Et
si le CO2 était innocent…
C’est une question hérétique, surtout en plein COP21… Et pourtant, vous
savez tous que les scientifiques tirent non plus la sonnette d’alarme, mais
sonne carrément le tocsin à toute volée !
Regardez donc notre « sœur-jumelle », la planète Vénus (mon
amour…) notablement plus proche du Soleil que notre pôvre planète bleue.
Un enfer !
L'atmosphère de Vénus a été découverte en 1761 par russe Mikhaïl Lomonossov.
Elle est plus dense et épaisse que celle de la Terre. Ses température et
la pression à la surface sont respectivement de 740 K (soit environ 470°C) et
93 bars.
Des nuages opaques, faits d'acide sulfurique qui se trouvent dans
l'atmosphère, rendent l'observation optique de la surface impossible.
L'atmosphère de Vénus est en plus en état de « super-rotation »,
c’est-à-dire que la totalité de l'atmosphère accomplit un tour complet de la
planète en seulement quatre jours terrestres, plus rapide que le jour sidéral
de Vénus de 243 jours terrestres.
Les vents y soufflent à près de 100 m/s, un doux zéphyr de 360 km/h…
Près de chaque pôle se trouve une structure anticyclonique appelée « vortex
polaire ». Chaque vortex a deux centres et présente une forme en S
caractéristique.
Contrairement à la Terre, Vénus n'a pas de champ magnétique. C'est
l'ionosphère qui sépare l'atmosphère de l'espace et du vent solaire.
Cette couche ionisée protège Vénus du champ magnétique stellaire, donnant
à Vénus un environnement magnétique distinct.
Les gaz plus légers, comme l'eau, sont continuellement détruits par le
vent solaire traversant la magnétosphère.
On pense actuellement que l'atmosphère de Vénus était, il y a quatre
milliards d'années, très semblable à
celle de la Terre avec de l'eau liquide à la surface.
Et le redoutable effet de serre pourrait avoir été causé par l'évaporation
de l'eau ce qui aurait ensuite entrainé l'augmentation de la quantité d'autres
gaz à effet de serre et ses températures dantesques au sol.
Bref, c’est exactement ce qui nous attend… d’ici sous peu si on persiste
tous à produire par nos respirations (et autres activités) à créer du CO2
en pagaille : Vous êtes prévenus, même si les choses s’accélérant, il en
prendra quand même quelques siècles.
Car malgré les conditions difficiles existantes à la surface, la pression et
la température atmosphérique à environ 50 km au-dessus de la surface de la
planète sont presque les mêmes que celles de la Terre à sa surface, faisant de
sa haute atmosphère la zone la plus semblable aux conditions terrestres dans le
système solaire, même plus que la surface de Mars.
Du fait de la similitude de pression et de température et du fait que
l'air tel que nous le respirons (21 % oxygène, 78 % azote) est un gaz ayant une
portance par rapport à l'air sur Vénus, de la même façon que l'hélium sur
Terre.
Encore un peu, et nos gosses y habiteront en altitude, figurez-vous !
Une atmosphère d’une épaisseur de 300,5 km, trois fois plus que la nôtre,
avec une pression atmosphérique de 92 bars au sol, d’une masse totale de 4,8×1020
kg, composée de 96,5 % dioxyde de carbone, le fameux CO2 responsable
de cette catastrophe écologique, pour 3,5 % diazote, N2, 150 ppm (partie
par million), de dioxyde de soufre SO2, 70 ppm, d’argon Ar, 20 ppm, de
vapeur d'eau H2O, 17 ppm, de monoxyde de carbone CO, 12 ppm, d’hélium
He, 7 ppm, de gaz de néon Ne, un peu de chlorure d'hydrogène HCl, pour 0,1–0,6
ppm et encore moins de fluorure d'hydrogène HF, pour environ 0,001–0,005 ppm !
Irrespirable, figurez-vous…
Et c’est ce que vous souhaitez pour vos gamins ?
Chapeau !
Heureusement pour eux (et pour vous) dans l’urgence de la situation, le
GIEC ne doute pas, ou si peu. Il vous affirme sans se lasser et avec force,
sans vergogne et sans preuve scientifique, avec une probabilité de 90 %, que la
concentration de CO2 coupable est d’origine anthropique sur votre
bonne planète, ce qui va entraîner la catastrophe écologique vénusienne.
