D’où l’avantage de travailler pour Monaco…
On y croise des personnages très différents, parfois
haut en couleur, parfois d’une discrétion absolue et peu bavards, jusqu’à
l’insignifiance.
Mais il faut se méfier des apparences : Les
étrangers qui ne viennent pas pour y travailler sont en général richissimes et
donc en contact avec les milieux d’affaires et politiques de leur pays
d’origine.
Ils savent tout de tout bien avant que ça ne
« fuite » dans la presse et les médias et se répande dans l’opinion
publique.
Et bien qu’ils tiennent souvent très bien l’alcool,
certains deviennent plus diserts en fin d’agapes festives et « festoyantes »
après les « bonnes affaires » qu’on leur fait faire.
Et, personnellement, j’ai écouté avec
« assiduité » les dires de quelque sommité de passage, quant au drame
qui s’est joué le mardi 24 novembre dernier en Syrie entre un SU 24 russe et
deux F16 turcs. En fait, il y avait deux avions russes, mais l'un a pu échapper aux tirs, pas l'autre.
C’est désormais dans la presse (information déclassée)
après que plusieurs versions contradictoires aient pu circuler en provenance
des deux pays impliqués.
Le Sukhoï Su-24 (code OTAN Fencer) est un bombardier tout-temps à géométrie variable de
première ligne russe produit à environ 1.400 exemplaires. Lorsque les
Soviétiques virent les premières images du F-111 américain, en 1964, ils
prirent conscience du retard qu'ils avaient dans le domaine du bombardier de
pénétration à basse altitude. N'ayant à opposer que de modestes et anciens
Yak-28 Brewer et Iliouchine Il-28 Beagle, ils s'inspirèrent du design de
l'américain pour concevoir le leur.
Et en 1969, en grand secret, le premier Su-24 prenait
l'air. Les Occidentaux n'en entendront parler qu'en 1971. En 1975, il entre en
service et rend déjà visite aux pays satellites du bloc de l'Est.
L’équipage est composé d’un pilote et d’un opérateur
d’armes, assis côte-à-côte dans le cockpit. Mû par deux moteurs Saturn/Lyulka
AL-21F-3A, il a une envergure, voilure déployée de 17,64 m et voilure repliée
de 10,37 m, pour une longueur de 24,60 m, une hauteur de 6,19 m et une masse à
vide de 22,3 tonnes et maximale de 39,57 tonnes.
Il affiche une vitesse maximale de 2.320 km/h (Mach
2,18), pour un plafond de 16.500 m et un rayon d’action d’environ 2.500 km
selon la configuration du vol.
Armé d’1 canon GSh-6-23M de 23 × 115 mm avec 500 obus,
il soulève 8 tonnes de bombes lisses, guidées (laser et TV) et nucléaires, roquettes,
missiles, et nacelle ECM (contre-mesure).
Un bel engin, solide et rustique.
Les General Dynamics F-16 Fighting Falcon turcs qui
lui étaient opposés, fabriqués par General Dynamics (aujourd'hui Lockheed
Martin) date de la même décennie : Premier vol le 2 février 1974, mis en
service à partir du 17 août 1978. Le F-16 est d’ailleurs en 2013 l'avion de
chasse le plus utilisé dans le monde avec, selon une estimation, 2.309
appareils en service en 2012 soit 15 % de l'ensemble des avions de combat dans
le monde.
Le 4.500ème exemplaire a d’ailleurs été
livré en avril 2012 et la production devrait continuer, au minimum, jusqu'en
2017 pour l'exportation.
Il est piloté par un seul homme, et est équipé en monomoteur
(un Pratt & Whitney F100-PW-229) turboréacteur à postcombustion de 7,9 tonnes
de poussée (sans PC – 10,6 avec).
L’avion a une envergure de 9,8 m, une longueur de 14,8
m, une hauteur de 4,8 m, une surface alaire de 27,87 m² pour une masse à vide
de 8,272 tonnes, 12 avec son armement, et est capable de soulever 16,9 tonnes
maximum, pour une vitesse maximale de 2.173 km/h (Mach 2,04) avec un plafond de
15.200 m, une vitesse ascensionnelle de 15.240 m/min et un rayon d’action de 550
km selon le profil de la mission. Cycle court, donc.
Il est armé d’un canon M61A1 Vulcan de 20 mm et de
différents types de missiles, à la demande : Missiles air-air AIM-7
Sparrow, Sidewinder, ASRAAM, Magic 2, AMRAAM, Sparrow, missile Air-Sol
Maverick, missile anti-radar HARM ou des bombes (dont certaines guidées par
laser) ou une, voire deux JDAM (Mk 82. Mk 83, Blu 109 ou Mk 84) ou des
roquettes.
En revanche, il bénéficie de commandes de vol
électrique, d’un affichage tête haute HOTAS, d’un radar AN/APG-66 ou APG-68 à
balayage thermique frontal (FLIR), d’un détecteur de radar ALR-56M, d’un GPS, et
d’une « Liaison 16 » interconnectée.
C’est un avion nettement plus léger, mais multi-rôle commandé
par plus de 20 pays différents, construit sous licence en Turquie, en Corée du
Sud et par un groupe de quatre pays de l'OTAN.
Trois jours après la destruction de l’avion russe par les
deux chasseurs turcs à la frontière turco-syrienne, les récits de l’incident
faits par Moscou et Ankara divergeaient radicalement. La Russie accusait la
Turquie d’avoir délibérément visé son avion en Syrie, ce qu’Ankara dément,
estimant avoir réagi à une incursion dans son espace aérien.
Cet incident aérien, le plus sérieux jamais survenu
entre la Russie et un pays membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique
nord (OTAN), a mis à mal la « grande coalition unique » contre l’organisation État
islamique (EI) voulue par notre « Capitaine de pédalo à la fraise des
bois » de Président, « François III ».
L’avion russe a été abattu au retour d’une mission de
combat. Il volait à une altitude de 6.000 mètres à proximité de la frontière
qui sépare la région turque du Hatay et la région syrienne de Lattaquié.
Les deux pilotes du SU-24 sont parvenus à s’éjecter et
à actionner leur parachute avant de toucher le sol côté syrien. Moscou a
aussitôt dépêché deux hélicoptères Mi-8 pour tenter de les récupérer.
Pris dans des tirs de rebelles turkmènes, l’un des
hélicoptères russes a dû atterrir en urgence et un soldat a été tué au cours de
l’opération. Selon Moscou et des rebelles turkmènes, un des pilotes a été tué
durant sa descente en parachute.
Le second pilote a été récupéré par l’armée syrienne
et a regagné sa base.
Depuis, pour l’état-major turc, l’avion russe a été
averti « dix fois en l’espace de cinq
minutes » qu’il allait pénétrer dans l’espace aérien de la
Turquie. Cette incursion a eu lieu mardi à 9 h 24 et a duré effectivement
dix-sept secondes, selon un courrier adressé mardi au Conseil de sécurité de
l’ONU par le représentant turc. Un second avion, qui volait aux côtés du
premier, a quant à lui pu quitter sauf la zone frontalière, précisait ce
courrier.
« Si nous avions
su que c’était un avion russe, peut-être y aurait-il eu des mises en garde de
nature un peu différente », a déclaré le jeudi le président turc, Recep
Tayyip Erdogan, sur France 24, « on
aurait peut-être pu empêcher autrement cette violation de l’espace aérien
».
Ce qui est un gros mensonge… On va y revenir !
« Il n’y a pas eu de
tentatives de l’avion turc d’établir la
communication ou un contact visuel avec l’équipage russe », a répliqué le général Sergueï Roudskoï, qui a accusé les jets
turcs d’avoir eux-mêmes violé l’espace aérien syrien
pour abattre l’avion russe. Des avions de l’armée syrienne bombardent
également le nord de la région de Lattaquié, tenue en partie par des rebelles.
Ce qui est strictement vrai : Dans le cadre du
mémorandum sur la campagne de Syrie, signé par Moscou et Washington, même que
« François III » en a fait un court détour par Moscou ces derniers
jours, les Russes ont informé les États-Unis et leurs homologues turcs, 12
heures avant, avec tous les détails de la mission du bombardier Su-24, y
compris l’objectif visé et l’heure du décollage.
« Poux-Tine » a pu préciser ainsi
que la Turquie ne pouvait ignorer sa nationalité.
D’autant que pour éviter ce type d’incidents, « une hotline avait été établie entre la
défense russe et turque, mais par la faute de la partie turque, elle n’a
pratiquement jamais été utilisée », a précisé le général Roudskoï.
Ce qui signifie également que les turcs savaient le
déroulé du vol de leur cible, soit directement, soit via l’Otan et/ou les
services américains.
Depuis le début de l’intervention militaire russe,
destinée à soutenir le régime du encore Président Bachar Al-Assad, les
incidents de frontière se sont multipliés entre Ankara et Moscou. Le 3 octobre,
des chasseurs turcs avaient déjà intercepté un avion russe engagé en Syrie qui
avait violé leur espace aérien et l’avaient forcé à faire demi-tour. Moscou
avait alors mis en cause les « mauvaises
conditions météo ». Puis, le 16 octobre, un drone de fabrication russe qui
avait pénétré dans le ciel turc avait été abattu.
Par ailleurs, l’aviation russe a à de multiples
reprises nargué les limites de l'espace aérien européen ces dernières années,
en mer Baltique, en mer du Nord, en mer Noire, et dans l’océan Atlantique…
On se rappelle même que deux navires militaires ont
« fait hippodrome » au large immédiat de Toulon en juin
2014 (et posts suivants)…
Du coup, « Poux-Tine » a dénoncé « un coup porté dans notre dos par ceux qui
soutiennent le terrorisme ». Et le jeudi suivant, il allait plus loin en
dénonçant ceux qui « couvrent le trafic
de pétrole, d’êtres humains, de drogue, d’œuvres d’art et d’armes ». Des
membres du gouvernement russes ont accusé des représentants de l’État turc de
trafiquer du pétrole produit par l’EI.
Monsieur « Air-Dogan », après avoir joué
l’apaisement, a sévèrement rejeté ces accusations et exclu de présenter les
excuses demandées par le patron du Kremlin.
La tension entre les deux pays s’était encore accrue
ces derniers jours, après une série de bombardements russes qui ont visé des
villages de la minorité turkmène (turcophone) de Syrie (en représailles ?),
dont les groupes combattants luttent contre le régime. Vendredi l’ambassadeur
russe avait été convoqué à Ankara pour une mise en garde contre les « sérieuses conséquences » de cette
opération.
Cette offensive vise à repousser la « Division
côtière », l’une des plus puissantes brigades de l’Armée syrienne libre,
la branche modérée des rebelles syriens. Elle a son bastion dans le djebel
Turkman, massif montagneux syrien situé à la lisière de la Turquie. L’opération
revêt une très grande importance pour Damas.
Ces montagnes surplombent le littoral méditerranéen et
le port de Lattaquié, une région vitale pour le ravitaillement du pouvoir
central.
Et le chef du Kremlin a déclaré devant 1.400
journalistes que l’incident pourrait être expliqué, avec délicatesse et
bienséance, par le fait que quelqu’un de la direction turque avait décidé de « lécher les Américains quelque part ».
Et prévenu que si, auparavant, la Turquie volait et
violait impunément l’espace aérien de la Syrie, « après le déploiement par la Russie des systèmes de missiles de défense
aérienne S-400 en Syrie, qu’elle essaie de s’y aventurer à nouveau ».
Des engins anti-aériens de près de 300 km de portée,
supérieurs à ceux qui ont abattu le MH17
au-dessus de l’Ukraine (et posts suivants).
L’opération a été en fait « pré-planifiée »,
parce que, notamment, la mission reçue par le F-16 turc ne faisait pas partie
d’une patrouille de routine le long de la frontière, au-dessus de la région turque
de Hatay.
Une telle mission se fait à des altitudes de 6.000-10.000
mètres pour économiser le carburant, alors que les avions turcs volaient à une
altitude de 2.300 à 4.200 m, derrière la barrière rocheuse des montagnes qui
interdisait aux radars russes de détecter leur progression.
Les deux F-16 turcs ont décollé de la base aérienne
Diyarbakar à 8 h 40, sont restés dans la zone de service aérien entre 9 h 11 et
10 h 26 (l’attaque de l’avion russe aura lieu à 10 h 24), et ont atterri à leur
base à 11 h 00.
Conclusions : 1 – La durée de vol de 2 heures 20
minutes à basse altitude pour un avion de 550 km de rayon d’action, un peu
moins d’une heure de vol à l’économie, ne pouvait être assurée sans un voire
deux ravitaillements en vol des deux avions par un avion-citerne KC-135 R ce
qui tendrait à démontrer qu’ils ne patrouillaient pas seulement dans la zone,
mais que leur mission était bien d’attendre et d’abattre un des deux avions
russes annoncés.
Car, dans la partie syrienne de la frontière, il y a
une chaîne de montagnes avec une altitude allant jusqu’à 1.439 m, tandis que du
côté turc de la frontière, les montagnes ont des pics qui culminant à 2.190 m,
ce qui fait que les radars de la base aérienne russe de Hmeymim, à 140 km de là,
ne peuvent pas détecter des avions volant dans la région turque de Hatay à des
altitudes inférieures à 3.000 m. Le fait que les avions turcs volaient à une
altitude de 2.300 à 2.500 m pour intercepter le bombardier Su-24 russe est forcément
quelle que chose de préparé à l’avance afin de rester sous l’altitude de
couverture radar de la base aérienne de Hmeymim.
Conclusion numéro 2 : L’objectif des Turcs était de ne
pas permettre aux opérateurs de radar russes d’alerter les pilotes du Su-24 de
l’attaque menée contre eux par la chasse turque. Cela explique pourquoi les
pilotes russes ont déclaré n’avoir reçu aucun avertissement de la Turquie. Si,
toutefois, les avertissements avaient été transmis, les Turcs, tout comme
n’importe qui au sein de l’OTAN, savaient que la station de radio à bord des
avions Su-24 ne fonctionnaient pas aux fréquences UHF de l’aviation civile
internationale, et qu’il ne pouvait donc rien recevoir sur ces fréquences.
Les Russes ont établi conjointement avec les
Américains d’autres fréquences communes utilisées par la Turquie dans le cadre
de la coalition anti-EI.
Alors pourquoi les Turcs n’ont-ils pas utilisé ces
fréquences communes comme précédemment ?
Par ailleurs et pour répondre à mon étonnement
primitif de voir un F16 abattre un SU 24, laissant supposer que ce dernier n’a pas d’équipement
de détection, en fait j’ai été démenti en ce que le Su-24 dispose de moyens
modernes d’alerte RWR et de contre-mesures pour les cas où il deviendrait la
cible d’un avion de chasse.
Les antennes des stations d’alerte du Su-24 sont
disposées au niveau des moteurs, sur le fuselage, à l’extrémité des ailes et
sur sa queue. Le Su-24 a un écran SPO-15C pour avertir le pilote, visuellement
et acoustiquement lorsque le module de radiation du radar d’un avion de chasse est
détecté.
Et on m'a indiqué que le SPO-15 C identifie le type de
radar et le type d’avion de chasse en utilisant la mémoire interne (la plupart
des radars des avions américains opérant autour de 10 GHz), indique la
direction de l’avion agresseur en fonction de sa propre direction de vol
(au-dessus, à l’avant, à arrière, sur les côtés), et établit l’ordre de
priorité des contre-mesures pour chaque menace.
Le système défensif est contrôlé par un ordinateur
(BKO-2 Karpaty) qui contrôle les contre-mesures de brouillage actif dans le
spectre radar avec une station SPS- 161/162, de brouillage passif dans le
spectre radar en lançant des paillettes et des leurres thermiques avec deux
dispositifs APP-50A, efficaces contre les ogives de missiles guidées par infrarouge.
Dès lors, le principal mystère de cet événement est
l’impossibilité d’utiliser les contre-mesures (leurres thermiques) de la part
des pilotes de l’avion Su-24, après le lancement du missile par les F-16 turcs.
La raison pourrait être due à l’absence d’alerte de
l’irradiation radar des avions de chasse F-16 turcs. Les pilotes de chasse
turcs ont dû éteindre leurs radars et sont restés en observation.
Bien que, dans la première partie de la journée, il
n’y ait eu aucune mission de bombardement de la coalition anti-EI, il a été
signalé dans la région deux avions E-3 AWACS (un américain et un saoudien) qui
eux voient tout sur des milliers de kilomètres.
Conclusion n° 3 : En plus de diriger l’interception
des F-16 turcs, un des avions E-3 AWACS aurait eu la tâche de recevoir et de
brouiller le réseau de guidage et d’alerte du bombardier russe pour éviter
d’alerter le pilote de l’avion Su-24 visé.
L’E-3 AWACS avait également la possibilité de
transmettre la situation radar aux F-16 turcs à travers la ligne de données « liaison
16 » (montée sur les avions de l’OTAN). C’est ce qui aurait permis aux
pilotes turcs de localiser leur cible, la suivre et l’abattre, sans avoir été
détectés par le radar à bord du bombardier russe.
Les ogives de missiles guidés par infrarouge des
avions de chasse sont reliées au sol et, pendant le vol, le casque du pilote
émet un bip indiquant le cadrage automatique de la cible, sans besoin de radar.
L’avion Su-24 volait de l’est vers l’ouest, à une altitude de 5.800 m, tandis
que les avions de chasse turcs volaient du nord au sud, à 2.500 m, pour
l’intercepter comme précédemment indiqué. À cette heure-là, le soleil était au
sud-est.
Dans cette configuration de vol, les F-16 turcs ne
pouvaient pas abattre le bombardier russe, parce qu’ils volaient à 3.200 m,
c’est-à-dire en-dessous de la cible, avec le soleil en face, et les moteurs du
Su-24 ne se trouvaient pas en face des avions turcs.
Le missile air-air dirigé par faisceau thermique lancé
par le F-16, pouvait en effet être dirigé vers le soleil qui est une forte
source de chaleur.
Conclusion n ° 4 : Un avion E-3 AWACS a dirigé les avions
de chasse turcs pour se positionner à l’arrière du bombardier russe, sachant
que par cette manœuvre, le F-16 pénétrait dans l’espace aérien de la Syrie
pendant moins d’une minute.
Cependant, la Turquie continue d’affirmer qu’elle
n’est pas coupable dans l’attaque contre le Su-24 en Syrie et que l’erreur
appartiendrait au pilote russe.
Ce qui est partiellement vrai : La trajectoire de
l’avion russe traverse pendant quelques secondes, environ 17, un
« décrochement » vers le sud de la frontière turque, au niveau de
« l’enclave Topraktutan », là où les russes prétendent follement
qu’il a fait un crochet avant de rattraper sa route vers l’ouest, avant d’avoir
été abattu.
Autrement dit, le « shoot » contre l’avion
russe n’était rien d’autre qu’un acte de rétorsion, sinon un véritable
guet-apens !
Alors quid ? Pourquoi tout ce foin et ces russes
décédés ?
Eh bien la Turquie et son régime rappellent tout
simplement de la sorte que le fret aérien russe venant ravitailler la base de
Lattaquié devra passer par la mer Caspienne, l’Iran et l’Irak et non plus par
la route directe au-dessus de leur territoire et que jusqu’à présent, la voie
maritime la plus courte reste sous contrôle turc à travers le détroit du
Bosphore.
Idem pour les réseaux routiers, peu usités.
Ou alors la Russie devra faire venir son intendance
par Gibraltar depuis les mers septentrionales ou par l’espace aérien grec.
Ce qui évidemment ne plait pas trop du côté du
Kremlin.
Le reste, c’est que « manipulation » et
« propagande ».
Mais au moins, je sais désormais pourquoi un petit F16
a pu abattre un SU24… dans son dos (d’où les mots relatifs au coup de poignard
de « Poux-tine ») et par le travers.
Ce que je ne comprenais pas trop jusque-là.
Merci à « mon Boss » monégasque pour ce
coup-là !
Merci pour ce récit très intéressant !!
RépondreSupprimerLe "suivi/triangulage" par AWACS était également annoncé dans divers média ( http://www.voltairenet.org/article189576.html - http://www.liveleak.com/view?i=588_1449008088 ).
Je sais, c'est paru dans plusieurs médias, dont Le Monde qu'il m'arrive de recevoir...
SupprimerEn fait, votre article ressemble étrangement à celui là : http://www.voltairenet.org/article189723.html
RépondreSupprimerPeut-être avons-nous les mêmes sources, ce qui est probable.
SupprimerEt les grandes lignes ont été confirmées par plusieurs médias dont Le monde, qu'il m'arrive, comme je viens de le dire, de recevoir aussi !
Voltaire, faut que j'aille voir ça : Un site du sulfureux Ménard, si je ne m'abuse...
Confirmation : Mon "indic" était aussi Roumain ... ou Bulgare, je ne sais plus, mais pas Russe !
RépondreSupprimerMoi, je l'ai vu vendredi soir précédent.
Alors "manip" ou information ?
J'opte pour la seconde hypothèse dans la mesure où j'avais pu trouver d'autres sources "ouvertes" plus tard, notamment dimanche et surtout lundi.
Le billet cité est plus complet que le mien avec des cartes et des photos explicatives, je le reconnais, mais ce n'est pas tout-à-fait le même, loin de là.
Les cartes du site du Monde étaient plus complètes et expliquent encore mieux "la trajectoire" des 2 SU24 russes, alors même que la version que j'ai eue portait trace du "faux" détour autour de "la poche de Topraktutan", absolument invraisemblable, surtout en vol aux allures transsonique.
En revanche, le billet de Voltaire date du mercredi 23 décembre, comme le mien : Mais le mien, pour qu'il soit apparent en ligne à 6 heures du matin, il faut qu'il soit en ligne au moins la veille au soir... Car il m'arrive aussi de dormir.
Donc le 22.
Et je crois avoir fait "la manœuvre" lundi ou mardi (21 ou 22) : En général, j'ai un peu de temps juste avant midi (la pause "déjeuner-apéro-obligatoire" !)
Convergence ou "copitage" ?
Avec mes soucis internet actuels (il y a plus de 1.500 logiciels espions et autres indésirables qui ralentissent le serveur parigot dont je me sers pour tout ce qui concerne "I-Cube", et ce pour "dérouter" un peu les polices politiques de Gaulosie et d'Italie voire américaines, et que je suis en train de nettoyer sur place à la toile émeri et au karcher) je ne peux pas vous dire ce qu'il en a été réellement.
On va opter pour la "convergence" d'informations ouvertes !
Notez qu'il était temps qu'on n'y voit plus clair, non ?
Bien à vous "anonyme" pour ces renseignements : Je ferai "plus gaffe" des ressources d'autrui, à l'avenir, (il y a des logiciels pour ça) même si je ne peux pas tout surveiller non plus.
I-Cube
@ I-Cube
RépondreSupprimerLes Turcs ont « joué aux kons », et en plus avec les Américains !...
Il va falloir qu’ils se calment !...
Parce que Daesh est déjà un très gros problème à résoudre, et si la première puissance de la planète joue à la guerre, et fait n’importe quoi au risque de faire monter la pression, cela va être encore plus difficile et risqué !...
On rendre dans un domaine inconnu avec des risques d’emballement, d’embrasement, considérables.
Une époque de tous les dangers…
Mais tout le monde fait n'importe quoi dans la région et ce depuis des décennies et l'arrivée des colons juifs en Palestine...
SupprimerQuant aux turcs, pour le moment, ce sont eux qui supportaient seuls l'afflux de réfugiés. Les turkmènes, ça va, mais les Kurdes et les autres, non !
Là, la frontière reste fermée.
Et quand ils passent, ils sont priés de dégager de là et aller au moins jusqu'en Grèce...
Et l'UE qui paye pour qui les gardent...
Alors que eux veulent rentrer dans l'UE depuis des années... et sont en train de faire sombrer ce projet-là...
Jouer au kon, ils n'ont tous plus que ça pour faire parler d'eux, alors avec les russes ou les américains pourquoi pas, finalement ?
Bien à vous !
I-Cube