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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 31 juillet 2019

Chapitre XI – Être à la hauteur…

Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc purement, totalement et parfaitement fortuite !
 
Le service tient probablement là un « point d’accroche » à exploiter. Ce qui ne l’empêche pas d’en rechercher d’autres en parallèle. Reste d’abord à « hameçonner » la belle d’Issy-les-Moulineaux, puis à la compromettre et enfin, une fois sa méfiance émoussée, la mettre sur un « coup-tordu » qui reste à concevoir…
Et le tout pour, soit avoir une « discrète informatrice » auprès de « la cible » – l’option B – soit l’amener, elle ou lui, à collaborer – l’option A.
Pas tout-à-fait insurmontable pour les experts du SVR dont le Capitaine Igor et son colonel Sergueï, qui dirige la « ligne VKR » (contre-espionnage extérieur) et dont le nom est aussi le prénom de leur chef depuis 2016, le général Sergueï Narychkine, directeur du SVR en exercice, une des subdivisions du FSB avec des racines historiques plutôt… « tchékistes ».
Avec cet historique-là et tout le poids que cela représente, l’échec n’est pas nécessairement admis dans les rangs !
 
Car ils ont déjà fait pire : par exemple le recrutement au Japon d’un haut fonctionnaire de 52 ans qui faisait partie d’une unité prénommée Bureau d’intelligence et de recherche du cabinet du Premier-ministre nippon (Cabinet Intelligence and Research Office, en transcription japonaise : Naicho) qui aura, durant 10 ans, transmis des secrets aux espions russes travaillant sous la couverture de l’ambassade de Russie.
C’est aussi le vol de secrets industriels et commerciaux d’entreprises allemandes dévoilé par le Bundesamt für Verfassungsschutz (BfV) – service fédéral de contre-espionnage allemand.
Aux USA avec les 10 espions échangés : Anna Chapman ; Tracey Foley et son mari Donald Heathfield ; Juan Lazaro et sa femme Vicky Pelaez, journaliste à El Diario La Prensa ; le couple Richard et Cinthya Murphy ; Mikhail Semenko ; Patricia Mills et son compagnon Michael Zottoli, tous des « illégaux » sans protection diplomatique.
L’un des espions échangés contre eux, l’agent double Aleksander Zaporojski, qui travaillait en théorie pour le SVR mais avait été arrêté en 2003 par la Russie, aurait été l’un de ceux ayant permis aux Américains de capturer Aldrich Ames et Robert Hanssen, deux des plus importants agents doubles ayant infiltré les services américains lors des années 1990-2000.
 
On se rappelle que peu après, l’Ukrainien Viktor Iouchtchenko tombe malade le 6 septembre 2004, après un dîner avec Gori Tarochenkylo, chef des services secrets ukrainiens. Il est admis à la clinique privée du Rudolfinerhaus de Vienne, où il est soigné jusqu’au 19 du même mois.
Empoisonné à la « dioxine de Seveso ».
Les camarades ukrainiens n’ont pas perdu la main…
 
Au Royaume-Uni, l’ennemi de longue date, une trentaine des 62 Russes travaillant à l’ambassade, au consulat et à la représentation commerciale de la Russie se livrent à l’espionnage. D’après « The Telegraph » qui ne dit pas toujours que des bêtises, les agents du SVR recueillent des secrets militaires et commerciaux ou surveillent des « dissidents russes réfugiés à Londres », notamment le milliardaire russe Boris Berezovsky que la Grande-Bretagne refuse d’extrader vers la Russie.
La Russie, en raison de ses mauvaises relations avec les services de la Couronne aura expulsé un certain nombre d’agents britanniques et aura fermé les British Councils en Russie pour le même motif de couverture d’activités d’espionnage en Russie.
Tout le monde sait également qu’en automne 2006, les autorités israéliennes ont refusé d’accorder un visa au diplomate russe qui devait occuper le poste de premier secrétaire de l’ambassade de Russie à Jérusalem. Alexandre Kroukov, qui devait prendre la direction de l’Institut russe de la culture et de la science en Israël, était un élément opérationnel du SVR.
Mais pas seulement.
 
