Celui-là,
il me fait bien rire.
Dommage qu’ils ne soient pas tous de la même souche, quoique…
Il s’en est passé tellement depuis mon
dernier post à son sujet – et à pas qu’à lui – qu’on n’a pas le temps de
s’ennuyer.
C’est qu’entre-temps, la star de l’écologie « Gauloisienne »
aura connu ses premiers compromis historique de ministre de la Transition écolologique.
Lui se sent « très utile »
là où il est.
Question fatuité, il en tient une couche épaisse, n’est-ce pas…
Il se veut même « rassurant » : « Tout va bien » au gouvernement, répétait-il il y a encore
quelques semaines : Je veux ! La cantine est bonne ?
Et son départ n’est toujours pas à l’ordre du jour.
Il faut dire que s’il devait quitter son poste, après avoir accepté trop
de compromis ou avalé une décision trop contraire à ses convictions verdoyantes,
ce serait un coup dur pour « Manu-Mak-Rond » le jupitérien.
Du côté de l’exécutif des « marcheurs » (ils ne polluent pas,
ils vont bientôt « pédaler »), on veille donc à préserver « la »
star, arrivé dans les hautes sphères du pouvoir, qui est encore le numéro trois
du « transfuge » « Éd.Fil-Lippe », après avoir refusé
pendant des années et des années un portefeuille ministériel. Quand il avait
accepté cette mission, souvenez-vous, il nous avait raconté ce qui l’avait
convaincu chez « Jupiter », mais aussi ses ambitions et ses espoirs.
Pour l’heure, il fait partie des « sinistres » encore
« connus » du grand-public, alors qu’à part une poignée – que
dis-je : Une élite de la com’ – la plupart sont restés de braves anonymes.
Je viens de découvrir qu’il y a même une secrétaire d’État aux armées à
côté de la « sinistre » de la défense…
Passons : Je reste un ignorant indécrottable.
« Jupiter » lui a piqué son « idée d’un Grenelle de l’alimentation » qui n’a pas empêché la
« crise du beurre » (j’ai montré ce week-end à ma « Môman »
comment barater de la crème-fraîche, restée en abondance dans les rayons, avec
son fouet à crème chantilly et blanc-en-neige), devenu des « États
généraux de l’alimentation » (EGA) par la magie de Zeus… Une marotte du
ministre de la Transition. Lui voulait aussi ouvrir le débat sur les
pesticides, les circuits courts, l’agriculture biologique, le bien-être animal…
Mais il n’a finalement pas cornaqué ce dossier, capté par le
« sinistre » de l’Agriculture, « Stéph. De-travers » et la
ministre de la santé (que je ne sais même pas qui c’est : ignorant
indécrottable, vous dis-je).
Grosse rigolade et à plus d’un titre.
La « souffrance animale », c’est vrai que c’est important au
plus haut point. Tu penses que tu élèves des bestiaux pour les bouffer et qu’ils
en rêveraient ?
Faut dire que s’ils n’étaient pas « élevés », ils n’existeraient
même pas et tu crèverais de faim.
Ta souffrance de mal-nourri, n’est-ce pas… Est-ce mieux que sous les
bombes et les attentats ? Je ne sais pas…
Quant aux cris de la salade qu’on arrache de sa terre, personne n’en
parle, même pas les kuls-terreux. Pourtant, quand on écoute bien, les végétaux
vous te parlent tous aussi.
D’ailleurs, je ne mange plus d’herbe depuis que j’ai ouï quelques arbres
hurlant de douleur et de terreur sous les assauts des flammes dans mon maquis
Corsu : C’est une insupportable horreur !
Je mange les bêtes qui mangent de l’herbe et je n’ai jamais entendu un
animal se plaindre dans un abattoir (j’en ai pourtant « redressé » un
dans un passé lointain).
Je ne dis pas qu’il n’est pas terrorisé, mais à part les poules, que ce
soit l’abatteur (qui ne fait que l’étourdir électriquement) ou un loup qui va
le déchiqueter vivant… je ne sais pas plus.
Bon, l’affaire du Glycophase où, partit pour une interdiction directe au
15 décembre prochain, finalement on ne sait plus très bien s’il y aura ou non
« transition » triennale ou quinquennale.
Et qu’ils en disent que c’est déjà « une grande victoire »…
Mais oui : Un sketch…
Durs, les européens !
Encore plus durs, les « agri-kuls » qui ne savent pas comment
s’en passer et… qui n’ont pas envie de crever tout de suite de faim à bosser
pour rembourser leurs banquiers : C’est leur destin à eux aussi. Leurs
banquiers non plus d’ailleurs : Un argument sensible pour « Jupiter ».
Que son « sinistre » en dit d’ailleurs que : « Si je ne prenais en compte que la situation
immédiate des agriculteurs, je ne ferais rien car parfois ils ne peuvent pas se
passer de ce produit. Si je m’inscris sur une échelle de temps plus longue et
si je considère la santé des citoyens, la sagesse voudrait que je l’interdise
tout de suite. C’est un équilibre à trouver. »
Bon, le « Rondup », c’est vrai que c’est une merde, et dans les
produits « bio », en principe on en retrouve moins que dans les
« pas-bio ». Mais on en trouve encore, un peu comme les
« traces » de produits OGM signalées sur vos boîtes de conserve.
