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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 14 juillet 2019

Avis aux baigneurs

Nager dans l’océan modifie le microbiote de votre peau.
 
Et pas besoin qu’elle soit polluer pour ça !
Sachez avant de partir pour les plages ensoleillées que la peau constitue la première ligne de défense de votre corps. Notamment par le biais de colonies de bactéries qui y vivent, le « microbiote cutané ».
Et des chercheurs montrent aujourd'hui sa fragilité. Il peut en effet être totalement remanié par seulement dix minutes de nage dans l'océan.
 
Car nos intestins ne sont pas les seuls à abriter une population de micro-organismes, un microbiote. Sur notre peau aussi pullulent quantité de bactéries. Elles sont généralement utiles à nous protéger d’une colonisation ou d’une infection par des microbes opportunistes et pathogènes.
Les spécialistes parlent de « microbiote cutané ».
Et d’après quelques chercheurs, nager dans l’océan modifie ce microbiote jusqu’à augmenter notre risque de subir une infection telle qu’une maladie gastro-intestinale ou respiratoire, une otite ou bien sûr, une infection cutanée.
« Ma nichée » était spécialiste de l’otite depuis les eaux de baignade de la plage de Calvi (Balagne, « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », « semper fidelis »).
Et je peux en témoigner, au centre hospitalier local, ils ne prennent pas en charge, d’où ma forte empreinte carbonique sur la route de Bastia…
 
Pour arriver à cette conclusion, ils ont analysé les microbiotes de quelques volontaires. Avant de plonger dans l’eau, ceux-ci apparaissaient assez différents les uns des autres. Mais après seulement dix minutes passées à nager dans al « grande-bleue », les microbiotes des participants à l’étude étaient devenus beaucoup plus similaires.
 
Rien d’étonnant : Non seulement ça pullule même sur les plages « pavillon bleu », quand ce ne sont pas les « petits-poissons » qui viennent vous bouffer les peaux mortes immergées par vos soins.
Au-delà des batailles de méduses, l’océan, c’est un champ de bataille où les bactéries type SAR11 le dominent depuis plusieurs millions d'années… malgré le rude combat qui les oppose aux virus pélagiphages.
Cette invisible bataille titanesque, jusque-là inconnue, revêt une énorme importance car ces modestes unicellulaires jouent un rôle prépondérant dans le cycle biogéochimique du carbone, donc éventuellement sur le climat (mêle si ce n’est pas certain).
 
Les bactéries tiennent un rôle primordial au sein des océans où elles sont présentes en quantité, certaines études estimant en effet leur densité à environ un milliard d’individus par litre d’eau !
Elles participent activement au fonctionnement des cycles biogéochimiques, comme celui du carbone, et peuvent donc avoir un impact sur notre environnement (même terrestre), mais aussi sur le fonctionnement de nombreux écosystèmes tant marins que terrestres.
Les bactéries du clade SAR11 ont été découvertes en 1990 par Stephen Giovannoni de l’université d’État de l'Oregon (États-Unis). On se rendit alors compte que ces organismes représentent en nombre d’organismes 25 à 50 % des unicellulaires vivant dans les eaux salées du globe.
Ils se nourrissent de matières organiques en suspension et, en retour, libèrent du dioxyde de carbone (CO2), de l'eau et des nutriments, lesquels permettent aux algues photosynthétiques de produire et, estime-t-on, la moitié de l'oxygène libéré dans l’atmosphère quotidiennement par les océans.
 
Une autre découverte océanographique majeure fut faite un an plus tôt, en 1989 : Les océans de la planète renferment d’importantes quantités de virus.
Quatre d’entre eux viennent dernièrement d’être identifiés par plusieurs collaborateurs de Stephen Giovannoni.
Ainsi, une véritable bataille sous-marine impliquant les SAR11 serait en cours depuis des millions d'années sans que nous le sachions !
 
Et contrairement à ce qui a souvent été avancé, les SAR11 ne sont pas invulnérables, même si elles sont particulièrement abondantes et répandues.
Leurs redoutables ennemis ont été baptisés pélagiphages, qui exterminent des millions de bactéries à chaque seconde.
Ce terme cache en réalité deux familles de virus : Les podoviridés auxquels appartiennent HTVC011P, HTVC019P et HTVC010P, et les myoviridés qui incluent HTVC008M et sa structure caudale contractile.
 