En Moldavie, il sera apparu comme peu convaincant que la résolution « civilisée » de la question de la République moldave de Transnistrie autoproclamée ne soit pas prioritairement à attribuer à un canal secret du Service russe…
En juillet 2008, la Lettonie, pays de l’Union européenne, a même reconnu la Russie parmi les principales menaces de sa sécurité nationale en l’accusant d’utiliser des pressions économiques pour obtenir des avantages géopolitiques.
 
Le SVR, parmi d’autres services spéciaux russes, a été soupçonné de cyberterrorisme par les autorités estoniennes.
Les agences gouvernementales estoniennes ont essuyé fin avril 2007 une écrasante attaque en déni de service (DoS) comme une action de représailles en réponse aux heurts qui ont opposé forces de l’ordre et manifestants pro-russes nationalistes, faisant un mort et 150 blessés. Submergés de trafic, les serveurs Web des plus hautes instances d’Estonie (parlement, premier ministre et ministère des Affaires étrangères) sont restés inaccessibles plusieurs jours d’affilée.
Le site de la police a pu se maintenir mais seulement en bloquant toute requête d’adresses IP étrangères et en passant en mode texte…
On compte également l’affaire Herman Simm, un ancien haut responsable du ministère estonien de la Défense, qui a été arrêté à Tallinn par les autorités estoniennes pour espionnage au profit de la Russie. Recruté en 1995 à l’occasion d’un voyage touristique en Tunisie par un ancien du KGB estonien, Valery Zentov, Hermann Simm a ainsi vendu aux russes près de 3.000 documents sensibles concernant la politique de défense de son gouvernement, le tout pour une centaine de milliers d’euros !
Son agent traitant, Sergueï Yakovlev, alias Antonio de Jesus Amorett Graf, membre du SVR, fait d’ailleurs l’objet d’un mandat d’arrêt international.
Deux supposés espions russes sous la couverture diplomatique – Viktor Kotchoukov et Vassili Tchijov – ont été déclarés « persona non grata » en Belgique à la suite de cette affaire.
 
Et même si officiellement le SVR n’a pas le droit de mener les opérations spéciales sur le sol géorgien, car l’accord de 1992 entre les pays de la CEI l’interdit formellement, compte tenu de la dégradation des relations russo-géorgiennes depuis la guerre d’août 2008 et la reconnaissance, illégale au regard du droit international, par la Russie des républiques autoproclamées d’Ossétie du Sud et d’Abkhazie, la Russie ne s’empêche rien : l’arrestation en août 2008 par le FSB russe du prétendu chef d’une direction du SVR de Géorgie Kherksladzé a marqué l’ouverture de la guerre entre les services spéciaux russes et géorgiens.
Les services secrets russes, dont le SVR, étaient accusés de leurs implications directes ou indirectes dans l’organisation des affrontements entre les manifestants d’opposition et la police en Géorgie à différentes époques, selon les déclarations des autorités géorgiennes : pour le chef du SVR de Géorgie Guéla Béjouachvili, Moscou voudrait renverser le pouvoir actuel en Géorgie par les activités clandestines subversives.
 
On peut rappeler également, l’enlèvement aux États-Unis du colonel Alexandre Zaporojsky, transfuge du SVR qui vivait aux USA depuis 1998, au nez et à la barbe du FBI et exfiltré de force vers la Russie par un commando du SVR.
Techniquement, il rentrait « bêtement » au bercail à cause d’une prétendue maladie grave d’un proche contre l’assurance orale d’immunité une fois rentré où il aurait été arrêté en territoire Russe.
Également l’assassinat à Doha (Qatar) de Zélimkhan Yandarbiyev, ancien haut responsable tchétchène le 26 février 2004 : deux officiers opérationnels, du SVR ou du GRU, ont été arrêtés quelques heures à peine après cet acte terroriste et condamnés par la justice du Qatar à la perpétuité, mais ensuite magiquement extradés vers la Russie, pour « purger leur peine dans leur pays ».
Et il y a mieux…
 