Et faire pousser vos légumes sur votre balcon n’est pas la solution :
Ça se promène dans l’air-1 au moins aussi bien que les métaux lourds, dont le ruthénium
106 russe qui ne connaît pas les frontières politiques (pas comme les cendres
de Tchernobyl qui, n’ayant pas reçu de visa d’entrée se sont arrêtées sur la
rive droâte du Rhin…)
À vous signaler d’ailleurs que les premiers à avoir été alertés, ça reste
les Corsi, enfin ceux qui reçoivent « Corse-Matin », avant que
l’affaire ne soit reprise par les « médias-aux-ordres ».
Un loupé de la rédaction qui n’avait pas bien vu la consigne d’omerta
arrivée pas assez tôt : Il faut dire que là-bas, la rédaction boucle la
veille avant l’heure de la sieste…
Autre rigolade, parce que celle-là elle est ancienne, ce sont les
« circuits-courts ».
Figurez-vous que déjà sous « Giskar-A-la-barre » – en mai 1974,
c’est vous dire si ça vient de loin cette petite-affaire-là – il y avait un
« premier-sinistre », « Le Chi », qui avait nommé son
« ami » le « cousin Tiberi » (Jean), sous-secrétaire-d’État
aux industries alimentaires.
Oh, pas longtemps, mais une reconnaissance bienvenue pour le député du 5ème
arrondissement, né dans la même clinique accoucheuse de l’arrondissement que
lui et surtout pour avoir été un des premiers à franchir le Rubicon en sa
faveur (mais le « cousin Jean » est un habitué pour avoir su virer
son mentor René Capitant, un UDR, de son fauteuil de député quand il est devenu
« garde-des-sots »), après être passé chez mon
« Papa-à-moâ-même » (celui dont je vais toujours fleurir la tombe et
qui me fait frémir quand je l’évoque…) qui l’avait convaincu qu’il ne voterait
pas « Chat-Banc-le-gagneur », « l’historique »…
Je sais, j’y étais.
Je n’étais pas encore électeur, mais je partageais mon temps entre mes
cours à la fac, la jolie frimousse et son nez en trompette, ses formes
rondelettes et « frémissantes » et « chaleureuses », d’une
militante avant l’heure de René Dumont et
« la campagne » téléphonique initiée par le « Cousin
Jean », dont je vous
ai parlé récemment, pour vous signifier que tout tient dans quelques
dizaines de voix glanées par commune qu’il faut savoir mobiliser (et peu
importe pour qui, finalement).
Eh bien en récompense des « apports » dudit
« cousin », je l’appelle depuis « Monsieur le Ministre » et
la première chose qu’il ait voulu faire, c’était de faire disparaître les
« intermédiaires » entre producteurs et consommateurs dans
l’industrie « agro-alimentaire ».
Un « truc » appris des énârques qui l’entouraient alors.
De vrais ânes-bâtés qui ne savaient décidément rien des ressorts d’une
économie florissante.
Eh bien devinez quoi : 43 ans plus tard, on reprend les mêmes et on
recommence !
Fabuleux, n’est-ce pas, question « autisme-de-trisomique »…
Incapables d’apprendre des échecs passés.
Parce que le « cousin Jean », il s’est fait jeter rapidement
dans le sillage de « JJSS »,
celui qui s’opposait au lancement de la filière nucléaire-civile (déjà) et
voulait redessiner l’aile du premier des « Airbus » dont il prédisait
qu’il ne pourrait pas voler…
Je te vous jure, où que c’est que ça va se nicher !
Ceci dit, il a des satisfactions, notre « Hule-l’eau »
national : « Jupiter » a « promis d’évaluer la compatibilité du Ceta avec nos engagements
politiques », nous martelait-il alors qu’il avait dénoncé dès 2016 un
traité non « climato-compatible ». Certes, pendant les EGA, « Jupiter »
s’est engagé à ce que l’accord de libre-échange conclu entre l’UE et le Canada
respecte les normes européennes de santé et d’environnement. Sauf que c’est un
peu tard : Le Ceta est déjà entré provisoirement en application depuis le 21
septembre dernier, alors même qu’un rapport d’experts remis au Premier des
sinistres conclut que le traité ne prend pas en compte les dispositions de
l’Accord de Paris-sur-la-Seine pour l’environnement.
Il serait même « légèrement
défavorable au climat ».
Aïe, comment faire ?
Ne rien faire, c’est la meilleure solution pour les « maîtres du
monde » qui ont besoin d’un cadre légal pour s’assurer de la mainmise sur
les opérations à venir en vue d’une « paix-globale » sur la
planète : C’est bon pour le commerce…
Il se disait également « intimement
convaincu qu’il y a de possibles alternatives à Notre-Dame-des-Landes qui
peuvent nous permettre, à tous, de sortir par le haut », et comptait
sur la médiation de six mois promise par « Jupiter ». L’écolologiste
s’était toujours dit opposé à la construction d’un second aéroport pour Nantes,
avant son entrée au gouvernement.
