Ils
sont incroyables…
Je reprends la série là où je l’avais laissée il y a deux ans, parce que j’ai eu comme un coup de blues qui ne m’a pas du tout fait rire.
Je vous explique : Depuis deux ans, la pauvreté mondiale – celle qui me donne des nausées – aurait tendance à reculer alors que la population mondiale a crû.
Un combat difficile et quotidien de tous les jours pour des milliards d’individus…
Et je vous rapporte le message qu’ils vous adressent une nouvelle fois, à vous, pas « aux autres » : Vous êtes de trop sur cette planète et de plus, jamais vous ne deviendrez riches. Parce que, 1), il faut sauver l’humanité ; 2), vous n’en serez pas !
Aussi simple que ça.
Je reprends donc la suite de cette immense escroquerie qui vous cantonnera à jamais à vous contenter du strict minimum pour survivre. Et encore, seulement si on vous en laisse assez…
C’est qu’ils ont quand même besoin de vous pour vous reproduire (il meurt chaque année 600.000 personnes en « Gauloisie-mortifère », pour la plupart des personnes « plus bonnes-à-rien » [et qui coûtent une blinde aux régimes de retraite et d’assurance-maladie : On en viendra à ce qu’on vous soigne uniquement si vous pouvez continuer « à servir à quelque-chose »] ; pour l’heure ça permet d’entretenir le « système-médical » en l’état), pour que vos gamins subissent à-peu-près le même sort « d’esclave-consentant », à savoir des « consommateurs/producteurs » maintenus sous lien de subordination étroit.
Bon, il y a quelques compensations à ce statut, il faut bien le reconnaître, telles qu’il apparaît encore « attractif », prenant pour modèle les « revenus-à-vie » de la fonction publique.
Ce n’est pas rien.
Mais surtout, surtout, ni vous ni vos mômes ne devez jamais devenir « indépendants », d’abord parce que ce sera l’occasion de vous racketter un maximum tout au long de votre et de leur vie (ainsi que les rentes que vous leur aurait constituées), mais surtout parce que l’avenir de la planète en dépend !
Vous ne le savez pas encore tous, vous-nous, sommes des « crades », des étrons qui en plus salopent la précieuse planète-bleue. Et plus vous en faites, plus vous la dégradez.
Or, pour l’heure, il y’en a qu’une, de planète-bleue…
En plus, comble de malheur, quand on vous demande votre avis par pure commodité « démocratique », vous-nous décidons collectivement que des konneries en barre.
Ça a commencé sérieusement avec le référendum de 2005, ça s’est poursuivi, ailleurs il est vrai, par l’arrivée de « Tsitsi-Passe » en Grèce, par celui sur le « Brexit », par le suivant de « Matéo-le-rital », par les élections autrichiennes et ça se termine avec l’élection de « Trompe » (je vous passez Chavez, naturellement qui parvient à faire faillite assis sur une éponge à « or-noir »…).
Enfin quoi, il n’y avait qu’un choix « raisonnable » mais vous avez préféré écouter le chant des sirènes venues de « Moscou » armant les « populistes »…
Eh bien, vous serez privés de jouer avec les bulletins, sales gamins que vous êtes. Faut pas dékonner avec la planète non plus, et les « sachants » qui sachent tout mieux que vous de votre propre bonheur… et celui de la planète vous le disent depuis « La-Roue-Toute-Rousse » (« l’idiot-utile » du moment) et sur tous les tons, et vous le rabâchent encore tout récemment.
Vous êtes mûrs d’ailleurs. Combien de « votants-utiles » dernièrement ? 75,78 % seulement. Dix points de moins que « la norme » habituelle, 4,7 millions de déserteurs en plus.
Encore un effort, et il n’y en aura plus que la moitié en « Gauloisie-démocratique ».
C’est prévu : Une élection-libre, ça coûte cher, c’est dangereux pour l’avenir, demain, ce seront des grands-électeurs qui seront désignés pour élire leur patron. C’est le système « Beau-Raie-L’Eau » et en plus, c’était dans la constitution originelle de 1958 !
D’ailleurs, on vous y prépare : J’ai lu que « Jupiter » aimerait bien « dépolitiser » les débats sur la vie de la cité…
Et si j’étais lui, la date d’un « 2 décembre » serait parfaite…
Un dimanche.
Si vous ne savez pas pourquoi, aller donc dans vos livres d’Histoire !
Vous n’étiez peut-être pas encore nés (mais moi si !), mais en 1992, 1.700 scientifiques, dont près d’une centaine de prix Nobel, lançaient à l’occasion du Sommet de la Terre à Rio, premier du genre, le « World Scientist’s Warning to Humanity ». Cet avertissement à l’humanité décrivait déjà la destruction de l’environnement, peu conscientisée à l’époque, et soulignait combien notre espèce était « sur une trajectoire de collision avec le monde naturel », si elle ne réagit pas.
