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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 2 novembre 2017

L’écriture inclusive


Je vous avoue que j’ai du mal…
 
Déjà que j’ai un mal fou à écrire correctement le « francilien-natif » (*), puisque forcément je suis enfant de l’ékole-pue-blique (où on n’apprend pas encore ça), dans la mesure où le vocabulaire employé est trop riche pour mon unique-neurone (celui du nerf-honteux) – pensez donc il y aurait des centaines de milliers de mots, alors que j’en emploie à peine deux douzaines, et encore, je fais des efforts insurmontables – mais qu’en plus, il faut savoir les mettre dans l’ordre et les accorder de façon savante pour qu’un texte soit compréhensible, que je me dis que je suis né depuis pour être en « vacances perpétuelles ».
 
C’est en effet l’occasion de n’employer que trois onomatopées : « mmmh » qui veut dire « oui », « nan » qui veut dire « non », « mééé » qui veut dire « peut-être » ou « tu m’emmerdes m’étronnes », au choix.
Pour le reste et l’absolu-essentiel, « faim », « froid », « soif », « sexe », « chaud », « sommeil » par exemple, les gestes et conduites suffisent pour se faire comprendre…
Alors pensez bien les histoires d’inclusion dans l’écriture, ça me passe largement au-dessus de la tête (façon cosmologique) : Encore une ânerie d’intello, en pense-je.
(Et que si vous pouvez lire ce texte, c’est parce que j’ai acheté des « machines » qui savent traduire mes pensées : Merci infiniment à Bill Gates. L’humanité entière ne sait pas tout ce qu’elle te doit !).
 
Si le sexe-tout-court (voire exclusivement le « beau-sexe ») m’intéresse au plus haut point et depuis toujours « le sexe des mots » est le cadet de mes soucis.
Je vais vous dire pourquoi : Il découle du simple fait qu’en « Francilien-natif » (*) le genre neutre n’existe pas comme dans d’autres langages vivants (et langues-mortes), ce que le juge de cassation a rappelé jusque dans ces colonnes en mai dernier.
Il en résulte que des féminins et des masculins sont « purement grammaticaux, nullement sexuels », et cela, tout le monde le sait. Le preuve : Un humain de sexe masculin peut fort bien être « une » recrue, « une » vedette, « une » canaille, « une » fripouille ou « une » andouille (voire « une » erreur de la nature : « Une » grosse konnerie, quoi).
Alors qu’un.e humain.e de sex.e féminin.e peut très être « un » mannequin, « un » tyran, « un » génie, « un » pantin, « un » paradoxe et j’en passe…
Il me semble que c’est en réalité l’usage qui reste être le maître suprême en la matière. Une langue bouge de par le mariage de la logique et du tâtonnement, qu’accompagne en sourdine une mélodie originale. Le tout est fruit de la lenteur des siècles, non de l’opportunisme des « politiques », quel.le qu’il.elle soit.
Alors que c’est justement chez « les » politiques que l’égalité des sexes ne progresse pas comme dans les autres métiers, ce sont eux qui ont choisi, en torturant la grammaire, de « faire avancer le féminin faute d’avoir fait avancer les femmes »…
Très drôle.
 
Du coup, les immortels de l’Académie gauloisienne se sont fendus jeudi 26 octobre d’une déclaration au ton alarmiste condamnant vertement « l’écriture inclusive », alors que personnellement, je trouve ça marrant. Mais eux sont alarmistes : Ils vont même jusqu’à prédire un « péril mortel » pour l’avenir de la langue.
Cette graphie consiste à inclure le féminin, entrecoupé de points, dans les noms, comme dans « mes ami·e·s », pour le rendre « visible ».
On dira « Konnard.e » ou « Konnas.se » ?
Je ne sais pas si « ça roule » dans cette novlangu.e-là : Soyons indulgents et passons !
 
Le « point milieu », ce signe situé à mi-hauteur des lettres, peut être utilisé alternativement en composant un mot comme « lycéen·ne » comme suit : Racine du mot + suffixe masculin + le point milieu + suffixe féminin.
Et le « décolleté.e », tu le mets où alors ?
Au milieu du « nombril.e » ?
 
Un.e drôle de pratique défendu.e par certain.e.s militant.e.s féministes au prétexte que la langue gauloisien.ne « invisibiliserait (nos douces) les femmes » qui aurait beaucoup fait parler d’ail.e.elle  ces dernières semaines alors qu’un manuel scolaire, destiné à des élèves de CE2 (hein CE2 !), a été publié pour la première fois en écriture inclusive en mars 2017.
On peut paraît-il y lire (moi, je ne sais pas faire) que « grâce aux agriculteur.rice.s, aux artisan.e.s et aux commerçant.e.s, la Gaule était un pays riche ».
L'éditeur aurait expliqué avoir choisi d’appliquer les recommandations du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes datant de… 2015 !
Forts !
 