Des séquençages ADN pratiqués sur organismes et virus prélevés aux Bermudes et le long des côtes de l’Oregon ont été requis pour identifier les belligérants.
L’un des virus serait tellement unique qu’un ordinateur n’a pas réussi, selon Stephen Giovannoni, à interpréter son patrimoine génétique.
Une nouvelle sous-famille a donc été créée pour accueillir HTVC010P.
Autre résultat important, les péliphages seraient eux aussi très abondants.
Les SAR11 devraient donc leur survie à trois facteurs : Ils sont compétiteurs, ils capturent le carbone organique avec efficacité et ils mutent en permanence, ce qui réduit les risques d’infection.
 
Résultat, se baigner en eau de mer, « c’est comme si nager avait nettoyé la peau des volontaires de ses bactéries pour laisser place nette et permettre l’installation de bactéries venant de l’océan», a expliqué le chercheur à l’université de Californie (États-Unis), lors de la conférence annuelle de la Société américaine de microbiologie.
Ces chercheurs ont notamment détecté sur les peaux des nageurs, des bactéries du genre Vibrio, celui dont provient la bactérie responsable du choléra.
Des bactéries toujours présentes, dans la plupart des cas, six heures après la sortie de l’eau. «Cela montre que des bactéries potentiellement pathogènes pourraient ainsi élire domicile sur nos peaux. Il y avait même dix fois plus de ces bactéries sur les peaux que dans nos échantillons d’eau», précise-t-on.
De quoi trahir une affinité spécifique entre ces bactéries et la peau…
Ceci dit, je ne sais pas si l’eau des rivières et lacs ne sont pas plus catastrophiques, entre les mouflons qui pissent et les vaches qui bousent sur les flancs de mes montagnes Corses…
En revanche, en rivière, sauf orage impromptu, vous (quand ça tonne en montagne, évacuez rapidement les lits des torrents) n’avez pas trop de risque de vous casser le dos avec des vagues scélérates.
 
524 mètres de haut ! Ce serait la hauteur hallucinante d’une vague provoquée par un tsunami à Lituya Bay en Alaska, le 9 juillet 1958.
Si cette mesure n’a jamais pu être vérifiée scientifiquement, la vague a en tout cas dévasté tout ce qui se trouvait en dessous de cette altitude.
Évitez !
Le record scientifiquement validé à l’aide d’une bouée de MetOcean (un organisme qui s’occupe des statistiques océanographiques) est plus récent.
La vague océanique la plus haute de l’hémisphère sud a été mesurée à 23,8 mètres de haut, l’équivalent d’un immeuble de huit étages, durant une tempête le 8 mai 2018 près de Campbell Island, à environ 700 kilomètres au sud de la Nouvelle-Zélande.
Impressionnant quand tu es « en bas » avec ton rafiot…
 
En surf, où la hauteur des vagues est estimée à partir de photos, les mesures sont plus subjectives. Le record de la vague la plus haute jamais surfée a lui été battu le 8 novembre 2017 par le Brésilien Rodrigo Koxa : Ce dernier a dévalé sur sa planche un mur d’eau de 24,38 mètres à Nazaré. Cette ville du Portugal est LA destination réputée dans le monde entier pour ses vagues géantes qui font le bonheur des surfeurs amateurs et professionnels.
La hauteur exceptionnelle de ces vagues résulte de la présence d’un canyon sous-marin, qui finit sur un banc de sable peu profond.
Lorsqu’une tempête frappe la côte, l’énergie « emmagasinée » dans le canyon est soudainement relâchée sous l’eau, créant de gigantesques vagues. 
 
Parmi les autres destinations prisées pour leurs vagues, on trouve Jaws (Hawaii), Cortes Bank (États-Unis), Mullaghmore (Irlande) ou Belharra (au Pays basque en France).
Ce genre d’exploit reste toutefois très dangereux : En 2017, le champion de surf anglais Andrew Cotton s’est fait aspirer par la lèvre de la vague avant de retomber brutalement et de se casser le dos.
Alors, si vous souhaitez rentrer lire les histoires d’en rire des vendredis sur ce blog, mesurez donc vos efforts : C’est comme pour les portes, si on en ferme une, il faut pouvoir l’ouvrir ensuite.
Vous rentrez dans l’eau vous rafraîchir, il faut pouvoir en ressortir…
Et je vous assure que ce n’est pas toujours évident, comme j’en témoigne ici.
Vous êtes prévenus : La mer, c’est dangereux, qu’elle soit calme ou agitée !
 
Bonne fin de week-end à toutes et tous !
 
I3

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