Du coup, il est responsable de l’augmentation de la température moyenne
globale, qui pourrait s’élever de plusieurs °C dans les décennies à venir ;
de la montée d’au moins un mètre du niveau des océans, de la fonte de la
banquise, d’une acidification des océans et de tous les événements climatiques
extrêmes !
Et à défaut d’éradiquer complètement ce délinquant qu’est le CO2,
le GIEC a prononcé sa sentence : Sa concentration doit être réduite de 20 %,
pour limiter la hausse de température moyenne globale à 2°C.
C’est simple, pour sauver votre planète il faut en payer le prix, elle le
vaut bien !
Et ce prix est estimé à pas moins de 35.000 milliards d’euros, soit
l’équivalent de la dette publique mondiale actuelle…
Comment arrive-t-on à 20 % pour 2°C ?
C’est assez facile : Puisque les 470°C vénusien égalent 96,5 % de CO2,
1 % = 4,8°C, avec un taux de « pondération » très optimiste – on
n’est sûr de rien en la matière – de l’ordre de 2, compte tenu de la teneur
relative de notre atmosphère en gaz à effet de serre, on retrouve 4,8° x 20 % =
0,96°, 0,96 x 2 = 1,92°.
Aussi simple que ça…
Vous n’avez pas suivi ?
Pas bien grave, parce qu’en réalité, la concentration actuelle en CO2
est infime dans l'atmosphère terrestre, 390 ppm de l’air en 2013 (1/250.000ème fois moindre que
sur Vénus, il y a de la marge, même si les « effets de levier » pourraient être redoutables, mais
comme on est sûr de rien en la matière, tout ce qu'on sait c'est qu'ils pourraient être torrides) : Elle a été à
plusieurs reprises plus importante par le passé, sans que l’homme y soit pour
quelque chose.
Parce que la part de CO2 d’origine anthropique est finalement à
peine de 5 % de cette concentration : On le sait grâce à la mesure de
concentration des isotopes de carbone, là on en est sûr.
Parce que le solde de l’accroissement annuel de la concentration d’origine
anthropique est de 0,4 ppm, soit 25 % de l’accroissement de la concentration
totale et que du coup la part de concentration en CO2 d’origine
anthropique des pays européens est de 11 % de ces 5 %, soit 0,55 %, c’est dire
l’impact d’une réduction de 20 % de ces mêmes pays, soit 0,45 %.
Et que par conséquent les 95 autres pourcents de la concentration sont en fait le
fruit des échanges naturels avec la biosphère : Sa croissance résulte en
majeure partie d’une élévation de la température, la courbe de concentration en
CO2 suit de six mois celle de la température au cours des trente
dernières années.
Parce que l’effet de serre du CO2 a atteint ses limites avec la
concentration actuelle : Il y a saturation des molécules de CO2 dans
l’absorption du rayonnement infrarouge ; deux vibrations principales sont en
effet actives : À 20 et à 70 Téra-hertz, soit moins de 10 % de la gamme
infrarouge.
Et que compte tenu de tous les facteurs entrant en jeu, l’impact sur la
température des émissions anthropiques de CO2 peut être estimé en
première lecture à 0,0005°C par an, soit à 0,05°C par siècle…
Bref, on va déjà piquer 2 milliards de vos euros/déficits/endettements
pour faire un geste envers les pays les plus « pôvres » et les plus
impatients de la planète, mais ce n’est rien à côté des 35.000 milliards qu’on
ne trouvera jamais !
De toute façon, c’est parfaitement inutile.
D’autant que les autres prédictions du GIEC sont à l’avenant :
– « La pente » de la
montée du niveau des océans est passée de 32 cm par siècle sur la période de
1993 à 2006, à 20 cm sur la période de 2006 à 2012, et, depuis, à 10 cm au
lieu d’augmenter ;
– Le perte relative de la banquise dans l’Arctique est plus que compensée
par un net gain de l’Antarctique : La superficie globale est en fait restée à
peu près constante depuis 33 ans, alors que la fonte de la banquise aurait dû
se produire aux deux pôles selon le GIEC ;
– Les océans présentent un PH de l’ordre de 8 : Ils sont donc nettement
basiques et le resteront « compte tenu du
rapport élevé, de l’ordre de 60, entre quantités de CO2 dans l’eau
et dans l’air. La variation de PH attribuée aux causes anthropiques mesurée sur
les 500 premiers mètres de profondeur n’excède pas – 0,01 » ;
– « L’énergie cyclonique globale n’a
jamais été aussi basse entre 2008 et 2012 depuis trente-trois ans ».
