COP21 & Fed
La semaine
dernière, tout le monde saluait « l’accord de Paris » dans la liesse
des « tournants historiques » … global !
Et puis la Fed a
annoncé, ce que nous avions anticipé de notre côté – et même annoncé il y a
plus de trois mois –, une augmentation de ses taux de base de … 0,25 % !
Autant dire rien,
mais c’est déjà infiniment plus que 0 !
Et ce sera partie
remise d’ici le mois de juin, ne vous affolez pas de voir votre épargne être
rémunérée si peu…
Dans la foulée,
elle a pu nous indiquer que son « bilan », à savoir la totalité de
ses actifs, qui était de 700 milliards il y a quelques années et est passé à
plus de 4.500 milliards depuis peu, ne dégonflerait pas : Elle ne « stérilise »
pas ses créances.
Autrement dit, la
masse monétaire en circulation américaine ne faiblira pas.
En revanche, elle
devrait rapporter un peu plus que rien.
Magnifique,
n’est-ce pas ?
Quant à la BCE,
elle rachète des créances en pagaille et ses taux restent négatifs : Il
s’agit de soutenir une croissance qui n’existe toujours pas – avec pour
corollaire un taux de chômage qui fait du surplace – alors même qu’au Portugal,
une seconde banque est menacée de faillite et qu’en Italie, 4-petites banques
sont sauvées in extremis de la
déconfiture par un mécanisme de défaisance similaire au CDR (Consortium De Réalisation)
qui a reçu en héritage du Crédit Lyonnais ses actifs pourris, à charge de les revendre
rapidement à vil prix (dont la créance « Tapis » qui n’en finit pas
d’être révisée devant les tribunaux et qu'il va « consolider » sur le terrain politique, comme au temps où tout lui réussissait...), histoire de sauver à la fois l’outil, les
emplois et les dépôts des clients : Une belle mécanique où le
kon-tribuable a fait l’avance.
Je vous signale
d’ailleurs et en aparté, que les règles vont changer au 1er janvier
suivant : Il s’agit de la « Directive européenne sur le redressement des
banques et la résolution de leurs défaillances » (Bank Recovery and Resolution
Directive). D’abord expérimentée à Chypre où les comptes des déposants ont été
largement siphonnés, la mesure est désormais applicable en « Gauloisie-soce »
depuis le 20 août dernier.
Elle est passée en
douce par ordonnance.
Imaginez le tapage
si une loi était venue en débat devant le Parlement !
Depuis que les gaulois
ont mal voté en rejetant la Constitution européenne par référendum, il n’y a
plus de référendum et plus de débat sur les choses inéluctables.
Cette directive,
que le pouvoir socialiste sans demander l’avis de la représentation nationale,
a été avalisé dans la torpeur de l’été pour entrer dans le droit national,
entre le bronzage à la plage et les préoccupations de la rentrée, et prévoit
qu’en cas de « défaillance » d’une banque, quelle que soit sa taille,
les actionnaires, puis les obligataires et en troisième lieu, les déposants de
plus de 100.000 euros devront supporter les pertes dues à la mauvaise gestion
de leur banque.
L’argent public ne
pourrait venir renflouer les banques qu’en quatrième et dernier recours.
On notera que dans ces
deux derniers cas de figure – déposants, argent public –, les banques sont
protégées des conséquences de leur mauvaise gestion au détriment des déposants
ou des contribuables, qui, si le recours aux actionnaires, aux obligataires et
aux déposants n’est pas suffisant, devront quand même mettre la main à la
poche.
Donc, quoiqu’il
arrive les banques ne feront plus banqueroute. Seuls leurs clients pourront le
faire.
Dormez donc
tranquille en préparant votre dinde aux marrons et les petits-cadeaux au pied
du sapin pour votre « nichée », votre argent est vraiment bien
protégé !
En deçà de 100 K€.
Le reste, n’est-ce
pas… demandez donc aux chypriotes !
Oui, mais bon
alors, si les taux de base augmentent aux USA, le dollar devrait augmenter,
l’euro s’effondrer, la rente pétrolière et produits de l’énergie augmenter,
l’or être vendu, les actions perdre de leur superbe, le marché obligataire s’effondrer,
non ?
Eh bien non, hors la chute des marchés vendredi soir juste avant la clôture (on commence le ménage du « window-dressing » avant la trêve des confiseurs), en fait, pas
tout-à-fait : Des évolutions rapides à suivre !
