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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 1 novembre 2017

Tiens, c’est l’occasion…


De causer de la mort, pardi !

C’est qu’au fur et mesure que l’échéance se rapproche en ce qui me concerne, la « science en Marche » avance sur le sujet.
Notamment depuis qu’une équipe de chercheurs de la New York University Langone School of Medicine (États-Unis) a réalisé une étude qui démontre que la conscience d’une personne continue de fonctionner après son décès légal.
Au moins quelques minutes.
Impressionnant : Être conscient de sa propre mort devient une hypothèse probable.
Mais je ne sais pas s’il convient de s’en réjouir ou de s’en affliger.
Je sais que « mon papa-à-moi » (celui qui me fait toujours frémir quand je l’évoque), il a mis 30 minutes à mourir, inconscient.
Mais il a eu le temps d’apparaître derrière une fenêtre, l’air totalement affolé, épouvanté, à ma « petite-sœur » (que si elle n’existait pas il faudrait quand même l’inventer) à des milliers de kilomètres de là…

Les chercheurs se sont penchés sur deux études jumelles réalisées aux États-Unis et en Europe. Ces études ont été réalisées uniquement sur des personnes ayant vécu une expérience de mort imminente après un arrêt cardiaque afin de comprendre si la conscience de ces patients continuait à fonctionner au moment de leur mort. Certains rapportent avoir vu une lumière au bout d’un tunnel, d’autres se souviennent avoir entendu les médecins les déclarer officiellement mort, d’autres décrivent même s’être vu flotter au-dessus de leur propre corps.
L’auteur de l’étude, a déclaré au site Live Science : « Les patients décrivent qu’au moment où on les a déclarés mort, ils ont pu observer les médecins et les infirmières travailler, ils expliquent parfois avoir eu pleine conscience de conversations entre les équipes médicales, avoir vu et entendu des choses qui ne sont pas censées être connues d’eux. »
Le toubib explique que les souvenirs détaillés évoqués par les patients ont ensuite été vérifiés auprès du personnel médical et infirmier présent à l’époque et ils ont été stupéfaits d’entendre que leurs patients, déclarés morts, pouvaient se rappeler de tous ces détails.

Moi, je ne suis pas surpris outre mesure depuis que j’ai pu écouter le récit de ma pote se tamponnant une grossesse extra-utérine et qui, précipitée aux urgences a même vu son mari d’époux angoissé aller se pisser sur les tongs au-dessus des parterres du parking de l’hôpital…
Détail confirmé par ledit quidam, un « scienteux » pourtant…

Bon, il faut aussi vous dire que la mort est définie, sur le plan médical, en fonction du moment où le cœur arrête de battre et prive le cerveau d’approvisionnement en sang. « Techniquement, c’est comme ça qu’on obtient l’heure de la mort, au moment où le cœur s’arrête. Une fois que cela arrive, le sang ne circule plus dans le cerveau, ce qui signifie que la fonction cérébrale s’arrête presque instantanément et vous perdez tous vos réflexes du tronc cérébral ».
Le cortex cérébral du cerveau est également instantanément arrêté. Cette partie est pourtant responsable de la pensée et du traitement des informations. Ce qui veut dire que dans les 2 à 20 secondes après l’arrêt du cœur, aucune onde cérébrale ne pourra être perceptible sur un moniteur électrique.
L’arrêt du cœur provoque la mort des cellules du cerveau mais l’extinction de ces cellules se fait à un rythme plus lent et peut mettre des heures explique le spécialiste.
Les conclusions de l’étude sont que seulement 2 % des survivants aux arrêts cardiaques sont pleinement conscients de leur expérience de mort imminente.
Énorme…
Des résultats qui viennent soutenir d’autres études récentes ayant indiqué que la conscience peut être présente malgré la conscience cliniquement indétectable.

