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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 29 octobre 2017

La station spatiale chinoise va s’écraser sur Terre


La banlieue du globe est infernale.



Figurez-vous que non-content de voir passer de gros morceaux de cailloux spatiaux en déshérence, on en envoie d’autres « tout près » en orbite, qui immanquablement, à l’instar de Skylab freiné par les très hautes couches de l’atmosphère, finissent invariablement par se casser la gueule.


Cette fois-ci, l’alerte concerne le module orbital « Tiangong 1 », descendu autour de 300 km d’altitude, d’une masse de huit tonnes pour plus de 10 mètres de long, qui est livré à lui-même depuis l’automne 2016.
Les calculs prévoient une rentrée dans l’atmosphère dans les dernières semaines de 2017. Quoique peut-être le plongeon aurait-il lieu début 2018 : On ne sait pas précisément.
Quant à savoir où, ce ne sera possible qu’au tout dernier moment.
Et encore, il n’y aura de certitude qu’une fois la manœuvre consumée…


Lancé en septembre 2011, ce module inhabité est resté opérationnel durant deux ans au cours desquels trois missions « Shenzhou », dont deux étaient habitées, sont venues s’amarrer. Il a surtout été utilisé pour expérimenter le rendez-vous automatique et la vie dans l’espace, quand les équipages des missions « Shenzhou » 9 et 10 ont séjourné à son bord.


La descente incontrôlée de la station chinoise se poursuit depuis inexorablement. Cet engin tourne autour de la Terre avec une orbite dont l’inclinaison par rapport à l’équateur est d’environ 45°.
À Londres, je ne suis donc pas concerné. À la latitude de Bordeaux et encore plus au sud, en revanche…
De toute façon, aucune prévision fiable n’est connue à ce jour, ni pour la date du plongeon final ni (encore moins) pour la localisation du point de chute. Depuis septembre 2016, les estimations indiquent toujours les derniers mois de 2017, voire début 2018.


Aucun propulseur n’étant opérationnel à bord, ce gros module voit son altitude et sa vitesse diminuer du fait du frottement de l’atmosphère, rare mais bien présente : Quelques molécules excitées par températures locales.
La Station Spatiale Internationale elle-même (à environ 400 km) doit être régulièrement rehaussée à cause du même phénomène. C’est en cela que la descente est incontrôlée : C’est la très haute atmosphère qui décidera du moment du plongeon final.


De nombreux médias parlent de « chute libre » mais le terme est bien sûr inapproprié puisque toute orbite est, physiquement parlant, une chute libre.
La Lune est en chute libre, vous rappelle-je…
Mais comme elle s’éloignerait soupçon après soupçon (la force centrifuge de sa vitesse est un léger chouia plus forte que la force centripète de la gravitation), pour quelle vous tombe sur le coin du museau, il faudrait qu’elle soit percutée par une masse assez lourde qui dévirait sa trajectoire actuelle.
Remarquez, ce jour-là, ça fera « du bruit »… et surtout des dégâts.


La chute de « Tiangong 1 », en revanche, va finir prochainement et ne pas faire « autant de bruit ».
Quoique…
Aux dernières nouvelles, la petite station (un module, en fait) décrit une orbite elliptique dont le périgée (point le plus proche de la Terre) est passé sous les 300 km début octobre.
À cette altitude, le « freinage » atmosphérique commence à devenir beaucoup plus « visible », sensible.
L’apogée (le point le plus éloigné) est à 325 km.


En revanche, lorsqu’elle tombera sur Terre, on imagine que des morceaux d’une centaine de kilogrammes risquent de s’écraser au sol… ou plutôt dans l’océan puisque la planète n’est pas bleue pour rien : Sa surface est recouverte à hauteur d’un peu plus de 70 % de l’élément liquide (exactement 70,71 %), en principe « non-habité ».
C’est à cause du lancement réussi du module orbital « Tiangong 2 », datant du 8 septembre 2016, que les chinois ont abandonné le contrôle de « Tiangong 1 ».

