Pas le mien, pas déjà…
Mais celui du « Monde d’avant » ! Et l’avis
a été – peut-être prématurément, je ne sais pas – annoncé par « Déesse-Khâ »
à l’occasion de l’hommage officiel des élus de la Res-Publica « Gauloisienne »
jeudi dernier, au Conseil économique et social (et environnemental…) de la
sénatrice « Soce/En-Marche-même-pas-en-rêve » Nicole « De-la-Brique »
décédée en août dernier.
Vous l’avez compris, né-Corsu (né fièru), je n’ai absolument
aucune espèce de considération pour les personnes qui changent d’avis, de
comportement, de conviction, d’engagements surtout politiques, au fil des
opportunités.
Pour pouvoir l’admettre, il me faut de longues, de très
longues explications de texte « argumentées », solides, fondées,
enracinées dans des convictions-engagements qui dépassent les clivages idéologiques,
relevant d’un « gros-travail » de maïeutique, au-delà des dialectiques
habituelles.
Sans cela j’en prends acte, classe l’individu parmi
les girouettes « pas fiables » voire « dangereuses ».
Normal : Même un âne-Corse, il te donne la leçon.
Quand il veut aller là où il veut, vous ne le ferez jamais changer d’avis. Et
comme c’est un équidé particulièrement intelligent, quand vous montez dessus,
il sait déjà où vous voulez être déposé, alors il y va avec gentillesse si vous
le brusquez pas trop.
Retrouver cette démarche naturelle pour un âne chez les
« politicards », ça existe mais Nicole n’en faisait pas partie.
D’un autre côté, ce n’est pas très drôle de perdre une
ex-ministre, ex-député mais encore titulaire d’un mandat au conseil régional
des Parigots et d’un fauteuil de sénateur en voie de renouvellement, surtout
aussi konnement qu’elle l’a fait.
Pensez donc, elle saisit l’occasion de rater « une
marche » dans l’escalier du domicile de son frangin, Lucien Vayssière,
maire de La Rochefoucauld.
Vraiment kon pour une sénatrice « En
Marche-même-pas-en-rêve » fraichement convertie !
Ce que tout le monde aura noté en début d’été dans la
réaction de sa remplaçante, « Elle-Aime-Lippe-I’estz ». Dramatique d’être
aussi kon que ça : Sa mort ? « Le
pire des scénarios (sic) et pour elle
et pour moi ».
Et de préciser : « Nicole est morte / Me revoilà peut-être sénatrice… pour 6 semaines ».
Et dès le deuxième paragraphe survient le jeu de mots
d’un goût douteux que je me permets : Décédée « d’une chute d’une marche, alors que sénatrice d’En marche, elle avait
décidé de ne plus se représenter à 70 ans »…
Louable attention de laisser la « place aux
jeunes » !
Ça avait fait buzz.
Mais ce n’est donc pas le plus important.
C’est la « sortie » de « Déesse-Khâ »
dont les fâcheuses aventures New-Yokaises m’avait fait imaginer un
passage ubuesque du roman des « Enquêtes de Charlotte »
dans « Au nom du père tome II » alors en « mission commandée ».
On se rappelle qu’à cette époque-là « Bling-bling »
veut sortir « l’artillerie nucléaire » si le bonhomme est investi par
le « P.Soce ». Il le redoute tellement…
Parce que le premier sait les magouilles qu’a pu
commettre le second du temps où il était ministre de l’économie et de l’industrie
de « Mythe-errant ».
À l’époque, pour des questions de soi-disant « Raison
d’État », il avait couvert et même amplifié le pillage des koweïtiens à l’issue
de la guerre contre l’Irak.
Pas question de voir un pareil margoulin prendre la
Présidence de la « Gauloisie-historique » en 2012.
Il avait déjà été « gentiment » convaincu de
se « dérouter » en 2007 au profit de la « Cruchitude » pour
favoriser l’accession du favori des Républicains étatsuniens, contre la
promesse d’un « reclassement » chez les « banquiers des
pôvres-mondiaux ».
À Washington, l’administration était devenue
entre-temps démocrate, et d’avoir un « queutard-infernal » agresser
les hôtesses de l’air et les secrétaires de l’établissement international, ça
ne plaisait pas trop.
Mais ne voulant pas « se mouiller » par FBI
interposé, le piège avait été « autorisé » et « Charlotte »
s’en était occupé…
Voilà pour le roman.
Dans la réalité, ça s’est passé exactement comme je
vous l’ai raconté, bien entendu, mais avec de petites variantes passées
inaperçues.
La « munition-nucléaire » n’est toujours pas
tirée en 2017. « Bling-bling » n’est plus. « Tagada-à-la-fraise-des-bois »
respire à peine. « Mak-Rond » a été jugé plus apte à terminer de la
désamorcer au moins en « Gauloisie-honnête ».
À moins qu’il soit autorisé à s’en servir pour
parfaire son « coup d’État » prochain.
Ce n’est pas encore décidé, parce qu’il reste des « mines-personnelles »
à désamorcer.
Elles ont failli « péter » à la gueule de
quelques-uns à travers l’épisode de « Panama-Pampers »,
mais la plupart sont, heureusement pour eux, passés entre les gouttes.
Le temps de « nettoyer » les dernières
scories ?
Probablement : On verra…
Alors comme ça, un aéropage de « personnalités-biens-sous-tous-rapports »
(ils sont plus de 250 à avoir été invités à écouter les uns et les autres, dont
une palanquée d’anciens ministres, des parlementaires au chômage, quelques
rescapés et des politiques en plein recyclage), viennent mardi dernier pour rendre
un dernier hommage à la prédécédée.
Et pour en terminer et dans l’ordre : « Tagada-à-la-fraise-des-bois »,
votre ex-capitaine-de-pédalo » ; « Déesse-Khâ » en vedette-marocaine,
qui fait une apparition remarquée de « vieux-beau », les cheveux
longs, pas rasé depuis plusieurs jours et le « petit-Mak-Rond », le
dernier-né.
Et pour dire quoi ?
« Gras-Nul-Laid » pour qui c’était probablement
le dernier discours aux « Soces », souple, souriant, parle de la
défunte – et surtout de lui – au présent, évoquant une femme « passionnée et concrète », qui avait
convaincu les députés « soces » de voter les crédits du Rafale en
1988.
« C’était le
début d’une opération dont nous n’avons pas eu à nous plaindre par la suite
», se souvient celui qui a réussi à vendre l’avion de chasse à l’étranger après
trente ans de disette commerciale.
Il rend hommage à celle qui « aimait éperdument la vie »,
et « n’avait pas la langue dans sa
poche ».
« Elle n’était
pas la seule, ça peut jouer des tours », s’amuse-t-il. Mais, poursuit le
mentor trahi par son protégé, « quand
elle avait un message à délivrer, elle le faisait en face. Pas derrière, pas à
côté. Directement aux intéressés ».
Un frisson parcourt l’assemblée.
Il « n’en aura
jamais fini de régler ses comptes », philosophe un autre invité. « Toute la salle comprenait, frémissait,
vibrait. C’était un moment particulier (…). Il y avait un paradoxe, une forme de gaîté à nous retrouver tous
ensemble dans un moment de tristesse où on jetait des pelletées de terre sur
une amie et sur notre histoire pour ouvrir une page pleine d’incertitudes
collectives », confie une ex-ministre, celle qui a « rebouché le trou
de la sécu ».
(Rassurez-vous : Elle ne sait pas compter, il en
reste encore, et pas mal !)
« Déesse-Khâ », quand vient son tour, commence
par rendre hommage à la « combattante
». Sept minutes millimétrées, sans note mais « probablement apprises par cœur », se marre un ancien.
Comme l’ancienne sénatrice, il a commencé – prof
d’économie barbu et binoclard – sur les bancs du Ceres. « Nous pensions à l’époque que nous connaissions le sens de l’histoire et
que nous pourrions en dénouer les ruses », s’amuse-t-il.
Et puis il se met à parler « d’égalité réelle », de « socialisme de production », de lutte contre les inégalités et
des « méfaits de la financiarisation
mondialisée ».
« Je l’avais
convaincue de mon idée de socialisme de la production, pour remplacer le vieux
socialisme de la redistribution. Et quand on voit aujourd'hui les méfaits,
l'explosion des inégalités créées par la financiarisation de la mondialisation,
on voit que la cible n'était pas si mal choisie ».
« « Déesse-khâ »
ne s’est pas engagé pour les quartiers, il n’a pas fait les 35 heures ou mis en
place les emplois jeunes pour qu’aujourd’hui on baisse les APL, les dotations
aux collectivités et les emplois aidés », analyse un sénateur à ce
moment-là.
Dans les hautes travées de l’hémicycle, loin des
regards et de leurs aînés déchus, les anciens « bébés Déesse-Khâ » ont biché
pour l’occasion.
La « Rue de la Planche », à l’œuvre pendant la
primaire de 2006, salue l’équipe présidentielle de 2011 qui a implosé du côté
de Manhattan il y a six ans.
Maxime Des Gayets, qui a dirigé le cabinet de « Combat-Des-Lys »
au « P.Soce », embrasse « Stéph-Séjour-né », qui a atterri
à l’Élysée, désormais conseiller politique du nouveau président.
Eux savaient que « Dominique » faisait partie des
orateurs de la soirée…
Ils attendaient « un message ».
Et le message tombe : « Quand on est sûr de ce qu’on pense, on peut faire des compromis avec
des adversaires d’hier et peut-être de demain. Elle l’a fait par conviction,
très loin du cynisme de beaucoup. Parce qu’elle savait que les valeurs de
gauche et les valeurs de droite ne sont pas les mêmes. Que les deux sont
nécessaires à l’équilibre de la société, mais que leur opposition dialectique
vivra tant que vivra la démocratie. Les mêler, ce n’est pas les confondre. Les
faire avancer ensemble, c’est savoir garder leur équilibre. »
Difficile de ne pas y voir une pique au chef de l’État
qui, en plus d’avoir un parcours similaire à celui de « Déesse-Khâ »,
a théorisé le « ni droite-ni gauche »
puis le « et droite-et gauche »
durant la campagne présidentielle…
« Au fond »,
décrypte un ancien ministre, « Mac-rond » « est anhistorique. Il pense pouvoir créer le nouveau monde à partir de
rien. Mais on ne crée jamais à partir de rien ».