Le charbon et le
pétrole sont certes orientés à la baisse, tout comme les obligations (et les
bourses de Bahreïn et des EAU), alors que les énergies renouvelables, les
technologies nouvelles (mais pas trop les « bio ») le sont à la hausse…
Et tout le reste
augmente, même les valeurs portugaises et italiennes.
C’est que les
marchés financiers commencent aussi à interpréter l’accord de Paris pour ce
qu’il est : Le signe qu’un modèle économique basé sur les énergies fossiles
n’est plus compatible avec un scénario d’augmentation de la température globale
de moins de 2° C. Et encore moins de 1,5° C, l’objectif affiché du texte
adopté.
Tous les acteurs de
la COP ont signalé la présence d’acteurs financiers majeurs à Paris, non
seulement dans les événements externes mais aussi dans la zone consacrée aux négociations.
Et cette présence
témoignerait du basculement rapide, même s’il reste encore minoritaire, d’une
partie du secteur financier.
Des acteurs qui
anticipent la fin des énergies fossiles et l’ascension des renouvelables. 48
heures après l’accord de Paris, « Peabody », le géant américain du charbon, a perdu 13 %
de sa valeur boursière. Sur un an, cette chute est de … 93 % !
Le même jour
l’indice Mac Global Solar Energy qui, comme son nom l’indique, sélectionne des
compagnies liées à l’énergie solaire, a vu sa valeur bondir de 5 %.
Les marchés
financiers, en particulier américains, ont donc enregistré le message envoyé de
la COP 21.
Car il est entendu qu’à
la fin du siècle, la planète doit être neutre en carbone. Et compte tenu de
l’effort colossal à fournir, cela ne concerne pas seulement la finance verte,
la niche vertueuse du secteur : « Il
s’agit bien de faire basculer toute la
finance » a rapporté un analyste de la CDC.
Toutefois les
acteurs financiers sont toujours plus nombreux à mettre un prix sur le risque
carbone sans disposer d’un prix du carbone universel.
Ainsi Pascal
Canfin, futur directeur du WWF France, explique que les entreprises et les
investisseurs avancent sans avoir besoin d’une telle harmonisation. « Le prix du carbone doit être différencié
selon les zones géographiques et les secteurs pour avoir vraiment de l’effet.
La coalition « We mean business » estime que 75 % de l’économie
mondiale sera couverte par une tarification du carbone en 2018.
Cela prend des formes aussi variées que la taxe charbon
en Inde, le (futur) marché carbone en Chine ou d’autres dispositifs
règlementaires sur le charbon comme aux États-Unis. C’est un bon moyen de
mesurer la transformation en profondeur de l’économie »
conclu-t-il avec espoir.
Une dynamique
également relevée par un gérant de fonds spécialisé. Selon lui, cette
importance croissante du prix du carbone, couplée avec l’effet de l’accord de
Paris devrait « donner une impulsion
vigoureuse au développement des technologies de l’environnement ».
Au moment même où
l’État Français remet la main sur les activités nucléaires
« sensibles » ou « stratégiques », sensiblement « neutre »
en termes de CO2.
« Le succès de l’accord repose sur un
investissement significatif et durable dans les technologies vertes et depuis
quelques mois, nous avons vu des estimations encourageantes », prétend-il.
Selon l’Agence
Internationale de l’Énergie notamment, entre 8.000 et 14.000 milliards de
dollars (soit 550 milliards $ par an, pas de quoi rester insensible)
seraient investis au niveau mondial d’ici 2035 pour répondre à la demande
croissante et pour atteindre les objectifs de dé-carbonisation.
« Au final, cela devrait faire croître
l’utilisation des énergies renouvelables à près de 60 % des sources mondiales
d’énergie, l’utilisation des énergies fossiles tombant à 40 % ».
Trois axes appuieraient
ce chamboulement : Le premier consiste à expliquer que c’est dans l’intérêt de
leurs business aux chefs d’entreprises qu’il faut agir. Les études démontrent
que les entreprises qui favorisent des politiques climatiques ambitieuses
obtiennent un meilleur retour sur investissement.
Il y a donc un vrai
intérêt commercial.
Le deuxième
concerne le « risque réputationnel » dû aux positions des entreprises
vis-à-vis du changement climatique. Certaines entreprises ont perdu beaucoup
d’argent à cause de positions climato-sceptiques.
Le troisième moyen
est l’engagement actionnarial des investisseurs.
Ceux-ci demandent
de plus en plus aux entreprises qu’elles anticipent les difficultés d’un monde
où le réchauffement serait maintenu en-dessous de 2° C.