Mais avant l’arrêt cardiaque définitif (parce qu’un cœur qui ne pompe plus, il peut encore être relancé manuellement ou électriquement dans les minutes qui suivent), comment savoir si un patient qui ouvre les yeux mais qui ne réagit pas à son environnement est conscient ?
Chaque fois qu’une personne ayant subi un important traumatisme cérébral plonge dans un état de conscience altérée, la question se pose. Se trouve-t-elle dans un état végétatif, où les espoirs d’un retour à la conscience sont minimes, ou bien dans un état de conscience minimale, qui permet des interactions avec son environnement ?

Chez certains patients, des signes visibles à l’œil nu permettent de détecter leur degré de conscience. Ceux capables de suivre un objet ou une personne des yeux et de répondre aux sollicitations sont clairement conscients. Mais dans la majorité des cas, une exploration du cerveau est nécessaire pour sonder la présence d’une conscience.
Or, pour la première fois, des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) ont montré que le cerveau n’était pas l’unique signature de la conscience et que le cœur peut également être révélateur du niveau de conscience de ces personnes.

Pour mettre en évidence le lien entre cœur et conscience, les scientifiques ont fait passer un test auditif à 127 patients en états végétatif ou de conscience minimale, pris en charge à la Pitié-Salpêtrière (AP-HP) à Paris. Ils leur ont fait écouter une série de sons répétitifs ponctués de sons différents. Dans le même temps, ils ont mesuré leur rythme cardiaque à l’aide d’un électrocardiogramme. Les chercheurs ont alors constaté qu’à chaque fois qu’un son singulier était joué, l’activité cardiaque subissait une légère modification chez les patients conscients. Ce n’était pas le cas pour les personnes en état végétatif.

En clair, la perception d’un son pourrait se traduire par un effet sur l’activité cardiaque, et cela d’autant plus facilement que le patient est conscient. « Même si elle est gérée par un processus inconscient du système neurovégétatif, l’activité cardiaque peut être modifiée par des processus cognitifs conscients. Par exemple, lorsque nous pensons à un événement stressant, notre cœur se met à battre la chamade. »

À la Pitié-Salpêtrière, les médecins utilisent d’ailleurs de manière systématique un algorithme qui les aide à mieux connaître l’état de conscience des patients.
L’ordinateur analyse les résultats des différents examens et les met en regard des données qu’il connaît déjà afin de prédire l’état de conscience du patient. Un outil qui s’avère être particulièrement précieux dans certains cas : « Nous avons eu un patient atteint à la fois de surdité et d’un locked in syndrome. Il ouvrait les yeux mais ne pouvait ni parler ni bouger. Nous ne pouvions pas communiquer avec lui. Nous lui avons fait passer différents tests dont les résultats ont été traités par l’algorithme, qui a formellement reconnu que le patient était conscient. »

Selon les chercheurs, en donnant à l’algorithme les résultats des examens cardiaques en plus des examens cérébraux, celui-ci pourrait améliorer ses performances de classification : « Pour la première fois, nous avons la possibilité d’améliorer notre diagnostic en nous intéressant à autre chose qu’au cerveau. Cela va nous permettre de mieux repérer les patients qui ont un état de conscience plus riche et dont l’état pourrait s’améliorer un jour soit de manière spontanée, soit à la faveur d’un traitement thérapeutique. Sans compter l’importance que revêt cette information pour les familles », conclut-il.
Pour ma part, je sais pour l’avoir connue, qu’une « collègue » victime d’un accident chirurgical, donnée pour « légume », prise en charge à « Berck-sur-la-mer » remarche désormais (mal il est vrai) après plus de 15 ans d’efforts.
Des génies ces équipes-là…
(Grand coup de chapeau largement mérité au passage !)

Il n’empêche, une fois trépassé, consciencieusement ou non d’ailleurs, vous avez le choix du sort de votre dépouille : Laisser quiconque venir vous tailler en pièce pour récupérer vos organes, ou non, vous faire enterrer (vous savez que moi, c’est Calvi dans la mesure du possible : Il faut que j’y passe acheter une concession), vous faire réduire en cendre et poussière par crémation, comme le défunt roi de Thaïlande, ou… vous faire liquéfier !
Mais si et c’est nouveau.