À l’époque, il était en orbite à 358 kilomètres et déjà, chaque jour, il perd plusieurs mètres d’altitude.
Les orbites terrestres contiennent comme ça des milliers de satellites et quelques étages de lanceurs « hors de contrôle » mais ces satellites en fin de vie n’ont pas une masse de plus de 8 tonnes et ne mesurent pas plus de 10 mètres comme c’est le cas de « Tiangong 1 » !
C’est ce qui représente un danger potentiel.


Le risque de dégâts ou d’assommer quelqu’un est donc réduit mais il existe tout de même. En effet, si la plupart des parties du module devraient se désintégrer, en « poussière et lumière » et partir en fumée lors de la rentrée atmosphérique, sauf quelques morceaux plus « solides » représentant environs 10 % de sa structure, dont ses moteurs ainsi que des morceaux de 100 kilogrammes, qui pourraient alors atteindre le sol.
Et il ne sera possible de prédire exactement où tomberont ces débris que quelques heures avant la rentrée atmosphérique de « Tiangong 1 ».
Et encore…
Franchement, vous n’étiez peut-être pas encore nés, mais je préférai les missions Apollo : Au moins, les « ricains » savaient où leurs astronautes arrivaient qu’ils en déplaçaient au moins un porte-avions – et son escadre de protection – pour les accueillir.
Depuis Musk pose ses propulseurs pile-poil là où ils ont été tirés…


Quelques heures, c’est un délai forcément court si le module devait faire sa rentrée au-dessus d’une zone à forte densité de population mais, compte tenu de la superficie des océans, il y a de grandes chances que les morceaux de « Tiangong 1 » terminent leur course au fond de l’eau.


Ceci dit, cet évènement pourrait être une occasion inespérée de préparer la rentrée destructive de la Station Spatiale Internationale (ISS). En effet, dans le courant de la décennie 2020, la décision sera prise de désorbiter l’ISS… ce qui ne sera pas une mince affaire : La masse de la Station dépasse les 400 tonnes et, avec son envergure de 109 mètres, elle est aussi vaste qu’un terrain de football. « Personne ne sait exactement comment vont se comporter les modules lors de leur désintégration dans l’atmosphère », expliquait en février 2015 le responsable de la mission ATV-5.
À l’époque, l’idée était d’utiliser le dernier ATV, l’ATV-5 Georges Lemaître, pour simuler la rentrée du complexe orbital, préparer au mieux sa désorbitation future et comprendre comment la Station se désintégrera dans l’atmosphère terrestre.
Par malchance, un ennui technique à bord dudit ATV-5 a contraint l’Agence Spatiale Européenne (ESA) à renoncer à cette simulation.


Certes, l’angle et la vitesse de rentrée de « Tiangong 1 » ne seront pas représentatifs de la rentrée de l’ISS mais, tout de même, sa destruction dans l’atmosphère terrestre fera un beau feu d’artifice et sera surtout riche d’enseignements.
Surveillée depuis le sol, voire par des avions et l’équipage de l’ISS si les conditions s’y prêtent, la fragmentation des débris devrait nous renseigner sur la façon dont se disloqueront les modules de l’ISS.


Vous ne savez pas la chance que vous avez : Ils sont formidables nos « scienteux » ! Ils font des « trucs » dont ils ne savent même pas ce qu’ils vont devenir, comme si ça ne les concernaient pas.
Et c’est vrai même pour un pont, un immeuble, une centrale nucléaire, une voie ferrée. Ils savent faire, mais alors démanteler, ce n’est pas dans leur culture de « sachants ».
C’est marrant, mais en qualité de juriste « bien-né », moi quand on me demande de faire un montage-juridique ingénieux, je pose des voies de sortie, pour les cas où « ça ne marcherait plus ».
Et j’en évalue même le coût (fiscal notamment) et identifie les « méthodes les moins-disantes ».
C’est d’ailleurs comme ça qu’on sait que l’on prend ou non les bonnes décisions de faire ou de ne pas faire…


Bonne fin de journée à toutes et à tous !


