Le sexe est bien un antimigraineux deux fois sur trois !
Vous avez tous
(et toutes) vécu le coup du « non pas ce soir » pour cause de « migraine-tenace »
et indisposante.
Non ?
Eh bien ça
viendra bien assez vite, ne vous en faites pas…
En tout cas,
la prochaine fois que ça pourra m’arriver alors que j’aurai une furieuse envie « irrésistible »
et des prédispositions en éveil assidu, je rappellerai illico à l’objet de mes désirs du moment que si l’on savait depuis
longtemps que les endorphines libérées lors d’un orgasme pouvaient atténuer la
douleur (JFK se plaignait ainsi des « maux de têtes insoutenables » tant qu’il n’avait pas « tiré son coup »), jusque-là assez peu d’études s’étaient penchées sur l’intérêt du sexe
lors des maux de tête.
Or, une
recherche récente vient de montrer que dans 60 % des cas, faire l’amour, se « sexer »,
se « sensualiser » pendant une migraine diminuait significativement
les symptômes.
En revanche, c’est
vrai qu’une fois sur trois, cela les empirait…
Un grand coup
de doliprane et un bol de gnole là-dessus, ça passera avec la dormition.
Moi j’adore la
recherche scientifique : Enfin une étude qui pourrait déplaire à celles et ceux
qui prennent l’excuse d’un mal de tête pour ne pas avoir de rapport sexuel et restent
adeptes du « kul-tourné ». On disposait déjà de quelques éléments qui
semblaient en attester, mais ce sont des scientifiques « teutons » de
l’université de Münster, qui ont mené la plus large étude du genre, et ont
démontré que dans la majorité des cas, faire l’amour durant une migraine permet
d’améliorer son état.
Qu’ils soient
bénis des dieux !
Des
questionnaires ont été envoyés à 1.000 personnes souffrant soit de migraine
(pour 800 d’entre elles) soit d’une affection plus rare, terriblement
douloureuse et n’affectant qu’un côté du crâne, appelée « algie vasculaire
de la face » (les 200 restant). On leur demandait s’ils pratiquaient des
rapports sexuels durant leurs maux de tête, et s’ils ressentaient des effets,
positifs ou négatifs, sur leurs douleurs.
Seuls 400 d’entre
eux ont retourné le questionnaire aux expéditeurs : Parmi les personnes
souffrant de migraine, 34 % des participants ont reconnu faire l’amour malgré
leur céphalée. Pratique intéressante la plupart du temps, car dans 60 % des
cas, le sexe diminuait voire faisait disparaître la douleur !
En revanche,
33 % des sujets n’ont pas vraiment aimé l’expérience, leurs symptômes ayant
empiré, faut-il reconnaître.
Si le sexe
peut atténuer le mal de tête, il peut aussi, dans certains cas, le renforcer
voire l’induire. Il existe en effet des céphalées dites « orgasmiques »,
qui seraient dues à des spasmes d’artères situées dans le cerveau.
Quant aux
personnes souffrant d’algie, elles sont 31 % à poursuivre leurs ébats. Dans ce
cas, seules 37 % d’entre elles constatent une amélioration, quand la moitié se
plaint de douleurs plus intenses.
En réalité, 36
% des hommes et 13 % des femmes ont même avoué utiliser le sexe comme thérapie
contre leurs céphalées.
Fabuleuse
révélation !
Une bonne idée,
car si l’on fait le bilan global, 42,7 % des patients déclarent avoir connu une
diminution de leurs symptômes d’au moins 50 %.
Des résultats
sont aussi élevés que lors de la prise de médicaments contre la douleur…
Naturellement,
différentes hypothèses sont avancées dans la revue « Cephalalgia » qui
a publié ces résultats pour expliquer l’effet analgésique de l’activité sexuelle,
notamment celle de la production d’endorphines au moment de l’orgasme.
Et j’imagine
que plus « c’est profond & intense », plus c’est une « bonne
médecine ».
Ces
neurotransmetteurs, également appelés endomorphines du fait de la proximité des
effets qu’ils procurent avec ceux de la célèbre drogue (rien à voir avec ma « metmorphine »
pour soigner – très partiellement – mon diabète personnel), sont connus pour le
bien-être qu’ils engendrent et leurs propriétés antidouleurs.
Stefan Evers
(qu’il soit béni par l’Éternel), l’un des auteurs de l’étude, se demande même
si les personnes ayant vu leur état empirer ne sont pas tout simplement de « petits-producteurs »
d’endorphines.
Moi, je m’inquièterai
plutôt de la « qualité » de l’orgasme. Mais aucune mesure
physiologique n’a été réalisée, il faudra donc poursuivre l’enquête pour
déterminer précisément le ou les facteurs impliqués dans cette thérapie par le
sexe.
D’ailleurs, s’il
a besoin de volontaires expérimentés, mon « nerf-honteux » et
moi-même sont disponibles : Je ranime toujours après !
Malgré tout, si
faire l’amour semble avoir des côtés bénéfiques (je me marre : Il suffit
de voir la tronche des « mal-baisé.e.s » à potron-minet qui sont en
plus d’une humeur massacrante toute la journée…), il s’avère que les personnes
souffrant de migraines ne sont pas toujours ouvertes aux rapports durant leurs
crises et c’est bien dommages que je vous dis.
En effet, dans
cet état, la sensibilité est souvent à fleur de peau (ce qui reste génial d’après
moi) mais la lumière, le bruit ou le contact risquent d’amplifier la douleur
(ce qui est un risque à prendre en toute circonstance avant décès).
Dès lors,
certains comprennent mieux pourquoi quelques « frigides » s’en
servent comme d’une excuse absolutoire.
Si tant est qu’il
faille en avoir besoin pour refuser d’agir contre sa volonté…
Mais c’est un
autre problème.
En revanche,
on n’a pas encore trouvé la parade également absolutoire de nos « dames-adorées »
quand elles vous expliquent que : « Pas possible ce soir, pour cause de ragnagna ».
Et je vous
rappelle en plus que pour une musulmane, c’est interdit pas le Coran.
Bref, un « truc »
qu’il vous fallait savoir : Peut-être qu’un jour, on n’entendra plus cette
affaire de migraine désopilante.
Bonne fin de
journée à vous toutes et tous !
I3
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