C’est quand même curieux…
La presse « aux-ordres » découvre tout d’un coup (et nous révèle « consciencieusement ») le contenu de 13,5 millions de documents, dont une bonne part issus d’un cabinet d’avocats spécialisé dans la finance offshore, installé aux Bermudes, et dans dix autres paradis fiscaux, et pour le reste des registres des greffes de tribunaux de commerce situés dans ces mêmes paradis fiscaux.
Qu’il leur faut près de 400 journalistes, issus d’une centaine de médias internationaux (dont « France-Intox » et « Le Monde », cette pourriture de canard : une affaire personnelle
sans importance pour vous, en relation avec « mon-papa-à-moâ », celui
qui me fait toujours frémir quand je l’évoque…) pour les éplucher durant
plusieurs mois et nous sortir une synthèse pour le moins croustillante.
Paraît-il…
Un scandale ? Attend, il faudrait être « né kon de la dernière averse » pour s’imaginer que l’optimisation fiscale n’existe pas ! Enfin voyons, depuis le temps qu’on vous parle de « paradis-fiscaux », de lutte contre le blanchiment, contre la fraude fiscale et je ne sais quoi encore, que même « Bling-bling » à son époque (il y a 10 ans de ça…) appelait à « moraliser » la finance mondiale, ce serait vous prendre pour des « krétins-alpestres » de haute altitude à vous faire croire que le phénomène était trop bien caché pour « ne pas exister ».
Et je vais vous en rappeler plus : Si le phénomène existe, ce n’est pas tant qu’il a été créé et entretenu depuis toujours par les « possédants » – ceux qui exploitent le prolétaire de base qui passe son temps (et toute sa vie) à se faire tondre par « Das Groβ Kapital » – mais bien parce que ça arrangent à peu-près tous les États de pleine souveraineté fiscale (et quelques autres).
Je rappelle ainsi que les premiers « paradis-fiscaux » se situent aux USA (État du Delaware), en Irlande, à Malte, sur l’île de Man, au Luxembourg et encore un peu en Andorre (où le « co-prince » reste « Mak-Rond »), là, tout près de chez vous, en Europe !
Que je ne vous cache pas non plus les mérites de la Principauté Monégasque…
Alors, hein… ?
Mais où est donc le scandale, dans ces conditions ? Les moyens frauduleux de l’obtention de ces millions de documents en principe couverts par le secret professionnel ou bancaire, peut-être ?
On nous en dit que : « Contrairement aux « Panama-Pampers », cette nouvelle enquête concerne moins le blanchiment d’argent sale, issu de la fraude fiscale et d’autres activités illicites (trafics d’armes, de drogue…), que des schémas légaux montés par des bataillons d’experts en optimisation fiscale. »
Je sais, j’en fais partie à l’occasion, quoique je me considère comme un « enfant-de-chœur » dans ce domaine : J’en apprends encore tous les jours, figurez-vous !
En clair : « Aucun de ces montages ne peut à ce jour être qualifié de frauduleux » nous assure-t-on de la bouche (façon de parler pour des « plumitifs ») même desdits « journaleux ».
Conclusion : La fraude est donc moins du côté des entreprises concernées que des journaux qui dénoncent ce soi-disant scandale, me semble-t-il.
Passons, ce n’est pas le sujet de ce post…
Car l’optimisation fiscale n’est pas critiquable en soi. Rappelons que la plupart des « Gauloisiens-étriqués » qui payent l’impôt sur le revenu en font lorsqu’ils se posent la question au moment de remplir leur déclaration de revenus de savoir comment réduire leur impôt en utilisant l’une des très nombreuses niches fiscales qui leur sont offertes… légalement.
Ça n’est ni plus ni moins que de l’optimisation fiscale. Et par exemple, quand ils gagnent 300 € d’impôt par ce moyen sur les 2.000 € d’impôt qu’ils payent, c’est équivalent aux 300 millions d’euros qu’économisent les multinationales en faisant de la planification fiscale légale par rapport aux 2 milliards d’euros d’impôt qu’elles payent.
Ni plus ni moins.
Certes, on peut trouver désagréable que les sociétés les plus prospères cherchent en sus à éviter l’impôt. Notez que de toute façon, ce ne sont pas elles qui le payent, mais il est finalement supporté par leurs clients, vous !