Il faut en dire que le principal oubli du GIEC est que le changement
climatique est cyclique : Il y a eu des maxima en 1940-1945 compensant le
terrible hiver 1940, et en 2000-2005, la tendance étant maintenant vers un
minimum analogue à celui de 1970-1975.
C’est pourquoi l’extrapolation linéaire du GIEC à partir de la période
1979-1998 ne lui a pas permis de prédire la stagnation de la température depuis
18 ans…
C’est donc un mauvais procès qui est fait au carbone.
Un procès qui en occulte les bienfaits : Rendements accrus par unité de
surface cultivée, rendements accrus par plante, rendements accrus rapportés à
une consommation d’eau donnée.
D’autant qu’il a un remarquable concurrent en l’existence du gaz méthane
(CH4), léger à souhait, qui ne s’enfonce pas dans les océans mais
file à haute altitude, et que les vaches émettent à chaque bouse, même en Inde
où il s’agit d’une animal sacré…
Le problème, c’est que la concentration dans notre atmosphère est si ténue,
qu’on a du mal à en détecter des traces…
Notez que si demain on s’aperçoit que ces deux gaz n’y sont pour rien, on
vous mettra une trouille bleue, comme déjà actuellement avec les monoxydes
d’azote (NO) et autres dioxydes du même type (NO2), tellement
« méchants » qu’ils en sont redoutables pour votre santé et que si ça
ne suffit pas, on vous rajoutera tout un tas de « particules-fines »
qui iront encrasser vos poumons bien plus sûrement que le tabac : Bien
fait pour vous, n’est-ce pas, bande de mécréants insouciants !
Je vous préviens, même le pape en dit qu’on va au suicide,
figurez-vous : C’est Dieu qui a dû le lui raconter en direct sur
Radio-Vatican !
Il faut dire que depuis Kyoto, le GIEC s’est tellement engagé dans cette sorte
d’impasse scientifique qu’il ne lui est plus possible de reculer. Il en va de
sa survie et de tous ceux qui se sont engagés à sa suite benoîtement et
béatement, et qui sont autant de profiteurs : Politiciens, journalistes,
scientifiques qui ne veulent pas mettre en péril leur carrière et ne plus
recevoir de manne pour leurs recherches, capitaines de l’économie verte, haute
finance, activistes environnementaux, bénéficiaires de la revente de « droits à
polluer » etc.
Il n’est pas étonnant dans ces conditions que le GIEC dise que le débat
est clos, que la science réfutable cède le pas à la croyance irréfutable, que
le soleil n’a rien à voir avec les variations de température de la Terre, que la
température est restée la même pendant des millénaires avant que l’homme ne se
mette à péter, c’est-à-dire à émettre du CO2, que le réchauffement
climatique est responsable de tout, du chaud, du froid, des séismes, des
tsunamis, des éruptions volcaniques etc. et que le CO2 est un polluant,
un poison, tel qu’il en faudra changer vos comportements d’abrutis suicidaires.
En bref, je vous avais dit que j’avais lu le livre de Verdier, le
« monsieur Météo » sacqué d’antenne pour avoir écrit un livre
« pro-réchauffiste » (je l’ai lu à l’hôpital : Je sais de quoi
que je cause), mais critique quant à la façon d’être et d’agir du GIEC.
Pour lui, c’est un État dans l’ONU, avec ses méthodes fascisantes parce
que pas du tout « scientifique », mais uniquement
« politique ».
Des propos qui peuvent fâcher les meks qui se font prendre la main dans le
pot de confiture…
Et alors quoi ? Que recherchent ce « gouvernement mondial »
qui ne veut pas se dévoiler ?
Mais rien d’autres que de « décarboner » les activités
économiques : Le charbon, le pétrole, les gaz naturel, sont des biens bien
trop précieux, déjà assez rares dès les décennies à venir, qu’il faut apprendre
à s’en passer pour fournir de l’énergie.
Pour ça, on a le nucléaire sale, le « propre » est encore en
devenir mais assez proche des phases industrielles, l’énergie verte, le
renouvelable, l’économie durable et même circulaire !
Comme matière première, d’ailleurs largement subventionnée de par le
monde, le carbone est une richesse qui s’épuise.
Mais comme source d’énergie pour une population toujours plus gourmande et
en expansion et croissance exponentielle, c’est intenable même à court terme. Et il suffirait de le dire pour être crédible.
Et l’on n’en revient à nos « déclinistes »
qui se cachent derrière leur petit-doigt.
Je vous en ai déjà un exposé détaillé et on y vient à devoir gérer la finitude
de la planète et de ses ressources.
Alors, même par le biais hypocrite du « réchauffisme », ils sont
finalement tous d’accord pour vous tromper et en profiter pour vous racketter
toujours plus fort : De toute façon, c’est ça ou vous ne méritez pas de
vivre, même pas de respirer et encore moins de manifester !
Et en plus c’est votre vécu actuel, jeunes-gens…
Contents d’être venus jusqu’ici ?
Tant mieux !
C’est pour vous pousser à chercher des solutions alternatives,
figurez-vous.
Moi, j’y renonce, maintenant que je sais que je suis mortel jusque dans ma
chair !
Sur ce, je signale au chaland qui passe jusqu'ici que, compte tenu de ma "semaine courte", je n'ai pas eu le temps de vous préparer des "histoires d'en rire" pour demain, le jour du rdv hebdomadaire que vous attendez toutes et tous...
RépondreSupprimerJe pars à la mi-journée pour prendre mes quartiers provisoires à Londres et serais de retour seulement lundi dans la journée si tout va bien !
A la place, je vous ai réservé 4 chapitres des reprises du roman "Au nom du Père" tome 2, où "Charlotte" prépare son départ pour la Chine : Rien de passionnant, c'est la suite qui est plus intéressante, mais il faut en passer par là pour l'atteindre de façon logique !
Bien à toutes et à tous, on se revoit mardi avec un nouveau poste pas encore sorti du clavier !
I-Cube
Une analyse vraiment bien documentée.
RépondreSupprimerC’est curieux comme nos dirigeants, qu’ils soient religieux ou politiciens, ont une attirance vers les « prophéties apocalyptiques » !...
En fait, c’est bien pratique pour "tenir" les foules, les manipuler, les racketter…
Et là, ils font vraiment fort tout en oubliant le principal : la fin programmée des ressources de la planète.
Pour le phosphore, indispensable à la vie, les stocks sont de trois siècles.
Alors comment allons-nous faire ?...
Mis à part faire de fantastiques sauts technologiques, il n’y a pas de solution.
Aussi, on en a pour deux à trois siècles à voir les technologies, l’Histoire, accélérer en continue...
Mais il y a tellement de civilisations dans la Galaxie qui sont vraisemblablement passées par ce stade que cela ne doit pas être insurmontable.
Repris sur les sites « alerte éthique » :
http://euroclippers.typepad.fr/alerte_ethique/2015/12/mangeurs-de-couleuvres-et-cop21.html
http://www.alerte-ethique.fr/news/mangeurs-de-couleuvres-et-cop21/
Bon week-end à Londres.
Bien à vous !...
Haddock
Oui, oui !
SupprimerSans doute faut-il être "éclairé" pour avoir accès, comprendre et utiliser les textes anciens.
Moi-même, je ne les ai découverts que récemment et vivais parfaitement bien dans leur ignorance !
Et il faut avoir quelles que appétences et du temps pour se plonger dedans...
Mais une fois la démarche faite, vous comprenez effectivement mieux comment d'autres vous manipulent, parfois en toute bonne foi, suppose-je !
Quand le problème du phosphore sera enfin pris à bras le corps pour devenir urgent, ne vous en faite pas, on trouvera les solutions idoines, je n'en doute pas.
Toujours optimiste dans la "condition humaine" et son Intelligence, d'une façon générale.
Ce n'est pas parce qu'on ne sait pas aujourd'hui qu'on ne saura pas comment faire demain, figurez-vous : Et il en a toujours été ainsi !
Le tout c'est de se poser les bonnes questions au bon moment.
Et là, on n'en prend pas encore le chemin : A chaque époque ses phobies, ses lubies, ses folies...
Bien à vous !
Et merci pour le compliment, mais je rappelle que je reprends seulement ce que j'ai lu par ailleurs lors de mon séjour hospitalier, écrit par d'autres...
I-Cube