On s’en
doutait un peu…
Souvenez-vous, en juin
dernier, je m’insurgeais déjà – mollement, il est vrai – de la
« fiscalité-comportementale » relative aux voitures hybrides.
Quelques calculs plus tard, on pouvait se rendre
compte de l’évidence, à savoir que tous les taux d’émission de CO2
inscrits sur nos cartes-grises et autre catalogue-constructeur étaient
complétement, totalement archi-faux.
Du délire avec quelques autres
« combinazione » à la clé que ça peut générer.
Même si c’est parfois de pas beaucoup, quand on était très
« calme » avec la pédale d’accélérateur et économe avec sa pédale de
frein, mais il faut être très « affuté ».
Et fort habile avec sa boîte de vitesse.
Un peu similaire au dilemme « cap et
vitesse », le couple infernal de tout bon « régatier-voileux »,
entre trois bouées et avec des vents changeants…
Depuis, le scandale des « normes » a
explosé. Et c’est tombé sur les plus tricheurs, en tout cas les plus
« assez kons » pour admettre la tricherie, le nez plongé dans leur
kaka.
Ce qui est assez drôle, parce qu’on s’en doute : Tout
le monde triche !
Résultats à prévoir, le pédégé de la boutique a fini
par donner sa dem’ pour aller toucher sa retraite chapeau, le titre s’est
effondré en bourse, des fonds de pension des retraités américains et autres
« fonds souverains », notamment qatari, ont perdu des milliards en
quelques heures ; les amendes vont pleuvoir, les condamnations judiciaires
et même pénales aussi, des milliers d’avocats s’affairent déjà à monter des
« class-action », des millions de voitures vont être rappelées, et
plus grave, la confiance dans l’industrie mécanique allemande, va sans doute
s’effondrer.
D'ailleurs pour en rajouter, on nous ressort depuis le Brésil ces affreuses histoires dictatoriales des années 60 où les même arrêtaient et torturaient leurs ouvriers ! Je ne te raconte pas : Se priver ainsi de main d'œuvre qualifiée ... enfin passons.
D'ailleurs pour en rajouter, on nous ressort depuis le Brésil ces affreuses histoires dictatoriales des années 60 où les même arrêtaient et torturaient leurs ouvriers ! Je ne te raconte pas : Se priver ainsi de main d'œuvre qualifiée ... enfin passons.
Demain, ce sera le cas des ventes de voitures
neuves : Un dépeçage en règle !
Et une attaque qui va faire fondre la trésorerie du
groupe ainsi que les effectifs de « laborieux ».
Fabuleux !
Eh oui, les ventes vont s’effondrer !
Il ne faut pas dékonner, quand vous achetez une
bagnole, ce n’est pas pour son bonus écolologiste – même si vous êtes
« SDF », Sans Difficulté Financière, pour vous payer le « droit
de polluer » plus que sévèrement avec toutes sortes de malus –, mais bien
pour emmener « votre nichée » en ballade au moins le plus souvent
possible.
Alors confier la vie, que dis-je, l’existence future
de ce que vous avez en principe de plus cher au monde, si cher que vous vous
levez tôt le matin 5 fois par semaine, toutes les semaines, pour aller ramasser
sa pitance quotidienne à en rentrer parfois jusqu’à tard le soir, à des
« tricheurs » vantés comme les maîtres de la mécanique haut-de-gamme
(the « Deutsch Qualität »), je ne vous raconte même pas votre appréhension
légitime : « Ah que-quoi ?
Et s’il y avait d’autres tricheries quant aux faiblesses du «
tas-de-boue-a-roulettes » que j’ignore encore ? »
Rassurez-vous, pas plus que chez les concurrents, le logiciel de Bosch est disponible pour tous et on est même capable de le réinventer et de l'améliorer…
… Quoique, pas si « dindon-du-kon » plus que
ça, on note avec ravissement ce sondage « Franco-gaulois » d’où il
ressort que plus de neuf gaulois sur dix pensent que Volkswagen n’est pas le
seul constructeur à contourner la loi sur les émissions des diesels.
Pour 58,5 % des sondés, tout le monde triche «
probablement », et pour 32,6 % « certainement » !