Depuis le mois de mai, trois médiateurs sont sur le terrain pour tenter de
déminer la situation, et devraient donner leur réponse très prochainement, le 1er
décembre.
À suivre…
Autre promesse de campagne à laquelle tenait le ministre, la garantie
d’avoir « au moins 50 % de produits
biologiques, label de qualité ou local » dans les cantines d’ici à
2022 : « Ce serait vraiment génial »
en disait le tout-nouveau sinistre de l’écolologie en juin dernier.
Moi, j’avoue ne pas bien comprendre : On laisserait encore « nos-jeunes »,
les « chères-têtes-blondes » se faire empoisonner à hauteur de « 50
% » par des « produits-artificiels » ?
Ce serait criminel, non ?
Et puis pour ma part, je viserai plutôt 100 % d’OFG
(Origine Gauloisienne Garantie) en vue de mettre un jour ou l’autre en place la
CSPM (Cotisation
sociale sur les Produits Manufacturés).
Au moins ça éviterait d’en piquer à tout le monde avec l’augmentation de
la CSG, pour n’en redonner qu’à quelques-uns avec la baisse des cotisations
sociales…
Parce que de la « CSPM », qui financerait alors les baisses de
cotisations sociales, ça ça ferait rentrer du boulot « dans les
frontières », augmentant ainsi les revenus des chômeurs, les assiettes
taxables et cotisables et permettrait même de redevenir un peu plus compétitifs
au plan des exportations.
Mais quand je cause, personne ne m’écoute…
Et encore là, une belle mandale : Deux ans et une majorité plus tard,
il aura changé de ton : Il veut désormais « une trajectoire réaliste » pour réduire la part du nucléaire à
50 %, avec un objectif de 2030 ou 2035 !
Ces dix années supplémentaires par rapport aux délires de « Ségololo »
doivent notamment permettre de développer plus d’énergies renouvelables, car
aujourd’hui, elles restent encore trop marginales.
Seulement 12 % de l’énergie produite en 2016 en « Gauloisie-électrique »
est d’origine hydraulique, selon le rapport annuel de « RTE Trance »
et le pays n’a pas les capacités géographiques de faire beaucoup plus.
Mais il peut davantage sur l’éolien (3,9 %) et le photovoltaïque (1,6 %).
La géothermie, on n’essaye même pas de l’envisager, on pourrait tomber sur
des poches « d’hydrocarbures-profonds », de ceux qui se forment juste
au-dessus du magma terrestre et qui font se rouvrir des puits asséchés depuis
des décennies…
Tel que le « pic » d’exploitation, annoncé depuis d’autant de
décennie, n’est toujours pas atteint et recule, recule toujours plus loin.
Par malchance, les projets rencontrent souvent une forte opposition
localement, surtout pour les éoliennes, les habitants n’en voulant pas chez
eux. Ce sera donc l’un de ses défis : Accélérer le développement des énergies
renouvelables, notamment en réduisant le délai des recours déposés contre les
projets d’éoliennes. Il faut dire que même les pays « en avance » sur
le sujet commencent à se rendre compte que ce n’est pas la solution miracle et
qu’elle coûte la peau du kul.
Quant au photovoltaïque, la baisse des coûts d’installation est encore une
vague espérance et reste une « énergie-de-riches », de très riches…
qui va coûter les prunelles des yeux, un bras ou une jambe.
D’autant que si l’on passe tous les déplacements futurs (hommes et
marchandises) dans le « hors-pétrole », il faudrait 19 centrales
nucléaires de plus, là où il va en être fermé, dans « le même temps » 17…
Et puis tant qu’on ne saura pas stocker « l’électron divagant »
(on essaye déjà à Vignola en Corsica-Bella-Tchi-Tchi »),
ça ne marchera pas bien, de ce que j’en dis…
C’est marrant finalement l’autisme de nos élites qui n’ont même pas appris
à faire des additions et des soustractions (moi non plus, remarquez, pour avoir
été un enfant exclusivement de l’ékole-pue-blique, mais j’ai des
« machines » qui font ça mieux que moi : Merci infiniment à Bill
Gates !)
Autrement dit, ils ne voient même pas l’impasse qui se profile derrière
leurs décisions impétueuses et « exemplaires » se croyant toujours le
« phare de l’univers »…
Pendant ce temps-là, au lieu de faire dans la filière-propre du Thorium
(comme Bill Gates qui a cassé une partie de sa tirelire il y a quelques années
de ça pour avancer sur cette « trajectoire » (merci infiniment à lui !),
avec les chinois, les indiens et encore quelques-uns, sans même parler de l’E-Cat
et la filière à fusion-froide qui n’en est pas encore au stade « industriel »,
la planète crève de tous ces fats et l’ouverture de l’EPR de Flamanville,
malgré de nombreux couacs, reste toujours fixée à fin 2018…
Notez qu’ils s’en foutent : C’est vous qui payez et si ce n’est pas
vous, ce seront vos gosses et les gamins de vos gosses à naître, alors à quoi
bon !
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