Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 23 juillet 2019

Chapitre III – Paul de Bréveuil

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
« Normalement, je ne devrais pas vous recevoir. Ces locaux sont sous la protection du secret-défense. Mais… »
Secret-défense, un immeuble de bureau anonyme sans grand intérêt et sans même un planton en arme à l’entrée, la rousse constellée de taches de rousseurs de façon presqu’indécentes exagère sûrement !
« … l’actionnaire m’a prévenu hier de votre arrivée et m’a demandé de vous recevoir. »
Il est devin ?
Ou alors ils sont très forts, dans cette boîte aux logiciels prédictifs si mystérieux…
 
Si Alexis était décidée depuis l’avant-veille, un contretemps l’avait empêchée de mettre « son plan » à exécution rapidement : même elle ne savait pas encore hier matin…
Un « plan » qui consiste à se planter devant la porte d’entrée et d’appeler la « Nathalie », ce qu’elle n’avait pu faire que le matin même…
« Suivez-moi : je vous accompagne ! Ah… Pas d’appareil photo, pas de dispositif d’enregistrement, ni de téléphone portable dans cette enceinte. Laissez vos matériels ici, vous les récupérerez à votre sortie. »
Elle va donc ressortir : c’est déjà ça de rassurant, s’amuse-t-elle !
 
Nathalie la pilote par l’ascenseur jusqu’au second étage et l’enferme – à clé – dans une petite pièce. Un plafonnier, une table, une chaise, probablement un miroir sans-tain sur le mur de gauche, des fils et un clavier, une souris sans fil, un écran de bonne taille et des mini-caméras qui clignotent aux quatre coins du plafond, c’est sommaire et finalement inquiétant.
« Ça veut dire quoi, ce procédé ? »
Pour le moins plutôt en contraste avec la première impression…
« Je vous mets en relation avec le « Grand patron ». Il veut vous parler. Quand vous en aurez terminé, vous cognez à la porte et si la voie est libre, je viens vous ouvrir dans la seconde… »
Nathalie manipule la souris, l’écran s’anime : « Patron ? À vous ! »
« Oui. Merci Nathalie. Bonjour Alex. »
Quelle familiarité : il l’appelle déjà par son surnom, directement et sans même se présenter !
Et aucun visage n’apparaît sur l’écran. Seulement l’image d’un lagon sous la lumière d’un improbable après-midi finissant, probablement en direct.
La liaison n’est pas fameuse, il y a comme un écho, mais ça reste praticable.
« Désolé de ne pas avoir été là pour vous accueillir, mais je suis actuellement sur un atoll des Chagos et ses petits problèmes d’intendance, au beau milieu de l’océan indien. Ne vous en faites pas, nous nous croiserons rapidement. »
Il ne lui laisse même pas le temps de placer un mot, pas même répondre à son bonjour et il finit enfin par se présenter : Paul de Bréveuil.
Noté…
 
« J’ai besoin de vous. Acceptez-vous de devenir mon biographe officiel ? »
Pardon ? Elle était juste venue chercher des photos de sa mère… au démarrage !
« Ne réfléchissez pas : j’en sais beaucoup plus sur vous que vous-même… »
Il veut dire quoi par-là, le « grand patron » ?
« J’ai croisé votre mère il y a quelques années à Koweït-city. Je peux d’ailleurs vous dire que vous lui ressemblez. Sauf son handicap facial peu commun… En bien mieux en somme. Je sais aussi qui était votre père… Je dis « était » car il aura rendu l’âme à Dieu un peu plus tard. Désolé. »
Mais comment sait-il tout ça, lui derrière son écran situé à l’autre bout du monde ?
Son logiciel présomptueux ?
« Non.  Il n’y est pour rien. Il n’existait pas à l’époque de votre conception. En revanche, il a été utile pour vous identifier il y a quelques jours. Mais ce n’est pas ça qui me préoccupe. »
Et quoi donc alors ?
 
« J’ai un souci avec « Charlotte ». Elle a disparu et est devenue « intraçable », invisible sur nos bases de données. En fait pas tout-à-fait : on surveille, depuis là où vous vous situez, l’endroit où elle va borner avec son téléphone. Ainsi que celui d’Aurélie, son associée. »
Un peu lacunaire, comme présentation…
« Comment vous expliquer ? Disons qu’il y a des « nuisibles » qui cherchent la plus mauvaise façon de m’atteindre. Et pour ça, ils s’en sont pris à Charlotte. Probablement une mauvaise pioche : il aurait été plus efficace pour eux de s’en prendre à mes gamins ou à leur mère. Mais comme ceux-là sont étroitement surveillés, ils n’ont probablement pas osé. Alors c’est ma copine Charlotte qui prend les coups. »
S’il sait tout, il aurait pu l’avertir, lui faire bénéficier d’une protection, la mettre à l’abri.
« Oh, mais c’est ce que nous avons fait, bien entendu. Sauf que Charlotte n’en fait jamais qu’à sa tête, la bourrique !
Et puis ce qui est écrit est écrit : on n’y change rien. Mais du coup, j’ai besoin de vous pour aller remuer un peu la gadoue dans les yeux desdits « nuisibles ». »
Mais ça peut dangereux, ça !
« Oh rien de véritablement dangereux pour vous, mais votre seule présence dans « le circuit », à détailler ma bio va les faire bouger.
Ceci dit, si je vous embauche comme enquêtrice à charge pour vous d’enquêter sur moi afin d’en tirer une biographie, à 3.000 euros par mois pour un CDI longue-durée, plus les avantages de la maison, primes, bons d’essence, les fameux tickets-restaurants et une mutuelle. Vous ne pouvez logiquement pas dire non… »
Trois mille euros par mois, elle n’aura jamais eu autant d’argent à la fois !
Et si c’est un « CDI-longue durée », elle va pouvoir aussi rembourser ses crédits plus facilement…
 
« Et si je dis non ? Qu’est-ce qui va se passer ? »
C’est prévu : « On refile le bébé à l’une de mes équipes. Mais vous ne direz pas non. Vous avez 48 heures pour me faire savoir par l’intermédiaire de Nathalie que vous acceptez et je vous donnerai le nom de votre père à la fin de votre première mission. »
En prime…
Pourquoi pas tout de suite, comme d’un « cadeau de bienvenue » ?
« Parce que… idéalement je voudrais que vous le découvriez toute seule. Je fais le reste du chemin quand vous aurez atteint la moitié de votre parcours entre la dizaine de noms potentiels que vous avez déjà repérés.
Quand il ne vous en restera plus que deux, je vous dirai.
Mais avant, il faudra que vous mettiez… en émoi mes « méchants » ce qui va vous obliger à fouiner un peu et ça tombe bien, puisque votre rôle de biographe c’est justement de fouiner. »
Logique…
« Et je vous signale que Charlotte fait métier, entre autres, de rechercher dans le passé les personnes disparues. Elle est assez douée !
Vous en avez eu la preuve, me semble-t-il. »
 
Pas très clair, tout ça, surtout présenté comme ça.
Mais d’un côté, un salaire de 3.000 euros, de l’autre un délai de 48 heures pour apporter sa réponse, et enfin les mystères sur sa filiation qui pourraient s’éclairer…
Un choix pas vraiment cornélien.
Sauf que ce qu’Alex ne le sait pas encore, c’est que si elle accepte, elle entre dans une aventure « hors toutes normes » qui va lui faire vivre des moments… stressant et bouleverser sa vie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire