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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 22 décembre 2015

Ils ont voté dimanche dernier !

Et ça décoiffe…


D’abord en Slovénie, pour rejeter à plus de 60 %, lors d'un référendum qui a faiblement mobilisé les électeurs, la loi autorisant le mariage gay adoptée par leurs députés en mars.
Hein qu’est-ce donc ? Le peuple qui rejette une disposition adoptée par leurs « élites-élues » ?

Et ça ne vous rappelle rien ?


Le traité constitutionnel européen, par exemple…
Quant au « mariage pour tous », chez nous, ils ont quand même bien fait de s’entendre sur le dos de l’opinion « entre petits-amis » après avoir mis le feu à la rue, ne pensez-vous pas ?
En Slovénie, les opposants au mariage homosexuel, à l'initiative du scrutin, obtiennent 63,12 % des voix, contre 36,88 % pour les partisans de la loi, selon ces résultats.
Mais notez que seuls 35,65 % des électeurs ont pris part au référendum, n'empêchant toutefois pas le quorum de votants d'être atteint par les vainqueurs.
Pan, dans les naseaux !
Passons…


L’autre scrutin attendu se situait en Ibérie.
Près de 36,5 millions d'électeurs étaient appelés aux urnes dans un pays traumatisé par cinq ans de crise et où encore un actif sur cinq est au chômage malgré la reprise économique qui a démarré fin 2013.
Il faut vous dire que l’Espagne a connu 21 ans de socialisme – de 1982 à 1996 avec Felipe Gonzalez puis de 2004 à 2011 avec José Luis Rodriguez Zapatero à la faveur des attentats de Madrid en mars 2004 – et douze ans de droite au pouvoir, sous José Maria Aznar (1996-2004) et Mariano Rajoy depuis la fin 2011.
La crise financière mondiale, l'austérité, un chômage qui s'envolait (jusqu'à 27 % début 2013) et les scandales de corruption touchant l'ensemble de l'establishment ont formé un cocktail explosif.
« Ils ne nous représentent pas », ont crié les manifestants « indignés » à l’adresse de leur classe politique, descendus dans la rue dès 2011.
Depuis, le chômage a reflué, mais concerne tout de même un actif sur cinq.
La croissance a repris, mais n'est pas ressentie par tous, notamment les jeunes. La moitié des 16-24 ans sont sans travail.


Alors avant-hier au soir, le Parti Populaire de Rajoy obtiendrait 122 députés, et perdrait donc la majorité absolue, la faute notamment au parti libéral Ciudadanos qui obtiendrait 40 députés au moment où je traçais ces lignes.
Le PP serait suivi du Parti socialiste, qui obtiendrait 92 députés, et du parti de gauche radicale Podemos, qui avec ses alliés totaliserait 69 députés. 


Nouveau casse-tête !
Comme l'annonçaient les sondages, les conservateurs du Parti populaire sont arrivés premiers. Mais le PP, au pouvoir, est très loin la majorité absolue, avec 122 sièges quand il en faut 175.
Il ne pourra pas donc gouverner seul.
Le parti socialiste arrive deuxième avec 92 sièges.
Le parti anti-austérité Podemos effectue une forte percée et talonne en voix avec les socialistes, mais à cause du système électoral, n'obtient que 69 députés.
Les centristes libéraux de Ciudadanos occuperont quant à eux 40 sièges.


Dès lors, les tractations s'annoncent difficiles pour former un gouvernement : Le parti populaire revendique la victoire mais n'a pas la majorité absolue, tiens donc !
L'idée de former une coalition socialistes-Podemos avec les petits partis catalans est envisageable seulement sur le papier. Car une réforme constitutionnelle autorisant la Catalogne à devenir indépendante ne passerait pas au Parlement : Le PP et Ciudadanos, sont résolument contre et ont une minorité de blocage.
Ce qui pourrait dissuader les partis régionalistes de se joindre à une majorité de gauche.
Pour compliquer le tout, les dirigeants de Ciudadanos ont annoncé qu'ils ne soutiendront ni Mariano Rajoy (PP) ni Pedro Sanchez (PSOE) pour devenir premier ministre.
En bref, comme de notre côté des Pyrénées, c’est la fin du bipartisme et le début des emmerdements.
Et de même que chez nous, c’est la pire claque jamais subie par les socialistes…
Un pays pas sortie de l’auberge … espagnole !


