Ils ont un sens de l’humour assez particulier.
Il faut dire que c’est moi qui ai commencé en citant leur George
Bernard Shaw :
« Si les
Anglais peuvent survivre à leur cuisine, ils peuvent survivre à tout ! »
Mais ils ont de la répartie.
« Quel est
la différence entre un chien britannique et un chien français ?
Le
chien britannique a le trou du cul en dessous de la queue.
Et le
chien français a le trou du cul au bout de la laisse. »
« Pourquoi
les français n'allument jamais leurs phares ?
Parce
qu'ils se prennent pour des lumières. »
« Comment
devenir facilement riche avec un français ?
On
l'achète au prix qu'il vaut et on le revend au prix qu'il s'estime. »
« Comment
appelle-t-on un français avec un QI de 100 ?
Un
village ! »
« Quel est
le lien entre l'ancien nom de la France et le nouveau nom de la France ?
Ce sont
2 mots de 5 lettres qui commencent tous les deux par « G » et
se terminent par « E ».
GAULE
et GREVE.
Avant,
on disait, on est en Gaule. Maintenant, on dit on est en grève ! »
« Qu'est-ce
qu'un parisien moyen ?
Un
pléonasme ! »
« Quelle
est la ressemblance entre un français intelligent et un OVNI ?
Dans les
2 cas, on n'a jamais prouvé que ça existe ! »
J’ai bien ri et ai moi aussi de la ressource, dans le même genre d'autodérision :
« Un homme
qui parle trois langues est trilingue.
Un
homme qui parle deux langues est bilingue.
Un
homme qui ne parle qu’une langue est anglais. »
Mais ils ont un sens de l’absurde étourdissant :
« – Je
déteste les fromages français avec des trous dedans.
– Eh bien,
mangez ce qu'il y a autour. »
Le majordome se présente à son maître :
« – J’ai le
plaisir de féliciter Milord pour la naissance de son fils !
– Merci
Edward. Pourriez-vous en informer Milady ? »
Une femme entre dans un bus-Imperial avec son gamin
dans les bras.
Celui-ci est tellement moche que le chauffeur ne peut
pas se retenir de le lui dire.
La dame s’en va furieuse à l’étage, s’assied et se
plaint à son voisin d’avoir été insultée par le conducteur.
« Allez
donc le lui dire : Je garde votre guenon en attendant ! »
« Je suis
tellement fauché que, si un voleur me volait, tout ce qu'il aurait, c'est de
l'entraînement. »
« – Quel
était le nom de votre mère avant qu'elle se marie ?
– Je
n'avais pas de mère avant qu'elle se marie. »
« – Il
emmenait son chien à l'école tous les jours, mais il a dû arrêter.
– Et
pourquoi ?
– Le
chien a eu son diplôme. »
« – Remboursez-moi
la voiture que vous m'avez vendue.
– Et
pourquoi donc ?
– Tout
fait du bruit dans cette voiture, sauf le klaxon. »
À propos de leurs « Fisch & Chip » légendaires
:
« Un filet
à poissons n'est jamais rien qu'un tas de petits trous noués ensemble… »
Et puis d’autres encore :
« Je
voulais acheter des pantalons camouflage, impossible d'en trouver un seul ! »
« Quand
j'ai demandé sa main à ma petite amie, elle m'a répondu : J'aime les choses
simples dans la vie, mais je ne veux pas me marier avec. »
« Mon psy
m'a dit que je gâchais ma vie avec des envies de vengeance.
Il ne
perd rien pour attendre… »
« J'ai
appelé la police hier : "Je voudrais dénoncer un harceleur
téléphonique".
Le
policier m'a répondu : "Encore vous !" »
« J'ai
dormi comme une bûche … Je me suis réveillé dans la cheminée ! »
« Un pasteur,
un rabbin et un imam entrent dans un pub (diminutif de Public-House).
Le
barman leur dit : "C'est une blague ?" »
« L'autre
jour, j'ai nettoyé le grenier avec ma femme.
Maintenant,
impossible d'enlever les toiles d'araignée de ses cheveux. »
« Il y a quelques années, j’ai mangé avec Gary Kasparov et la nappe était à carreaux.
