« On redoutait une tragédie, on a eu une
mascarade »
Vous vivez une époque assez extraordinaire, et vous ne
le savez même pas !
En Grande-Bretagne, on suit de très près le « gag
catalan ». C’est qu’avec le « Brexit » dont personne ne sait comment
le gouvernement de « Théière-Mais » va pouvoir en « négocier »
au mieux la sortie (entre 40 et 60 milliards d’euros sans aucune
contrepartie…), on se régale aussi de plusieurs choses.
D’une part cette « politic-class » qui se
fait surprendre toujours un peu plus à être prise la « main au panier sur
un genou ». Mais oui : « Schoking » !
« Couvrez
ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées ;
Et cela fait venir de coupables pensées. » (Le Tartuffe, III, 2 ;
v. 860-862 ; Molière).
Les « froggies » étant réputés d’insatiables
obsédés dans les milieux autorisés de sa royale majesté, figurez-vous que je
planque tous mes appendices et autres abattis sagement rangés et le plus loin
possible des atours de la gent(.e) féminine, depuis quelques temps.
Alors que j’arrive tout droit d’un pays (la
« Ritalie ») où on aime bien « se toucher » à l’occasion
(le coude, le bras, l’épaule, le genou, la main parfois, exceptionnellement le
pied ou la jambe…), mais pas pire qu’en Grèce… : Quel dépaysement, vous
assure-je !
Il n’empêche, je me sens « #metoo »
harcelé par des regards insistants dès que j’ouvre la bouche pour m’exprimer en
langage local avec mon « french
frightful accent » (qui est en fait du « franglais » à
ma sauce-personnalisée) : Elles en sont réduites là, les pôvrettes, à
s’imaginer des « cochoncetés-innommables » mais sensuelles avec le
premier venu « d’ailleurs » !
Qui plus est « continental » et « horreur-horrible »…
îlien-Corsu !
Ignoble et désopilant, finalement : Rien à se
mettre derrière l’oreille (ou ailleurs), ça ne saurait exister !
D’autre part, parce que tout d’un coup, les velléités
d’indépendance écossaises (galloises et même ulstériennes) sont regardées sous
un jour nouveau.
Pensez donc : Un gouvernement en exil !
Et en « Belgie » en plus (affamée de
séparatisme, en plus), alors qu’un exil qui se conçoit décemment, il passe forcément
par l’Angleterre ou éventuellement ses îles-Anglo-Normandes, pour s’installer à
Sainte-Hélène (capitale : Jamestown).
Comment vont-ils pouvoir faire ? Aller jusqu’aux
Malouines (Falkland, capitale Stanley) ?
L’angoisse…
Et je ne sais même pas comment mes
« cousins-natio » de « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » se voient
en exil (à Portoferraio ? Je leur ai déjà préparé le terrain), puisqu’ils
sont déjà isolés sur une île cernée d’eau-de-mer (hors trois députés qui
siègent au palais des Bourbons).
En attendant, les événements confirment mon diagnostic
du mois dernier. Et accessoirement mon pronostic émis par
ailleurs : « Puits-de-mont » il n’a pas eu les kouilles d’aller
au bout de ses engagements publics et de prononcer illico presto sa déclaration d’indépendance suite au référendum de
fin septembre.
Passé le surlendemain, c’était trop tard…
Confirmation ex-post.
Maintenant, c’est un repris de justice quelconque qui
va faire l’objet d’une décision d’expulsion du royaume
« batavo-wallon » sur demande des autorités royales hispaniques (avec
de plus un vague cousinage royal), via justement les conventions européennes
derrière lesquelles il se croit protégé de toute souveraineté, alors que
justement « Jupiter » nous en dit que c’est
le cœur du futur.
Question de temps et c’est même probablement déjà fait
au moment où ce post apparaîtra en ligne (je ne sais pas au moment où je le
rédige et programme : L’actualité est tellement dense que j’en déplace des
posts tous les jours vers des lendemains meilleurs et plus sereins…).