« Nous entrons dans une nouvelle ère pour notre pays », a déclaré le numéro deux de Podemos, Inigo Errejon, devant ses partisans lors d'un discours retransmis à la télévision.
Car il ne faut pas non plus se laisser tromper par ces chiffres : Podemos, formation issue du mouvement des « Indignés », et Ciudadanos ont émergé à la faveur d'une crise sans précédent, qui a secoué non seulement l'économie, mais aussi les institutions, ternies par la corruption touchant l'ensemble de l'establishment : Partis traditionnels, grandes entreprises, syndicats, et même une fille du roi Juan Carlos !
Si Podemos inflige au passage sa pire défaite au Parti socialiste, qui avait déjà subi un cuisant échec en 2011, le PSOE emmené par Pedro Sanchez, arrive encore deuxième position en nombre de sièges au Parlement, c'est qu'il est avantagé par une complexe loi électorale, donnant davantage de poids aux régions rurales et aux petites provinces où il est le mieux représenté.
Même si Podemos à gauche et Ciudadanos à droite sont finalement les grands gagnants du scrutin, ils se retrouvent en position d'arbitre dans les négociations qui ne manqueront pas d'avoir lieu afin de composer une coalition capable de dégager une majorité. 


À ce jeu-là, le Parti populaire de Mariano Rajoy pourrait paradoxalement être le grand perdant de la soirée électorale en dépit de sa première place : Ou comment voler au peuple ses propres victoires…
En admettant qu'il parvienne à s'entendre avec Ciudadanos ce qui n’est pas acquis, il ne totaliserait que 160 sièges, soit trois de moins que le total des voix de gauche.
Les partis les plus minoritaires auront donc également leur mot à dire puisque 176 sièges sont nécessaires pour obtenir la majorité absolue au Parlement. 
Notons que l’indépendantisme catalan, la réforme constitutionnelle, la consolidation de la reprise économique sont parmi les défis du futur gouvernement.

Il faudra d’abord sortir de l’impasse indépendantiste catalane. Le PP, qui, par son intransigeance, a participé à l’enkystement de la situation, se dit désormais prêt à dialoguer. Enfin !
Aux antipodes, Podemos propose un référendum d’autodétermination.
Le PSOE et C’s militent eux pour une modification du système territorial qui passerait par une réforme de la Constitution.
Une réforme qu’appellent de leurs vœux ces trois derniers partis mais se heurte effectivement à une minorité de blocage de ceux qui n’en veulent pas. 


Le gouvernement devra en outre consolider la reprise économique. La croissance, qui sera supérieure à 3 % en 2015 (un rêve !), pourrait être affectée par les difficultés de certains pays émergents, notamment en Amérique Latine.
Par ailleurs, l’Espagne a beaucoup bénéficié de la politique monétaire de la BCE, de la baisse des prix du pétrole et de l’inflation négative, qui ont contribué à relancer la consommation.
La question est de savoir dans quelle mesure l’Espagne sera capable de prendre, par des ressorts internes, la relève de ces leviers externes, dans un contexte marqué par un taux de chômage encore très élevé (21,2 %). 


La création d’emplois plus stables, alors que 90 % des nouveaux contrats sont à durée déterminée, sera du reste un des autres défis du futur gouvernement.
Même le PP, qui a mis en œuvre la réforme du marché du travail de 2012, promet d’y travailler.
En parallèle, nul doute que la Commission européenne insistera sur le rééquilibrage des comptes publics, alors que la dette frôle les 100 % du PIB et que le déficit est censé revenir à 4,2 %.
Mieux que pour la « Gauloisie-magnifique » où personne n’ose faire de bruit sur ces sujets…
Le budget 2016, qui anticipe certaines hausses des dépenses, sera sans doute modifié si le PP ne se maintient pas au pouvoir.


Rappelons qu’après avoir étouffé une tentative de coup d’État en 1981, le royaume d’Espagne, a vu les deux partis alternaient jusque-là au pouvoir, relativement cordialement.
Mais l’explosion de la bulle immobilière, les politiques d’austérité, un chômage qui s’envolait (jusqu’à 27 % début 2013) et les scandales de corruption ont conduit à une immense défiance populaire.
Depuis, le chômage a reflué, mais concerne encore un actif sur cinq.
Si la croissance aussi a repris, elle n’est pas ressentie par tous, notamment chez les jeunes, alors qu’encore la moitié des 16-24 ans sont sans travail.
Et la colère des centaines de milliers de manifestants des années 2011 et 2012 a trouvé une expression politique : Le nouveau parti anti-austérité Podemos.


Fondé début 2014, son ascension rapide a prouvé qu’il y avait de la place pour d’autres couleurs politiques : Le violet de Podemos. Puis, un peu plus tard l’orange de Ciudadanos, dirigé depuis 2006 par un autre trentenaire, l’avocat Albert Rivera, et axé sur la lutte contre la corruption et la défense de l’unité de l’Espagne face aux tentations indépendantistes de la Catalogne.
Ces deux nouveaux partis ont déjà émergé lors des précédentes régionales et municipales de mai et talonnent les autres.
La colère des centaines de milliers de manifestants avait trouvé une expression politique : Le parti anti-austérité Podemos, fondé en 2014, et allié à Alexis Tsipras. Ciudadanos, dirigé depuis 2006 par l'avocat Albert Rivera, 36 ans, s'est engouffré dans la brèche ouverte par Podemos. Dénonçant lui aussi la corruption, il propose un « changement raisonnable » face à Podemos, plus radical dans ses dénonciations du système.