En commençant par
les entreprises pétrolières. On peut citer en exemple le groupe d’investisseurs
appelés « Aiming for A » qui a demandé aux conseils d’administrations
de Shell et de BP d’être plus transparents quant à leurs évaluations du risque
carbone lié aux changements climatiques. Et, fait aussi intéressant que rare et improbable,
les conseils d’administration de Shell et de BP ont soutenu ces résolutions !
On vous l’avait
dit : La pression de la société civile est aussi un moyen pour les
entreprises de prendre des engagements plus ambitieux comme beaucoup l’ont fait
au Bourget.
Et c’est en
cours : Le « monde d’après » ce met enfin en marche, par petites
touches pour l’heure, mais de façon anticipée et de plus en plus ferme.
C’est quand même
assez étonnant que cela puisse se baser uniquement sur un
« mensonge-scientifique » global !
Car n’oubliez pas
non plus que l’augmentation globale avérée de la température de la planète
depuis le début de l’ère industrielle n’est que de + 0,8° C.
Le reste n’est que
pures spéculations pour la plupart mal étayées et au moins approximatives, sur
un plan scientifique.
Mais il suffit
peut-être d’y croire pour mobiliser les énergies et plonger l’humanité dans une
sorte d’âge-glaciaire qui n’est même pas envisagé.
Et là, je ne vous
dis pas les conséquences…
Et on va voir apparaître progressivement de nouvelles solutions pour produire de l’énergie en quantité quasi-illimitée, non-polluante et presque gratuite !...
RépondreSupprimerJuste l’exemple des centrales au thorium :
http://energieduthorium.fr/
Et celui des mini-centrales à fusion nucléaire de Lockheed Martin :
http://www.lockheedmartin.com/us/products/compact-fusion.html
Effectivement, le monde d’après apparaît et il va apparaître de plus en plus vite et bouleverser profondément nos vies.
Et les marchés de vont pas tarder à « sentir le vent tourner »…
Bien à vous
Haddock
C'est à peu près ce que je soutenais le week-end dernier, sans, apparemment, convaincre mes "boss & clients de mon boss" réunis autour d'une table sous les sapins de Noël décoratifs de la cité (année "russe" oblige sur le Rocher), mais en d'autres termes.
SupprimerLe raisonnement est simple : Les pays producteurs de pétrole, dont l'OPEP ne représente plus que 30 % des volumes, ouvrent en grand les vannes, y compris aux USA qui en devient exportatrice, y compris en mettant en vente - à bas prix - les réserves stratégiques, ce qui signifie qu'il se passe quelle que chose de plus néfaste pour l'industrie pétrolière que la simple volonté géostratégique (immensément coûteuse)de mettre à bas les économies des pays producteurs.
Tous bradent et les prix s'effondrent d'autant mieux que la "reprise" n'est pas là.
Vous suivez comme moi l'indice "Baltic" du trafic maritime mondial qui aussi s'effondre, plus lentement, et moi celui de la balance courante des import/export de mon pays, qui s'effondre aussi malgré le gros des importations de pétrole et de gaz à bas prix et les fortes exportations de matériels militaires (qui commencent à être payées) : Il n'y a rien à faire, on s'épuise à chercher de la croissance tous azimuts, mais pour des prunes.
Seuls les anglais progressent grâce à leur industrie financière.
Ce qui veut dire, si l'on "brade", c'est que des "alternatives crédibles" vont émerger rapidement pour la fourniture d'énergie : Vous en citez deux, alors qu'il y a moins d'un an, on se bousculait encore sur les gisements de schiste.
Là, c'est terminé, les grandes compagnies, y compris notre national "Total", ferment les puits et arrêtent même les campagnes de prospection...
Conclusion logique et unique : La "révolution" est en marche avec de sérieux espoirs de débouchés !
Et une avance technologique des Cie Américaines.
Regardez, même Areva, notre champion du nucléaire, va se faire choper par le Trésor pour être protégée, parce que eux sont en retard avec la filière de troisième génération de réacteur : Jugé à côté de la plaque !
D'ailleurs, mes potes ingénieurs de la boutique ne comprennent pas pourquoi la direction n'a toujours pas orienté la R&D vers ces nouvelles filières...
Autistes !
L'avenir c'est le thorium (et Bill Gates est entré sur ce marché) ou la "micro-fusion", l'E-Cat et autres, avec Lockheed Martin, un avionneur-motoriste (il faut le faire, non ?).