Bref, reprise en main de Madrid, mise sous tutelle de
la Catalogne, occupation militaire, policière, administrative (la totale quoi),
en prenant les rênes des finances, du gouvernement et de la police de la
région, au lendemain de la déclaration d’indépendance sans précédent du
parlement régional, largement rejetée en Europe. Au même moment plusieurs
milliers de partisans du maintien de la Catalogne dans l’Espagne avaient
manifesté à Madrid, dans le centre-ville, brandissant des drapeaux espagnols. Un
drapeau qui continuait aussi à flotter aux côtés du drapeau catalan sur le
palais du gouvernement régional à Barcelone, où le calme régnait, les badauds
ayant remplacé les manifestants indépendantistes de la veille, pour être
remplacé ensuite par une déferlante anti-séparatiste locale : Les
« abstenus » du précédent référendum qui déboulaient enfin.
Il était temps qu’ils se bougent un peu les fesses et
le kul qui va avec, ceux-là…
S’il y a une leçon à tirer de tout cet épisode, c’est
bien que l’abstention est le pire cancer de la démocratie au moins autant que les
« populistes » qu’il favorise outrageusement par effet de loupe.
On ne le répètera jamais assez…
Souvenez-vous que « Mac-Rond » a été élu
avec seulement 18,19 % des inscrits au premier tour (on en reparlera demain),
soit nettement moins que les abstentionnistes qui se comptaient 24,22 % (avec
les « blancs » et « nuls »), un quart plus nombreux.
Vous savez, le cancer c’est une maladie des
« vivants », mais également du béton.
Mais oui, le « cancer-du-béton » dont les
fers enchâssés rouillent au fil du temps et prennent plus de volume qu’au
moment d’être enrobés. Résultats, le béton se fendille (aucune résistance aux
efforts de « traction »), avec les épisodes de gel et de forte
température, la structure se désagrège jusqu’à parfois voir sa résistance aux
efforts des contraintes mécaniques (de compression, de torsion et flexion)
diminuer tellement qu’il vaut mieux dynamiter l’ouvrage avant qu’il ne vous
tombe sur le crâne.
Eh bien, l’abstention, ça a les mêmes effets sur les
plus solides des institutions démocratiques.
Vous étiez prévenus, vous voilà confortés.
Ceci dit, « bonhomme », il se la joue
cool : Il a annoncé qu’il participera aux élections générales organisées
par le pouvoir madrilène.
Le jeu « normal » de la démocratie, du règne
de la loi, conformément à leur constitution et en cohérence avec l’appartenance
européenne : On ne peut pas faire mieux.
Que d’ailleurs, ils n’en ont pas rajouté une couche,
en faisant voter tout le monde, peut-être par peur des velléités basques, je ne
sais pas.
Bon, on ne triche pas avec la démocratie élective (ou
on finit au mur avec douze balles dans la caouane) : Suivez mon regard.
1 – Souvenez-vous des accords de Matignon de 1988 sur
l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Une sortie de crise qui aura été
sanglante entre « Caldoches-et-Kanaks ». Une île de 160.000
« électeurs » (hors les « métropolitains-locaux ») quatre
« régions » pour faire bon-poids et donner un grand coup de hache au
principe du « un homme, une voix » défendu par
« Mythe-errant » et ses sbires « soces » à l’orée de son
second septennat. Et l’année prochaine, trente ans plus tard – une génération –
on ne sait toujours pas si la région parviendra ou non à s’autodéterminer
!
Balaise, non ?
Que si on avait fait voter les
« Gauloisiens », elle le serait déjà depuis fort longtemps et aurait
pu tomber aux mains des chinois qui font des razzias sur tout ce qui touche les
ressources minières…
Ou aux mains de la CIA.
Le FSB russe ? Probablement pas : Trop loin.
C’est marrant d’ailleurs, personne ne parle plus des
polynésiens, malgré l’immense domaine maritime qui reste sous-exploité et un
gouvernement « autonome » (et partiellement vérolé par la corruption)…
Pas plus que des Comores, d’ailleurs : Eux, ils
préfèrent se réfugier à Mayotte (qui a voté pour la République tricolore et
parigote).
Si on avait aussi fait voter les
« Gauloisiens », on n’aurait pas à entretenir une administration
pléthorique pour faire face…
2 – Pareillement « soce », la consultation
de 2003 en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » qui s’est terminée par un
fiasco indépendantiste dans le silence absurde des urnes.
On en est à réformer encore la énième réforme de l’administration
« politique » desdits territoires quinze ans plus tard.