« La confiance
apparaît clairement rompue entre les consommateurs et les industriels, lesquels
vantent pourtant la propreté de leurs diesels depuis des années et jurent leurs
grands dieux qu’ils respectent les procédures d’homologation en vigueur dans
les pays où ils opèrent », a commenté Caradisiac, l’auteur de cette étude
d’opinion.
Il faut dire qu’elles sont à la masse, lesdites
procédures.
Et l’urgence serait de les corriger.
Passons… on n’en est pas encore là avant quelques
années.
Autre mauvaise nouvelle pour les constructeurs
européens, alors que l’association les fédérant, l’ACEA, a lancé début
septembre une campagne pour défendre le diesel comme moyen d’atteindre les
objectifs d’émissions de CO2 à l’horizon 2020 : Près de six
personnes interrogées sur dix (59,6 %) disent ne pas penser que le diesel soit
« une motorisation propre », selon la
même étude.
C’est sûr : C’est autant dégueulasse que la cague
des chevaux-hippomobiles d’antan qui se répandait sur les trottoirs et dans les
écuries !
Notez que je connais au moins un mek qui a fait
fortune en ramassant du purin : Il le revendait comme de l’engrais à
« champignon de paris », dans les
champignonnières-campagnardes !
Et il est toujours malade quand son compte courant bancaire
ne compte pas au moins 7 chiffres devant la virgule.
C’est vous dire s’il déprime depuis l’arrivée de
l’Euro…
Et puis soyez sûr que l’avion pollue encore plus au
kilomètre parcouru, mais lui le fait en haute-altitude pour des émissions qui
mettent parfois des années à redescendre au ras du sol ou des océans où elles
sont la nourriture du plancton et des végétaux…
… alors même que le trafic aérien n’est toujours pas
concerné par les « écololos » !
Mais pas seulement : Le fleuron allemand entraîne
dans sa chute les autres valeurs du secteur automobile. En « Gauloisie-routière »,
c'est le cas pour Peugeot qui trébuche en bourse, de Renault qui chute dans les mêmes
proportions, mais aussi des équipementiers. Valeo, Plastic Omnium ou Faurecia,
tous subissent une baisse importante de leurs cours depuis le début de la
semaine dernière.
Demain, les « prétoleux », du secteur des
travaux publics (à quoi serviront les routes, ponts et autoroutes sans moteur auto-mobile
roulant dessus ?) et les chimistes à leur tour ?
Car si la maison Volkswagen brûle, le monde la regarde
totalement ahuri.
Effondrement boursier, trucage devenu mondialisé,
avertissement sur résultats, enquêtes pénales et autres « class-actions »,
excuses bafouillées… Le géant de l'automobile européenne est confronté à de
multiples incendies.
Dans un communiqué le constructeur a avoué que le
logiciel qui truquait les tests antipollution n'était pas installé seulement sur
500.000 voitures aux États-Unis, mais sur 11 millions de véhicules dans le
monde.
L'équivalent d'une année de ventes pour la firme de
Wolsfburg (Basse-Saxe) !
Autre dégât collatéral : Si pour l’heure n’est
concerné que l’ensemble des moteurs diesel de « type EA 189 », ce qui
implique que Volkswagen, Skoda, Audi, Seat, ou encore Porsche sont aussi
certainement concernés, demain on recausera des Mercédès et « BM »,
encore plus pointus sur ces sujets.
Alors question subséquente : Qui va financer les
travaux de recherche pour améliorer encore les cycles de combustion ?
Rappelons que l'Europe avait adopté, dès les années
1990, des règles limitant les émissions de polluants (monoxyde de carbone,
hydrocarbures, oxyde d'azote et particules fines).
Après la généralisation du pot catalytique dans les
années 1990, une invention techniquement pointue, la norme Euro 5 en 2011 a
rendu obligatoire le filtre à particule, tandis qu'Euro 6 oblige les constructeurs
à ramener les émissions des moteurs diesels quasiment au même niveau que celles
de l'essence.
Ce qui nécessite la mise en place d'un SCR (réduction
catalytique sélective) ou d'un piège à oxyde d'azote pas encore arrivé à
maturité industrielle !
D’autant qu’une nouvelle norme encore plus sévère, l’Euro
6.c, doit s'appliquer en 2018…
Bref, on roule vers une impasse, là, me semble-t-il.