Mais si elles le font de manière légale, il faut plutôt se demander pourquoi la loi fiscale est si mal rédigée qu’elle les laisse faire.
Le problème est que la loi fiscale de tous les pays développés, et en particulier de la « Gauloisie-impécunieuse », est devenue un maquis. Et on se cache plus facilement dans le maquis que dans le désert. La fiscalité est de plus et également devenue abusive et spoliatrice. Le remède n’est donc pas dans la chasse aux sorcières, mais dans une refonte de la loi fiscale pour la simplifier, la clarifier et rendre les taux d’imposition plus raisonnables.
Je n’ai guère changé d’avis depuis que je blogue (et même encore depuis bien plus longtemps avant ça), mais comme personne ne m’écoute, on persiste à empiler des mesures iconoclastes qui rendent toujours plus touffu ledit maquis.
Or, sachez qu’en matière de « maquis », les « Corsi-bien-nés » auront toujours une longueur d’avance sur n’importe quel autre…
À force de vouloir tuer les riches, on risque surtout d’appauvrir encore plus les pauvres. Depuis 40 ans, les plus riches se sont enrichis plus que la moyenne. C’est surtout dû, depuis vingt ans, à la réussite de très belles entreprises dans les métiers de la nouvelle économie et à l’ouverture des échanges au niveau mondial.
Mais dans le même temps la pauvreté, qui concerne ceux qui vivent désormais avec moins de 1,90 $ par jour, a reculé de près de 80 %. L’effet de ruissèlement si décrié par ailleurs, qui veut que la création de richesse profite à tous, plus ou moins, aura été jusque-là assez efficace. La question, si un jour on se la pose, serait donc bien de savoir s’il vaut mieux lutter contre les riches ou contre la pauvreté.
Et accessoirement, pourquoi on interdit finalement « aux pôvres sans-dents » d’en sortir et de s’enrichir à leur tour : Un mécanisme complexe mais qui fonctionne encore assez bien avec quelques exceptions (les GAFAM) qui confirment la règle sempiternelle.
Mais là encore, ce n’est pas le sujet…
Revenons-y, justement : Est-ce un progrès pour « votre bonne information » que d’y trouver les noms de la Reine d’Angleterre, Wilbur Ross et Rex Tillerson, hommes forts de la Maison Blanche, Stephen Bronfman, trésorier du Parti libéral du Canada et proche du premier ministre Trudeau, quelques stars et artistes des vocalises mais aussi des multinationales comme Nike et Apple, quelques de grandes fortunes gauloisiennes, des oligarques russes, des hommes d’affaires africains et des grands sportifs du « ballon-rond » ?
Bé euh… pas vraiment, reconnaissez-le.
Sauf si on cible « Trompe », mais lui a déjà fait ses classes et ne doit plus rien à personne…
Moi, j’ai juste appris comment passer par Jersey pour ne pas payer la TVA sur l’achat de mon prochain avion.
Déjà qu’on n’y paye pas la taxe sur les carburants qui le font voler…
Le reste, je savais et parfois, je trouve ces montages succinctement présentés comme « un peu court », « classiques » ou vraiment « trop compliqués », autrement dit « peut mieux faire », car il faut faire simple pour que ce soit « justement » utilisé par le quidam qui en bénéficie : Tout le monde n’est pas un fiscaliste-chevronné, dixième-dan, loin de là !
Mais c’est un avis de « juriste-fiscaliste » : Il reste des nains dans le métier qui… le gâchent.
Passons encore : Ce n’est toujours pas ça le plus important.
Mais alors c’est quoi donc ? Que selon les calculs spécialement effectués par Gabriel Zucman, économiste Gauloisien et professeur à l’université de Berkeley en Californie, l’évasion fiscale des entreprises et des grandes fortunes coûte 350 milliards d’euros de pertes fiscales par an aux États du monde entier, dont 120 milliards pour l’Union européenne.
Le manque à gagner pour la Gauloisie-fiscale serait de 20 milliards d’euros par an.
C’est certes probablement la première fois qu’une estimation aussi fine et globale est réalisée.
Mais attends, 350 Mds sur les 64.000 Mds d’un PIB mondial… Je m’étouffe.