On est donc au seuil d'une rupture, à peu près au stade des essais en laboratoires qui sont en phase de validation, ce qui veut dire qu'effectivement, "Baraque Au-bas-Mât" peut aussi avancer sur les objectifs de la Cop21 en termes d'émission de CO2.
Pas trop vite, mais clairement "oui" !
Même les chinois et les indiens font tourner des centrales expérimentales au thorium, ou en voie de l'être, selon leur degré d'avancement, qui se retrouve d'ailleurs dans leur calendrier respectif de "décarbonisation" de leur économie et industrie respective, tel qu'émis entre les lignes à la COP21.
Fabuleux.
Et c'est là que c'est très drôle, dans l'affaire du réchauffement climatique, quand dans la COP 22 ou 23, on va devenir encore plus vigoureux dans les objectifs d'émission des polluants gazeux, et d'un autre côté avoir des réacteurs en nombre infini d'ici à 10 ans qui vont produire de l'énergie qui ira se disperser dans l'atmosphère, donc favorisant un accroissant la température générale de la planète !
Là, pour de vrai... mais en termes de siècles.
J'avoue que la perspective m'amuse au plus haut point !
Bien à vous !
I-Cube
En cherchant un peu, on trouve tellement de documents sur les centrales au thorium, les centrales à fusion nucléaires de Lockheed Martin, sur l’E-cat, que l’on est quand même surpris qu’il n’y pas une large info faite auprès du public sur ces technologies.
SupprimerLa raison est simple : elle tient au risque d’effondrement boursier de toutes les valeurs des industries pétrolières, gazières, nucléaires, s’il y a une prise de conscience générale du public.
Les actionnaires se dépêcheraient de se débarrasser immédiatement des vieilles valeurs qui n’ont aucun avenir.
D’où le mutisme de la COP 21 et son « noyage de poisson » du réchauffement climatique.
Pas la peine de provoquer une panique financière planétaire !...
Elle viendra suffisamment tôt !...
Aussi, les milieux d’affaires bien informés vont liquider tranquillement ces actions avant qu’elles ne valent plus rien.
Ce qui permettra d’avoir des fonds pour développer les nouvelles technologies…
Quant au « Baltic Index », il n’a pas fini de s’effondrer : les flottes planétaires de pétroliers, de méthaniers, sont bonnes pour la casse…
Mais je suis extrêmement surpris de voir la passivité de nos X, Mines, Ponts, à la tête d’Areva, et qui sont incapables d’anticiper et d’accompagner le changement !...
Ils semblent comme tétanisés, incapables de réagir, alors qu’il est urgent de changer de cap…
On a la même chose avec les « affaires ».
Une réelle incapacité à voir la réalité et à réagir.
Oui !... de l’autisme… une fois de plus… et les conséquences seront dramatiques pour notre industrie, et sa place dans le monde, s’il n’y a pas une rapide et importante remise en cause des stratégies adaptées au « monde d’avant ».
Finalement, toutes ces technologies vont permettre à l’humanité d’avoir une énergie non polluante, illimitée, mais en réchauffant l’atmosphère pour de bon, même très légèrement.
Mais elles permettront aussi, un jour, de créer des systèmes de régulation du climat pour faire face aux inévitables périodes glaciaires !...
On en est loin, mais cela viendra…
Comme viendra le moment où il faudra synthétiser du phosphore dans des centrales nucléaires lorsque les stocks s’épuiseront !...
Bien à vous !...
Haddock
Très au courant de notre avenir à 10 ans, "l'Ami-râle" !
RépondreSupprimerSerait-ce vos fréquentations de (f)ummistes ?
Si vous me répondez par l'affirmative, je ne vous croirai pas : Il n'en est jamais question dans les lettres et les "twists" de ceux-là, même en lecture au second ou troisième degré.
C'est vous dire si le canular est tellement "énaurme-épais" qu'il passe comme une lettre à la poste : Plus c'est gros, plus c'est crédible, alors qu'on fait mieux en observant et réfléchissant un peu pas soi-même.
Pour ce qui est des marchés, ils anticipent, ils anticipent, mollement pour l'heure dans la mesure où il y a encore quelques "coups à faire" avant que la tendance de fond ne se confirme.
L'objectif est celui d'un atterrissage en douceur : La pétrochimie restera encore de longs siècles une valeur sûre, justement pour phosphorer du phosphore de synthèse indispensable à la vie avec des énergies gratuites (ou presque) et illimitées.