Pour contrer ces partis émergents, Mariano Rajoy, 60 ans, se concentre sur les 11 millions d’électeurs les plus âgés, ayant plus de 60 ans et plaide la poursuite d’une gestion saine des finances publiques garantissant les retraites, en prévenant que les électeurs commettraient une « énorme erreur » s’ils choisissaient les « expérimentations ».
Là également, ça ne vous rappelle toujours rien ?


En fait, ce scrutin clôture une année de changement électoral en Europe du Sud, avec la victoire de la gauche radicale « d'Alex-Tsi-tsi-prasse » en Grèce en janvier et au Portugal l'arrivée au pouvoir en octobre d'une coalition de partis de gauche, qui a renversé la droite pourtant première en nombre de voix.
Quant aux régionales gauloises, elles sont le signe d’un épuisement des forces politiques traditionnelles dans l’opinion, se payant même le luxe de faire basculer deux régions entières dans l’autonomisme-caractérisé : La « Corsica-Bella-Tchi-tchi » et la Martinique.
C’est dire le niveau d’exaspération !
« Ce soir, c'est sûr, l'histoire de notre pays aura changé », a lancé Pablo Iglesias, le chef du parti anti-austérité Podemos, professeur de sciences politiques de 37 ans, en votant dans son quartier populaire de Vallecas, dans la banlieue de Madrid.
« Nous sommes au seuil d'une nouvelle transition démocratique, une nouvelle ère », a également assuré Albert Rivera, le président du petit parti Ciudadanos (centre droit), en déposant son bulletin de vote à L'Hospitalet de Llobregat, la deuxième ville de Catalogne (nord-est), comme deux échos aux discours de mes « cousins-natio »…


« J'aimerais que le nouveau gouvernement se préoccupe un peu plus des gens de la rue. Il y a un peu plus d'emplois, c'est vrai, mais les salaires ont énormément baissé et souvent les gens ne peuvent pas finir le mois », disait, dans un quartier populaire de Madrid, un électeur de gauche de 43 ans, gérant d'un atelier automobile.
« La société a évolué beaucoup plus vite que notre politique. Les nouveaux partis peuvent nous apporter le changement dont nous avons besoin, ils sont dirigés par des jeunes dynamiques », renchérit un autre, 27 ans, entraîneur dans un gymnase, en votant à Ferrol, en Galice (nord-ouest), terre natale de Mariano Rajoy.


Et l'analyste politique « d'El Mundo » se demandait en voyant les résultats définitifs si son pays n'était pas entré dans un « processus d'italianisation » : « De nouveaux partis sont entrés en force au Parlement, et c'est à saluer, mais, le revers de la médaille est que nous courons le risque réel de l'ingouvernabilité. D'ailleurs, je n'exclus pas que nous soyons obligés d'organiser de nouvelles élections dans les mois à venir ! »
« En Espagne, nous n'avons pas la culture des pactes entre partis, nous sommes habitués aux partis hégémoniques qui tracent une politique dominante pendant tout un mandat », souligne « diario.es ».
« Eh bien, nous allons devoir apprendre, que cela nous plaise ou non, comme cela se passe dans plusieurs pays de l'Europe du centre. Apprendre à gouverner en minorité, avec des appuis ponctuels, autour de réformes, et non plus suivre une logique de discipline de partis antagonistes » conclut-il, optimiste.


Bon courage !

2 commentaires:

  1. Combien de mots, là? Au moins trois mille ...
    Vous vous offrez le luxe de vous répéter plusieurs fois dans le même article.

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    1. 2.140 !
      Vous ne savez plus compter ?

      C'est vrai pour les répétitions et je vous prie de m'en excuser : Un billet écrit en plusieurs fois au fil des sondages de sortie des urnes.
      J'ai manqué d'un peu de temps en ces temps de "finalisation" des opérations de fin d'année.
      C'est qu'on est aussi par les dernières "4-sorcières" et qu'il fallait être vigilent, sur la brèche, quoi !

      Quant à celui d'aujourd'hui (je suis désormais moins kon), il en fait 3.195.
      J'ai eu du mal à être complet tellement c'est "riche".
      Mais je ne suis pas satisfait pour avoir oublié de signaler quelques conséquences politiques !
      Passons : Nul n'est parfait !

      Bien à vous !

      I-Cube

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