I3

4 commentaires:

  1. On va finir par avoir un incident diplomatique avec les UMMO si un de nos engins en rentrée atmosphérique percute un de leurs vaisseaux en mission exploratoire :
    https://www.youtube.com/watch?v=5r3OmFTjiMM

    Ces Terriens ne sont même pas capables d’émettre un « Notam galactique » (Notice to Air men) pour avertir nos Visiteurs d’un risque de collision dans l’atmosphère !...

    C’est vrai qu’à force de se balader sans plan de vol au milieu du trafic aérien, il y a quand même des risques.

    Où est le site internet qui permettrait de déposer un « plan de vol galactique » pour les vaisseaux en visite diplomatique, commerciale ou touristique ?...
    Nous ne sommes quand même pas très sérieux, nous, les bipèdes « homo sapiens »…

    Bien à vous !...

    Haddock

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    1. Ah oui, pas loin de 7.000 vues votre vidéo : Pas mal !
      Une vraie renommée internationale...

      Pour ce qui est des dangers de la navigation intersidérale, notez que ça ne concerne qu'une tout petit portion de l'espace située autour de la planète Terre (et encore un peu, mais nettement moins, un peu plus loin) : Z'ont qu'à passer au large !

      Par ailleurs vos NOTAM sont diffusées en Anglais, or, vous n'êtes pas sans ignorer que les (f)Ummos ont leur langage à eux et qu'ils causent à l'occasion espagnol (aux gars de "La Baleine Joyeuse").
      Et qu'il faut une flopée de linguistes experts et émérites internationaux pour faire de la version en "francilien-natif" des messages qu'ils envoient : Pas sûr que ce soit des "bons" en thème.(alors même qu'ils ne maîtrisent pas du tout le "sumérien-antique" et encore moins le mandarin...)

      Passons : Tant que "Gogol-traduct" n'aura pas au point mis un logiciel de traduction adéquat en (f)ummiste, tous ces efforts risquent d'être sans effet !

      Et puis si les (f)ummistes râlent, on leur envoie "Jupiter"/"Trompe"/"Poux-tine"/"Xi-Wang-thaï"/"Théière-Mais" dans les gencives : Ca leur fera les pieds et à nous des vacances.
      Qu'en pensez-vous ?

      Bien à vous !

      I-Cube

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    2. 7.000 vues, c’est franchement faiblard vu l’importance du dossier et le nombre de personnes concernées, ne seraient-ce que les 300.000 pilotes en activité sur la planète.

      Les UMMO ont des progrès à faire, surtout dans la communication !...
      Ce ne serait quand même pas difficile de mettre en ligne des vidéos de leur planète, et même d’autres planètes.

      Les sceptiques pourraient toujours dire que ce ne sont que des images de synthèse… Mais il faudra trouver des traducteurs, je vous l’accorde.

      Quant à leur envoyer "Jupiter"/"Trompe"/"Poux-tine"/"Xi-Wang-thaï"/"Théière-Mais", il faut quand même être réaliste : mis à un part une belle cargaison de thon rouge, je ne vois pas ce qui pourrait les pousser à embarquer nos cinglés pour les mettre dans un hypothétique « zoo galactique » hautement sécurisé !...

      Bien à vous !...

      Haddock

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    3. Musk et "Cheminable" s'en occupent de leur côté avec leur "autoroute 1 x 2 voies" vers mars en sens unique...

      Quant aux "thons-rouges", ils se font de plus en plus rare : Ils pêchent aussi le dauphin et le marsouin, même si ça n'a pas le même goût, parait-il.

      C'est vrai qu'une petite vidéo aurait beaucoup plus d'impact (le choc des images) que les mots de la secte des (f)ummistes (le chic des mots pas très chics et aussi léger "que la fumée de son cigare" (et de ma pipe).

      Passons : Nous ne referons pas le monde à tous les deux !

      Bien à vous !

      I-Cube

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