Prenant acte de la diffusion de cette « écriture inclusive » qui « prétend s’imposer comme norme », les « immortels » s’élèvent donc que ça m’émeut, et à l’unanimité dans une solennelle mise en garde : « La démultiplication des marques orthographiques et syntaxiques qu’elle induit aboutit à une langue désunie, disparate dans son expression, créant une confusion qui confine à l’illisibilité. »
Déjà qu’ils ne savent pas trop faire dans le simple…
« On voit mal quel est l’objectif poursuivi et comment il pourrait surmonter les obstacles pratiques d'écriture, de lecture – visuelle ou à voix haute – et de prononciation. Cela alourdirait la tâche des pédagogues. Cela compliquerait plus encore celle des lecteurs. »
Rappelons que l’Académie est par nature sensible aux évolutions et aux innovations de la langue, puisqu’elle a pour mission de les codifier. En cette occasion, c’est la gardienne de la norme et de son avenir. D’où ce cri d’alarme : Devant cette aberration « inclusive », la langue se trouve désormais en « péril mortel », ce dont notre nation serait dès aujourd’hui comptable devant les générations futures…
Allons donc : De toute façon, je ne comprends rien à rien, alors hein…
 
Il m’est déjà difficile d’acquérir une langue (et je ne vous dis pas le « Ritalien » ou « l’English »), qu’en sera-t-il de l’usage des « formes secondes » et « altérées » du « francilien-natif » (*) ?
Comment les générations à venir pourront-elles grandir dans l’intimité de notre patrimoine écrit ?
Bé on ne saura plus le retraduire, c’est tout, devenu totalement inaccessible, point-barre.
Naturellement, quant aux promesses de la « gauloisiphonie-universelle », elles seront anéanties si la langue gauloisienne s’empêche elle-même par ce redoublement de complexité, au bénéfice d’autres langues qui en tireront profit pour prévaloir sur la planète.
Et je ne vous raconte pas non plus pour certaines langues régionales…
Un.e « scemu » (prononcez « ché-mou ») ne peut pas être confondu.e avec un.e « scema » : Il n’y a pas de « e ».
 
Ce qui m’a frappé, c’est la virulence du communiqué de l’Académie qui a été peu goûtée par les hordes-féministes « aux-ordres », comme l.e.a militant.e et « chef.fe d’entrepris.e » Carolin.e H. (je ne reprends pas son nom : Ça veut dire « Haine » en « teuton ») : « On va tous mourir ! », écrit-elle sur Twitter. « Et après, c’est nous qu’on traite d’hystériques… ».
Elle aurait pu nous le faire en « inclusif.ve », non ?
Après tout quand on est féminist.e où issu.e de partis d’extrême-gôche, on peut et doit s’en occuper…
D’autant que si l’expression « écriture inclusive » est assez récente, la réflexion a été amorcée il y a une vingtaine d’années autour de l’idée de neutralité dans l’écriture. Ce n’est que récemment que l’usage de cette graphie, longtemps cantonnée aux mouvements féministes, a commencé à s’élargir et à apparaître dans le débat public d’autant qu’ils-elles en disent qu’« une langue qui rend les femmes invisibles est la marque d’une société où elles jouent un rôle second. C’est bien parce que le langage est politique que la langue française a été infléchie délibérément vers le masculin durant plusieurs siècles par les groupes qui s’opposaient à l’égalité des sexes. »
Z’ont rien compris : Les meks sont nés pour le bonheur de leurs meufs, c’est comme ça depuis l’origine de l’espèce !
 
Ce qui me fait marrer, c’est que sur le site du ministère de « Les-Ducs-à-Sion-nationlist.e », il est ainsi désormais question de « professeur·es ».
Le ministère de la Santé, quant à lui, évoque les « chirurgien·ne·s-dentistes ».
Et personne n’avait rien vu…
Depuis 2016, le Conseil économique, social et environnemental (CESE) s’est engagé très officiellement à écrire de façon inclusive : « Assemblée la plus paritaire de la République française, le CESE est convaincu que les stéréotypes, terreau du sexisme, sont profondément ancrés dans notre société et s’expriment dans le langage et la grammaire. »
Le.a Cnam se définit désormais comme une écol.e « d'ingénieure·es » « parce que nos formations sont ouvertes à toutes et tous ».
Ces salopards : Et les « sexes-neutres » alors ?
Dans certains médias comme TV5Monde, dans des communications du CNRS, cette graphie a aussi fait son apparition.
 
À contre-courant, votre « sinistr.e de l’instruction.e-public.que » « Gens.e-Michel-le Blanquester » n’approuve pas : « On doit revenir aux fondamentaux sur le vocabulaire et la grammaire, je trouve que ça ajoute une complexité qui n’est pas nécessaire. »
Ah bon ?
Et savoir compter, par hasard… ?
Car il n’empêche que cette nouvelle graphie pourra en tout cas être utilisée plus facilement par ceux qui le souhaitent à partir de 2018, puisque le « point milieu » viendra rejoindre les touches de nos claviers, selon l’Afnor.
L’organisme précise toutefois que cet ajout avait été pensé au départ seulement ah-que pour certaines langues régionales…
Ils auront le même en qwerty ?
Déjà que les accents… Bon passons.
 
(*) Contrairement à ce que tout le monde imagine, le « Gauloisien », si c’est la langue officielle – et constitutionnelle – de la « Gauloisie-rayonnante », ça n’est jamais qu’un « idiome » régional de « parigots-sur-la-Seine ».
Du temps de Richelieu (le cardinal), fondateur en 1634 et l’officialisant le 29 janvier 1635, sous le règne de Louis XIII, l’Académie a pour fonction de « normaliser et de perfectionner la langue du pays », parcouru par d’innombrables dialectes locaux.
Ils ont donc pris le « local » d’où ils créchaient.
Et c’est devenu la langue officielle par simple décret.
Comme je dis toujours, un autre décret peut très bien décider demain que le « Gauloisien-officiel », sans changer pour autant la constitution, n’est plus le « francilien-natif », mais le Corsu, l’Euskara, ou le Brezhoneg, voire encore le Ch'ti !
T’imagines un peu le boxon dans les textes de le.a Républiqu.e…

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