Quand les gens n’ont pas de kouilles mais seulement de
grandes-gueules, ont en dit qu’ils sont des « petites-bites ».
Si les « Gauloisiens-continentaux » avaient
été amenés à participer à ce scrutin-là, peut-être que j’aurai pu en toute
quiétude « exiler » sous mes châtaigniers, ou alors à l’ombre de mes
clémentiniers, à écouter pousser mon raisin, au lieu de jouer les
globe-trotters en Europe, loin de mes odeurs de maquis ensorcelantes, moi qui
déteste voyager autrement que sur la mer…
3 – Donc il y aura consultation catalane le 21
décembre prochain. « Puits-des-Monts » les a déjà perdues, mais il ne
le sait pas encore : Il ira se battre, mais de loin (on ne sait jamais :
Les retours de bâtons en forme de boomerang…).
Ce qui va permettre à Madrid de « la jouer
fine », sans brusquerie.
Si toute l’Hispanie votait, il les aurait gagnées et on
n’en parlait plus : La Catalogne aurait eu à rembourser les aides
publiques payées par le pouvoir central, plus celles reçues des autorités
européennes, tout comme les britanniques.
Puisque la Catalogne, personne n’en veut et qu’elle n’est
de toute façon pas « qualifiée » pour entrer dans l’euro (et encore
moins dans l’Union, au moins au même titre que les turcs).
Là, on va en prendre pour encore 10 ou 20 ans.
Après avoir réussi à désarmer les basques et les
Corsi, je vous demande un peu si la « souveraineté-européenne » (et
les « nationales » encore existantes) n’est pas un peu masochiste,
finalement.
Enfin passons.
En attendant la suite, ça pourrait faire réfléchir
autant les écossais (et autres) que les Lombards, les Piémontais, les Vénitiens
et quelques autres encore du côté des Balkans : Car si à chaque fois que
quelqu’un veut divorcer d’avec sa « nation-mère », il doit passer par
la caisse ou aller directement en prison sans passer par la « case
départ » (comme au Monopoly), on ira de pantalonnade en pantalonnade.
À ce jeu-là, il n’y a que les soviétiques et les
tchécoslovaques qui ont réussi à effacer les ardoises (pas toutes, il faut bien
le dire) restant les exceptions qui confirment la règle du « Monde d’après ».
Tous ces fats-là devraient peut-être avoir un peu plus
d’humilité dans le propos.
Car je suis déçu, très déçu.
Non pas du déroulé des événements catalans – ils ont
quand même jusque-là réussi à éviter la guerre civile, ce qui n’est pas
n’importe quoi – mais pour mes potes-barcelonais (leurs potes-à-eux et les potes-des-potes-de-ceux-là)
qui portent désormais les cornes des « cocus de service » !
D’infâmes « putschistes-séditieux »
eux ? Tu parles : Ils ont simplement pris des vessies pour des
lanternes.
On ne leur avait pas dit que l’article 155 de la
constitution, ils l’avaient eux aussi voté.
Le 6 décembre 1978, par référendum où la participation
n’était pas brillante (67,1 %). À ce jeu-là, seuls la Galice et surtout les
basques (où ils n’ont été que 38 % à voter pour) auraient quelque chose à dire.
Pas les Catalans ou alors ce sont aussi des illettrés…
Ce que je ne veux pas croire, bien sûr.
Un monde merveilleux, vous dis-je, où poser un doigt
sur un genou-pervers, il y a des années de ça, peut vous vouer aux gémonies
d’un lynchage médiatique sans borne (quoique sur ce plan-là, les britanniques
attendent la suite…), voire demain « un regard soutenu » (même dans
le vague) tel qu’il va falloir que je m’équipe de lunettes-noires (parce que ça
m’arrive souvent de regarder rien, même à travers les gens qui me font face, en
pensant à autre chose), l’ombre d’une pensée « légère » parce que
réputée libertine, vaut autant qu’un coup-d’État foireux !
Les agressions sexuelles comme les coups d’État, c’est
tout, tout de suite, jusque devant le curé, ou rien du tout : Demandez donc
aux ayatollahs djihadistes comment ça se passe en Syrie ou Irak
« libérés » des ascendants occidentaux.
Telle semble vouloir être – au moins provisoirement –
la morale « dominante » de cette époque merveilleuse.
Inutile de vous dire que « j’adore »…
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