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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 29 juillet 2019

Chapitre IX – Précisions historiques

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Pour revenir au NKVD, trois ans et demi après la dissolution des NKVD des républiques et la subordination de ce qu’il en restait à l’OGPU, le 10 juillet 1934, l’organe central de l’administration d’État de l’Union soviétique, le NKVD de l’URSS fut créé sur la base de l’OGPU, rebaptisée en Direction principale de la Sécurité d'État, Glavnoïe oupravlenie gossoudarstvennoï bézopasnosti (GUGB, en russe : Главное управление государственной безопасности, ГУГБ) et les restes des organes du NKVD de la RSFSR.
Le nouveau NKVD regroupait alors différentes forces publiques régulières de police de l’Union soviétique, comprenant notamment la police routière, la lutte anti-incendie, les gardes-frontières et les archives.
Il est surtout connu pour les activités du Goulag et de Direction principale de la Sécurité d’État, l’ancêtre du KGB.
Le 19 mars 1946 il fut transformé en ministère des Affaires intérieures de l’URSS (MVD).
 
Le NKVD de l’URSS cumulait alors des pouvoirs policiers et judiciaires. Il comprenait également une section appelée O.S.S.O. qui avait le droit d’ordonner, par simple mesure administrative, la déportation dans les camps de concentration.
Le NKGB de l’URSS (Le Commissariat du peuple à la Sécurité d'État de l’URSS) surgit pour la première fois le 3 février 1941 à la suite de la division du NKVD de l’URSS, sur la base de la GUGB, pour réintégrer le NKVD le 20 juillet de cette même année, moins d’un mois après l’invasion des troupes allemandes le 22 juin.
Pourtant, deux ans après, le 14 avril 1943, le NKGB resurgit, transformé en MGB de l’URSS (Ministère de la Sécurité d’État de l’URSS) en mars 1946, pareillement à tous les autres Commissariats du peuple en URSS.
À noter que la dernière tentative de fusion de ces deux ministères, le MGB et le MVD, sous le nom de ce dernier, a été effectuée par Lavrenti Beria le 5 mars 1953, le jour de la mort de Staline.
Dans la même année, Beria fut exécuté.
Un an après, le 13 mars 1954 le MGB, rebaptisé en Comité pour la Sécurité d’État auprès du Conseil des ministres de l’URSS, fut définitivement séparé du MVD.
 
Le rôle du NKVD était alors de contrôler la population et la direction de l’URSS. Ses chefs ne rendaient compte qu’à Staline, qui l’utilisa pour imposer et maintenir son autorité sur le pays. Il joua un rôle essentiel dans les grandes purges de 1936 à 1938 et acquit rapidement une réputation aussi redoutable que l’ancienne Guépéou.
À titre d’exemple, les ordres secrets (секретные приказы) n° 000485 et 000486 de 1936 décidait la déportation au Goulag respectivement de tous les Polonais vivant en URSS (dont la plupart étaient des exilés communistes, mais susceptibles de douter de la politique stalinienne) et des femmes, enfants et parents des personnes déjà arrêtées par le NKVD pour d’autres motifs (détenus séparément, dans des camps spéciaux pour femmes ou pour enfants).
Le NKVD est responsable, selon le général du KGB Alexandre Karbanov, de la mort de 3,5 millions de Soviétiques lors des Grandes Purges.
Il gérait le système répressif en URSS, dont le Goulag.
 
Le NKVD comptait plusieurs dizaines de milliers d’agents, allant des miliciens judiciaires (nom soviétique des policiers) jusqu’à des militaires en passant par les gardiens du Goulag et les commissaires politiques. Il formait aussi les troupes d’élite assez fiables pour effectuer des missions très dangereuses comme les infiltrations ou les parachutages derrière les lignes ennemies. Ces unités sont à l’origine des « Spetsnaz », forces spéciales soviétiques.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le NKVD était chargé des camps de prisonniers de guerre, notamment polonais en 1939. C’est le NKVD qui exécuta le massacre de Katyń.
Il avait ses propres divisions qui permettaient ainsi de maintenir son influence jusque sur la ligne de front, de faire appliquer les ordres du haut commandement et aussi de tirer sur les soldats de l’Armée rouge voulant refluer ou se rendre à l’ennemi.
De ce fait, le rôle des unités du NKVD, qui ne combattaient dans le dos que des soldats soviétiques, a été dénoncé après la guerre.
 
Lors de la déstalinisation, le 14 février 1954, le procureur de l’URSS, le ministre de la justice et le ministre de l’intérieur envoyèrent une note à Nikita Khrouchtchev communiquant des estimations des résultats des organes de la « Tcheka », Guépéou, NKVD pour la période « entre le 1er janvier 1921 et le 1er février 1954 » : 3.777.380 condamnations pour « activités contre-révolutionnaires » par les « collèges spéciaux » et les « troïkas » de l’OGPU et du NKVD, le collège militaire de la Cour suprême et les tribunaux militaires.
642.980 d’entre eux furent condamnés à mort.
On ajoutera dans les années 1930-1932 la déportation de 1.800.000 paysans qualifiés de koulaks : parmi eux plusieurs centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants moururent.
C’est un peu plus tard que Dzerjinski proclamait que « la contrainte prolétarienne sous toutes ses formes, en commençant par les exécutions capitales, constitue une méthode en vue de créer l’homme communiste ».
 