Pour nos technocrates, ils sont formatés comme ça : Regardez ce que ça a coûté à l'ingénieur Bertin de penser "hors cadre" avec son aérotrain !
Une leçon qu'ils se répètent encore en classe prépa, ex-maths-sup et spé.
Ils font pareil à science-pô avant d'entrer à l'énâ.
Idem à normal-sup et hypokhâgne et khâgne et encore ailleurs...
Des moutons qui pensent carrière avant tout !
Y'a qu'à HEC et l'Essec où ils pensent d'abord à "faire du fric" quand ils sont encore jeunes.
Que voulez-vous, on ne changera pas la nature humaine en claquant dans les doigts et la vie est trop courte pour la gâcher en temps perdu.
Bien à vous !
I-Cube
Juste une question de curiosité.
RépondreSupprimerIl y a tout ce qu’il faut sur le web !...
Le seul et incroyable problème est l’Omerta sur ces nouvelles technologies : rien ne passe dans le « Grand Public ».
On croirait voir le dossier de la guerre du Golfe ou même le phénomène OVNI !...
J’en tire la conclusion que les informations pour le public ne doivent pas le perturber, provoquer des paniques ou encore des remises en causes ingérables.
Le canular UMMO est un « canular cosmique » qui ne peut pas passer sur le web : trop compliqué, trop riche, invérifiable, et parfois même franchement loufoque…
Par contre, c’est quand même gênant en réfléchissant un minimum : http://euroclippers.typepad.fr/exopolitique/2007/11/un-vaisseau-gal.html
Mais ce n’est pas la peine de provoquer des paniques, ou créer des sectes…
Un atterrissage en douceur pour les marchés ?...
Bien sûr !...
Et puis, après, nous, allons faite de gigantesques investissements avec ces nouvelles technologies… Cela va durer plusieurs décennies, plusieurs siècles, et même plusieurs millénaires…
Quant à nos décideurs, ils ont une capacité de résistance au changement qui est extraordinaire !... Totalement incapables d’aller voit ailleurs, de remettre en cause leurs certitudes… Des moutons…
De Gaulle avait dit des « veaux » et c’est assez proche de la réalité.
On le voit dans le retard pris par notre industrie nucléaire qui sera complètement désuète et en faillite sous peu.
Les réacteurs EPR n’ont aucun avenir et vont même « couler » les finances d’Areva, et un peu plus celles du pays, s’il n’y a pas une remise en cause drastique de la stratégie.
A un moment, nous changeront d’avis mais nous auront perdu un temps précieux et énormément d’argent pour un type de réacteur « mort-né ».
Une vraie catastrophe.
On ne changera pas la nature humaine, mais, par contre, on pourra regarder les pays qui foncent, réussissent, nous distancent.
Et faire le bilan… trop tard…
Bien à vous !...
Haddock
Je pense surtout que ça n'intéresse pas le "grand-public".
SupprimerIl y a de la vie intelligente ailleurs ? Et alors ?
Qui peut en douter tellement c'est intuitivement et statistiquement évident ?
On est visité par des aliènes ? Bon et alors ?
Ils ne sont pas agressifs pour autant !
Et depuis forcément des siècles et des siècles...
Quel est le problème ?
Il y a des sectes illuminées sur le sujet ?
Tant qu'elles ne posent pas de bombe en terrasse de café, où est le souci ?
Tout le monde préfère qu'on s'occupe, avec nos impôts, d'éradiquer les "barbus" et autres fêlés d'Allah ...
Nos "sachants" sont nuls ?
Et alors, on le sait depuis toujours, on le voit bien tous les jours, on en souffre parfois directement, et rien ne change pour autant !
Alors quoi ?
C'est ça le "modèle" dominant, qui ne cherche même pas à se cacher ni à s'en cacher, et même s'auto-reproduit tout seul de génération en génération.
Et encore celui-là se remet en question depuis le rapport du Club de Rome de 1972 : Il n'y aura pas de croissance exponentielle éternelle, ce qu'on avait compris dès décembre 1968 quand Apollo 8 nous a ramené une splendide photo de "lever de Terre" depuis la Lune en pleine guerre du Vietnam !
Bon ça passe par le faux-nez des GES du Giec, mais ça avance très fort en moins de deux générations.
Et ça va continuer, désormais : On en cause justement dans ce billet (et dans d'autres...)
Le tout c'est que ça se fasse "en douceur", sans trop de crise, sans pleurs ni larmes.
C'est en cours !
A suivre !
Bien à vous !
I-Cube