20 milliards en « Gauloisie-frénétique », c’est à peine deux fois les « 3 % invalidés » sur les dividendes de « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
La presse « aux-ordres » découvre tout d’un coup (et nous révèle « consciencieusement ») le contenu de 13,5 millions de documents, dont une bonne part issus d’un cabinet d’avocats spécialisé dans la finance offshore, installé aux Bermudes, et dans dix autres paradis fiscaux, et pour le reste des registres des greffes de tribunaux de commerce situés dans ces mêmes paradis fiscaux.
Qu’il leur faut près de 400 journalistes, issus d’une centaine de médias internationaux (dont « France-Intox » et « Le Monde », ce
Paraît-il…
Un scandale ? Attend, il faudrait être « né kon de la dernière averse » pour s’imaginer que l’optimisation fiscale n’existe pas ! Enfin voyons, depuis le temps qu’on vous parle de « paradis-fiscaux », de lutte contre le blanchiment, contre la fraude fiscale et je ne sais quoi encore, que même « Bling-bling » à son époque (il y a 10 ans de ça…) appelait à « moraliser » la finance mondiale, ce serait vous prendre pour des « krétins-alpestres » de haute altitude à vous faire croire que le phénomène était trop bien caché pour « ne pas exister ».
Et je vais vous en rappeler plus : Si le phénomène existe, ce n’est pas tant qu’il a été créé et entretenu depuis toujours par les « possédants » – ceux qui exploitent le prolétaire de base qui passe son temps (et toute sa vie) à se faire tondre par « Das Groβ Kapital » – mais bien parce que ça arrangent à peu-près tous les États de pleine souveraineté fiscale (et quelques autres).
Je rappelle ainsi que les premiers « paradis-fiscaux » se situent aux USA (État du Delaware), en Irlande, à Malte, sur l’île de Man, au Luxembourg et encore un peu en Andorre (où le « co-prince » reste « Mak-Rond »), là, tout près de chez vous, en Europe !
Que je ne vous cache pas non plus les mérites de la Principauté Monégasque…
Alors, hein… ?
Mais où est donc le scandale, dans ces conditions ? Les moyens frauduleux de l’obtention de ces millions de documents en principe couverts par le secret professionnel ou bancaire, peut-être ?
On nous en dit que : « Contrairement aux « Panama-Pampers », cette nouvelle enquête concerne moins le blanchiment d’argent sale, issu de la fraude fiscale et d’autres activités illicites (trafics d’armes, de drogue…), que des schémas légaux montés par des bataillons d’experts en optimisation fiscale. »
Je sais, j’en fais partie à l’occasion, quoique je me considère comme un « enfant-de-chœur » dans ce domaine : J’en apprends encore tous les jours, figurez-vous !
En clair : « Aucun de ces montages ne peut à ce jour être qualifié de frauduleux » nous assure-t-on de la bouche (façon de parler pour des « plumitifs ») même desdits « journaleux ».
Conclusion : La fraude est donc moins du côté des entreprises concernées que des journaux qui dénoncent ce soi-disant scandale, me semble-t-il.
Passons, ce n’est pas le sujet de ce post…
Car l’optimisation fiscale n’est pas critiquable en soi. Rappelons que la plupart des « Gauloisiens-étriqués » qui payent l’impôt sur le revenu en font lorsqu’ils se posent la question au moment de remplir leur déclaration de revenus de savoir comment réduire leur impôt en utilisant l’une des très nombreuses niches fiscales qui leur sont offertes… légalement.
Ça n’est ni plus ni moins que de l’optimisation fiscale. Et par exemple, quand ils gagnent 300 € d’impôt par ce moyen sur les 2.000 € d’impôt qu’ils payent, c’est équivalent aux 300 millions d’euros qu’économisent les multinationales en faisant de la planification fiscale légale par rapport aux 2 milliards d’euros d’impôt qu’elles payent.
Ni plus ni moins.
Certes, on peut trouver désagréable que les sociétés les plus prospères cherchent en sus à éviter l’impôt. Notez que de toute façon, ce ne sont pas elles qui le payent, mais il est finalement supporté par leurs clients, vous !
Mais si elles le font de manière légale, il faut plutôt se demander pourquoi la loi fiscale est si mal rédigée qu’elle les laisse faire.