Et pour être complet et précis sur cette gigantesque et « infernale machine à broyer », après l’échec du putsch de Moscou d’août 1991, de nombreuses réorganisations des services de sécurités soviétiques ont eu lieu.
 
Le 29 août 1991, la 8ème direction générale (télécommunications gouvernementales), la 12ème direction (écoutes téléphoniques) et la 16ème direction (renseignement électronique) sont détachées du KGB pour former le Comité des Communications Gouvernementales (KPS) de l’URSS, sous la direction du général Alexandre Starovoïtov.
Le 24 décembre 1991, le KPS d’URSS devient l’Agence fédérale des communications gouvernementales et d’information (Federalnoje Agentstvo Pravitelstvennoi Sviasi i Informatsii, Федеральное Агентство Правительственной Связи и Информации) ou FAPSI (russe : ФАПСИ) de la Fédération de Russie.
Toutefois, la composante ROEM du KPS est transférée au ministère de la sécurité (MB), composante qui sera reversée à la FAPSI lorsque le MB devint le service de contre-espionnage fédéral (FSK) fin 1993.
 
Le personnel de la FAPSI était estimé à 54.000 personnes en 1999, ce qui en faisait la plus grande organisation de renseignement d’origine électromagnétique après l’alliance UK/USA. Elle disposait de stations d’écoutes à Lourdes (Cuba) et Cam Ranh (Viêt-Nam), qui furent fermées pour raisons budgétaires respectivement en décembre 2001 et février 2002.
La principale installation russe de ROEM outre-mer restante est à la base navale de Tartous en Syrie.
La FAPSI est réorganisée en Spetssviaz et rattachée au FSO par un décret présidentiel de 2003. Toutefois, certaines de ses ressources sont partagées entre le GRU (renseignement et sécurité radioélectriques) et le FSB (téléphonie mobile, internet, renseignement étranger, cryptologie etc.).
 
Quant aux « illégaux », le 27 juin 2010 le FBI aura annoncé le démantèlement d’un réseau russe comprenant au moins onze illégaux dont certains opèrent depuis plus de 10 ans.
L’affaire fut réglée rapidement par un échange de dix agents (dont une Péruvienne) – le onzième s’étant échappé à Chypre – contre trois russes ayant travaillé pour les États-Unis et d’un travaillant pour le Royaume-Uni le 9 juillet 2010.
Le « Programme des Illégaux », tel qu'il est désigné par le Département de la Justice des États-Unis, est un réseau d’agents dormants soviétiques non-officiels.
Le Canada est un endroit courant pour les illégaux soviétiques, puis russes, où s’y rendre afin d’y créer leur histoire de citoyens occidentaux avant d’être déployés dans les pays-cible, souvent les États-Unis ou le Royaume-Uni.
 
Ces espions sont implantés aux États-Unis par le « SVR ». Se présentant comme de simples citoyens américains, ils essayaient de nouer des contacts avec des professeurs, industriels et décideurs politiques pour obtenir des informations.
Ils ont été la cible d’une enquête de longue durée du FBI, appelée « Operation Ghost Stories ».
 
Les dix agents dormants ont été accusés de « missions sous couverture à long-terme sur le sol des États-Unis pour le compte de la Russie ».
Une douzième personne, un citoyen russe travaillant pour Microsoft, a également été appréhendée durant la même période et extradée le 13 juin 2010. Les documents de justice russes ont été rendus publics le 27 juin 2011, révélant que deux autres agents russes ont pu fuir les États-Unis avant d’être arrêtés.
Ces dix des agents ont donc été transférés le 9 juillet 2010 à Vienne, peu après avoir plaidé coupable des charges de fausse déclaration de citoyenneté. Le même jour, les agents ont été échangés contre quatre citoyens russes, trois d’entre eux ayant été condamnés et emprisonnés en Russie pour haute trahison.
Le 31 octobre 2011, le FBI a révélé publiquement plusieurs douzaines d’images de surveillance vidéo et des documents liés à l’enquête suite à des demandes faites au nom du « Freedom of Information Act » : tous ces éléments se confortent les uns les autres.
 
C’est dire aussi si dans la « communauté du renseignement » russe, les « tchékistes » n’ont effectivement pas que des amis : ils sont redoutables.
Aussi, le capitaine Igor, digne héritier de cette longue histoire, a de larges moyens d’organiser l’opération baptisée plus tard « Novichok ».
Encore faut-il qu’il l’élabore finement et intelligemment avant qu’il n’obtienne les autorisations nécessaires.

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