La plus emblématique des « affaires » attribuée au SVR reste l’assassinat à Londres d’Alexandre Litvinenko en automne 2006, ancien officier du FSB, à coup de polonium versé dans sa tasse de thé, juste une minuscule goûte.
À cette occasion, et malgré les dénégations des services russes, les déclarations de plusieurs transfuges et réfugiés, dont Evgueni Limarev, ont révélé une obscure association des vétérans du KGB/SVR/FSB ayant à sa tête un certain Valentin Vélitchko. Avec l’aval du Kremlin, Andreï Lougovoï – le supposé assassin de Litvinenko – a été élu député de la Douma, le parlement russe.
Litvinenko aurait été empoisonné sur l’ordre personnel et direct de Poutine.
L’opération se préparait depuis plusieurs mois.
Lougovoï n’aurait pourtant servi que de couverture et de manipulateur pour permettre au vrai tueur – un agent « illégal » du SVR – de mieux approcher la « cible ».
Un schéma à retenir en pense le capitaine Igor…
 
Trop voyant, le 13 janvier 2009, en Autriche, Oumar Israïlov avait été abattu de trois balles en pleine rue par deux inconnus près de son domicile à Vienne. Réfugié en Autriche depuis 2006, Oumar Israïlov est un ancien membre de la guérilla antirusse qui avait fait défection de la milice tchétchène dans laquelle il avait été intégré après avoir été capturé et torturé.
Dans sa plainte contre la Russie déposée le 8 novembre 2006 devant la Cour européenne des droits de l’homme, il impliquait directement le président tchétchène Ramzan Kadyrov dans des cas de torture et d’exécution.
Selon le site en ligne Chechenpress, Oumar Israïlov portait le numéro 499 sur une liste de plus de 2.500 noms de réfugiés tchétchènes appelés à rentrer au pays ou à être exécutés.
 
Et puis la tentative d’assassinat sur la personne de Soulim Yamadayev fin mars 2009 dans le parking de sa résidence à Dubaï…
D’abord déclaré mort, Yamadayev, ancien chef des commandos spéciaux du GRU en Tchétchénie et héros de la fédération de Russie, n’aurait été que blessé.
Adam Délimkhanov, député de Russie unie, le parti de Vladimir Poutine à la Douma et ancien vice-premier ministre de Tchétchénie, est accusé par la police de Dubaï (Émirats arabes unis) d’avoir commandité la tentative d’assassinat de l’ancien chef militaire tchétchène, selon le chef de la police locale, le général Dhahi Khalfan Tamim.
Placé sur la liste des personnes recherchées par Interpol, Adam Délimkhanov, a qualifié ces accusations de « provocation ».
Un Iranien et un Tadjik ont été interpellés et trois suspects sont en fuite.
Naturellement, le SVR n’a pas été officiellement mis en cause, mais les questions sur les préparatifs spécifiques de l’assassinat à l’étranger (fourniture d’armes, faux papiers, filatures, etc.) met effectivement le SVR sur la liste des services russes impliqués d’office : une opération sous « fausse bannière ».
Par ailleurs, le service britannique d’espionnage MI6 a également démasqué un complot des services secrets russes, dont le SVR, qui planifiaient d’assassiner un haut responsable du gouvernement tchétchène indépendantiste : Akhmed Zakayev, se présentant comme le premier ministre de la Tchétchénie en exil, il aurait été la cible d’un projet d’assassinat par balle à Londres…
 
Igor en est persuadé : avec « Charlotte », on peut faire beaucoup mieux et en douceur – puisqu’il ne s’agit pas de l’éliminer –, car jusque-là, il ne s’agit là que d’opérations connues du grand public, celles qui ont échoué ou ont été trop voyantes !
Les autres, par la force des choses, ne sont pas encore dévoilées…
Et les services ne sont pas des nains en ce domaine.
Il se propose alors de monter une « opération » tordue à souhait qu’il présente à sa hiérarchie.

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