Et il est de plus à prévoir que cette affaire, à deux
mois de la COP21, ça fait désordre.
On est un peu dans la situation d’un sportif dopé
toute l’année mais « propre » le jour des contrôles ! Et dans le
domaine sportif, depuis qu’on pratique les contrôles inopinés, ça fonctionne
beaucoup mieux.
Il me semble que de la même façon les États, s’ils ne
veulent pas se couvrir de ridicule, vont devoir se donner des moyens de
contrôle efficaces, donc inopinées, ce qui est déjà envisagé, de procédures revisitées et se doter d’un
arsenal de sanctions financièrement dissuasives.
Car, après l’industrie pétrolière, après l’industrie
chimique, après Monsanto, après les poulets aux huiles frelatées, les veaux aux
hormones, la vache-cinglée, l’affaire Volkswagen illustre parfaitement un
principe simple, à savoir que la lutte pour la préservation de l’environnement
doit se confronter à la mauvaise volonté des entreprises, petites ou grandes,
multinationales ou locales et non compter sur leur collaboration, traité
transatlantique – TTIP – ou non…
Qui du coup risque de devenir assez vite obsolète et
inapplicable.
Passons : Des décennies d’effort balayées d’un
revers de manche … polluée !
Il vaudrait presque mieux renoncer et oublier : Ça
coûterait moins cher et redonnerait de l’élan à l’économie !
Bref, l’État doit laisser tomber les politiques de
consensus fondées sur des recommandations vagues sans pouvoir coercitif et
adopter désormais une « écolologie de combat » au service des populations
et de la planète, en disent-ils, s’il croit vraiment à ce combat-là.
Ou laisser tomber ces hypocrisies coûteuses car pour l’heure,
on n’entend pas trop la voix des « autorités », hors celles des
USA qui sont les plus sérieuses, finalement.
Donc, avouons que ce n’est pas gagné.
Car, et c’est une contradiction essentialiste, ce
« combat », et globalement, la pensée « écololo-bobo »
n’est pas progressiste, ni même de « gôche » : Elle veut
toujours plus d’antilibéralisme, plus de contraintes, plus de
« réaction » au progrès, presque « réactionnaire » !
Elle est d’essence et a minima éminemment conservatrice (garder la planète au moins en
l’état, bien au chaud et à l’abri des catastrophes annoncées à tort et à
travers), donc naturellement de « droâte-conservatrice » quand elle n’est
pas carrément « décliniste »…
Mais c’est une autre histoire dont les prochaines
pages vont s’écrire – ou non – au Bourget dès la fin novembre prochain :
Imaginez-vous que je vais suivre cela de très près, tellement ils vont encore
nous faire rire avec la « montée des eaux » (jusque-là mesurée de 3,3
millimètres/an en moyenne ces dernières années) et des températures (0,85°C sur la décennie, pour le moment) !
Alors que la « planète-bagnole », ses
emplois, ses capitaux, ses perspectives, crame sous vos yeux.
Heureusement et pour nous rassurer, le ministre de l’économie
s’est fendu d’un communiqué la semaine dernière à pleurer de rire : Avec
une croissance nulle au second trimestre, il confirme que la croissance sera de
1 % en 2015, le premier trimestre ayant enregistré + 0,9 %.
Quant à la ministre du chômage, avec 20.000 inactifs de plus, elle note « la tendance » et ne désespère pas
encore à pouvoir faire bientôt des prévisions (qu'elle se refuse à faire pour l'heure)…
On en reparlera aussi, bien sûr, car il n’est pas bien
évident qu’il y aura moins de chômeurs en fin d’année qu’au début !
C'est même le contraire ... Il y aura CERTAINEMENT beaucoup plus de chômeurs en fin d'année qu'en début!
RépondreSupprimer(C'est une blague juive que vous avez développée?).
Euh... Laquelle (pour la blague-juive ?)
SupprimerPour le niveau de chômage, de toute façon, même la ministre ne prend plus les paris...
C'est dire si elle sait déjà que vous avez raison : Plus personne ne parie sur une baisse, figurez-vous !
Même pas une stagnation du niveau actuel (ou même de la "tendance" haussière).
C'est dire !
Bien à vous !
I-Cube