Le problème est que la loi fiscale de tous les pays développés, et en particulier de la « Gauloisie-impécunieuse », est devenue un maquis. Et on se cache plus facilement dans le maquis que dans le désert. La fiscalité est de plus et également devenue abusive et spoliatrice. Le remède n’est donc pas dans la chasse aux sorcières, mais dans une refonte de la loi fiscale pour la simplifier, la clarifier et rendre les taux d’imposition plus raisonnables.
Je n’ai guère changé d’avis depuis que je blogue (et même encore depuis bien plus longtemps avant ça), mais comme personne ne m’écoute, on persiste à empiler des mesures iconoclastes qui rendent toujours plus touffu ledit maquis.
Or, sachez qu’en matière de « maquis », les « Corsi-bien-nés » auront toujours une longueur d’avance sur n’importe quel autre…
À force de vouloir tuer les riches, on risque surtout d’appauvrir encore plus les pauvres. Depuis 40 ans, les plus riches se sont enrichis plus que la moyenne. C’est surtout dû, depuis vingt ans, à la réussite de très belles entreprises dans les métiers de la nouvelle économie et à l’ouverture des échanges au niveau mondial.
Mais dans le même temps la pauvreté, qui concerne ceux qui vivent désormais avec moins de 1,90 $ par jour, a reculé de près de 80 %. L’effet de ruissèlement si décrié par ailleurs, qui veut que la création de richesse profite à tous, plus ou moins, aura été jusque-là assez efficace. La question, si un jour on se la pose, serait donc bien de savoir s’il vaut mieux lutter contre les riches ou contre la pauvreté.
Et accessoirement, pourquoi on interdit finalement « aux pôvres sans-dents » d’en sortir et de s’enrichir à leur tour : Un mécanisme complexe mais qui fonctionne encore assez bien avec quelques exceptions (les GAFAM) qui confirment la règle sempiternelle.
Mais là encore, ce n’est pas le sujet…
Revenons-y, justement : Est-ce un progrès pour « votre bonne information » que d’y trouver les noms de la Reine d’Angleterre, Wilbur Ross et Rex Tillerson, hommes forts de la Maison Blanche, Stephen Bronfman, trésorier du Parti libéral du Canada et proche du premier ministre Trudeau, quelques stars et artistes des vocalises mais aussi des multinationales comme Nike et Apple, quelques de grandes fortunes gauloisiennes, des oligarques russes, des hommes d’affaires africains et des grands sportifs du « ballon-rond » ?
Bé euh… pas vraiment, reconnaissez-le.
Sauf si on cible « Trompe », mais lui a déjà fait ses classes et ne doit plus rien à personne…
Moi, j’ai juste appris comment passer par Jersey pour ne pas payer la TVA sur l’achat de mon prochain avion.
Déjà qu’on n’y paye pas la taxe sur les carburants qui le font voler…
Le reste, je savais et parfois, je trouve ces montages succinctement présentés comme « un peu court », « classiques » ou vraiment « trop compliqués », autrement dit « peut mieux faire », car il faut faire simple pour que ce soit « justement » utilisé par le quidam qui en bénéficie : Tout le monde n’est pas un fiscaliste-chevronné, dixième-dan, loin de là !
Mais c’est un avis de « juriste-fiscaliste » : Il reste des nains dans le métier qui… le gâchent.
Passons encore : Ce n’est toujours pas ça le plus important.
Mais alors c’est quoi donc ? Que selon les calculs spécialement effectués par Gabriel Zucman, économiste Gauloisien et professeur à l’université de Berkeley en Californie, l’évasion fiscale des entreprises et des grandes fortunes coûte 350 milliards d’euros de pertes fiscales par an aux États du monde entier, dont 120 milliards pour l’Union européenne.
Le manque à gagner pour la Gauloisie-fiscale serait de 20 milliards d’euros par an.
C’est certes probablement la première fois qu’une estimation aussi fine et globale est réalisée.
Mais attends, 350 Mds sur les 64.000 Mds d’un PIB mondial… Je m’étouffe.
20 milliards en « Gauloisie-frénétique », c’est à peine deux fois les « 3 % invalidés » sur les dividendes de « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».