Il lui
a fallu deux heures pour me passer le sel. »
« Le
téléphone a sonné cette nuit à deux heures.
Ma
femme m'a demandé : "Qui c'est à cette heure ?".
"J'en
sais rien ! Si je le savais j'aurais pas besoin d'un téléphone !" »
« J'ai
essayé le water-polo mais mon cheval s'est noyé. »
Et puis cette caricature, puisqu’on parlait aussi d’Europe :
« Le
paradis européen : Imaginez que vous êtes invité à un déjeuner
officiel. Vous êtes accueilli par un anglais. Un français prépare la
nourriture, un italien fait l’animation et le tout est organisé par un
allemand.
L’enfer
européen : Vous êtes invité à un déjeuner officiel. Vous êtes accueilli par un
français. Un anglais est aux fourneaux, un allemand s’occupe de l’animation
mais, pas de panique, le tout est géré et organisé par un italien ! »
Cette blague fut proposée par un belge comme la « Blague
Européenne Officielle », la blague que chaque petit européen serait sensé
apprendre à l’école. Cette blague permettrait de renforcer les liens entre les
différentes nations tout en faisant la promotion de notre culture et de notre
autodérision.
Le Conseil Européen s’est donc réuni pour prendre une
décision.
La blague devait-elle devenir la « Blague
Européenne Officielle » ou non ?
Le représentant britannique annonça, d’un air très
sérieux et sans bouger la mâchoire d’un pouce, que la blague était absolument
hilarante !
Le français s’indigna que la France soit présentée
sous un aussi mauvais jour.
Il expliqua qu’une blague ne pouvait être drôle si
elle se moquait de la France.
La Pologne fit également un scandale et menaça de
bloquer toutes les négociations tout simplement car elle n’était pas citée dans
la blague.
Le Luxembourg demanda à qui appartenait le copyright
sur la blague tandis que le représentant suédois regardait tout le monde avec
un petit air gêné.
Le Danemark demanda où était la référence sexuelle
explicite.
Si c’était une blague, il devait bien y en avoir une
quelque part, n’est-ce pas ?
La Hollande ne comprit pas la blague.
Le Portugal, quant à lui, ne comprenait pas ce
qu’était une « blague ».
Un nouveau concept peut-être ?
L’Espagne expliqua que la blague n’était vraiment
drôle que si on précisait que le déjeuner se déroulait à 13 h 00, à l’heure du
petit-déjeuner.
La Grèce se plaignit de n’avoir pas été mise au
courant du déjeuner et qu’on ne la mettait jamais au courant quand il y avait
de la nourriture gratuite.
La Roumanie demanda ce qu’était un « déjeuner ».
La Lituanie et la Lettonie s’indignèrent que leurs
traductions respectives aient été interverties, que c’était un véritable
scandale et qu’en plus ça arrivait tout le temps.
La Slovénie rétorqua que leur traduction à eux avait
été complètement oubliée et qu’elle n’en faisait pas tout un plat.
La Slovaquie demanda si la blague parlait de plombiers
et de canards car, sinon, il devait y avoir une erreur dans sa traduction.
L’anglais remarqua à son tour que la blague du
plombier et du canard devait être également amusante.
La Hongrie n’avait tout simplement pas fini de lire
les 120 pages de sa traduction.
À ce moment-là, le représentant belge demanda si le
belge qui avait proposé la blague était flamand ou wallon. Parce que, dans un
cas il soutiendrait inconditionnellement un compatriote mais, dans l’autre, il
refuserait la proposition, indépendamment de la qualité de la blague.
Pour clôturer la réunion, l’Allemand annonça que
c’était un très bon débat, ici dans les bureaux à Bruxelles, mais qu’il serait
peut-être temps d’aller à Strasbourg afin d’y prendre la décision finale.
Il demanda que quelqu’un réveille l’italien afin de ne
pas rater le train pour avoir le temps de revenir le soir-même sur Bruxelles
pour y annoncer à la presse la décision finale.
« Quelle
décision ? » demanda le représentant irlandais.
Et ils tombèrent tous d’accord sur le fait qu’il était
grand temps de prendre un café.
Bonne « fin de semaine » à toutes et à tous !
I3
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire