Fin des «
concours anglais ».
Avertissement : Vous l’aviez compris, ceci n’est qu’un
roman, une fiction, une « pure construction intellectuelle », sortie tout droit
de l’imaginaire de son auteur.
Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des
actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie
lactée (et autres galaxies), y compris sur la planète Terre, y est donc
purement, totalement et parfaitement fortuite !
Pas fini, parce qu’une banque nationale, s’est porté acquéreuse des
reliquats d’actions comme d’un « porte-nom » qui se révélera plus tard être un
major français des spiritueux, acquéreur de 33 % pour 3,5 millions d’euros.
Encore une bonne affaire, qui valorise alors la boutique des McShiant au
prix discounté de 9,48 M£ au moment du rachat, qui est aussi accompagné d’un
fauteuil d’administrateur mais surtout d’une nouvelle ressource de commercialisation
des flacons & fûts de la distillerie, avec en plus l’usine à puces dans la
corbeille dont ils n’ont rien à faire car ce n’est pas leur métier.
Lady Margareth pourra continuer à faire ses plans sur la comète et sa sœur
aînée diriger l’ensemble.
Paul, au passage encaisse une plus-value d’1,33 M€ !
Résultat des « concours anglais », Paul se retrouve à la tête d’une «
puissance de frappe » qui lui permet d’autofinancer totalement l’acquisition du
« Château-sur-cher », plus le local du Kremlin-Bicêtre et beaucoup de
menue-monnaie pour la suite en à peine quelques mois.
Pour un chômeur, viré salement il y a à peine 10 mois, un beau retour en
première ligne.
Et plusieurs conséquences à venir après l’été 2011 :
1 – Paul n’a plus de souci d’argent depuis un moment. En revanche, avec le
nouvel actionnaire minoritaire en place, il ne pourra plus réitérer son
opération de ventes festives de « flacons numérotés ».
Pas grave, il en fera d’autres avec du Cognac vers les USA et
quelques-unes avec du Bourbon américain importé en Europe pour faire du « troc
» à échéance connue de lui seul : Encore quelques occasions d’arrondir ses fins
de mois.
Un « agent devenu majeur » en très peu de temps qui déclinera des
opérations similaires sur d’autres campus, réputation de notoriété
internationale en poche.
Même si ça n’a pas toujours été facile, notamment quand il s’est laissé
convaincre de laisser « ses équipes » tourner toutes seules à l’occasion de sa
route des « trois-caps » sur le Lisbeth.
Une ânerie à ne pas réitérer.
Mais il avait tellement envie de n’être nulle-part perdu au milieu des
océans en furie pour se nettoyer l’esprit et se consacrer au « Nivelle 002 »
entre les manœuvres du bord…
Et puis, il fallait donner le change à Trois-Dom, Scorff et « Monsieur
Albert » dans l’opération « Lacuistre »…
2 – Lady Joan se méfiera de Paul pendant très longtemps : Elle a eu le
sentiment de s’être « faite avoir » par Paul dès le jour où il a rapatrié ses
fonds sur le continent, pensant pouvoir lui vendre un mandat de gestion de ses
avoirs sur un de ses trusts exotiques, avec l’attrait de l’exonération d’impôt.
Or, comme il a besoin de ses fonds pour ses acquisitions immobilières et
financer ses « barbouzeries », elle n’a vu que passer l’argent sous son nez.
Toutefois, l’exonération fiscale, Paul en devient « sensible » : Sur plus
de 9,9 millions d’euros de gains dans l’année, le fisc français lui en piquera
définitivement la moitié au titre de l’impôt sur le revenu, ISF, CSG et autres
billevesées en 2012 !
Pas de quoi rester sur la paille, mais pas de quoi en rester de marbre
définitivement non plus.
En fait, de quoi devenir durablement extrêmement vigilant par la suite :
Ce qui était une opération « pour rendre service » aux ladies McShiant dans la
détresse à l’origine, s’est traduite par un racket épouvantable en comptant les
taxes et droits de circulation initiaux de 7,16 M€ sur un « business total » de
près de 17 millions TTC.
« Faites des affaires » qu’ils disent, il en restera toujours quelque
chose !
Même si ce n’est pas proportionnellement grand-chose !
Mais bon…
3 – Les affaires des McShiant seront reparties avec de nouveaux débouchés
et c’est tant mieux : C’est finalement ce qui manquait le plus.
L’acquéreur de la « minorité de blocage » aura aussi fait une « bonne
affaire » par l’intermédiaire de son « banquier-faux-nez » : Grâce au réseau de
distribution mondial, les ventes des liqueurs « McShiant » exploseront.
Et ce qui valait 7,5 M£ pour le fisc anglais au moment du décès du grand-père,
valorisé 9,48 M£ neuf mois plus tard, vaudra 12 puis 15 M£ dans les années
suivantes.
Au point que plus tard, ce sont les sœurs McShiant qui souhaiteront
racheter les 10 % de Paul avant que ça ne flambe définitivement.
Ce que Paul consentira à faire fin 2012 après de longs (ébats et) débats :
On ne peut pas non plus valoriser une boîte indéfiniment quand elle explose
dans ses propres murs.
Mais c’est une autre histoire.
4 – Paul se retrouve avec sur les bras son local du Kremlin-Bicêtre où il
a fait déposer les « Machines de Lord McShiant », et un hôtel-restaurant dont
il n’a que les murs au bord du Cher, animé par l’ineffable « Mylène-aux-fourneaux »
se déguisant à l’occasion en « mère-maquerelle » à touristes.
Elle ne paiera pas souvent son loyer tant qu’elle n’aura pas fini de
rembourser les premières annuités de remboursement d’emprunt nécessité par la
reprise du fonds et les travaux subséquents dits de « première-installation »,
mais au moins elle est loin et ne vient plus lui piétiner les pieds dans son
loft parisien vraiment trop étroit.
5 – Paul, qui a à faire face à des imprécateurs qui ne financent rien des
activités « barbouzardes » qu’ils lui commandent, coincé entre des « agents »
toujours plus gourmands et la hausse perpétuelle des budgets prévisionnels au
moment de passer aux actes, finalement, n’éprouvera aucune difficulté de
trésorerie jusqu’à la fin de toutes les opérations envisagées depuis la fin
2010 et même delà.
D’ailleurs, ce n’est plus son souci, puisqu’avec en plus une carte «
VIP-Alcools-forts » notoirement connue en poche, il se fournit d’une excellente
« couverture » qui ne plait pourtant pas trop à « Monsieur Albert » pour toutes
« nouvelles affaires ».
Carte qui ne sert pas à grand-chose dans les pays d’essence musulmane et
qu’il échangera volontiers contre celle de « VIP-des-technologies » françaises
fournie par Dassault-Aviation, à l’occasion de quelques déplacements «
commandés ».
Le seul inconvénient vraiment mineur d’user de cette dernière, c’est que
les déplacements aériens sont faits en avion de la flotte, des Falcon,
multipliant parfois les escales insipides, avec des équipes de « fêlés des
ailes » qui connaissent sur le bout des ongles ses exploits et mérites.
Alors que sur les avions de ligne des grandes compagnies, l’équipage se
présente pour quelques autographes, la visite du cockpit devient traditionnelle
et il est choyé comme un bébé par des hôtesses souvent très accortes.
Dommage qu’elles se prétendent en général mariée et fidèle en épousailles…
Quoique…
Mais ce sont aussi d’autres histoires !
6 – Enfin, grâce à ses acquisitions foncières, il peut inviter à déjeuner
Florence Chapeuroux à Paris en février et lui confier l’aménagement des locaux
du Kremlin-Bicêtre, puis un peu plus tard ceux du « Château-sur-Cher ».
C’est que le bâtiment où Mylène installe ses fourneaux est inscrit à
l’inventaire supplémentaire du patrimoine national et qu’elle va pouvoir « se
payer » la tête des architectes des monuments historiques dans le budget
convenu, à les faire tourner en bourrique.
Bien sûr, Mylène n’apprécie pas vraiment sa présence, se doutant bien que
Paul et elle n’ont pas que des relations professionnelles : Elle défend
toujours son « antériorité » becs et ongles, on peut même dire « griffes et
crocs », puisque leur relation date de l’époque du « Newvox », où Paul n’était
qu’un ado précoce, pour s’être renouée seulement en 2004, alors qu’elle était
vraiment en déshérence professionnelle et affective.