Un « discours
longuement applaudi par la salle », un participant déclarant même qu’il se
serait cru « presque comme dans un
meeting ».
Ou quand le « monde d’avant » fait la leçon
au « monde d’après » !
Réplique du « monde d’après », de la bouche
même du Président, en dernière partie dudit hommage : Elle « a été l’une des premières élues socialistes
à me rejoindre car elle pensait que le temps n’était plus aux ajustements, aux
concessions. Elle avait décidé d’aller jusqu’au bout » !
Pan dans les dents pour tous les « has-been »…
Là, moi, j’adore : Ce n’est plus le « vous avez juridiquement tort parce que vous
êtes politiquement minoritaire » (André LAIGNEL à Jean FOYER,
Assemblée nationale, 13 octobre 1981 pour les béotiens), mais le « vous êtes politiquement morts parce que vous
êtes juridiquement minoritaire ».
Requiem
in pace…
Ont-ils tous gueuletonné ensuite ? Ou se soûler
la tronche ?
Je ne sais pas, je n’étais pas invité…
En tout cas, dont acte pour l’avis de décès.
Plusieurs décennies de dirigeants corrompus, de médias lâches, de fonctionnaires « aux-ordres », nous ont amenés à un « Totalitarisme mafieux » dont « Déesse-Kha » a été l’un des plus remarquables fondateurs.
RépondreSupprimerVoir « Déesse-Kha » réapparaître pour donner un cours de politique est assez pitoyable et c’est encore plus triste de constater qu’il a toujours autant d’écoute auprès des politicards de cette époque et même des journalistes qui continuent à s’extasier devant ses propos !...
Le « Monde d’Avant » a vu l’émergence de gouvernements mafieux qui se sont développés pas seulement en « Gauloisie » mais aussi un peu partout sur la planète.
Le symbole le plus puissant a été de voir « Déesse-Kha » dans les fonctions de « banquier mondial » !...
Des évolutions inquiétantes comme l’apparition de lois liberticides, comme la « loi Renseignement », qui permet de fliquer chaque citoyen, ont complété un tableau sombre pour l’avenir de la démocratie, car toute personne clairvoyante ne peut y voir d’un développement d’un totalitarisme.
Comme si cela ne suffisait pas, le « MONDE D’AVANT » a accouché, non pas d’une souris, mais d’un leader « fait » par la grande finance internationale.
Nous avons droit maintenant à un dirigeant « Jupitérien » qui, par décret, a relégué les principes de l’Etat de Droit aux oubliettes au nom de la lutte contre le terrorisme et la sécurité intérieure.
Gageons qu’avec la tendance naturelle de la majorité des êtres humains à la soumission (voir les études de Stanley Milgram), « Manu-Jupiter » a de belles années devant lui si aucune réaction ou révolte sérieuse n’entrave ses aspirations naturelles à la dictature, car nous avons maintenant :
[Pouvoir totalitaire] + [Pouvoir unique] = [Dictature]
La porte est ainsi ouverte à tous les abus de pouvoir et une « Dictature douce » va pouvoir s’installer avec tous les moyens électroniques et informatiques disponibles pour neutraliser les gêneurs.
Le « MONDE D’APRES » se présente comme une dictature où les individus seront fliqués, porteurs d’une puce, et devront supporter les excès inévitable auxquels conduit toute dictature, pour le bonheur de tous.
Eh bien, JE REFUSE CE « MONDE D’APRES » QUE VEULENT NOUS CONSTRUIRE DES CERVEAUX MALADES !...
Aussi, je vais continuer à écrire, dénoncer, tranquillement, les malversations des mafieux et les risques d’une évolution funeste de nos sociétés.
En espérant que cela serve un jour !...
Bien à vous !...
Haddock
J'avoue que j'ai du mal à concevoir ce "consentement à la soumission" que vous évoquer dans votre commentaire sans le dire clairement.
SupprimerFaut que je vois ça de mon côté - côté de "fiscaliste" - parce que je comprends pas non plus le "consentement à l'impôt", au racket-fiscal, devrais-je dire.
Tout le monde accepte de se faire tondre, pensant peut-être qu'il y a des moutons encore plus fournis que soi, mais en réalité, tout est lié : Ce qui est pris "aux riches" pour le redonner "aux pôvres" est de toute façon repris par "les riches" avec l'aide de l'Etat qui se comporte parfois comme une "bande de mafieux" pour en être complice et en plus en justifie par le pouvoir délégué par les citoyens qui se soumettent à ce cycle dictatorial invraisemblable en le nourrissant.
Y'a quelque chose qui cloche là d'dans. Il faut que j'y retourne immédiatement.
Bien à vous !
I-Cube