Les premiers « déclinistes », et parmi les plus prestigieux, payés pour ça en plus, et armés de bonnes raisons.
Vingt-cinq ans plus tard, leurs héritiers la semaine dépassée, le « monde-scientifique » constate que la situation ne s’est pas améliorée. Au contraire, elle aurait empiré dans tous les domaines en crise, avec une exception, l’affaiblissement du trou de la couche d’ozone, réduit grâce à une forte mobilisation internationale.
Alors 15.364 scientifiques du monde entier (184 pays) ont signé un nouveau cri d’alarme, d’une ampleur sans précédent. Le texte a été publié le 13 novembre dans la revue scientifique BioScience alors que se déroulait jusqu’au 17 novembre, la COP23, sur le climat, à Bonn.
Qui restera un bide monumental…
Ils mettent en garde contre la « destruction du monde entier » causée par l’humanité. Les signataires de l’appel vous conseillent, à titre individuel, de « limiter notre propre reproduction (l’idéal étant de s’en tenir au maximum au niveau de renouvellement de la population) ». Mieux encore, parmi leurs propositions de politiques publiques, ils proposent de « déterminer à long terme une taille de population humaine soutenable et scientifiquement défendable tout en s’assurant le soutien des pays et des responsables mondiaux pour atteindre cet objectif vital ».
Vous avez bien lu : Autrement dit, de limiter de manière concertée et obligatoire la croissance de la population, sur la base des conclusions de la communauté scientifique…
Ils sont fabuleux, non ?
Ils veulent empêcher certains humains de naître (mais lesquels donc ?) pour que les autres puissent survivre dans un environnement propice. Il ne s’agit pas de protéger la « nature », qui ne se pense pas elle-même, mais bien de sauver l’humanité.
Moi, je rigole ! Cette volonté de contrôler la taille du groupe est aussi vieille que notre civilisation. Vous aurez noté que dans le fameux chapitre de la « République » consacré à la démographie de la Cité idéale, Platon souhaitait déjà que les dirigeants décident de la quantité des mariages, « de façon qu’ils préservent le plus possible le même nombre de guerriers et que notre cité, autant que possible, ne grandisse ni ne diminue ». Il ira ensuite encore plus loin et inaugurera l’eugénisme en proposant de sélectionner les jeunes les plus vaillants pour que leur semence se propage davantage…
Et rappelez-vous qu’il aura fallu attendre l’âge industriel pour que la croissance de la population, devenue exponentielle, soit vécue comme une menace plus que comme un désordre.
D’où la fameuse thèse de l’économiste et pasteur anglican Thomas-Robert Malthus dans son Essai sur le principe de la population (1798) : Le rythme d’accroissement de la population l’emporte sur celui de l’augmentation des subsistances, ce qui est facteur de misère et freine « le progrès de l’humanité vers le bonheur », but pour le moins assez sympathique que se propose Malthus.
Mais contrairement à un emploi erroné de l’adjectif « malthusien », le bon pasteur ne suggère pas à l’État d’intervenir sur la procréation des citoyens. En disciple d’Adam Smith, il croit aux vertus de l’autorégulation. Ainsi l’accroissement de la population doit-il se résoudre par une combinaison d’obstacles « destructifs » (les mauvaises conditions de vie qu’engendre la rareté de la nourriture) et d’obstacles « préventifs » (la contraception), l’homme étant doté de la faculté « de prévoir et d’apprécier des conséquences éloignées ».
Malthus parie lui aussi sur la responsabilité individuelle de chacun. Il se méfie explicitement des gouvernements, trop prompts à « opprimer à loisir leurs sujets en rejetant tout le blâme sur les lois de la nature ».
Leur rôle est plutôt seulement éduquer et de contrôler.
Rappel à « l’ordre-juste » par les « scienteux » du moment : Puisque « ça ne marche pas » ils signent une pétition…
Fabuleuse époque, finalement !
Leur appel vise à agir concrètement contre « une souffrance généralisée (c’est pour votre bonheur de bien-vivre !) et une perte catastrophique de biodiversité ».
Nous avons un « impératif moral » à agir sans tarder contre le « péril » qui menace l’avenir de notre planète sur le plan écologique.
Ils entendent ainsi à interpeller spécialistes, décideurs et le grand public qu’ils appellent à gober leurs fadaises sans discuter : Et je vous le prédis, ils vont être nombreux à le faire pour ce sentir « en souffrance » dans ce monde qu’ils ne comprennent plus (l’ont-ils jamais compris, puisqu’on ne les a pas formés à ça ?) !