Même si elle a toujours été consentante aux frasques de Paul, tant qu’il
revenait.
D’un autre côté, elle conçoit bien qu’elle n’a plus l’âge de fonder un
vrai foyer, auquel aspirera tôt ou tard son protégé avec une « plus jeune » :
C’est dans le cours naturel des choses.
Mais revenons aux suites du déroulé de ce récit.
Alors que la crise continue de faire sentir ses effets tout autour du
globe, les « marchands d’argent » spéculant sur un éclatement de la zone euro
en « tendant » les taux des dettes publiques de façon différenciée d’un pays à
un autre, Paul vaque à régler ses urgences après être « rentré dans la légende
» comme le souhaitait l’amiral Morthe de l'Argentière.
Jamais Paul ne saura si celui-là jubilait de son succès ou s’il avait
parié une quelconque bouteille sur son échec.
Il n’empêche entre les dernières négociations avec Lady Joan portant sur
les titres de l’Incorporated McShiant, le « rentre-dedans » de Beauty (d’EADS),
les contacts avec la « bande à Dassault », il faut aussi noter notamment le
déboulé, il n’y a pas d’autres mots du « Cousin Lev », et d’Almont.
Ce dernier a même pu entraîner dans son sillage et jusque dans des bureaux
de la Défense, quelques industriels, hormis Richard Branson qui a snobé
plusieurs réunions de travail.
Les russes eux-mêmes par l’intermédiaire d’émissaires de l’industriel
Mikoyan-Gourevitch ont débarqué tout droit de l'usine « Lukhovitsky Machine
Building », accompagné de quelques universitaires reçus dans les locaux de
l’école polytechnique pour l’occasion, et il a bien fallu faire face.
Et le « BDE » local, après le coup des bouteilles « collector » a été ravi
de prêter main-forte.
Mais d’abord et aussi faire la compta, solder les opérations de vente de
flacons vis-à-vis du Trésor français, tel un Kronos bouffant ses enfants et le
fruit de leurs entrailles.
Ensuite virer Schmouller sans ses « avantages acquis » : Il a suffi pour
ça de valider les dits avantages en rajoutant une période de présence
obligatoire de 6 mois.
Simple et efficace.
Il ne les avait pas, il est reparti sans rien, pas même sa Mercédès de
fonction !
Et là, contrairement à ce qui était normalement prévisible, même les
minoritaires ont voté à l’unanimité pour la nouvelle organisation : Le vol
extraordinaire du « Nivelle 001 » ayant comme par magie aplani toutes les
réticences et difficultés antérieures.
Et de pouvoir ainsi remodeler l’organigramme « à la main », avec la
disparition de la fonction de DG, qui sera remplacée plus tard par celle de «
Secrétaire général ».
La nuance des mots, n’est-ce pas, qui ne recouvrent pas exactement la même
chose : Un secrétaire, s’il détient tous les secrets, il ne décide jamais en
direct.
Et c’est mieux ainsi, rendant à Isabelle la main sur les « arbitrages ».
D'ailleurs, Paul se décide à en embaucher une, de secrétaire générale,
pour son propre compte, tellement ses « affaires » partent en tous les sens et
qu’il n’a pas vraiment le temps de s’en occuper comme il conviendrait.
À ce moment-là, il faudrait créer une SAS, y domicilier les picaillons qui
traînent ici et là pour mieux gérer l’ensemble, s’occuper des acquisitions
foncières pour les finaliser, des travaux à venir pour remettre en selle
Mylène, arranger les locaux de la banlieue-sud pour en faire des bureaux à peu-près
présentables et vivables, rapatrier les machines léguées par Lord McShiant dans
les sous-sols, suivre de loin l’évolution des ruines de la fondation Risle,
poursuivre et organiser la cession des parts de « l’incorporated », etc. etc.
D’autant qu’il lui faut aussi récupérer sa fugitive, envisager, de se
déplacer ici et ailleurs : Il ne peut décidément pas tout faire en même temps.
Alors il jette son dévolu sur Barbara, la « grognasse RH » d’EADS qui
l’avait tant énervé.
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