendie
dans le centre commercial Vill’Up à Paris. Ces étincelles ou cet échauffement
fournissent alors l’énergie nécessaire pour amorcer une combustion.
Mais les sources les plus fréquentes d’un départ de feu (30 à 40 % des
cas) sont généralement des travaux réalisés « par points chauds ».
C’est-à-dire des opérations telles que de la soudure ou de la découpe
générant des flammes, des étincelles ou de la chaleur.
Cette chaleur très localisée mais très importante permet alors à la
matière située en dessous d’atteindre son « point éclair ».
La matière commence alors à émettre des gaz que l’on appelle « gaz de
pyrolyse ».
Certains matériaux ayant une grande capacité à accumuler cette chaleur
initiale, ils continuent pendant plusieurs heures à relâcher ces gaz qui s’accumulent
de manière silencieuse.
Ils ne prendront feu que lorsqu’ils seront en contact avec une quantité suffisante
d’oxygène de l’air. C’est la raison pour laquelle de tels feu peuvent se
déclarer plusieurs heures après que les travaux par point chaud ont été
effectués.
Ce qui signifierait qu’en réalité la tragédie avait commencé bien avant
les premières fumées…
Et de nous préciser que c’est un incendie de ce type qui s’est déclaré en
juin 2015 dans la basilique Saint-Donatien-et-Saint-Rogatien à Nantes. À l’origine
du départ de feu, des travaux de soudure au chalumeau durant des opérations
visant à régler un problème d’étanchéité sur la toiture.
En 1972, un incendie s’était déclaré sur la toiture de la cathédrale de
Nantes, à cause d’un chalumeau laissé allumé par un ouvrier du chantier.
Rien de tel constaté ou avéré sur les toits de Notre-Dame de Paris.
Et puis plusieurs vidéos qui circulent sur internet et s’interrogent sur
la présence d’une forme suspecte qui se déplace sur le toit de la cathédrale
avant l’incendie, et pointent un étrange flash lumineux. Est-ce l’éclat d’un
briquet, d’une allumette, d’un chalumeau, le reflet du soleil sur un objet
métallique, un engin pyrotechnique, se demande l’auteur de la
vidéo.
D’après lui, les images – très floues – ont été filmées le 15 avril à 17 h
05.
La source annoncée est viewsurf.com qui propose des vidéos en direct de
divers endroits du monde.
En réalité, il s’agit d’un reflet d’outil d’un des ouvriers encore sur
place à ce moment-là et il est situé assez loin de la base de la flèche.
Et puis, cette vidéo n’est pas celle que j’ai pu voir peu après l’incendie :
Prise de la Tour Montparnasse, on y voyait une silhouette s’engouffrer « dans
la flèche », en ressortir vivement, y retourner, en ressortir une deuxième
fois et disparaître après qu’un éclair de « chaleur et de lumière »
détonne depuis l’intérieur de ladite flèche.
Je ne la retrouve plus : Elle aura subrepticement disparu, capturée
par la police scientifique pour « exploitation », m’étais-je persuadé
à l’époque.
Première anomalie…
Ce lundi-là une seule équipe travaillait sur la cathédrale et c’était
celle d’Europe Échafaudage. D’après le chargé de communication de la compagnie
d’assurances AXA pour le compte de l’entreprise, des ouvriers étaient bien encore
présents sur le chantier de restauration des parties hautes de la flèche à ce
moment-là. Ils ont commencé à quitter les lieux à 17 h 20, heure exacte de la
première alarme, et à 17 h 50 ils étaient tous partis. La silhouette qui
apparaît sur la vidéo
peut donc bien être celle d’un ouvrier.
Probablement.
Mais alors, eux qui étaient sur place, ils n’auraient rien remarqué de
suspect ?
Seconde anomalie…
Seule certitude : Aucun outil de soudage, aucun chalumeau, aucun « point
chaud » n’était présent sur le site. Une caméra, directement pointée sur
la flèche, avait été installée pour suivre l’avancée des travaux et « des
photos ont été prises toutes les dix minutes à partir de lundi 14 heures et l’appareil
photo a été confié à la brigade criminelle ».
Pas une seule trace de ces prises de vue, ni dans les rapports d’enquête
intermédiaire ni encore moins sur Internet.
Dernière anomalie…
Pas de preuve (ou seulement occultée), pas de mobile, pas de revendication,
on parlera d’un « accident » de chantier et on désignera une compagnie
d’assurance pour venir participer à la reconstruction en plus des innombrables
dons (pas tous reçus) qui ont afflué dans les premiers moments de sidération.
Le bon peuple sera ravi et, grâce à une loi d’exception « jupitérienne »
on aura une cathédrale flambante-neuve et « sécurisée » pour l’ouverture
des JO : Comme la charpente neuve sera probablement en acier ou en
béton-performance, la flamme olympique pourra même y faire un tour sous les
objectifs de télé du monde entier en toute sécurité !
Oui mais, oui mais…
Le gars qui s’y est repris à deux fois pour faire péter, probablement
quelques heures plus tôt alors que le chantier était désert, son engin qui aura
fait « couver » son feu jusqu’au départ des ouvriers du chantier, il
est où ?
Et pourquoi, si c’est un attentat, personne ne l’aura revendiqué ?
L’explication est très complexe pour une intelligence du IIIème
millénaire.
Je vous la donne tout de même, vous en ferez ce que vous voudrez :
Parce que c’est marqué comme ça dans les livres d’Histoire du futur !
Et que « le futur » veille sur son passé, sur le bon déroulé de
son passé qui aboutit nécessairement à son présent à lui.
Ce qui explique bien des choses parfois extraordinaires dans bien d’autres
domaines de l’Histoire des hommes et des civilisations.
Et naturellement, tout cela doit rester « discret ».
Justement, ça l’est désormais.
Et que c’est comme ça depuis la nuit des temps…
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