Par exemple, la Californie a adopté une loi autorisant la liquéfaction des corps humains après la mort. Comme elle, 14 États américains ont autorisé ce processus chimique. La liquéfaction est aussi appelée « aquamation » ou « crémation sans flamme » !
Le processus chimique est l’hydrolyse alcaline.
Le corps humain est déjà composé majoritairement d’eau. Pour le reste, un bain chimique dissout les protéines, le sang et la graisse et laisse un liquide couleur café, de l’os en poudre et les implants métalliques, comme les plombages dentaires. Vos restes sont chauffés pendant plusieurs heures à 180 °C pour une pression d’environ 10 bars et ce qui n’a pu être dissous, fragments d’os ou autre, sont réduits en cendres grâce au même procédé que celui des crématoriums.
Détail croustillant : L’hydrolyse alcaline a été brevetée aux États-Unis en 1888 « pour le traitement des os et des déchets animaux ».

Et cette alternative à la crémation et à l’enterrement convainc de plus en plus les professionnels du secteur funéraire aux États-Unis. Avantages : La liquéfaction coûterait systématiquement moins cher qu’une crémation ou qu’un enterrement, sans compter l’avantage environnemental (c’est « écololo ») de l’hydrolyse alcaline qui serait considérable !
L’empreinte carbone est d’environ un dixième de celle causée par les corps en feu. La liquéfaction utilise aussi moins d’énergie qu’un crématorium standard et elle ne dégage aucune fumée.
« Quand c’est une famille qui vient de perdre un père ou une mère, ses membres sont dans un état de grande émotion et ils regardent ce processus et se disent qu’il est moins agressif », a déclaré le chef de la direction d’un service funéraire et de crémation.
Mais le processus est loin de faire l'unanimité. Certains dénoncent le fait que le liquide soit rejeté dans les égouts…
Notez que des experts ont peut-être trouvé la solution : Le fluide est stérile et contient des nutriments, à tel point qu’il pourrait être utilisé comme engrais…
Géant, n’est-ce pas ?

2 commentaires:

  1. Je me souviens d’une semaine de navigation dans l’archipel au nord de Göteborg il y a une trentaine d’années.
    Nous nous étions arrêtés dans une toute petite île où il y avait seulement une chapelle, un cimetière et quelques stèles nordiques très anciennes.
    Et je me suis dit « C’est là où j’aimerais être enterré ».

    Même impression une dizaine d’années plus tard lors d’un voyage au Lofoten où nous nous sommes arrêtés près d’une chapelle, isolée dans la nature près d’un village au bord d’un fjord.
    A l’intérieur se trouvait un ex-voto : un grand voilier sous voiles.
    Et je me suis dit la même chose : « Là, je serais bien, en paix, dans la nature ».

    Et comme je n’ai pas de Terres où reposer, et que j’habite une région peuplée où les places sont comptées, mes cendres seront répandues en mer.
    Comme pas mal de mes ancêtres d’ailleurs…

    Bien à vous !...

    Haddock

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    1. Vous auriez pu avoir envie d'en déposer partie ici et là, non ?
      Ces deux lieux qui vous ont fait frémir.
      Enfin passons : Vous allez encore aggraver les réchauffement climatique global à vous faire cramer...
      Chacun ses priorités.

      Perso, c'est Calvi, juste pour que les rares qui viendraient jusque-là (c'est en haut d'une route - celle de la "poubelle-municipale" - avec ses pentes "impossibles", même à vélo et surtout dans la descente du retour) qui s'ouvre sur une chapelle (Notre-Dame-de-la-Serra) au point de vue remarquable sur toute la baie de la cité "Semper Fidelis" : Splendide.

      Mais la vie peut en décider autrement, je le sais bien...

      Bien à vous.

      I-Cube

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